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 Jill, Jill, Jill 

Diamond
Larry P. Johnson
Larry P. Johnson
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MessageJill, Jill, Jill écrit Sam 8 Juil - 1:50

Il était sorti sans prévenir George.
...
...
...

Ce dernier avait bien senti que quelque chose n'allait pas, ils étaient tendus tous les deux, ils avaient même parlé de l'attaque au Raven. George avait passé les mains contre les joues de son fils avant de les saisir pour pouvoir le regarder bien en face. Il avait parlé de déménager, parce qu'il sentait que la situation le pesait, lui aussi. Il était en quelques sortes tourmenté entre ses projets de vie avec Sameen et les démons qui s'accrochaient à la famille Johnson. Mais Larry n'avait pas l'intention de partir maintenant, il s'était énervé.
▬ Tu ne sais pas ce que tu veux, moi je sais.

George ne craignait pas son fils, il ne l'avait jamais craint. Il savait comment le calmer pendant les rares moments où Larry pouvait se laisser aller à une émotion trop forte, ou quand ses réactions étaient disproportionnées. Ce qui irritait le plus Larry, c'était la frustration, d'être rendu à un statut qui n'était pas le sien. Il parlait parfois de Leonor, parfois des autres femmes qu'il avait rencontrées. George le savait, que Larry rencontrait beaucoup de femmes mais ne demandait pas trop de détails. Simplement, il lui apportait toujours l'aide et le soutien nécessaire, comme le ferait n'importe quel père.

Il avait demandé à Larry de faire profil bas, précisant qu'il avait des projets à lui. Leurs regards se croisèrent et George partit dans la cuisine de Larry dans l'idée d'y mettre un peu d'ordre. Le fils prodige jeta un œil, espérant que son père ne regarde pas dans le congélateur et envoya un sms à l'un de ses collègues, avec qui il sortait de temps en temps. Il consulta la réponse puis s'éclipsa discrètement.

Larry était sorti sans prévenir George.



Il avait rendez-vous avec Zoey. Il avait coiffé ses cheveux, portait un simple jean et une chemise bordeaux sur laquelle une veste noire retombait. Un jeu de clef était posé sur son siège passager. Il se gara en bas de chez elle et mit deux coups de klaxon avant de descendre de voiture pour rejoindre sa porte d'appartement. Il frappa doucement et attendit qu'elle vienne, comme elle l'avait déjà fait plusieurs fois.
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Heart
Jill Z. Valentine
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MessageRe: Jill, Jill, Jill écrit Dim 30 Juil - 16:43
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Là où loge le soucis, le sommeil ne s’abat jamais.
Larry & Jill
« Le trop de confiance attire le danger. »
«Là où loge le soucis, le sommeil ne s’abat jamais.» Dieu seul sait que mes nuits désormais, blanches demeurent à jamais. Les yeux rivés par-delà la fenêtre, vers les étoiles, dans une noirceur pourtant céleste, mon esprit tiraillé s’égare, mon cœur torturé endure. « Prodigieux amour dont je viens de naitre et qui m’impose d’aimer un être détesté. »

Que faire lorsque tout mon esprit me somme de fuir alors que mon cœur lui me hurle de rester ? Que faire lorsque la raison voudrait que je le haïsse, que je le maudisse alors que tout mon être l’aime, le désire, le chérit et se languit ?

Les yeux rivés par-delà la fenêtre, vers les étoiles, dans une noirceur pourtant céleste, j’ai la gorge serrée, l’estomac noué. Je suis pétrifiée. Pour la première fois depuis des années, je ne sais que faire de ce secret, comment lui dire ? comment réagir face à son indifférence, parce que je sais, tout au fond de mes tripes, que c’est ce que je lui inspire. C’est un homme après tout. Je le connais assez pour savoir qu’Oswald n’aime personne hormis sa petite personne et son empire qu’il chérit par-dessus tout. Son sens des affaires, ce besoin obsessionnel de tout contrôler, de dominer l’autre. Comment pourrait-il comprendre la signification du mot aimer ? Je vois déjà d’ici son regard acéré me poignarder lorsqu’il prendra connaissance de cet enfant…son enfant....Cette pensée me donne tout à coup la nausée. Je me rue aux toilettes pour vomir une fois de plus. À genoux, penchée au-dessus de la cuvette, les yeux clos, je reprends doucement mon souffle.

Deux coups de klaxons retentissent depuis la rue. Je redresse la tête en direction de la fenêtre. Ce doit être Larry. Je me relève, tire la chasse puis passe un peu d’eau sur mon visage. Ma cicatrice me tire encore. Je sais qu’Oswald tient à faire les choses à sa manière mais j’avais besoin de mon chez moi, surtout depuis que j’attends cet enfant. Je redoute de lui en parler. J’en ai la boule au ventre. Oswald n’est pas un homme loquace. Il ne montre jamais rien. Pour le moment, je refuse de m’infliger son humeur massacrante concernant cette grossesse. Il épie déjà mes moindres faits et gestes et se permet presque de diriger ma vie. J’ai la sensation d’être un vulgaire animal en cage, une chose qu’il s’approprie dont il use quand ça lui chante. J’ai besoin d’un peu de distance.

J'ai donc choisi de retourner vivre dans mon appartement le mois dernier et j’y ai retrouvée mes petites habitudes. J’étais assez surprise la première fois qu’il a débarqué ici. J’avais ce maigre espoir d’être sa seule motivation, mais j’ai vite chassé cette idée stupide de mon esprit. Oswald est trop centré sur lui-même pour se soucier des autres. Tout de même...je ne peux plus continuer à fuir. Il va falloir le mettre au courant tôt ou tard.

On frappe à la porte : J’arrive. J’arrange mes cheveux qui retombent en cascade sur mes épaules, observant les traits tirés de mon reflet. Doucement, je m’extirpe de la salle de bain, refermant la porte derrière moi avant d’aller ouvrir à mon ami. Comme toujours, il soigne son apparence. Je lui adresse mon plus sincère sourire avant de venir l’enlacer. Je suis heureuse de le voir. Sa présence me fait du bien. Il est si gentil et si attentionné avec moi. Je me sens vraiment sereine à ses côtés. Je suis contente de te voir… je m’attarde un instant dans ses bras, puis lui laisse un peu son espace en me retirant doucement.

Entre je t’en prie. Mets toi à l’aise, je vais faire un peu de café. je l’abandonne un instant à la porte pour le laisser s’installer. Il sait, depuis le temps qu’on se connait. Cinq minutes passent. je reviens au selon avec un espresso que je lui dépose sur la table basse et viens m’assoir à ses côtés. Je lui souris un instant puis d’un geste tout à fait naturel, je lui prends sa main et la chérit d’une amicale tendresse : Merci d’être là.
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MessageRe: Jill, Jill, Jill écrit Jeu 10 Aoû - 2:25
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MessageRe: Jill, Jill, Jill écrit Dim 13 Aoû - 2:53
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Dernière édition par Jill Z. Valentine le Mer 24 Avr - 23:26, édité 1 fois
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MessageRe: Jill, Jill, Jill écrit Jeu 7 Sep - 22:33


Elle essaya de le frapper d'un mouvement du pied, il la retint. Sa mâchoire se serra soudain, il n'avait pas envie de jouer, pas envie de rire, pas envie de plaisanter avec ce genre de connerie. Il la retint et il poussa alors une sorte de grognement de mécontentement. Elle essayait vraiment de le frapper, de s'en aller, après tout ce qu'il avait fait ? Après tous les sacrifices qu'il avait consentis pour l'Empoisonneur ? Elle voulait vraiment se débarrasser de lui comme ça, alors qu'il était devenu un as de la chimie ? Il avait été parfait, personne ne savait qui il était, il était un génie ! Il méritait de gagner.

Elle retira alors l'adhésif de sa bouche, il eut un sourire en coin et se redressa quand elle lui balança un bouquin. Et entreprit de s'en aller en prenant la porte. Il sauta au-dessus du canapé et bondit sur elle, pesant alors de tout son poids contre le corps qui s'affaissa sous lui. Ses doigts s'insinuèrent contre le crâne de Jill pour saisir une grosse poignée de cheveux contre laquelle il glissa son nez sans réellement prendre de plaisir à déguster le parfum de ses cheveux. Il passa son coude contre le cou de Jill et exerça une pression importante, assez pour la sentir commencer à suffoquer contre lui. Ses lèvres effleurèrent son oreille :
▬ C'est pour ça, tu crois ? Ce tempérament de feu... Il se mordit la lèvre et serra davantage. Ça te fait quoi de réaliser ? Est-ce que tu es en colère, est-ce que tu t'en veux ? Il se redressa soudain, soulevant Jill en la maintenant toujours au niveau de la gorge par le coude. Laisse-moi essayer de deviner, dit-il en la traînant vers la cuisine où il avait posé ses affaires. Je peux trouver, je crois que je peux trouver... Les sourcils froncés, il poursuivit sa brève marche et s'arrêta brutalement. Ça te fait quoi de savoir que ta vie est entre mes mains, à moi ? De la main gauche, il empoigna l'une de ses seringues, choisie avec précaution et la piqua dans le cou. Un ricanement. Je t'ai mis une dose de cheval, tu vas adorer. Il la traîna ensuite jusqu'à sa chambre et l'abandonna à même le sol, l'observant pendant qu'elle retrouvait à peine son souffle. Elle n'allait pas tarder à sentir les engourdissements dans ses extrémités. Surtout si elle s'excitait.

Il barra le passage vers la porte en se tenant juste devant, dans toute sa hauteur. Il croisa les bras sur son torse et attendit qu'elle réagisse, peut-être même qu'elle réponde.
▬ Tu sais Jill, j'ai vraiment fait tout ce que j'ai pu pour qu'on en arrive pas là... Pourquoi t'es venue à Miami ? Pourquoi tu nous as suivis ? Il pointa un doigt sur sa propre tempe, comme véritablement confus. Tu avais juste à trouver une autre mission... Qu'est-ce qui t'attire dans tout ça, Jill Valentine ?
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MessageRe: Jill, Jill, Jill écrit Sam 4 Mai - 0:14
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Là où loge le soucis, le sommeil ne s’abat jamais.
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« Le trop de confiance attire le danger. »
Survivre c’est savoir utiliser son environnement à son avantage. Mon seul échappatoire ici est mon bien le plus précieux. Je lui jette mon roman à la gueule et me précipite rapidement vers la porte. Je l’entends bondir derrière moi comme fou furieux. Je ne me retourne pas. Je ne dois pas me retourner, c’est ma seule chance de salut. Puis, il se jette sur moi comme un prédateur sur sa proie et s’écrase de tout son poids sur ma personne. Un grognement m’en échappe tandis que ma respiration se coupe sous la violence de l’impact. Pauvre et vaine que fut ma tentative de fuite, je suis désormais à sa merci, sachant déjà malgré moi la fin de l’histoire. Je sens ses doigts glisser dans mes cheveux et les empoigner avec force. Son odeur tout à coup titillant mes fosses nasales, je devine que son visage est tout proche, pour perversement humer le parfum de mes cheveux : Espèce de...malade...

Il vient presser fortement son coude contre ma nuque écrasant que davantage mon visage contre le lino. La pression qu’il y exerce m’empêche de respirer. Je manque de plus en plus d’air. Le seul son qui parvient à franchir mes lèvres ne sont que douloureuses suffocations quand ensuite son souffle chaud s’écrase au creux de mon oreille pour me murmurer :  C'est pour ça, tu crois ? de quoi ? Ce tempérament de feu...  quel tempérament de feu ? Espèce de malade… Ça te fait quoi de réaliser ? Est-ce que tu es en colère, est-ce que tu t'en veux ? comment ai-je pu être aussi stupide ? comment ai-je pu me laisser aveuglé de la sorte ? Il était là...depuis le début, sous mon nez...servi sur un plateau d’argent...si seulement j’avais su…

Il nous redresse, me permettant de reprendre un peu d’air. Je me sens bien trop faible pour lui résister, d’autant plus que son coude est toujours enroulé autour de ma gorge. Il m’entraîne comme un poids mort avec lui vers la cuisine en poursuivant son délire de psychopathe : Laisse-moi essayer de deviner Je peux trouver, je crois que je peux trouver... Ça te fait quoi de savoir que ta vie est entre mes mains, à moi ? tellement de choses que même les mots ne peuvent suffire à exprimer ce que mon cœur ressent en cet instant. Oswald...il...avait raison à son sujet...j’aurais dû l’écouter. Mon dieu… je vais mourir sans pouvoir lui dire que je porte notre enfant...Oswald...je…

Une violente douleur me pique le cou et m’arrache un gémissement quand ensuite ce psychopathe se réjouit : Je t'ai mis une dose de cheval, tu vas adorer. Une dose ? De ...cheval ? Je sens peu à peu mes forces s’amenuiser étrangement, comme si mon sang était tout à coup fait de plomb. Je me sens lourde, comme l’impression que mes membres pèse des tonnes : Qu’est-ce que... haletante et fébrile, je trouve alors la force de demander qu’est-ce que tu m’as fait…?

Rapidement, il m’entraîne jusqu’à ma chambre et me jette au sol avec une telle violence que je sens mon arcade se fendre sous l’impact. Sonnée, je bascule lentement sur le dos en essayant de reprendre mon souffle. Je n’arrive à bouger, la lourdeur de mon corps se fait de plus en plus pressante. C’est comme s’il s’enracinait dans le sol, comme si je n’avais plus le contrôle de mes membres. Groggy, mon regard fatigué se pose sur cet enfoiré, la respiration saccadée j’essaie de souffler quelques mots, mais même parler devient un calvaire : Je...je ne p...peux plus...bouger...

Tu sais Jill, j'ai vraiment fait tout ce que j'ai pu pour qu'on en arrive pas là… me siffle-t-il en croisant les bras.

Tu...ne...t’imagine pas….que je vais...te croire...

Pourquoi t'es venue à Miami ? Pourquoi tu nous as suivis ?

Nous? qu...qui ça ...nous?

Tu avais juste à trouver une autre mission…

Tu...as...tué...mes...équipiers...

Qu'est-ce qui t'attire dans tout ça, Jill Valentine ?

Le...plai...sir...de..ren..voyer...des...salopards...dans ton genre...en enfer... je ne peux plus bouger, je peux à peine parler et je trouve encore le moyen de lui souffler. Va...au diable...

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