Partagez

 knock knock || jill 

Diamond
Larry P. Johnson
Larry P. Johnson
Date d'inscription : 26/05/2022
Messages : 96
Job : Pigiste pour un magasine scientifique & Infirmier
Orientation sexuelle : Bisexuel

knock knock || jill Empty
Messageknock knock || jill écrit Lun 6 Juin - 0:36


Peu dormi, il dormit peu ce soir là, laissant les heures se faire absorber par les épreuves d'entrée pour les hommes du feu, sur la façon de tromper le détecteur de mensonges, sur la frustration de pouvoir s'inventer un nouveau passé. Le soleil changea plusieurs fois de place, ayant comme récurrence de le narguer sans jamais craindre le retour. Finalement, un peu d'herbe parvint à apaiser les questionnements d'une nuit trop courte, ou trop longue. Trois appels manqués de son père à peine une paupière levée le poussèrent à prolonger la matinée. Il ne travaillait pas ce jour-là, il avait un rendez-vous. Elle n'était pas au courant, d'ailleurs. Nouvel appel du paternel, Larry ressentit un frisson et prit tout de même l'appel qui dura à peine dix minutes. Le temps pour le jeune homme de se préparer, tout en écoutant son père lui parler en haut-parleur. La brosse à dents dans la bouche, Larry entreprit de reprendre quelques notes, ne manquant pas de laisser quelques nouvelles tâches de plus sur la couverture de cuir noir du cahier qu'il traînait partout. Ce n'était pas la sortie du siècle sur laquelle il penchait, mais un article qui, selon lui, paraitrait intéressant.

Peu dormi, il dormit peu ce soir là, mais le lendemain, une énergie nouvelle coulait dans ses veines. En fait, il ne savait pas ce qu'il y avait dans ses veines. Il ne savait pas ce qu'il y avait dans sa tête. Il ne savait pas ce qu'il y avait dans son coeur. Et il pensait que le lien entre cette ombre de Chicago, de New York, de Quantico et Jill saurait lui apporter une partie de la réponse. Il portait une arme, et détenait d'ailleurs un permis pour l'utiliser. Elle n'était jamais chargée mais deux balles demeurait dans une poche intérieure de sa veste en jean. Il ne la chargeait pas car il craignait de faire ce qu'il ne fallait pas faire. Sa mère lui aurait probablement déconseillé de la porter, son père n'avait pas d'opinion à ce sujet. Il était trop occupé dans ses recherches, dans ses projets de sauver le monde. Quand le sort de ce monde manquait tristement d'intérêt aux yeux du fils Johnson.

Peu dormi, il dormit peu ce soir là, alors comme tant d'autres, il tira la porte au lieu de la pousser. Et remarque ensuite qu'il était recommandé de la pousser. Il entra dans l'établissement, il y avait pas mal de monde alors il plongea les mains dans ses poches et baissa la tête à la recherche d'une table. Les gens se ressemblaient tous : les familles, les habitués, les solitaires, les égarés. Ils semblaient tous avoir la même tête. S'il avait pu être anxieux, le fait que tous ces gens se ressemblent l'aurait terriblement inquiété. Il s'était habitué à ce qu'ils ne soient rien. Une petite gamine se cogna contre sa jambe, échappant à la vigilance de ses parents, il l'observa deux secondes avant que le père ne la récupère avec un sourire désolé. Larry ne savait pas qu'il fallait sourire, qu'il fallait dire "ce n'est rien" dans ce genre de situation. Il copia le sourire du père. Se demanda ce que ça ferait de lui mettre une balle dans la tête. Et continua jusqu'à une table non loin d'un jukebox.

Peu dormi, il dormit peu ce soir là, mais il reprit tout de même l'écriture de son article en attendant qu'on le rejoigne. Sa jambe tapotait sur le sol et il posa son téléphone à plat non-loin de lui pour ne pas manquer de messages importants, dont ceux de l'hôpital. Une serveuse approcha. Il ne leva pas les yeux tout de suite, souhaitant qu'il s'agisse de Jill.
Revenir en haut Aller en bas
Heart
Jill Z. Valentine
Jill Z. Valentine
Date d'inscription : 29/04/2022
Messages : 165
Age : 34
Job : Agent du FBI infiltré
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Habite : Un appart à Allapattah

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Mar 7 Juin - 0:54


Who's there ?
Larry & Jill
«Guardo il ciel e non vedo altro colore…solo grigio piombo che m spegne il sole»
Encore une journée des plus banales au Diner. Les jours finissent tous par se ressembler. La monotonie du quotidien m’ennuie. Il me tarde de coincer ce fléau, de clôturer cette enquête et de retrouver ma vie à Quantico. Julian me manque. Nos sorties et nos soirées pyjamas à rire de tout et n’importe quoi. Miami est très sympa, mais la vie de Zoey Mallory n’est que pure invention, un mensonge de plus que je porte sur mes épaules, que j’agite effrontément sous le nez de mon entourage. Je ne peux même pas les appeler mes amis, car ils ne me connaissent pas. Ils ne connaissent que ce que je veux bien leur montrer, ce rôle que j’endosse depuis deux ans, cette femme à la vie rangée. Parfois, je me demande si l’Empoisonneur est ici. Quand on y pense, il ne s’est guère manifesté depuis deux ans. Et si la CIA s’était trompée ? Et s’il était simplement mort dans cette explosion ? Hum…le temps est si long que mon esprit est troublé. Je suis empreinte de doutes alors que je ne devrais pas. Hey toi ! Empoisonneur. Où que tu sois. Qui que tu sois. Je te retrouverai et tu paieras pour tes crimes. J’en fais le serment. M’entends-tu Empoisonneur ? M’entends-tu ?

Il y a du monde aujourd’hui. Trop même. J’ai pris l’initiative de sortir derrière le Diner pour prendre ma pause et me perdre un instant entre les lignes de Shakespeare. Il fait bon dehors, et cette petite brise qui vient me caresser le visage, emportant quelques mèches de mes cheveux pour les faire doucement virevolter...et ce silence salvateur. Cette accalmie bienfaitrice. Elle me permet de souffler un peu. Fangs m’attend à l’As de cœur ce soir, notre point de rendez-vous habituel pour ma séance sportive. C’est bien qu’il soit là. Lui au moins il est réel. C'est mon seul point d'ancrage avec ma vie réelle. À mesure que les mois s’égrènent, la solitude a fini par me consumer…et je crains de perdre certains réflexes capitaux pour ma propre survie.

La porte de derrière s’ouvre d’un coup sec. Marsha pointe le bout de son nez pour me prévenir que ma pause est terminée et qu’elle prend la sienne. Je referme mon livre, lui adresse un sourire avant de m’engouffrer à l’intérieur. Je remets mon tablier, le nouant sur ma taille puis réarrange ma queue de cheval avant de rejoindre la grande salle. Chuck, aussi rouge qu’une écrevisse à cause de la chaleur des fourneaux me glisse un plat à déposer à la table  numéro quatre: un nouveau client. Près de la Judebox. me signale-t-il en me désignant un homme, plus loin, le nez plongé dans ses notes à griffonner dessus : ça roule Chucky. Je saisis l’assiette puis part servir la commande. Je refais un passage éclair au comptoir afin de récupérer mon petit carnet.

J’arrive à sa table. Il semble absorbé dans ses notes. Elles paraissent désorganisées. Des ratures un peu partout, des mots clés en haut et bas de page, certains sont entourés, d'autre suivis d'un point d'interrogation. Comment fait-il pour s'y retrouver ? C'est si brouillon...Jill...Cesse d'analyser ses notes et occupe-toi de lui: Bonjour. Que puis-je faire pour vous ? je l’interrompis avec amabilité et une sourire fort chaleureux.

(c) princessecapricieuse

_________________

Untitled
Nous savons ce que nous sommes, mais nous ignorons ce que nous pouvons être - William Shakespeare + buckaroo.


Dernière édition par Jill Z. Valentine le Mer 22 Juin - 18:39, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Diamond
Larry P. Johnson
Larry P. Johnson
Date d'inscription : 26/05/2022
Messages : 96
Job : Pigiste pour un magasine scientifique & Infirmier
Orientation sexuelle : Bisexuel

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Sam 11 Juin - 0:50


« Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. » Un aumônier passa, quelques jours auparavant, pour délivrer le dernier sacrement à l'un de leurs patients. Larry avait assisté à la scène en songeant qu'il s'agissait d'un sacré luxe que d'assister à sa propre fin. Dénué de peur, dénué d'appréhension, un face à face épuré et simple. Il se demandait parfois s'il aurait aussi cette chance, et comment il réagirait quand tout le pousserait vers une fin inévitable. Son écriture s'emballa, il changea son crayon de main et son écriture se travestit soudainement, bien qu'elle demeurât lisible malgré tout. Les lettres devinrent incertaines, les arrondis rugueux et les traits douloureux. Il pinça les lèvres et leva finalement les yeux sur la jeune femme qui se présentait à ses yeux. Elle est là !
▬ Bonjour. Que puis-je faire pour vous ?

« Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. » La vallée de l'ombre lui sembla soudain plus loin, ou ils y étaient carrément. Autour d'eux, comme si tout venait de se compléter... un puzzle qui aurait retrouvé ses pièces. Une sorte de comédie musicale où les gens se seraient mis à chanter et danser, et que chacun aurait attendu son grand moment. Le grand moment, c'était maintenant. Satisfait plus qu'heureux, il dessina un sourire sur son visage et parcourut la silhouette de l'agent du regard, comme un client trop gourmand d'une marchandise qui n'est pas à sa portée... sans qu'il le sache. La vallée de l'ombre était partout sous leurs pieds, elle ne s'en rendait pas compte, lui le savait. Une voix dans sa tête répétait « elle ne veut pas comprendre, elle ne comprend pas mon projet ». Cette voix était différente de celle qui accompagnait les mots de Larry. Chaque écho dans sa tête avait une tonalité différente mais jamais cette voix n'était la sienne. « Elle ne veut pas comprendre, et pourtant, elle croit qu'elle œuvre pour le bien. »

« Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. » Il avait mal dormi, si mal dormi, comme ça pouvait arriver parfois. Il posa brutalement un coude sur la table en balayant son carnet de notes distraitement, faisant d'ores et déjà de la place pour ce qu'il allait commander.
▬ Bonjour Zoey... il est... il désigna le badge que portait Jill d'un rapide geste du doigt, mima une sorte d'intimidation à se lancer ainsi dans une sorte de proximité immédiate. Il est écrit que vous vous appelez Zoey sur votre petit badge. Son regard chercha celui de Jill. Il eut envie de lui dire qu'il savait, qu'il connaissait son vrai nom. Il la revit sur le point de brûler, se demanda pourquoi la sauver. Son doigt dessina un arc de cercle sur le coin de la table et il commenta d'une voix plus neutre qu'il s'agissait d'un bien joli prénom. Son regard heurta le carnet désormais fermé et repoussé plus loin. J'aimerais beaucoup un café noir, et un morceau de tarte, ou de gâteau, si vous avez ça ? Il marqua une pause et fronça les sourcils, songeur : Dans un emballage hermétique à usage unique. Il attendit quelques secondes et précisa : Je travaille à l'hôpital alors les aliments sur lesquels tout le monde pose ses doigts...
Revenir en haut Aller en bas
Heart
Jill Z. Valentine
Jill Z. Valentine
Date d'inscription : 29/04/2022
Messages : 165
Age : 34
Job : Agent du FBI infiltré
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Habite : Un appart à Allapattah

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Mer 22 Juin - 19:17


Who's there ?
Larry & Jill
«Guardo il ciel e non vedo altro colore…solo grigio piombo che m spegne il sole»
Bonjour Zoey... il est...  Il est écrit que vous vous appelez Zoey sur votre petit badge. Et puis, tout à coup, vous réalisez votre soudaine familiarité, et les traits de votre visage décrivent un certain embarras, que vous tentez de dissiper en désignant mon badge. Et vous avez raison. Ce n’est pas un hasard si les prénoms des employés sont arborés sur les uniformes. Quoiqu’il en soit, je ne m’en offusquerais pas pour si peu.

Monsieur est observateur, répondis-je d’un sourire fort aimable. Vous refermez aussitôt votre petit carnet et le faites lentement glisser vers le coin de la table tandis que votre joli regard algue-marin trouve le mien : J'aimerais beaucoup un café noir, et un morceau de tarte, ou de gâteau, si vous avez ça ? A nouveau avec le sourire au bord des lèvres, je penche légèrement la tête sur le côté.

Bien sûr. Alors aujourd’hui nous avons notre tarte tatin accompagnée de sa crème glacée à la vanille, ou alors il y a le fondant au chocolat lové dans sa crème anglaise. Votre cœur balancerait-il pour l’une de ces deux petites douceurs ?

Dans un emballage hermétique à usage unique. Je vous dévisage pantoise tandis que vous ajoutez, Je travaille à l'hôpital alors les aliments sur lesquels tout le monde pose ses doigts... mes deux sourcils s’arquent en même temps et mes yeux ronds ne camouflent pas l’étonnement que votre requête suscite chez moi. Pour qui nous prenez-vous au juste ? des lépreux ? des galeux ? Je ne sais pas ce qui me titille le plus, l’envie de cracher de votre café ou de vous l’envoyer en pleine gueule ? je gratte l’arrière de ma nuque sans me départir de mon sourire, bien entendu. Je finis de prendre votre commande et la refile à Chuck.

(c) princessecapricieuse

_________________

Untitled
Nous savons ce que nous sommes, mais nous ignorons ce que nous pouvons être - William Shakespeare + buckaroo.
Revenir en haut Aller en bas
Diamond
Larry P. Johnson
Larry P. Johnson
Date d'inscription : 26/05/2022
Messages : 96
Job : Pigiste pour un magasine scientifique & Infirmier
Orientation sexuelle : Bisexuel

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Mer 13 Juil - 1:17


Ce fut troublant, troublant de l'avoir en face de lui. Elle était debout, respirait et arborait même un sourire poli. Il l'observa attentivement, avec l'insistance de celui qui n'est pas désintéressé par la créature en face de lui. Il dressa le rideau de l'homme peu discret et s'y dissimula. Plusieurs fois, le nom de Jill était revenue et elle demeurait une sorte d'énigme pour lui. Il se demanda ce qu'elle ferait si tout devait exploser à cet instant, si tout devait brûler et elle la première. Son coude se posa sur le bord de la table et il décida de ramener à nouveau son carnet vers lui, finalement.

Ce fut troublant, troublant de l'avoir en face de lui. Il choisit le fondant au chocolat, sachant qu'il n'y toucherait pas. Il n'était pas spécialement gourmand, et les plaisirs gustatifs étaient assez limités pour lui. Il reconnaissait parfaitement les goûts, il savait ce qu'il aimait de ce qu'il n'aimait pas, mais il ne trouvait pas assez d'intérêt à s'établir des goûts en fait... Il rouvrit son carnet et son regard chercha celui de Jill, ou de Zoey, peut-être était-ce celui de Zoey qu'il voulait cette fois finalement. Il mourrait d'envie de lui faire comprendre qu'il savait mais il n'était pas temps. Il tapota le carnet du bout de l'index, un peu nerveusement.

Ce fut troublant, troublant de l'avoir en face de lui. Il trouva quelques approches et finalement, ce fut un jeune homme qui vint lui apporter la commande. Larry lui sourit et le laissa déposer, il sortit quelques billets pour couvrir la note et posa une question au serveur maintenant chargé de la transmettre à Zoey... Le fameux Chuck revint avec le montant de l'addition qu'il n'eut même pas besoin d'annoncer. Il rejoignit Jill et lui confia qu'elle avait dû taper dans l'oeil de ce client, s'amusant du succès de sa collègue auprès de leur clientèle masculine. Et il ajouta soudain, semblant craindre d'oublier :
▬ Ah oui, il a demandé d'où vient ton « charmant petit accent »... Ils ne savent plus quoi inventer pour draguer, je te jure...
Revenir en haut Aller en bas
Heart
Jill Z. Valentine
Jill Z. Valentine
Date d'inscription : 29/04/2022
Messages : 165
Age : 34
Job : Agent du FBI infiltré
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Habite : Un appart à Allapattah

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Jeu 14 Juil - 23:36


Who's there ?
Larry & Jill
«Guardo il ciel e non vedo altro colore…solo grigio piombo che m spegne il sole»
Finalement c’est Chuck qui se charge de servir notre cher client. Il est tout de même étrange: cette familiarité à mon égard, cette manière d'éloigner et rapprocher son calepin, comme s’il était atteint d’un trouble obsessionnel, cette mysophobie. C’est un peu ironique quand on travaille dans un lieu comme un hôpital ! Et quelle idée de manger dans un Diner dans ce cas ! Tandis que je m’apprêtais à prendre la commande de la table numéro quatre, Chuck m’interpelle me stoppant ainsi dans mon élan: Ah oui, il a demandé d'où vient ton « charmant petit accent »... Ils ne savent plus quoi inventer pour draguer, je te jure..

Désarçonnée, je dévisage mon collègue en fronçant les sourcils. Charmant petit accent ? Comment peut-il prétendre que je viens d’ailleurs quand rien ne me trahit à l'oral ? Une soudaine sensation étrange me parcourt l'échine quelques secondes. Puis, je sors de mes pensées embuées et hausse les épaules: Je ne vois pas de quoi il parle. Soyons réaliste, vivre sous une fausse identité ces deux dernières années a fini par me rendre parano. Ma vie n’est qu’un tissu de mensonges, à tel point que par moment, je finis par y croire et m’y confondre. Après tout, il a peut-être simplement cherché à me charmer. Peu importe, de toute manière il est parti.


Quelques jours plus tard… 23h

Zoey chérie, tu peux prendre la commande de la table numéro 3,

Ouep mon Chucky ! répondis-je en soupoudrant de la cannelle sur un capuccino que je sers à la table 1. Je me saisis de mon bloc et de mon stylo dans la poche ventrale de mon uniforme puis me dirige à la table numéro trois. Je ralentis alors le pas quand je remarquer qu’il s’agit de ce client particulier, venu il y a quelques jours complimenter mon charmant petit accent.

Bonsoir, je maintiens mon sourire habituel. qu’est-ce que je vous sers ce soir ?


(c) princessecapricieuse

_________________

Untitled
Nous savons ce que nous sommes, mais nous ignorons ce que nous pouvons être - William Shakespeare + buckaroo.
Revenir en haut Aller en bas
Diamond
Larry P. Johnson
Larry P. Johnson
Date d'inscription : 26/05/2022
Messages : 96
Job : Pigiste pour un magasine scientifique & Infirmier
Orientation sexuelle : Bisexuel

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Lun 1 Aoû - 10:44


▬ Votre visage ne m'est pas inconnu, voici ce qu'il avait voulu lui dire, plusieurs fois. Ce soir-là, il avait fini le boulot assez tard. Plusieurs cas s'étaient présentés, avec des symptômes hallucinatoires assez graves, trois avaient fait des arrêts cardiaques. De son côté, Larry devait composer depuis le début de journée avec des crampes qui l'avaient handicapé sur la fin de journée finalement. Il se disait que c'était nécessaire pourtant, c'était une petite étape dans un projet qui semblait important mais il se demandait s'il pourrait en mourir. Il s'installa à la même table que d'habitude, ravi de voir que sa petite serveuse était là. Il avait varié les heures de visite sur la dernière semaine et il la voyait pour la seconde fois... du moins il pouvait vraiment parler avec elle !

▬ Votre visage ne m'est pas inconnu, voici ce qu'il avait voulu lui dire, plusieurs fois. Il sortit son petit carnet rouge, gracieusement offert par le médecin et entreprit de noter ce qu'il ressentait, ayant commencé il y a quelques jours. Cependant il était resté troublé, ne sachant pas si ses symptômes étaient réels ou non, ni quand ils interviendraient. Ce jour-là, il s'était passé quelque chose, à moins qu'il ne soit simplement tombé malade. Il replia une jambe sous ses fesses alors qu'il essayait de trouver une position qui soit la plus confortable quand elle arriva enfin. Sa main gauche se posa distraitement sur la page sur laquelle il notait alors que le stylo bas de gamme commença à tourner entre les doigts de sa main droite. Bonsoir, Zoey c'est bien ça ? demanda-t-il avec amusement avant de secouer la tête et de demander un café. Il hésita et ajouta : On ne va pas jouer les fiers ce soir, si vous avez un décaféiné ?

▬ Votre visage ne m'est pas inconnu, voici ce qu'il avait voulu lui dire, plusieurs fois. Il laissa finalement le carnet qu'il poussa à sa gauche, chercha quelque chose sur la table avec lequel jouer en vain, il se satisferait de la cuillère quand elle reviendrait avec sa commande. Zoey attendez, l'interrompit-il avant qu'elle ne puisse s'éloigner. Qu'est-ce qui vous intéresse dans les gens ? Est-ce qu'ils piquent votre curiosité ou ici... ils se succèdent et se ressemblent tous ?

Revenir en haut Aller en bas
Heart
Jill Z. Valentine
Jill Z. Valentine
Date d'inscription : 29/04/2022
Messages : 165
Age : 34
Job : Agent du FBI infiltré
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Habite : Un appart à Allapattah

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Lun 1 Aoû - 23:58


Who's there ?
Larry & Jill
«Guardo il ciel e non vedo altro colore…solo grigio piombo che m spegne il sole»
Bonsoir, Zoey c'est bien ça ? demande-t-il en jouant avec un vieux stylo entre ses doigts, comme si l’ennui venait soudain de frapper à sa porte.

Tout à fait, répondis-je d’un sourire pincé entre mes lèvres.

On ne va pas jouer les fiers ce soir, si vous avez un décaféiné ? je mordille doucement l’intérieur de ma lèvre. Les fiers ? Dure journée ? je griffonne sur mon petit calepin tout en m’empressant d’ajouter, Biensûr, nous avons de tout, je vous amène ça de suite, puis je m’éclipse sans plus attendre pour aller lui préparer son déca. Tout en manipulant la machine, je jette quelques œillades vers sa direction, les prunelles effectuant quelques aller-retours entre ma machine et ce mystérieux personnage.

Il est pas mal ! m’interrompit Marsha en affichant son air habituel de chienne en chaleur.

Quoi ? Euh non je… je me racle la gorge puis reviens à ma machine.

Oh Zoey j’t’en prie, me dis pas qu’il ne te plait pas ? elle se mord la lèvre inférieure avant de fixer ses yeux de lynx sur moi. Silence. Mon regard bifurque sur lui, je l’observe un instant. Encore avec ce fichu carnet ? Mon regard en revient ensuite à Marsha, visiblement gaga de notre client. Silence. Je lève les yeux au ciel ne pouvant m’empêcher d’esquisser un sourire amusé: Oui bon d’accord ! soupirai-je, Il est…pas mal, avouai-je en achevant son breuvage. mais je le trouve quand même un peu bizarre, dis-je en haussant une épaule, les sourcils froncés à la pensée de son petit manège avec son carnet. il passe son temps à le prendre puis à le repousser, comme ces écrivains trop passionnés qui, s’empressent d’apposer leur pensées sur des pages blanches avant qu’elles ne désertent leur esprit. Il est peut-être écrivain après tout...

Etrange ou pas, moi je le bouffe tout cru ! lance-t-elle en mâchant vulgairement son chewing-gum telle une horrible vache à lait. Fort heureusement, de nouveaux clients entrent au Diner et m’épargnent ainsi le reste de la conversation, car elle part les accueillir.

Sa boisson prête, je lui amène sa tasse avec une cuillère et deux petits sachets de sucre. Et voilà votre décaféiné, annonçai-je en lui déposant délicatement sur la table. N’hésitez pas si vous désirez autre chose, souris-je avant de tourner les talons pour m’occuper du comptoir, mais il m’interpelle à nouveau.

 Zoey attendez, surprise, je me retourne et lui jette un regard interrogateur. Oui ?

Qu'est-ce qui vous intéresse dans les gens ? Est-ce qu'ils piquent votre curiosité ou ici... ils se succèdent et se ressemblent tous ? euh..je…quelle drôle de question ! À la fois surprise et intriguée, j’incline légèrement la tête sur le côté, fronçant les sourcils. Ce qui m’intéresse ? Je me rapproche doucement, tout en réfléchissant à une potentielle réponse à lui offrir. Ce n’est pas vraiment le genre question que je poserais pour faire la conversation mais…comme je le disais précédemment, c'est un étrange personnage. J’humecte mes lèvres qui se pincent dans une expression réflexive.

Et bien, ça dépend. La curiosité est généralement attisée par tout ce qui sort de l’ordinaire. Un détail. Une différence. Une pensée contraire au sens commun. Une parole inhabituelle. Un acte distinct. Comme quelqu’un qui ne me demande ce qui m’intéresse chez autrui, je lui glisse un nouveau sourire, pourquoi cette question ?

(c) princessecapricieuse

_________________

Untitled
Nous savons ce que nous sommes, mais nous ignorons ce que nous pouvons être - William Shakespeare + buckaroo.
Revenir en haut Aller en bas
Diamond
Larry P. Johnson
Larry P. Johnson
Date d'inscription : 26/05/2022
Messages : 96
Job : Pigiste pour un magasine scientifique & Infirmier
Orientation sexuelle : Bisexuel

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Dim 7 Aoû - 23:20


▬ Bonsoir, Zoey c'est bien ça ?
▬ Tout à fait.

Allons allons Zoey, pas de mensonges entre nous. Larry leva les yeux dans sa direction, mit sa main à l'horizontal dans le vide et effectua ce petit geste de flottement qui exprimait son état. Ce n'était pas la forme olympique. Il aurait souhaité pouvoir appeler sa mère et lui demander conseil. Parfois, il avait eu envie de comprendre ce qu'il se passait dans sa tête et sentait que ses parents étaient tout de même en quelque sorte responsables. Ils l'avaient l'air seul avec ses incertitudes et il avait dû s'éduquer socialement tout seul. Peut-être aurait-il eu plus de chance si sa mère n'avait pas abandonné la maison, si son père n'avait pas abandonné la raison ?

Allons allons Zoey, pas de mensonges entre nous. Larry hocha malgré tout des épaules quand elle lui demanda s'il avait eu une dure journée. Il ne savait pas vraiment quoi répondre, il acquiesça en passant la main contre son menton. Les effets se faisaient sentir, il commençait à prendre ses notes mais n'appréciait pas cet état-là... Il tapota le coin de la table du bout du doigt avant de concéder une vérité à son propos :
▬ Je crois que je fais une mauvaise réaction à un traitement...

Allons allons Zoey, pas de mensonges entre nous. Le jeune homme la remercia quand elle s'éloigna pour aller chercher sa commande. Il suivit les deux jeunes femmes du regard, nota qu'elles lui lancèrent une œillade à un moment donné et jugea qu'elles étaient sans doute en train de parler de lui. Bien qu'il aimât être invisible, venant de Jill il trouvait ça plutôt intéressant. L'empoisonneur s'intéressait à Jill parce qu'elle était courageuse, audacieuse, il entendait encore cette voix répéter « ma Jill... »

Allons allons Zoey, pas de mensonges entre nous. De nouveaux clients entrèrent dans l'établissement et l'infirmier s'adossa à son siège en attendant sa boisson. Il remercia la serveuse d'un sourire carnassier, se demandant si elle préférerait être entre les mains de son vieil ami l'empoisonneur ou entre les siennes... Il n'était pas mauvais au fond, il lui manquait simplement des codes, et il cherchait à se sentir vivant. Et ce qui fonctionnait...

▬ Qu'est-ce qui vous intéresse dans les gens ? Est-ce qu'ils piquent votre curiosité ou ici... ils se succèdent et se ressemblent tous ?

Allons allons Zoey, pas de mensonges entre nous. L'homme esquissa un sourire quand la serveuse... agent sous couverture prit la peine de lui répondre avec, sembla-t-il sincérité. Ainsi elle trouvait que l'homme sortait de l'ordinaire ? Que ses journées devaient être mornes.

▬ Je ne sais pas, je me demandais... J'ai parfois du mal à m'occuper, c'est agaçant, ajouta-t-il avec un sourire en coin. C'était vrai, il avait du mal. Mais tout ce temps et cette envie de remplir le vide l'avaient poussé à apprendre, à s'intéresser, à découvrir... Il passa la main contre sa nuque et prit une gorgée du café apportée par la fameuse serveuse. Une fois la tasse reposée, il annonça assez sobrement :
▬ Au fait, je m'appelle Larry. Intéressante votre réponse. Vous êtes une femme intelligente ça se voit. Sans indiscrétion, qu'est-ce qui vous a poussée à travailler dans ce restaurant ?

Revenir en haut Aller en bas
Heart
Jill Z. Valentine
Jill Z. Valentine
Date d'inscription : 29/04/2022
Messages : 165
Age : 34
Job : Agent du FBI infiltré
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Habite : Un appart à Allapattah

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Ven 12 Aoû - 0:07


Who's there ?
Larry & Jill
«Guardo il ciel e non vedo altro colore…solo grigio piombo che m spegne il sole»
Dure journée, il acquiesce en silence d’un petit signe de tête très parlant. Outch, je n’aimerais pas être dans ses baskets en ce moment : Je crois que je fais une mauvaise réaction à un traitement... m’explique-t-il en se caressant le menton. J’incline légèrement la tête sur le côté tandis qu’un petit rictus étire le coin de mes lèvres.

Oh…je suis désolée. Rien de grave tout de même ? osai-je demander en me laissant porter par ma curiosité. Puis, je m’en retourne à la machine à café pour lui préparer son breuvage. Et forcément, un homme de sa carrure n’échappe pas à l’œil de lynx de notre chère Marsha. Elle s’amène très vite pour me faire l’éloge luxueuse de ce client. Soyons honnêtes. Il est pas mal, mais quelque chose d’étrange plane autour de lui. Je ne saurais pas expliquer quoi. Vu la discrétion de la miss, il a dû probablement remarquer qu’elle le bouffait des yeux. Je profite d’une de ses escapades auprès d’autres clients pour retourner auprès du client mystère pour lui apporter sa commande. En prime, j’ai le droit à une question très inhabituelle : Qu'est-ce qui vous intéresse dans les gens ? Est-ce qu'ils piquent votre curiosité ou ici... ils se succèdent et se ressemblent tous ?

Ma réponse semble tout particulièrement l’intriguer. Et bien, cher monsieur, nous sommes deux car votre question m’interpelle : pourquoi cette question ?

 Je ne sais pas, je me demandais... J'ai parfois du mal à m'occuper, c'est agaçant, je plisse légèrement les yeux afin de comprendre où il veut en venir.
Et donc, vous réfléchissez sur autrui pour passer le temps ? je marque une pause, c’est un peu particulier comme hobby, mais pourquoi pas, je n’ai pas le temps de philosopher sur les gens que je rencontre. Je suis sensée les observer.

Au fait, je m'appelle Larry. Intéressante votre réponse. Vous êtes une femme intelligente ça se voit, me complimente-t-il en se frottant la nuque avant de porter sa tasse à ses lèvres. Je souris humectant mes lèvres mon regard fléchissant sous le sien.

Sans indiscrétion, qu'est-ce qui vous a poussée à travailler dans ce restaurant ? sans indiscrétion ? je le trouve quand même bien curieux. Je repense soudain aux paroles de Chuck : Ah oui, il a demandé d'où vient ton « charmant petit accent »... Ils ne savent plus quoi inventer pour draguer, je te jure.
En fait, il essaie d’en apprendre un peu plus sur moi. On dirait bien que je l’intéresse. Je le dévisage, un peu hésitante, mordillant l’intérieur de ma joue.

Zoey ! Occupe-toi de la table numéro deux.

Je m’en occupe, assurai-je à Marsha avant de détourner les yeux pour en revenir à Larry. Je mords ma lèvre inférieure la mine quelque peu gênée. Désolée. Je dois assurer mon service. Mais si vous voulez, je termine dans un heure, je ne pense pas qu’il ait la patience d’attendre aussi longtemps, mais je propose quand même.
(c) princessecapricieuse

_________________

Untitled
Nous savons ce que nous sommes, mais nous ignorons ce que nous pouvons être - William Shakespeare + buckaroo.
Revenir en haut Aller en bas
Diamond
Larry P. Johnson
Larry P. Johnson
Date d'inscription : 26/05/2022
Messages : 96
Job : Pigiste pour un magasine scientifique & Infirmier
Orientation sexuelle : Bisexuel

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Jeu 22 Sep - 2:21


▬ Rien auquel je ne puisse survivre, répondit-il avec un sourire énigmatique. À vrai dire, il ne s'imaginait pas mourir. Enfin parfois si, parfois non. Ses ambitions se dessinaient parfois dans l'ombre de celles de l'Empoisonneur. Cet être étrange qui l'étonnait même lui. Il avait publié un ou deux papiers à ce sujet, rien de bien folichon. Et en dépit de son passé, en dépit de toutes ses connaissances, c'était comme si rien ne destinait à lier leurs noms. Merci. Il savait qu'il survivrait à cette injection, malgré le désagrément. Comme il avait survécu au départ de sa mère, comme il avait survécu aux différentes humiliations alors qu'il cherchait simplement à bien faire. Ce rôle de bienfaiteur, peut-être l'aurait-il mérité après tout. L'inquiétude de la serveuse de l'année l'intrigua tout de même et il l'observa sans plus rien ajouter pour le moment.

Larry osa se demander jusqu'où allaient les capacités d'analyse de Jill et son intérêt pour leurs semblables. Elle n'avait pas prêté serment pour sauver le plus d'innocents possibles ? Mais pour quoi faire exactement ? … Il croisa les bras une seconde quand elle lui retourna la question, cherchant à savoir pour quelle raison lui réfléchissait sur les autres. Passer le temps, certainement oui. Et surtout, faire illusion. Un beau tour de magie. Il attendit quelques secondes puis lui offrit un clin d'oeil en lui disant qu'ils n'auraient qu'à observer les gens ensemble un jour. Il ajouta, sans regarder la salle, que ses clients avaient plein de secrets qu'il serait intéressants de percer.

Finalement, Jill échappa à la question la concernant, préférant proposer à Larry de la retrouver dans une heure. Il sentit quelque chose passer entre ses mains, et il ne pouvait pas laisser passer cette occasion. Même si ce n'était pas la meilleure chose à faire. Il cala son dos sur l'arrière de la banquette puis désigna l'un de ses carnets, celui sur lequel il travaillait le plus souvent :
▬ J'ai un petit article à terminer. J'attendrai. Il lui sourit, et patienta comme promis. Ouvrant et fermant le carnet plusieurs fois, allant fumer trois cigarettes sur l'heure écoulée. Quand il fut temps que Jill termine son service, il ferma le carnet et plaça tasse et cuillère sur un coin de la table avant de se lever. Il posa le montant de la note sur le comptoir. Il attendit que Jill réunisse ses affaires et quand elle revint, il l'accueillit d'un geste du bras : Vous êtes pleine de surprises, Zoey.
Revenir en haut Aller en bas
Heart
Jill Z. Valentine
Jill Z. Valentine
Date d'inscription : 29/04/2022
Messages : 165
Age : 34
Job : Agent du FBI infiltré
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Habite : Un appart à Allapattah

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Dim 16 Oct - 23:44


Who's there ?
Larry & Jill
«Guardo il ciel e non vedo altro colore…solo grigio piombo che m spegne il sole»
Je n’avais pas réalisé que le dialogue s’éternisait. Marsha m’interpelle pour que je retourne auprès des autres clients. Je m’excuse donc auprès de Larry en lui proposant de terminer cette conversation à la fin de mon service. Il s’installe bien confortement contre le dossier de la banquette en me désignant son fameux petit carnet : J'ai un petit article à terminer. J'attendrai, m’assure-t-il d’un beau sourire aux lèvres. Sourire chaleureux que je lui rends à mon tour avant d’aller prendre la commande de la table numéro 2. Un article donc ? Je croyais qu’il travaillait à l’hôpital ? Hum…

Le service est passé relativement vite. Je finis de nettoyer puis récupère ma veste et mon sac dans mon casier, détache mes cheveux et les arrange un peu avant de rejoindre Larry qui visiblement, a eu la patience de m’attendre. Je ne sais pas si je trouve ça charmant ou flippant ? Quel genre de personne attend aussi longtemps pour les beaux yeux d’une dame ?  Vous êtes pleine de surprises, Zoey, me complimente-t-il en me proposant son bras. Je fronce les sourcils en lui offre mon joli sourire.

À oui ? vous trouvez ? Pourtant, je ne suis qu’une femme comme les autres Larry. Je m’accroche délicatement à son bras, mes doigts venant doucement se refermer sur la rigidité de sa musculature. Je tourne le visage pour saluer Marsha qui me souhaite une bonne fin de soirée le sourire digne de celui du joker. Une fois dehors, nous nous éloignons du Diner : alors dites-moi. Quel genre d’article rédigez-vous ? Je croyais que vous travailliez à l’hôpital. je marque une courte pause, humecte mes lèvres et poursuis, au fait, où désirez-vous aller ?
(c) princessecapricieuse

_________________

Untitled
Nous savons ce que nous sommes, mais nous ignorons ce que nous pouvons être - William Shakespeare + buckaroo.
Revenir en haut Aller en bas
Diamond
Larry P. Johnson
Larry P. Johnson
Date d'inscription : 26/05/2022
Messages : 96
Job : Pigiste pour un magasine scientifique & Infirmier
Orientation sexuelle : Bisexuel

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Mer 21 Déc - 22:59


▬ À oui ? vous trouvez ? Pourtant, je ne suis qu’une femme comme les autres Larry.

Son regard se posa sur elle sans plus réussir à la quitter. Elle pensait vraiment qu'elle était une parmi les autres ou était-ce une partie de son petit jeu ? Il eut envie de sourire mais retint le geste de crainte qu'elle ne perçoive que sa réponse le piquait, d'une certaine façon. Elle avait traversé plusieurs pages de sa propre existence et même la voix qu'il entendait de temps à autres parlait souvent de Jill et de ce qu'elle représentait. Il se souvint l'avoir eu à sa portée alors qu'autour d'eux, la chaleur grattait les murs. Un sang poisseux commençait à couvrir le sol, plus personne ne bougeait. Et désormais, elle essayait de le tromper alors qu'il savait tout, il avait absolument toutes les informations en sa possession.

▬ Je suis sûr que non, Zoey.... lança-t-il sur le ton de la séduction quand tout dans sa tête criait qu'il savait et qu'on ne pouvait pas lui mentir ! Il la sentit à son bras et osa se demander comment elle réagirait si elle savait, si les zones d'ombre prenaient la lumière. Il eut envie de savoir comment elle réagirait si elle savait. S'ils savaient tous. Si lui-même trouvait la dernière pièce de son propre puzzle, celui qui n'avait pas de forme, celui qui n'avait pas de sens. Il pinça les lèvres l'espace d'une seconde puis couvrit la main de Jill de la sienne, il se souvint avoir observé les gestes de douceur de George à l'égard de Valéry, ses parents assis l'un à côté de l'autre dans le canapé, leurs doigts entrelacés. Il se souvint de la douleur qu'il avait ressenti à leur séparation, d'ailleurs son père avait essayé de la recontacter plusieurs fois, même en sa présence. Il n'avait pas compris sa détresse. Son père, d'une certaine façon, était prisonnier d'une peine et d'une insatisfaction que rien ne pourrait vraiment et complètement soulagé. Mais se sentir proche de Larry, fréquenter une femme, s'occuper  à la maison, ça devait aussi donner du sens à sa vie, dans le fond. Le sens de la vie, et le sens de la Vie.

▬ Alors dites-moi. Quel genre d’article rédigez-vous ? Je croyais que vous travailliez à l’hôpital.
▬ Bonne mémoire, jeune fille, annonça-t-il amusé qu'elle ait relevé la double activité. Il balaya rapidement la question de l'article en expliquant que c'était un article sur un blog mais que sa première passion restait son travail à l'hôpital. Il plongea sa main libre dans sa poche puis hésita avant de proposer : Allons... chez vous ?
Revenir en haut Aller en bas
Heart
Jill Z. Valentine
Jill Z. Valentine
Date d'inscription : 29/04/2022
Messages : 165
Age : 34
Job : Agent du FBI infiltré
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Habite : Un appart à Allapattah

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit Dim 8 Jan - 23:55


Who's there ?
Larry & Jill
«Guardo il ciel e non vedo altro colore…solo grigio piombo che mi spegne il sole»
Je suis sûr que non, Zoey…

Serait-il en train de me séduire ? On ne se connait pas et il sait exactement quoi dire pour donner le sourire à une dame. Finalement, aussi étrange soit-il, je le trouve quand même très séduisant. Il a quelque chose d’insolite, je ne saurais dire quoi. Je m’accroche doucement à son bras et me laisse porter à ses côtés. Et puis, ce n’est que lorsqu’il vient couvrir ma main de la sienne que je comprends ses intentions. La chaleur de son contact fait du bien. Il y a tellement longtemps que je n’ai pu jouir de la chaleur d’un être. La mission a pris tellement d’ampleur dans ma vie que j’en oublie encore aujourd’hui les réels plaisirs de la vie. Ça me manque. J’aime ce contact et je lui fais comprendre en venant fondre subtilement mes doigts entre les siens.

Tout en flânant dans le quartier d’Overtown, nous discutons principalement de ses activités. Bien que son travail à l’hôpital demeure sa passion première, il se consacre à l’écriture d’article de blog. Je suis curieuse de pouvoir lire sa plume.

Allons... chez vous ? s’aventure-t-il à me proposer. Ai-je accepté ? oui. Mais pas dans l’optique de coucher avec lui. Sa compagnie me fut agréable. C’est alors que je l’ai amené chez moi pour boire un café. Oziris ne semblait pas tellement apprécier sa compagnie. Mais pour ma part, nous avons discuté et ri toute la nuit avant qu’il s’en aille travailler aux aurores. Après son départ, je me suis glissé dans mes draps avant de sombrer dans les bras de Morphée.  
(c) princessecapricieuse


FIN DU RP

_________________

Untitled
Nous savons ce que nous sommes, mais nous ignorons ce que nous pouvons être - William Shakespeare + buckaroo.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

knock knock || jill Empty
MessageRe: knock knock || jill écrit
Revenir en haut Aller en bas
 
knock knock || jill
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
»  Knock Knock || Larry & Love
» Confrontation - Jill Valentine
» La blessure || Jill
» Mine. Yours. [Jill]
» La faveur | Jill & Oswald

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miami Vices  :: Epilogue :: Les archives :: Les RP clôturés :: Année 2022-
Sauter vers: