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 Journal d'Ivan 

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Ivan Gorbatchev
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Job : Homme de main de Svetlana au Hot Corner et ancien agent secret en Russie
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MessageJournal d'Ivan écrit Mar 24 Oct - 15:00
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Hiver 1996 - Moscou, écoute-moi ici


Warning : si vous êtes sensible passez votre chemin (meurtre, sang, etc)

Les bruits du moteur tournaient, résonnaient dans l'allée. J'observe ma mère, les yeux humides, remplit de terreur, elle passe ses mains autour de moi, me serre et chuchote doucement, ses yeux vacillaient entre moi et mon père. Le bruit de la porte fut si fort, que je sens le cœur de ma mère frapper de plus belle. Elle s'abaisse, me regarde, pose ses mains sur mon visage, ses mains étaient si douces, si chaude et réconfortante à la fois, je vois ses yeux, je la regarde.

« Tu vas devoir aller te cacher, n'en sort pas tant qu'on vient de te chercher. »
« Non, ne me laisse pas... »
« S'il te plaît mon chéri, écoute-moi, tiens, rentre à l'intérieur. »


D'un seul geste, elle ouvrit le placard et l'incita à quitter ses bras, je sens ses mains décoller les miens de son tour de taille, elle s'abaisse pour être à ma hauteur, puis me tend un sourire.

« Je te promets que tout ira bien. Je t'aime, ne l'oublie pas. »

Les portes du placard me séparèrent de ma mère, je le vois sangloter et se tourner vers mon père, qui semblait chercher quelque chose dans la table de nuit.
« Qu'est-ce qu'on va faire... »
«  Nattie, je vais m'en occuper, reste ici. »
« Non ! Tu vas te faire tuer ! »
« S'il te plaît, je t'a...- »

La porte de la chambre s'ouvrit violemment, laissant apparaître des hommes armés, le silence régna dans la pièce, quand ma mère se mit derrière mon père. Le bruit des chaussures traînantes me fit reculer dans le fond du placard, j'attrape l'un des jouets et le sers près de moi, ayant peur de la suite, j'observe calmement.
À travers les ouvertures du placard, je regarde la scène, un homme tient une batte à la main, d'autres ont des armes à feu dans le creux de la main.
« Ne faites pas de mal à ma famille. » Avait imploré mon père se positionnant devant ma mère, l'air sérieux, il le regarda longuement.
« Dernière chance Yégor... Je veux ce plan. »
« Jamais, tu ne l'auras. »
« Vraiment ? »

L'homme pointe ma mère avec sa batte, lui faisant signe de se rapprocher. Mon père, les yeux pétillants, repousse sa batte, jamais, il n'acceptera de voir sa femme souffrir. De mon point de vue, il me semble voir l'homme menaçant lui sourire.
« Occupez-vous d'elle, je veux qu'il regarde. »
« NON ! S'il vous plaît. »
« Le plan. »

J'entends sa respiration saccadée depuis l'endroit où je me trouve, deux hommes passèrent à côté de leur chef, tandis qu'un autre attrape mon père pour le bloquer, il positionne sa main sur le haut de sa tête pour l'obliger à regarder la scène. Ma mère lâcha un cri quand les deux hommes l'attire pour la pousser auprès de leur chef.
L'homme fit un pas devant ma mère, je sursaute au bruit lourd et fort que fait la batte quand elle s'abattit sur le dos de ma mère.

Scène sensible:
D'un mouvement de recule, je fis du bruit qui attira les yeux sur ma position. Mon cœur rate un battement en voyant des pas s'approcher de moi, les portes s'ouvrirent. Un sourire prenait place sur son visage.
«  Tiens, tiens, qu'avons-nous là ? »
Je pose mes yeux sur lui, n'ouvrant pas la bouche, je ravale ma salive, son regard me transperce, il s'abaisse même et se mit à ma taille.
« Parfois, on gagne, parfois, on perd, mais moi, mon garçon, je gagne toujours. Tu me remercieras de t’avoir soulagé de ces… Fardeaux. » Avait-il dit en montrant les deux corps sans vie de ses parents.
« Monsieur Shevchenko, tout est prêt. Je m’occupe de lui ? »
« Inutile, laissez-le ici. »
Il se releva, sans lâcher le garçon des yeux. Prends sa batte et issus le sang avec le revers de sa manche. Faisant un signe pour que les autres quittes la maison avec lui.

« Quel gâchis, une si belle intelligence, envolé... »

Je me retrouve seul. Complètement seul dans cette maison vide. Je ne sais pas combien de temps, je suis resté là, une chose est sûre, c'est que le jour s'était levé, les faisceaux du rayon solaire éclairaient la chambre, découvrant davantage l'horreur, j'entendais les sirènes au loin, je n'ai pas quitté mon placard, je ne veux pas découvrir plus. J'ai vu ces faisceaux bleus et blancs, et les policiers rentrer à l'intérieur de chez moi, un cri s'était entendu à la découverte macabre. Mon cœur s'accélère, je les vois se précipiter vers mes parents, mais aucun son ne sortit de ma trachée, comme une boule, elle avait grandi et m'empêchait de dire quoi que ce soit, je les regarde faire, pendant au moins une heure. Puis, finalement, on me remarque, depuis la première fois, des yeux surpris se forment sur le visage du policier qui m'attrapait et m'avait porté jusqu'à l'extérieur.


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Dernière édition par Ivan Gorbatchev le Sam 25 Nov - 14:17, édité 3 fois
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MessageRe: Journal d'Ivan écrit Lun 30 Oct - 15:35
Journal d'Ivan

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Journal - Page 1


1996, la police m'a emmené avec elle, une dame de la protection de l'enfance est venue me récupérer, je la déteste. Je les déteste tous.
SHEVCHENKO Qui est-il ? J'ai entendu ton nom après avoir massacré mes parents. Je vois ton visage, je n'arrête pas de le revoir, tu es partout et nulle part à la fois..
La police m'a demandé si j'avais vu quelque chose, je n'ai rien répondu. j'avais peur.
Une psychologue m'a vu, elle a essayé de me faire parler, je ne dirais rien... elle m'a dit que ce n'était pas grave de pleurer, mais je n'ai pas pleuré.
Elle a dit aussi que chacun gérait son deuil de façon différente et que moi, j'étais sous le choc et que je finirai par pleurer tôt ou tard.

Tout ira bien, voilà ce qu'elle m'a dit.

Je ne leur donnerai pas cette satisfaction.
Ils m'ont dit que j'étais je suis une perte de temps et que je suis une cause perdue, voila ce que je suis devenu. Voilà ce que tu m'as fait devenir.
Je te déteste. Tu as tué la seule famille que j'ai, je ne sais pas qui tu es...

Je suis allé à l'enterrement. J'ai la boule au ventre je suis stressé.
Je ne sais pas quoi faire, j'ai regardé dans le vide tout le long de la cérémonie, c'était long, j'ai cru que je n'allais jamais en sortir. Tout le monde m'a observé, personne ne m'a adressé la parole, personne.
Je déteste cette journée elle me donne mal au ventre, je ne peux pas être triste, il faut que j'avance il faut que je fasse quelque chose.
Quand je suis sorti, on m'a dit que j'allais aller à l'orphelinat.

L'orphelinat...
1999, Ce soir-là, j'ai regardé le plafond, les autres gosses ne m'aime pas et c'est réciproque. J'ai passé une nuit longue et froide horrible...
J'ai entendu ma mère et mon père j'ai entendu leurs cris dans ce silence, je sens que mon cœur frappe fort, je revois leurs visages, le sang, eux, je n'arrive pas à dormir sans me réveiller en sursaut ou en faisant un cauchemar.
Je me déteste.

Journal - Page 2


Les faux sourires m'aident à tenir le coup car personne n'est resté assez longtemps pour voir la douleur et la pression, je les porte comme un pistolet chargé.
Je préfère me cacher quand j'ai mal, plutôt qu'être un fardeau, car c'est tout ce que j'ai connu.
Personne ne s'est montré, personne n'a ralenti, ils doivent être sourd pendant que j'hurle si fort. Je suis né dans un trou six pieds sous terre, j'ai du m'aimer quand personne ne s'en souçiait et être ma propre famille. J'ai dû être mon propre miracle.
Je choisi donc le chemin de la vengeance, la où mon coeur s'est arrêté et enfermé.

Matvéi est un connard, il n'arrête pas de dire à tout le monde que c'est moi qui ai tué mes parents, il m'a appelé le tordu. Je l'ai frappé, je l'ai frappé si fort que je lui ai refait la figure. Il l'a mérité, il a insulté la mémoire de mes parents. c'est un connard.
Je les déteste tous, des parents sont venus me voir, ils voulaient m'adopter, mais c'est hors de question. Ils ne remplaceront jamais, alors j'ai fait ce qu'il fallait pour les faire changer d'avis, ils ne me méritent pas.

Mon plan a fonctionné, ils sont partis en courant en pensant que j'étais complètement fou, j'ai fait exprès, je me suis fait engueuler par le directeur, mais je n'en ai rien à foutre. Lui aussi, je le déteste, je le déteste pour m'avoir mis dans ce fichu orphelinat. D'ailleurs, j'ai planifié de me barrer de cet endroit pourri dès ce soir.

Ce connard de Matvéi m'a pété le nez. Il m'a attendu à la sortie de ma chambre, j'ai dû aller aux urgences pour faire arrêter l'hémorragie, ils ont découvert mon sac et mon plan d'escapade. On va me changer de chambre pour me surveiller de près.
J'ai hâte de me casser d'ici. De me barrer.

Plus les jours avancent et plus mes rêves empirent, j'ai l'impression de me noyer...
J'ai oublié le visage de mes parents, tous les soirs, j'essaye de me remémorer leurs yeux, l'odeur... Vos visages s'éteignent, je m'éteins avec vous, je me sens impuissant, faible, ma mémoire oublie peu à peu ce que vous étiez, ça m'attriste. Ne me laissez pas. Ne m'abandonnez pas.
Ne me laissez pas seul dans ce monde. J'aimerais me souvenir de votre voix, de ce que vous étiez, mais ce n'est plus qu'un sombre souvenir qui s'efface...
J'ai essayé de dessiner vos visages mais je n'arrive plus à me remémorer la forme...
Alors j'ai barré vos visages à l'encre noir.


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Journal - Page 3

Quitter cet endroit de malheur est un bonheur, je me suis sentie revivre bien, je n'ai pas envie d'y rester plus longtemps.
Je me suis inscrit à la journée d'intégration des forces de l'ordre, j'arriverai à remettre la main plus facilement sur les Shevchenko en les rejoignant...

J'ai commencé les débuts d'un plan.

Ils m'ont posé des questions et m'ont fait passer des tests d'entrées, je les ai tous réussis, ce flic m'a appelé, il m'a dit que j'avais eu la note maximale.
Il veut que je rentre absolument dans les services d'agent secret russe... Il m'a dit que je ne pouvais pas gâcher mon potentiel à mettre des PVs... Et que mon QI élevé était fait pour ce genre de job.
Jamais je n'aurais pensé faire partie de cette organisation, c'est encore mieux que ce que j'avais prévu...

J'ai suivi des entraînements intensifs, ils m'ont appris à me battre, à intercepter les ennemis, à... tuer, torturer, à tirer, ils m'ont tant appris. Ces idiots ne savent pas que je me sers d'eux. Je fais semblant de m'intéresser à leurs misérables vies, je ne ferais pas d'effort. J'ai entendu quelqu'un de mon unité dire qu'il y avait une base de sécurité avec des informations top secrète et que seulement quelques personnes n'étaient autorisées à y aller. Je vais devoir faire preuve d'intelligence, je suis sûr que je peux trouver des informations sur ce connard qui a buté mes parents.
Cette connasse d'Irinna a le badge pour entrer dans le bâtiment en question.
Je n'ai jamais pu me la piffrer et elle non plus, elle a dit, j'étais instable l'autre jour et que je ne savais pas gérer ma colère, quelle connerie cette nana. Je vais lui faire à l'envers, je vais lui montrer je vais lui montrer de quoi je suis capable. Ils m'ont formé pour ça après tout, je touche à mon but, je le sens, je vais me rapprocher de ma cheffe pour la voler.

Ça n'a pas été facile. Elle ne m'a pas facilité la tâche, mais j'ai réussi à la duper.
Je suis allé la voir chez elle hier soir, elle était vulnérable, j'en ai profité et je l'ai amené au lit. Je n'éprouve rien pour elle, elle n'est qu'un pion dans mon échiquier.
J'ai attendu qu'elle s'endorme et je lui ai volé sa carte d'accès.
Après ça, je suis parti, j'ai rejoint la base secrète. Ce sont vraiment des couillons, l'entrée n'était même pas surveillée. Il était tard ce soir-là, mais j'ai accédé à toutes les pièces, je suis tombé sur une sorte d'ordinateur avec des tonnes de centrale et d'armoire électriques, avec ma clé USB, j'ai récupéré toutes les informations sur les Shevchenko ou du moins tous les concernant. J'en ai profité pour voler un sniper.
Je suis prêt à achever mon désir.

Journal - Page 4


Ce que je sais :
- Ils sont de Moscou
- Le nom de famille est Shevchenko
- Ils proviennent d'un gang, tout ça commence à prendre du sens, en tout cas, c'est ce que mes tripes disent
- Ils ont torturé mes parents pour un jouet
?

Ce que je ne sais pas :
- Combien ils sont ? Beaucoup...
- Où ils se cachent ? 55 avenue Alexandre Golovine
- Où est le reste du gang ? Ils n'étaient que quelques-uns ce jour-là : Dans leur planque
- Leurs identités : Volcov, Marko, Nikolai, Svetlana
- L'histoire du jouet, qu'est-ce que ça leur apporte ?
- Est-ce qu'il y a une histoire caché derrière tout ça ? Est-ce que c'est important ?

Que suis-je censé faire ?
Ces connards vont me le payer. Je vais les buter, je vais les traquer un par un.
Je vais rendre justice je vais faire ce qu'il faut pour vous.

Mon plan :

1 / VOLCOV 2/ NIKOLAI 3/ MARKO 4/ SVETLANA

Changement de plan : 1/ VOLCOV 2/ MARKO 3/ NIKOLAI 4/ SVETLANA


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Journal - Page 5

Tu ne me connais pas, mais moi, je te connais. Je connais même toute ta vie, j'ai accès à des informations que toi-même, tu n'imaginerais pas. Je sais tout.
Ce que je ne sais pas et ce que je ne comprends pas, c'est cette histoire de jouet et pourquoi mes parents.
Je te déteste. C'est pour ça que tu dois mourir aujourd'hui. Aujourd'hui sera le jour de ta mort, ta dernière respiration, je voudrais être le dernier visage que tu verras quand tu me supplieras de te laisser en vie, de laisser en vie tes enfants.
Je vais détruire tout ce que tu as bâti, je vais mettre en feu et en sang toute ta famille. Je n'aurais aucune pitié.
Je te tuerai toi, je tuerai tes fils et ta fille. Je veux qu'ils sachent ce que ça fait de perdre quelqu'un. J'aimerais le faire de mes propres mains, mais je n'ai plus de patience, j'ai ramené un sniper rien que pour toi.

Je n'ai pas pu le faire. Un gars m'a chopé par le col quand je m'apprêtai à appuyer sur la détente, il a dit s'appeler Dimitri. Il m'a demandé ce que je fichais ici et que je ne pouvais pas te tuer, car lui et son groupe, prévoyaient plus grand pour le réduire à néant.
C'est comme ça que je suis rentré dans les Vipères Rouges.
J'ai eu du mal à lâcher cette idée, mais si c'est pour te voir souffrir, j'accepte ma pénitence d'attendre un peu plus pour pouvoir toucher à ma fin.

Igor, Milo, Joana, Eryna et Georgina vous m'avez tous intégré dans ce groupe. Vous m'avez ramassé de la rue, vous n'avez aucune idée que je suis recherché par le service de mon travail. Je ne vous l'ai pas dit, car je sais que jamais vous ne m'auriez accepté et j'ai besoin de vous pour assouvir ma vengeance.
Je vous aime bien, c'est la première fois que je ressens quelque chose de positif. J'ai peur que vous m'écartiez de mon plan, alors j'ai pris la décision de ne jamais en parler, de ne jamais parler de mon passé, juste de promettre que je ferais tout pour les aider.
Vous avez même essayé de me faire cracher le morceau. Mais j'ai préféré endossé un masque plutôt que de me délivrer de mes maux.
Je marcherai seul sur la vallée de la mort, je ne crains aucun mal parce que je préfère y être aveugle. Mon arme me rassure, mon esprit se perd, dès cet instant vous avez arrêté de me parler de ce passé. Je vous apprécie pour ça.

Stan, Andreï comme les autres, je vous apprécie.
J'ai l'impression d'avoir trouver une famille. C'est idée me déplaît, je ne veux pas remplacer la mienne, ça m'attriste. je vais faire l'effort d'être moins colèrique.

Eryna, j'ai du mal à te cerner, je n'aime pas la façon que tu as de tourner autour de moi comme si tu es un vautour et que je ne suis qu'une carcasse de viande. Tu ne me plais pas, je ne t'aime pas, je ne t'aimerai jamais, je t'ai envoyé chier aujourd'hui, tu t'es mise à pleurer et tu es revenue 1h après comme si ce n'était jamais arrivé. Je n'ai pas le temps pour ça. Je n'ai pas le temps pour une pauvre amourette de rien, j'ai du travail à faire.

Journal - Page 6

J'ai passé la journée avec Georgina. Quand je l'ai vu. Je ne sais pas ce qui m'est arrivé, je me suis mis à le suivre. Je t'ai laissé sur place, tu m'as couru après. Tu m'as même demandé ce que je faisais à l'observer, je t'ai demandé d'être discrète. On la suivit jusque chez lui.
Le connard. Il a une belle baraque, quand je repense à lui, j'ai envie de lui refaire la figure comme à l'époque. Matvéi, je le déteste. Je vais revenir pour lui.
Tu m'as pris par le bras et tu m'as ramené à la planque.

Ce soir-là, je me suis senti propulsé, quand je regarde mon arme, je vois ton visage, arme rechargée, j'ai pressé les pas jusqu'à la voiture, je me suis rendu devant chez toi, j'ai regardé ta maison, j'ai observé les lumières aux étages s'éteindre.
J'ai pété un plomb.

Tout a foiré. Georgina m'a suivie, quand j'ai pointé mon arme sur ta tempe, j'entends encore sa voix crier mon prénom. Tu m'as supplié, je t'ai vu pleurer, ça m'a fait du bien. Je veux te voir souffrir toi aussi.
Sa voix, sa douce voix m'a transpercé. Elle m'a supplié de ne pas le faire, elle m'a supplié pour toi, tu ne le mérites pas. Tu ne mérites pas ma rédemption.
Elle m'a fait comprendre que tu n'en valais pas la peine, quand j'ai abaissé mon arme.
Je t'ai vu sourire au coin. Tu me nargues. Je le sais.
Elle a su me dire des choses qui m'ont transpercé, je ne sais pas comment elle a fait, elle est douée, elle sait me parler, m'apaiser, je me suis senti en paix l'espace d'un instant. Pour la première fois depuis longtemps. Mais ton putain de sourire m'a fait vriller, je t'ai flingué le genou, je t'ai laissé sur place, Georgina ne m'a jamais regardé comme auparavant, j'ai vu la peur dans ses yeux, elle avait peur de moi. Je ne regrette pas ce que j'ai fait, mais je me sens mal pour elle.
La prochaine fois, je viserai le coeur.


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Journal - Page 7


Je te déteste, Svetlana. Quand je t'ai trouvé avec Dimitri, j'ai cru que le groupe te tuerait, mais quand ils ont décidé de faire un interrogatoire, j'ai été le premier surpris. Je me suis proposé pour le diriger, on ne m'a pas dit non.
Je te méprise, petit papillon. Assise face à moi, tu m'as humilié devant tout le monde, tu as osé... Me défié. Tu t'es moqué de mes questions.
Je sais ce que tu as essayé de faire, tu as essayé de m'énerver et t'as réussi.
T'as essayé de me duper avec tes beaux yeux, tes belles paroles, mais ça n'a pas marché. Ça ne marchera pas avec moi.

Tu ne sais pas à quel point mes doigts brûlaient d'envie et de désir à chaque assaut que tu m'as lancé, je n'ai eu qu'une seule envie lors de cet interrogatoire : mettre mes mains sur ton corps et t'entendre étouffer. Comme ma mère s'est étouffée.

J'étais à deux doigts de le faire, si Stan n'avait pas pris le micro pour m'en empêcher. J'aurais pu te faire tant de choses... Tu as attisé ma colère, tu vas la récolter tôt ou tard. Tu as joué avec moi, tellement, que je n'ai jamais ressenti autant de colère envers quelqu'un.
Je t'ai posé trois questions, trois petites questions qui ont dérangé. Ça leur a tellement déplu que Milo est intervenu pour m'empêcher d'aller plus loin. Je déteste quand ils font ça. On m'a coupé l'herbe sous le pied, tu n'as pas eu le temps de me répondre. Tu ne seras jamais la bienvenue dans ce groupe.

Tu m'as embrassé pendant ce jeu de la bouteille, j'étais réticent, jusqu'à ce que tu viennes m'emprisonner avec tes lèvres. Je dois l'avouer, c'était agréable, personne ne m'a jamais embrassé comme ça, mais je déteste cette putain de sensation. Je te déteste, je déteste ce baiser, ne recommence plus jamais.

Ça fait un peu plus d'une semaine maintenant que tu es là maintenant, après mon tour de garde, j'ai été attiré par ta mélodie. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris de m'approcher aussi près de toi, on a parlé, on a couché ensemble, je me suis même endormi avec toi, j'ai réussi à dormir, tu me fais ressentir des choses interdites et je te déteste pour ça. Tu m'attires.
Je me déteste pour ça. Ce n'est pas la mer à boire, c'est l'océan à s'y noyer.

Journal - Page 8


EN JEU



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Journal - Page 9


Quand je vous regarde, tous, j'ai le coeur qui palpite. Vous le rendez vivant.
Je ne sais pas comment aimer, j'essaie de taire ses voix, mais... Ensuite... Je me rappelle que personne ne s'est jamais montré, que personne n'a jamais ralenti pour moi, que vous avez tous été sourds pendant que je criais face à vous.
"Est-ce que ça va ? Tu as besoin de parler ?"
Les questions qu'on ne m'a jamais demandées. Je devrais me sentir fort, mais je me sens juste triste. Alors laisse-moi juste faire le deuil de ce que je n'ai jamais eu.

Journal - Page 10





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