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 Nino, Larry & Alex - Premier échantillon 

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Alexander Redfield
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MessageNino, Larry & Alex - Premier échantillon écrit Ven 22 Juil - 0:27

What a mess.. again
Nino, Siham & Alex
«A whisper is noisest than a scream»
J’ouvre une paupière. 7 h 45 et l’impression qu’on me martèle le crâne. Je gémis un peu sous la flemme de lever mon cul pour aller bosser au garage mais, par la force des choses, je courbe l'échine. J’n’ai pas très faim ce matin, la migraine que j’me tape m’a coupé l’appétit. Je prends de quoi grignoter sur la route, histoire d’avoir un truc dans le bide. Je monte dans ma bagnole et fais un arrêt à Overtown Square récupérer la Marijuana aux Bones & Ashes pour mon fournisseur.

La tête dans un étau, je presse mon pouce et mon index contre mes sinus, grimaçant un peu plus sous la douleur qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Les voilà. Je sors de la bagnole : pspspspspspssp Je tourne vivement la tête sur ma droite, persuadé que quelqu’un se trouvait juste derrière. Je hausse les épaules puis claque la porte de la bagnole. Un type s’amène et nous faisons rapidement l’échange. Je lui file son fric et je récupère la cam que je dépose dans mon coffre.

pspspspsppsspsp Je tourne la tête vers la gauche, fais volte-face. Rien. Mon regard suspicieux scrute les alentours, sans rien trouver qu'un square vide à cette heure. Puis, je suis brusquement pris d’une douleur lancinante. Je presse la base de ma paume contre me front, lâchant un râle de douleur puis perds l’équilibre pour finalement tomber comme une merde en me heurtant l’arcade. Trou noir.

pspspsppspsps Merde… À mon réveil, la tête d’un vieux clodo est penchée au-dessus de moi. Lorsque je reprends mes esprits, ma migraine semble s’être estompée, et la seule douleur qui me lance désormais c’est le coup que j’ai pris à l’arcade en tombant. Le vieil homme m’aide à me relever et je lui file un billet pour le remercier. Très vite il s’en va se payer un truc à se mettre sous la dent. Bordel…J’sais pas ce qui m’est arrivé ce matin mais, j’aime pas ça...

pspspspspspsp ????? je regarde dans tous les sens, un peu flippé je dois avouer. Rien. Qu’est-ce que sont ce chuchotements ? Suis-je en train de perdre les pédales ou quoi ?

pspspspssps….Alec ?...pspspspspspsppss…AAAAAAAAAAA…..leeeeeeeeeec ? je fais volte-face, les yeux écarquillés, qui brusquement me piquent, comme si j’étais stone. Ma vue s’obscurcit et se floute légèrement. Bordel…mais qu’est-c…qu’est-ce qui m’arrive ?

En face de moi, il y a comme cet être invisible qui résonne dans ma tête Mon dieu Alec !!!!!!!!!!!!!! Mais qu’est-ce que tu as fait…fait…fait…? paniqué, je cherche son regard horrifié mais je ne trouve que la lumière éclatante du soleil qui m’aveugle :Ma…maman ?

Chuchotements C’est lui…pspspspspspspspspspspspspsp…il l’a fait…pspspspspspspsspsps…il l’a tué…pspspsps….assassin…pspspspspspspspssp

Soudain, à ma gauche, il est là: La douleur n'a jamais été un passage obligé, il n'y a aucune honte à vouloir se préserver Alec... mes yeux rougis et embués s’empresse de chercher…Doc…Docteur Arodaky ? ma respiration se saccade lourdement, qu’est-ce que…

Chuchotements C’est lui…pspspspspspspspspspspspspsp…assassin…pspspspspspspsspsps…assassin…pspspsps….assassin…pspspspspspspspssp

Derrière : Mais arrête de te comporter comme un con…con…con… pourquoi y-a-t-il des échos…ma tête ah…putain…je me plie en deux et tenant mes tempes entre mes paumes, grimaçant sous la folie qui règne dans ma tête. Je me redresse un peu, le front perlant de sueur, ouvrant mes paupières écarlates, plissant des yeux pour tenter de percevoir: Gab…riel…aid…aide-moi… suppliai-je en tendant les doigts droit devant, pour tenter d’accrocher sa chemise mais ils ne brassent que le vide.

Chuchotements : Regarde…pspspspspspspspspspspspspsp…c’est lui…pspspspspspspsspsps…c’est lui…pspspsps….il est là…pspspspspspspspssp

Comme le vent soufflant ses rafales, sa voix sévère retentit: Ce bijou appartient à ma famille depuis des générations....ions...ions Tel un fou furieux, mon regard ahuri se pose un peu partout mais ne trouve rien que le désert habituel. Oz… je n’ai plus assez de souffle pour achever ma phrase..


Et, comme un comme un écho qui inlassablement se répète sans jamais trouver le bout de son chemin, sans jamais trouver le repos, comme une musique qui tourne en boucle, une note qui se répète sur vieux vinyle dont l’aiguille est ankylosée dans une rayure. Elles reviennent à la charge...ces voix...ces putains de chuchotement qui assènent mon esprit et dévorent ma lucidité. Le front renfrogné par la douleur, les yeux plissés par ma vue floutées, je subis un nouvel assaut, encore plus violent que mes narines en saignent.


Chuchotements -Mon dieu Alec !!!!!!!!!!!!!! Mais qu’est-ce que tu as fait…fait…fait…?
-C’est lui…pspspspspspspspspspspspspsp…il l’a fait…pspspspspspspsspsps…il l’a tué…pspspsps….assassin…pspspspspspspspssp.
-La douleur n'a jamais été un passage obligé, il n'y a aucune honte à vouloir se préserver Alec...
-C’est lui…pspspspspspspspspspspspspsp…assassin…pspspspspspspsspsps…assassin…pspspsps….assassin…pspspspspspspspssp
-Mais arrête de te comporter comme un con…con…con…
-Ce bijou appartient à ma famille depuis des générations....ions...ions


VOUS ALLEZ TOUS LA FERMER ! braillai-je complètement hystérique avant de m’écrouler sur le sol, recroquevillé en boule, la tête emmitouflée dans mes bras, mes doigt tremblants, s’enracinant dans l’arrière de ma tête, pressant toujours un peu plus comme si la pression exercée pouvait chasser ces voix de ma tête…


Chuchotements: pspspspspssppspspspspspspspspspsppspspspsppspspspspsps…Alec…pspspspsppspspspspspspspspspsp…..Alec….pspspspspsppsps….
AAAAAAAAA........LEEEEEEEEEC….


Nan…par pitié…laissez-moi….laissez-moi….laissez-moi…

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MessageRe: Nino, Larry & Alex - Premier échantillon écrit Dim 31 Juil - 21:00
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Premier échantillon
Nino & Alec
30 juin 2022 - Dans la matinée


Ce matin, j'avais rendez-vous dans un café de Design District. Pas vraiment pour passer un entretien, cette fois. Non, un rendez-vous plutôt informel, auquel je ne m'attendais pas vraiment. J'ai reçu un appel sur le fixe de Nonna qui a récupéré les coordonnées d'une jeune femme dont je n'avais pas entendu le prénom depuis un bon moment. Olivia Hart. A quand ça remonte déjà ? Elle me l'a dit, mais j'étais trop sous la surprise de la voir ressurgir, comme ça, alors qu'elle était carrément partie à l'autre bout des USA pour terminer ses études ou, pour le boulot, je ne sais plus.

Au téléphone, hier soir, elle était un peu gênée, elle parlait d'une voix assez basse alors que je lui demande ce qui l'amène à Miami, je suis content d'avoir de ses nouvelles, compte-tenu du silence radio qui nous a séparé après qu'elle soit partie. Elle dit qu'elle revient pour le boulot, qu'elle voudrait me revoir, pour discuter, qu'elle aimerait bien évoquer le passé avec moi... J'esquisse un sourire en coin au téléphone. Oh, Livia, Livia... Evoquer le passé avec toi, je ne suis pas contre... Le rendez-vous est plutôt matinal, quand même et ça me surprend. Elle m'annonce 8h00, je lui demande si elle désire dîner avant mais elle me corrige : 8h00, le matin.

Ah. J'aurais dû avoir le nez plus fin... Me douter que ça sentait pas bon pour moi. Mais bon, soit : pour évoquer le passé, j'ai pas besoin d'un dîner aux chandelles. Alors, je me suis préparé, pas plus et pas moins que d'habitude. Je fais attention à mon apparence, avouons-le, même si je ne suis pas dans le même genre de fringues que Gabriel, j'en reste pas moins apprêté quand même... Parlant du diable, il a depuis longtemps remballé le canapé dans le salon et est déjà prêt. Il se couche tôt comme les poules et se réveille beaucoup trop tôt... Du coup, un peu surpris de me voir si matinal, il me demande où je vais et je profite qu'il soit occupé avec Nonna pour filer après un baiser sur la joue de cette dernière.

— Rendez-vous ! Ciao ! je balance par-dessus mon épaule, et file pour échapper au regard de l'Inquisiteur Gabriel.

La vraie claque, je l'ai prise là-bas, en fait, quand je l'ai retrouvée sur la terrasse du café. Pas immédiatement, toutefois. D'abord, j'étais content de la voir, de la trouver plus femme que la dernière fois que l'on s'est vu. Je lui décroche mon plus beau sourire en la dévisageant. Et puis, après quelques paroles, je remarque l'alliance à son annulaire alors j'arque un sourcil et lui demande si elle s'est mariée, et c'est là que les choses se compliquent et voilà pourquoi je rentre un peu comme un zombi en me ressassant encore et encore ses paroles.

Quand je suis partie de Miami, Nino, tu m'as laissé un petit souvenir... Et ce petit souvenir, aujourd'hui a très envie de te rencontrer.

Je suis hébété. Je crois que je n'ai pas réussi à masquer mon incompréhension. Elle a posé sa main sur la mienne, s'est excusée sans que je comprenne vraiment pourquoi, elle m'a dit que j'avais son numéro, maintenant et que si j'étais d'accord, elle me présenterait à...

— Lilo...? je murmure, toujours incrédule.

J'ai une fille. J'ai une fille de... quel âge déjà ?... Je n'ai pas su quoi répondre et de toute façon, Olivia s'en est allée, en me laissant là avec trop de trucs à digérer.
De retour sur Overtown, je me dis que je ne peux pas en parler, ni à Nonna ni -et certainement pas- à Gabriel, mais... Je pourrais peut-être aller voir Orazio, ou l'appeler ?

— VOUS ALLEZ TOUS LA FERMER !

Je lève les yeux et remarque un type qui se tient la tête, recroquevillé en boule, la tête dans ses bras... Ce ne serait pas la première fois que je tomberais sur un camé qui en a trop pris... Je ne réfléchis pas trop, je quitte mon trottoir pour m'approcher de lui, restant toutefois sur mes gardes. Je ne suis pas un super héros, ok, mais quand quelqu'un semble dans la merde, j'ai beaucoup de mal à ne pas m'en mêler. Un gros défaut, selon mon frère, qui voudrait que je tienne ma place et que j'évite les emmerdes...

— Nan…par pitié…laissez-moi….laissez-moi….laissez-moi…

Je m'approche et m'accroupis devant le mec sans oser le toucher, dans un premier temps, mais cherchant son regard.

— Hé, mec, ça va pas ?... Y'a... Y'a personne autour de toi, tu sais ? Tu veux que... je sais pas, que j'appelle les secours ou... quelqu'un ? je hasarde, soucieux mais prudent, espérant quand même que ça ne soit pas un barge qui fait ça pour faire les poches des gens crédules. De toute façon, il serait tombé sur le mauvais pigeon : je n'ai pas un rond...

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MessageRe: Nino, Larry & Alex - Premier échantillon écrit Mer 10 Aoû - 1:02
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Premier échantillon
Nino, Siham & Alec
Bordel, tout se bouscule dans ma tête, c’est un bordel sans nom. Maman, Doc, Gabriel, Ozy…pourquoi leur voix résonne dans ma tête ? ils ne sont pas là et pourtant, leurs octaves retentissent en échos dans mon crâne ? C’est comme gonfler un ballon jusqu’à son point de rupture sans pour autant l’atteindre et que la douleur stagne à son apogée. Est-ce que je vais crever comme ça ? comme une merde dans la rue ?  

Chuchotements: pspspspspssppspspspspspspspspspsppspspspsppspspspspsps…Alec…pspspspsppspspspspspspspspspsp…..Alec….pspspspspsppsps….
AAAAAAAAA........LEEEEEEEEEC….

Je deviens cinglé. Toutes ces voix…ces chuchotements dans ma tête…J’vais finir enfermé chez les fous…non…non… soupirai-je désespérément, la visage transpirant, la respiration haletante, crispé par la douleur et le nez qui pisse le sang. La pression de mes doigts contre mon crâne me fait trembler.

Hé, mec, ça va pas ?... Y'a... Y'a personne autour de toi, tu sais ? Tu veux que... je sais pas, que j'appelle les secours ou... quelqu'un ? Hein ? Il y a quelqu’un ? Où est-ce que c’est encore mon cerveau moisi qui m’invente des hallu ?

Chuchotements : pspspspspssppspspspspspspspspspsppspspspsppspspspspsps…Alec…pspspspsppspspspspspspspspspsp…..Alec….pspspspspsppsps….
AAAAAAAAA....LEEEEEEEEEC.

Vos gueules putain ! mon corps frémit, je jette un bref coup d’œil derrière pour m’assurer qu’il y a bien quelqu’un se tenant à mes côtés histoire de pas finir complètement barge. Et malgré le foutoir dans ma tête, il y a un bien un mec accroupi devant moi, qui me fixe étrangement. Je ne vais pas le blâmer. Je plisse les yeux afin d'être sûre que je n’ai pas la berlue. Non. Il est bien là. Qu’est-ce qu’il a dit déjà ? je déglutis : Nan….nan…pas…l’hôpital… je tente de reprendre mon souffle quand une nouvelle douleur me martèle le crâne. Je ramène instinctivement mes mains sur ma tête grimaçant sous ce mal qui me dévore.

Chuchotements : pspspspspssppspspspspspspspspspsppspspspsppspspspspsps…Alec…pspspspsppspspspspspspspspspsp…..Alec….pspspspspsppsps….
AAAAAAAAA........LEEEEEEEEEC.

Ahhhhhhh….putain…. je ne dois pas flancher. Pas comme ça...je dois me ressaisir... je parviens difficilement à m’assoir en vacillant à plusieurs reprises. Essoufflé, la respiration irrégulière, les yeux rouges, mon corps n cesse de trembler. Mon regard sonde ensuite les alentours puis revient au mec qui se tient devant moi. Je déglutis à nouveau: A….Al…Alita…je dois…appeler Alita…ma sœur…

Chuchotements : pspspspspssppspspspspspspspspspsppspspspsppspspspspsps…Alec…pspspspsppspspspspspspspspspsp…..Alec….pspspspspsppsps….
AAAAAAAAA........LEEEEEEEEEC.

Nouvelle vague d'horreur dans mon esprit dérangé et mon visage se crispe sous ces maux atroces tandis que mon nez se met à saigner de plus bel…
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MessageRe: Nino, Larry & Alex - Premier échantillon écrit Mar 16 Aoû - 1:55


Un pas, deux pas, cinq mètres derrière Alexander. L'infirmier caressa les airs en suivant le jeune homme tout titubant. Il appréciait assez Alita pour ne rien tenter contre la petite crapule qui avait jugé bon de se faire de l'argent au détriment de sa santé... et là de sa santé mentale. Sa main libre vint extirper une cigarette à peine entamée du bord de ses lèvres et il ralentit le pas pour prendre un pas de distance. Il ne comprenait pas ce lien qui unissait Alita à son grand frère, en fait. Mais ce n'était pas une relation qu'il avait envie de démonter, au contraire. Il leur enviait en quelque sorte cette union naturelle qui leur permettait assez naturellement de compter l'un sur l'autre. Même si ses parents lui avaient déjà assuré du soutien à de nombreuses reprises, Larry ne s'était jamais vraiment libre de leur confier ce qu'il avait sur le cœur. La situation semblait se délier quelque peu avec George depuis plusieurs semaines, mais il subsistait en lui cette crainte que son père ne le voit que comme ce qu'il était : une coquille vide, qu'il remplissait vite et mal.

Un pas, deux pas, cinq mètres derrière Alexander. C'est ça qu'il aurait dû noter dans le carnet, se dit-il en voyant le grand frère perdre totalement pied. Il eut envie d'y aller mais préféra rester en retrait pour le moment, ne sachant pas vraiment quel comportement il devrait adopter face à ce genre de détresse. Il avait les réponses de toutes sortes de situations mais celle-ci n'en faisait malheureusement pas partie. Il se projetta dans une situation de boulot. Il faudrait donc le rassurer, principalement. Larry savait que le jeune homme ne risquait – normalement – pas grand chose, mais une réaction maladroite pouvait survenir. Il faudrait l'empêcher de s'en prendre à quelqu'un...
▬ Nan…par pitié…laissez-moi….laissez-moi….laissez-moi…

Un pas, deux pas, cinq mètres derrière Alexander. Quatre mètres. Trois mètres. Les passants s'écartaient sur son passage, la plupart semblaient indifférents à son sort, le considérant certainement comme un drogué au milieu de tous les autres.
▬ Hé, mec, ça va pas ?... Y'a... Y'a personne autour de toi, tu sais ? Tu veux que... je sais pas, que j'appelle les secours ou... quelqu'un ?
▬ A….Al…Alita…je dois…appeler Alita…ma sœur…


Larry rejoignit les deux hommes et instinctivement, sa main se plaça contre l'épaule du jeune samaritain qui venait porter secours au cobaye du premier échantillon. Il eut une vue plongeante sur son cou dénudé, sur une veine s'offrant comme une âme bien trop prête. Il se mordit la lèvre et se concentra sur la scène qui s'offrait à lui.
▬ Avez-vous un mouchoir ? demanda-t-il à Nino sans plus d'introduction. Il fit un pas pour se caler clairement dans leurs champs de vision à tous les deux. Larry n'avait pas approché Alexander aussi prêt depuis qu'il l'avait croisé une fois au Babylon et une autre à la boutique, en coup de vent. Il chercha le regard de Nino : Vous avez un téléphone ?
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MessageRe: Nino, Larry & Alex - Premier échantillon écrit Dim 21 Aoû - 14:29
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Nino & Alec
30 juin 2022 - Dans la matinée


Pas à l'hôpital, il en a de bonnes. Je fronce les sourcils : écoutes, mec, je peux pas faire grand chose pour t'aider, c'est carrément pas dans mes compétences. La seule personne dans le domaine médical que je connaisse s'occupe plutôt d'animaux... Et clairement, je n'ai pas l'intention de la mêler à ça et risquer de la mettre en danger. Je continue de dévisager l'homme qui se tortille de douleur en jetant des coups d'œil autour de nous.

— Ok, ok, pas l'hôpital, mais tu peux pas rester comme ça... je lui dis en reposant de nouveau mon regard sur lui.

Il essaye de se redresser pour s'asseoir, grognant de douleur au passage tandis que je tends les mains vers lui pour l'aider à se stabiliser s'il venait à tomber d'un côté ou de l'autre mais même s'il vacille à plusieurs reprises, il tient bon. Je plante mon regard dans le sien, plaçant toujours mes mains près de ses épaules. Pas à l'hôpital, hein... Et j'suis censé faire quoi, moi ? Je lève un bref instant les yeux au ciel. On allait rarement se faire soigner à l'hosto. La seule fois que j'y suis vraiment allée, c'est quand Gabriel était dans le coma. Sinon, on s'arrangeait pour aller au dispensaire seulement quand c'était urgent. On n'avait pas trop le luxe de se faire soigner... Et encore aujourd'hui.

— Ecoute, mec... Si c'est une question d'argent, y'a toujours le dispensaire, je peux... mais je ne termine pas ma phrase puisque son regard sonde subitement le mien.

— A….Al…Alita…je dois…appeler Alita…ma sœur…

Je continue de le dévisager. Ok, sa sœur. Je comprends.

— Ouais. Ok... Euhm... J'ai pas envie qu'on pense que j'en profite pour te faire les poches, alors... tu as ton téléphone ou... son numéro ?

Son visage se crispe une nouvelle fois de douleur et son nez se met à pisser le sang alors que je pose mes mains sur ses épaules :

— Putain, qu'est-ce qui t'arrive ? je murmure, toujours incrédule.

C'est là que je sens une main se poser sur mon épaule, m'arrachant un sursaut de surprise qui me fait immédiatement rabattre mes mains à moi, en garde, prêt à lui coller un pain. Il m'a fait peur, ce con. Je soupire quand je réalise que ce n'est pas le guet-apens que je craignais. Mes mains viennent fouiller dans mes poches de veste, à la recherche d'un paquet de mouchoir à la demande du type qui vient de nous rejoindre.

▬ Vous avez un téléphone ?

Je sors le dernier mouchoir du paquet et lui tends en le dévisageant, légèrement suspicieux :

— Ouais... Vous êtes quoi, pompier ? je hasarde, avant de chercher mon téléphone abîmé et de le sortir. Mon regard se tourne vers le pauvre gars. Il voulait que j'appelle sa sœur, Anita ou un truc du genre mais... je hoche un peu négativement la tête : ...Son numéro doit être dans son téléphone à lui...

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MessageRe: Nino, Larry & Alex - Premier échantillon écrit Mar 4 Oct - 0:34
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Premier échantillon
Nino, Siham & Alec
Ok, ok, pas l'hôpital, mais tu peux pas rester comme ça... comme ça ? comment ? comme un illuminé…j’veux pas y aller. Ils vont me faire enfermer comme un rat et me gaver de cachetons. J’peux pas…j’peux pas finir comme ça…j’suis pas prêt…pas comme ça…pas maintenant...Pitié...aidez-moi...

Et pendant que mon crâne implose de l’intérieur, je vois bien que ce gars se trouve démuni face à ma détresse. Il pose ses mains près de mes épaules pour m’aider et me maintenir. Il me parle mais…J’ai du mal à entendre ce qu’il me dit, à cause de ces échos répétés qui me rongent l’esprit. Est-ce…est-ce qu’il a parlé de dispensaire ? non…là-bas ils préviendraient les services psychiatriques et la finalité serait la même…

Je me contente d’un signe négatif de la tête, puis essaie d’articuler doucement le prénom de ma sœur. Oui. Alita…ma chère et tendre…je dois la voir. J’ai besoin d’elle…Alita ? Où es-tu ? Reviens-moi...

[color:0dff=ffcc00]Ouais. Ok... Euhm... J'ai pas envie qu'on pense que j'en profite pour te faire les poches, alors... tu as ton téléphone ou... son numéro ? mes yeux rouges s’envolent jusqu’à son visage tandis que le mien se crispe de nouveau dans la douleur et du sang cette fois plus conséquent s'ecoule de mon nez. J’essaie de passer outre cette sensation affreuse que mon corps lentement me lâche. Je fourre ma main tremblante dans ma poche et sors mon téléphone pour lui déposer dans la main. La respiration haletante, le front plissé et perlant de sueur, le nez ensanglanté je…est ce que...est-ce que je ...est-ce que je suis...en train de mourir ?

Chuchotements : pspspspspssppspspspspspspspspspsppspspspsppspspspspsps…Alec…pspspspsppspspspspspspspspspsp…..Alec….pspspspspsppsps….
Je déglutis, le regard vide, hagard, harassé. Si j’crève, autant qu’il serve à quelqu’un… je peine à respirer, 1998. C’est…le code pour le déverrouiller…

Chuchotements : pspspspspssppspspspspspspspspspsppspspspsppspspspspsps…Alec…pspspspsppspspspspspspspspspsp…..Alec….pspspspspsppsps….
Une nouvelle main se pose sur mon épaule et un regard inconnu me ramène un instant. Est-ce qu’il…

Chuchotements : pspspspspssppspspspspspspspspspsppspspspsppspspspspsps…Alec…pspspspsppspspspspspspspspspsp…..Alec….pspspspspsppsps….
Est-ce qu’ils sont deux maintenant ? ou j’vois des trucs pas nets ? Attends…

Chuchotements : pspspspspssppspspspspspspspspspsppspspspsppspspspspsps…Alec…pspspspsppspspspspspspspspspsp…..Alec….pspspspspsppsps….
Vous n’êtes pas réels… murmurai-je aux deux compatriotes qui se parlent. Je cligne doucement des paupières et mon regard hagard se fige un instant sur eux. Je ne bouge plus. Je ne réagis plus, fixé comme un zombie face à eux, le sang s’écoulant de mon nez.

Chuchotements : pspspspspssppspspspspspspspspspsppspspspsppspspspspsps…ALEX…pspspspsppspspspspspspspspspsp....TU..….pspspspspsppsps….VAS….pspsps
pspssppspspspspspspspspspsppspspspsppspspspspsps…MOURIR pspspspsppspspspspspspspspspspspspspsppsps….

Mes paupières frémissent, mes yeux virent au ciel. Mes paupières se closent, mes yeux se ferment. Mon corps se déleste, je me sens partir. Mon esprit s’en va, c’est….le trou noir…
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FIN DU RP POUR ALEXANDER

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MessageRe: Nino, Larry & Alex - Premier échantillon écrit Lun 17 Avr - 22:00


1998, je saurai m'en souvenir, songea l'infirmier qui observait les effets du test sur Alexander avec une sorte d'intérêt enfantin, comme une souris à laquelle on a arraché une patte et qui continue de courir dans un labyrinthe. Larry esquissa un sourire à voir le malaise du bon samaritain qui craignait qu'on ne le prenne pour un voleur. Il brandit son statut comme une cape héroïque : Je suis infirmier, et en profita pour écarter le bon samaritain par cette seule parole. Les symptômes, il les connaissait même s'il n'avait pas eu à les expérimenter, et il savait que rien ne serait létale, normalement. Sa main se posa à plat contre Alexander et il lui chuchota que tout se passerait bien. Le ton de sa voix était rassurant, comme une sorte de râle lointain. Son ton était souvent autoritaire bien qu'il eût pris l'habitude de faire le dos rond. Tous les costumes lui convenaient...

1998, je saurai m'en souvenir, songea l'infirmier qui détailla les traits tremblants du jeune homme sous sa main. Il aimait cette position de toute puissance, il aimait avoir ce pouvoir dans le creux de la main. Il se mordit la lèvre une seconde puis se redressa avant de tendre la main à Alexander pour l'aider à se redresser. Il devait rester bien droit, essayant de respirer correctement et compter les heures, il n'y avait aucune autre solution à apporter au jeune homme qui souffrait. Il songea à la sensation d'une aiguille dans sa veine et la bêtise de ceux qui avaient accepté pour une poignée de billets. Il ne tenait malheureusement pas debout. Il passa un bras dans le dos du jeune homme pour le soutenir et le prit finalement dans ses bras.
▬ Je m'en occupe... dit-il à Nino. Il saurait parfaitement s'en occuper...
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