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 La blessure || Jill 

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Larry P. Johnson
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MessageLa blessure || Jill écrit Lun 23 Jan - 1:15




Les lumières s'éteignirent un jour, un jour pas comme les autres. Ce jour fut différent des précédents, les lumières s'étaient éteintes et certaines ne sauraient jamais se rallumer, jamais. Larry était venu sur demande du "patron" des lieux pour un problème mineur, en général il ne traînait pas plus que nécessaire dans les lieux qu'il connaissait bien. Il était celui qu'on appelait quand il y avait une balle à sortir et qu'on ne voulait pas que l'hôpital fasse un signalement à la police, il était celui qui pouvait arrêter la course d'une balle quand cette dernière avait déjà accompli son seul but, toucher. Larry se demandait parfois s'il était comme cette balle, s'il avait déjà pénétré le corps de sa victime et qu'il attendait qu'on veuille bien l'extraire avant de faire trop de dégâts. Parfois, il ne savait pas trop, alors quand un moment de doute se glissait dans son esprit, il écoutait une autre voix. Une voix qui savait ce qu'il fallait faire pour avancer droit. Il se souvint d'avoir baissé les yeux sur Jill, à l'instant où le bois se faisait dévorer par les flammes. Ce qui tue le plus dans un incendie, on pense que c'est le feu, agressif, violent, impulsif qui ne se laisse pas contrôler par l'air, qui ne se laisse parfois plus apaiser par les larmes humides. Parfois, seul un feu peut éteindre le feu. Mais ce qui tue le plus dans un incendie, ce sont bien les fumées qui sont toxiques.

Les lumières s'éteignirent un jour, un jour pas comme les autres. C'était un jour qui ne connaîtrait plus de veille, comme si un grand trait à la craie blanche venait d'être dessinée entre ce jour-là et tous ceux qui précédaient. Il posa la main contre son paquet de cigarettes et en prit une, jugeant qu'on ne lui ferait sans doute pas la remarque. Larry avait cette chance au quotidien d'être celui qui passe bien, celui qu'on ne remarque pas vraiment, celui qui est le voisin presque anonyme qu'on voit passer sans vraiment en connaître le nom de famille. Il expira un long nuage quand son regard tomba sur Jill qui entrait dans l'établissement. Elle ne trouverait pas Oswald qui avait dû s'absenter dix minutes plus tôt. Il prit alors l'initiative d'aller à sa rencontre, passant un masque de surprise alors que sa main attrapait avec douceur celle de la jeune femme :
▬ Zoey ? Qu'est-ce que tu fais là ? Il lui offrit un sourire qui se voulait pour ainsi dire sincière. En dépit des quelques déconvenues qu'il connaissait, et pas elle, il l'avait quand même prise dans une sorte d'affection. Une sorte de relation malsaine, mêlée d'attrait et de jalousie. Jill avait une sorte de soleil dans l'esprit de l'Empoisonneur et il ne pouvait pas se résoudre à comprendre, aussi intelligent était-il, comment Jill pouvait ainsi être si brave dans la bêtise et si brillante dans l'ignorance ? Un message serait bientôt délivré. Larry regarda Jill en face de lui, surprise elle aussi de le voir apparaître dans ce décor qu'elle semblait affectionner de plus en plus ; Je n'ai pas eu de tes nouvelles ces derniers jours et là... tu es là, si c'est pas un signe du destin, ça ! Qu'est-ce que tu fais là, tu t'es perdue?
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MessageRe: La blessure || Jill écrit Mar 21 Fév - 18:01
La blessure
Larry & Jill
Janvier 2023

La maison semble si vide sans lui…sans la chaleur de sa présence à mes côtés, sans les petits bruits quotidiens qui rassurent, lorsqu’il marchait sur le parquet, lorsque sa langue lapait l’eau de sa gamelle, lorsque son museau bousculait les croquettes de son auge, le craquellement de ces dernières sous ses dents. Il me manque tellement. Il n’est plus là. On me l’a sauvagement arraché. Il était le seul qui pouvait encore m’empêcher de sombrer dans la solitude, le seul qui me ramenait à la vie d’avant, le seul qui était réel: mon Osiris.

Mon cœur se serre et ma gorge se noue au souvenir de mon ancien compagnon que ce salopard à sauvagement égorgé à Overtown Square. Je sais pertinemment que c’est lui. Il sait qui je suis. Où je vis. Il ne cesse de m’envoyer des avertissements depuis des semaines. Pourtant, j’ai l’infime conviction que s’il l’avait vraiment voulu, , je serais morte à l’heure qu’il est. Alors, qu’attend-t-il de moi ?

Les profilers sont persuadés qu’il nourrit une certaine obsession à mon égard, ce qui me paraissait, aux premiers abords, complètement ridicule. Mais, quand on y réfléchit, quand on prend assez de recul pour analyser la situation, ils n’ont peut-être pas totalement tors. Qu’ai-je bien pu faire pour susciter autant d’intérêt chez lui ? Le jour où il se décidera à faire tomber le masque, je serai là pour l’accueillir, et je jure solennellement de lui faire la peau.

Je chasse rapidement cette larme qui vient de quitter le creux de mon œil tandis que j’entre au Raven. Difficile à croire, mais depuis la mort d’Osiris, je ne me sens plus en sécurité chez moi. Je sais qu’il est là, qu’il me guette et qu’il attend. Je ne veux lui laisser aucune satisfaction et disparaitre quelques temps de son champ de vision me parait une excellente initiative, sans compter que je bénéficie de l’aide d’Oswald…

Ah...Oswald ! insupportable, obsessionnel, paranoïaque et sous certains aspects, aussi obsédé par le pouvoir et le contrôle que l’Empoisonneur…Je ne l’aime pas. Rectification. Je ne le supporte pas : cette manière dont il fait claquer sa canne pour montrer qu'il est le roi; cette façon dont il fait crisper le cuir de ses gants sur le pommeau pour déstabiliser son interlocuteur; les sourcils froncés et cet air sévère qui ne le quitte pas lorsqu’il est contrarié. Le froid glacial de ses iris qui me transperce lorsque je lui résiste; son regard qui ne me quitte jamais lorsque j’arpente les murs du Raven; cette manie de me faire surveiller par son chien de garde; de foutre dehors les quelques hommes avec qui je m’entretiens. La sombreur de ses vêtements qui ne le mettent guère en valeur mais qui pourtant esquissent un homme ténébreux, mystérieux, mais aussi étonnement…séduisant.  

Il m’insupporte. Travailler en l’ayant sans cesse sur le dos ne m’aide pas à résoudre cette affaire. Il ne cesse, par son attitude narcissique de me mettre des bâtons dans les roues. J’ai pourtant et exceptionnellement courbé l’échine face à sa proposition de…collaborer, parce que l’Empoisonneur est une affaire d’ordre national. Toutefois, je ne me réjouis pas de « travailler » avec lui. Il dirige le Raven, et travailler selon ses putains de règles me saoulent et ne m'aident pas. Malheureusement, je n’ai pas le choix. Je dois faire avec.

Les tensions sont palpables. Surtout depuis la semaine dernière, lorsqu'il a découvert ma réelle identité. Je ne connais pas grand monde ici, mais depuis qu’il a fait de cet Alex son associé, j’ai vite compris que ce dernier y était pour quelque chose. Quand Jasiah m’a sorti son casier judiciaire, il n’y avait à tendre l’oreille au Raven pour comprendre qu’Oswald avait requis les services de ce pirate informatique. Vu le niveau de sécurité de nos services, il est clair que Redfield n’est pas un petit hacker de bas étage. Ancien tolard, condamné à cinq ans de réclusion criminelle pour coups et blessures. Enfant battu par le père, lui-même décédé à la suite de ses blessures. Dossier psychologique lourd. Oswald n’a pas fait les choses à moitié !

Zoey ? Qu'est-ce que tu fais là ? ma main s’envole alors dans la sienne et son sourire se veut alors sincère. Oh non…merde…Larry. Je n’avais pas prévu de tomber sur lui ici. Il est gentil. Vraiment. J’ai passé de très bons moments avec lui. Mais ça s’arrête là ! j’espère qu’il ne s’est pas mis autre chose en tête...
Je l’aime bien quand même. Je prendrais bien un verre avec lui, mais l’idée qu’Oswald le foute dehors lui aussi me chagrine. Je le dévisage assez surprise je dois l’avouer. Qu’est-ce qu’un aussi gentil garçon vient faire dans un endroit pareil ? Il cache peut-être mieux son jeu que je ne me l’imaginais. J’esquisse un bref sourire gêné, ôtant doucement ma main de la sienne avant que le Roi des Enfers n’assite à ce contact. Je déglutis et me racle la gorge, tout en rabattant une mèche de cheveux derrière l’oreille.

Larry. Quelle bonne surprise. Je ne pensais pas que tu fréquentais ce genre d’endroit. je suis sûre qu’il m’a comprise. du boulot mentis-je ouvertement. Il n’est pas né de la dernière pluie. S’il est ici lui aussi, ce n’est certainement pas pour s’offrir le plaisir de boire un verre.

Je n'ai pas eu de tes nouvelles ces derniers jours et là... tu es là, si c'est pas un signe du destin, ça ! Qu'est-ce que tu fais là, tu t'es perdue ? un signe du destin...sérieusement ? je souris toujours un peu plus gênée. Est-ce du fait qu’il semble heureux de me voir ou parce que je vais devoir rapidement trouver un mensonge à lui pondre pour expliquer ma présence ici ?

J’ai une idée ! je joins vivement mes mains: Oh et bien, je réfléchis potentiellement à partir du Diner. Alors, je cherche quelqu'un qui a envie d’embaucher une serveuse. Mon regard, en alerte, arpente en même temps les recoins du Raven à la recherche de ces sombres prunelles qui doivent probablement nous maudire. Pourtant, je n’ai guère cette sensation habituelle, celle où tapis dans l’ombre, il me guette. Espérons qu'il ne soit pas dans les parages.

Mes iris regagnent ceux de Larry et s'accompagne d'un sourire plus sincère : Je t’offre un verre ?
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Dernière édition par Jill Z. Valentine le Mer 9 Aoû - 12:04, édité 1 fois
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MessageRe: La blessure || Jill écrit Ven 30 Juin - 12:39




Il s'approcha d'elle, quand elle mentionna qu'elle ne pensait pas le trouver ici. Plusieurs explications se tenaient sagement à sa disposition, la première était la plus légitime de toutes : l'argent. Certains se complaisaient dans l'argent, à s'en gaver. Ils se faisaient plaisir à ne plus trouver le plaisir quand les autres auraient tout fait et tout accepté, tout renié et tout sali pour apercevoir l'espoir d'une vie faste. La mère de Larry avait disparu depuis des années. Avec le licenciement de son père, il avait été celui qui avait maintenu le bateau à flots, il était un faiseur de miracles. Il était le héros, il était celui qui savait tout faire pour que les choses aillent dans le bon sens. Il aurait pu tout faire, plus encore, sans le moindre scrupule, sans le moindre remord, sans la moindre hésitation mais son père était un homme raisonnable qui lui posait des limites parfois. Quand lui n'avait jamais su en poser à son père. Ce n'était apparemment pas dans ce sens que ça fonctionnait, mais il était tout de même attaché à George.

Il passa la langue contre sa lèvre inférieure et songea que l'argent était la meilleure explication. Ce chien d'Oswald le payait correctement pour les services qu'il rendait, il avait deux emplois et payait pour son père qui ne travaillait toujours pas. Il avait forcément besoin de faire ce qu'il fallait. Son regard s'échappa une seconde, comme s'il voulait éviter un aveu quelque peu honteux puis il avoua finalement à sa petite Zoey :
▬ Ma situation est compliquée... On ne fait pas ce qu'on fait par plaisir ou vocation, pas vrai ? Il esquissa un sourire, le plaisir de la regarder alors qu'elle ignorait tout lui procurait un plaisir particulier. Il était le maître d'un jeu sur le plateau duquel elle courait sans savoir qu'il n'y avait pas de porte de sortie. Et entre temps, elle s'était liée à cet homme misérable. Elle n'avait vraiment aucun respect. Elle jouait une sorte de moral à deux vitesses. La sauvegarde du bien-être de la société, le message de paix envoyé à l'Empoisonneur, la Justice ne valaient plus rien quand elle approchait cette grande asperge. Il leva les yeux au ciel un instant puis reposa son attention sur elle... Il se décida à livrer quelques détails supplémentaires, qui étaient vrais. Il est plus simple de mentir quand on ne ment pas, justement. Ma mère nous a abandonnés, je vis avec mon père, ce n'est pas tous les jours faciles, tu te doutes.

Larry fut surpris par son explication à elle, qui ne comportait vraiment aucune sorte de vérité. Elle verrait bien à un moment donné qu'il venait de temps en temps. Pas souvent. Pas en salle. Toujours discret, toujours quand on avait besoin de lui, avant de dégager le plancher. Jill, pourquoi joues-tu les sales petites menteuses ? L'infirmier couvrit la main de la serveuse de la sienne, ce geste n'avait rue de saugrenu, ils avaient baisé, elle connaissait bien le contact de sa peau... Larry était une sorte de garçon à la fois extraverti, populaire, apprécié, sportif, curieux, mais qui gardait une sorte de secret presque adolescent. Il n'aimait pas qu'on le voit dormir, il aimait un coup dans la cuisine, dans un bar, sur le canapé mais il ne se trouvait jamais à poil dans un lit à sourire avec un bout de drap sur l'épaule... D'ailleurs, il ne voulait pas qu'on le voit torse nu, ça n'arrivait jamais.
▬ Je peux t'aider à trouver ailleurs qu'ici, si tu veux, Zoey ? Il retira sa main puis lui sourit : Avec plaisir, viens, on sort ?
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MessageRe: La blessure || Jill écrit Jeu 13 Juil - 22:00
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La blessure || Jill Spade-shape-1873-13144-300x300 Le Corbeau a des yeux partout... La blessure || Jill Spade-shape-1873-13144-300x300


Peut-être s'apprêtent-ils à sortir ? Peut-être acceptera-t-elle de le suivre ? Ou bien se pourrait-il qu'elle décline d'elle-même l'invitation ? Tapi dans l'ombre, à quelques mètres de là, Vladimir, la quarantaine bien trempée, le cigare à la bouche fronce les sourcils. Le patron a été clair. Quand le patron et Hans ne sont pas là, c'est lui qui assure la surveillance du renard. Et elle ne doit pas quitter les lieux en compagnie d'un lascar du Raven. Le patron a été clair, comme de l'eau de roche. Il écrase son cigare dans le cendrier et replace sa veste en cuir.

Il rejoint leur table et adresse un sourire à la femme, parce que même s'il est taillé comme une armoire normande, Vladimir, c'est pas une bête, il sait parler aux dames. De son accent chantant, il s'adresse à elle, uniquement à elle :

Dobryy vecher, Zoey. Le patrron aimerrait vous voirr à son rretourr. Il ne devrrait plus tarrder. Je vous accompagne à son burreau.

Un regard glacial et lourd de sens à Larry, et Vladimir en revient à la belle agent du FBI :

▬ Vous souhaitez oune boisson pourr patienter à l'étage ?
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MessageRe: La blessure || Jill écrit Ven 14 Juil - 0:30
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 Ma situation est compliquée... On ne fait pas ce qu'on fait par plaisir ou vocation, pas vrai ? je penche le visage sur le côté, intriguée par sa réponse, qui mérite réflexion. Larry a toujours été un homme discret. Il ne semble pas être du genre à s’étaler sur sa vie, malgré les longues conversations que nous avons bien pu avoir. Il a toujours su faire planer un certain mystère. Il semblerait que notre dénominateur commun soit le Raven. Je le crois lorsqu’il évoque sa situation. J’ai l’impression que tout se complique lorsqu’on met les pieds ici. Je ne me montre pas curieuse, après tout, s’il n’entre pas dans les détails, c’est qu’il n’en a tout bonnement pas envie. J’humecte alors mes lèvres, passant en ellipse toute la partie sur sa situation pour rebondir : Aristote a dit un jour Là où vos talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve votre vocation. Tout dépend si tu crois en toi Larry.

Je ne sais pas trop si mes propos l’agacent ou non, mais je le sens brusquement ailleurs, comme absorbé dans ses pensées, haussant un instant son regard avant de regagner le mien : Ma mère nous a abandonnés, je vis avec mon père, ce n'est pas tous les jours faciles, tu te doutes.

Je suis assez surprise, le voilà livrant une part de lui-même sans que je l’y incite. Je le dévisage, agréablement surprise et lui réponds d’un tendre sourire tandis que ma main vient affectueusement couvrir la sienne : Une famille n’est jamais parfaite. L’important, c’est de rester unis.

Larry me demande à son tour la raison de ma présence dans ses lieux et bien sûr, je lui mens comme une arracheuse de dents. Je n’aime pas ça, car Larry est quelqu’un de doux et gentil que j’affectionne. À son tour, il pose sa main sur la mienne et se montre tout à coup très attentionné : Je peux t'aider à trouver ailleurs qu'ici, si tu veux, Zoey ? Je le dévisage un instant sans un mot, juste un doux sourire qui étire le creux de mes lèvres. Est-ce une invitation pour finir la soirée ailleurs ?

Tu es si gentil avec moi Larry. Merci… que je lui souffle doucement. Appréciant de plus en plus sa présence rassurante à mes côtés, je lui propose un verre. Il me sourit joliment avant d’ôter sa main et d’ajouter : Avec plaisir, viens, on sort ? hum, c'est bel et bien une invitation à finir la soirée ailleurs.

Un autre sourire, plein d’engouement s’esquisse sur mes lèvres, mais avant que j’accepte sa proposition, nous sommes interrompus par une voix slave à l’accent rudement prononcé: Dobryy vecher, Zoey. Le patrron aimerrait vous voirr à son rretourr. Il ne devrrait plus tarrder. Je vous accompagne à son burreau.

Coupée dans mon élan, je reste interdite. Quoi ? Maintenant ? Il n’est pas sérieux ? Je fixe l’armoire à glace devant nous, incrédule puis glisse un regard gêné à Larry. Euh…bon…bonsoir. Vladimir, c’est ça ? mes prunelles regagnent le garde du corps. ça…ne peut pas attendre ?

À en juger par son regard pesant sur Larry, je crois deviner les intentions d’Oswald. Sérieusement ? Vous souhaitez oune boisson pourr patienter à l'étage ?

Sérieusement. Mais...pourquoi ? Je plisse les yeux d’incompréhension. Mes lèvres s’entrouvrent mais je ne parviens pas à répondre. Je me redresse puis me racle la gorge tentant de garder un sourire: Je vous remercie Vladimir mais je vais rester ici avec… je tourne le visage et d’un sourire vers Larry j’achève ma phrase, mon ami. J’en reviens au garde du corps. Dites à votre patron que je monterai plus tard.
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MessageRe: La blessure || Jill écrit Ven 11 Aoû - 20:31



« Là où vos talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve votre vocation. » Ses talents ne procuraient aucun plaisir aux autres, et ils n'en avaient pas besoin. Et il n'étais même pas certain qu'ils lui apportaient du plaisir à lui, c'était compliqué à essaye d'expliquer et Larry n'avait de toutes façons jamais vraiment essayé de l'expliquer en fait ? Il aurait dû essayer un jour de faire quelque chose, mes parents avaient essayé en leur temps et ça n'avait pas été concluant...

Lors de son inculpation, lorsque il était encore étudiant, il avait expliqué au policier qu'il avait appris que ce dont il avait été témoin était « pas bien », on lui avait appris qu'il ne fallait pas faire ça, droguer les gens à leur insu, il ne fallait pas abuser de leur confiance, et quand il avait vu ce type essayer de faire ça, se croire aussi le plus malin, il avait alors su qu'il devait réagir. Il avait pris la statuette, le bronze, il ne se souvenait même plus ce que c'était, et il lui avait fracassé le crâne avec ! Il avait regardé le policier qui l'avait 'interrogé avec une réelle incompréhension « Mais... qu'est-ce que je pouvais faire d'autre ? » Réellement, il n'en avait aucune idée. On lui avait pas expliqué. Et les années passant, les règles avaient changé...

Ouais, George n'était pas tous les jours facile mais c'était plus simple que si c'était ça avait été sa mère qui avait été avec eux. George était un homme brillant qui avait été déçu, par son mariage, par sa paternité, par son travail... il avait eu de beaux idéaux, il voulait sauver le monde et on l'en avait empêché. Larry et lui, c'était... peut-être que s'ils avaient été un peu différents, l'un aurait pu changer l'autre. « Une famille n’est jamais parfaite. L’important, c’est de rester unis. » Tellement unis que son cabot de frère avait mis l'Empoisonneur sur sa trace. Il la regarda avec une certaine complaisance.

Lorsqu'il émit l'idée de sortir avec elle, Jill sembla partante pour cette idée lorsque l'un des hommes de Novak les interrompit pour solliciter la présence de la jeune femme pour son patron qui n'était de toutes évidences même rentrée encore. Donc deux possibilités, ou il avait donné des instructions en cas d'absence pour que sa chose reste en sa possession, ou son homme de main avait pris l'initiative de prévenir que la fausse petite serveuse était en train de parler avec un autre. Larry n'avait pas envie d'attirer l'attention sur lui, et surtout pas celle de Novak.

Larry patienta quelques instants, le temps de voir ce qu'elle allait répondre. S'il n'était pas chaque fois quelqu'un d'autre, il aurait pu apprécier que quelqu'un souhaite demeurer en sa présence. Sa sécurité l'empêchait de parler des faits commis mais il aurait sans doute souhaité pouvoir partager ça avec quelqu'un. La personne qui s'approchait le plus d'une sorte d'amie était Leonor, parce qu'elle acceptait sa présence et marchait assez sur des œufs pour ne pas l'énerver ou le contrarier. Il jeta un œil au fameux Vladimir, se demanda s'il devrait lui régler son compte. Il leva les mains et s'exclama presque :
▬ Je veux pas de soucis avec ce monsieur tu sais Zoey... Je veux pas de problème...

Son orgueil pâtissait de ce jeu de rôle mais c'était le plus sage à faire.
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MessageRe: La blessure || Jill écrit Lun 4 Mar - 13:06
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La blessure || Jill Spade-shape-1873-13144-300x300 Le Corbeau a des yeux partout... La blessure || Jill Spade-shape-1873-13144-300x300


Des soucis, certes, il en aurait le petit Larry s’il retenait plus longtemps notre agent qui semble tout à coup très désirée par le maître Corbeau, au grand désarrois de la demoiselle. Elle semble irritée de se faire extirper de la sorte de la conversation avec celui qu’elle affectionne comme un ami. Insistant, le maître des lieux se veut de plus en plus insistant puisque son larbin de l’Ouest ne lâche pas la demoiselle d’une semelle, d’un regard, d’un battement de cil. Larry, de son côté, semble tout à coup très mal à l’aise et décide de se retirer pour éviter la colère du Roi des Enfers. In fine, Larry s’en va laissant Jill dans un état de grand agacement. Finalement, elle daigne suivre Vladimir, le mécontentement dessiné sur ses traits.  



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