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 You're... The plot twist - Elisabeth 

Spade
Zachary Whitmore
Zachary Whitmore
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MessageYou're... The plot twist - Elisabeth écrit Lun 28 Aoû - 16:10
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You’re the… Plot twist.
Zachary &  feat.   @Elisabeth P. Parker  
Play me Here

« Quand tu seras mal et plus bas qu'terre,
rare te tendront la main. J'écris hier à l'effaceur la clarté a fini par déteindre.
J'ai mis en lumière la noirceur pour qu'elle finisse par s'éteindre.
J'ai dû perdre la foi, j'me dis qu'demain ça ira mieux.
Mais j'aimerais croire en moi, avant de croire en Dieu.
On s'accroche toujours au pire, on cours bêtement après nos vie. On se met à sourire seulement le temps d'un selfi. J'commence à voir clairement, la vérité est ailleurs.
J'assiste à mon enterrement pour le pire ou le meilleur.

- Euphonik » Play me Here


UNE SEMAINE AUPARAVANT
––
PHARMACIE A L’ANGLE DE LA RUE – 17h00.

- Ça vous fera 290,70 dollars.
Le sac en papier posé sur le comptoir de la pharmacie. Zachary avait cru rêvé toutes les voix à proximité étaient devenu lointaine comme des échos, mais en entendant la pharmacienne se répéter à nouveau, il était revenu sur terre, posant son regard perdu et paniqué sur elle, il reprit la parole.
- Quoi ? Non, non, non, ce n'est pas possible... Vous avez dû vous tromper ! J’ai une assurance.
- Laissez-moi vérifier si j’ai la bonne assurance renseignée.
Êtes-vous toujours à We Care ?

- Oui, oui... Pas de changement.
- Oh, je vois… Apparemment, ils ont arrêtés de rembourser ce médicament. Selon le logiciel, cela fait trois semaines que leur politique ont changés, et visiblement, ce n’est le seul médicament concerné, il y en a plein d’autre, je peux vous imprimer la liste si vous souhaitez.

C’était comme s’il n’avait pas perçu la fin de sa phrase, pourquoi avait-il fallu qu’il arrête SON médicament parmi tant d’autres ! Zachary réfléchit, il était perdu et ne savait pas quoi faire, ses factures augmentaient et s’empilaient sur le meuble de son salon, quand une facture était finie de payer, une nouvelle se rajoutait, sans compter ses dépenses mensuelles. Si son assurance s’amusait à ne plus prendre en charge ses traitements, cela allait causer de terrible soucis financier.

-  Comment ça « ils ont arrêtés de rembourser ? » Ils n’ont pas le droit de faire ça ! Non. Ils ne peuvent pas. Comment est-ce que je vais faire ? J’ai besoin de cette boîte au moins toutes les trois semaines.
- Malheureusement, si, ils sont dans leurs droits. Vous n’êtes pas le seul et ça arrive beaucoup plus souvent qu’on le croit. Ils ont dû vous envoyer un courrier pour vous prévenir des changements et…...
- Connerie. Je n’ai rien reçu.

La pharmacienne clairement gênée par la conversation avait laissé échappé un rire nerveux quant à la tournure que la discussion prenait, avait ,nerveusement replacée une mèche de cheveux derrière son oreille, elle semblait bien peiné de ne pas pouvoir l’aider d’avantage, elle reprit la parole alors que Zachary ne la lâchait pas du regard, ses yeux semblait humide par moment, il avait du commencer à prendre des couleurs rouge par le stress et l’énervement. Il pouvait sentir son myocarde taper de plus en plus fort dans sa cage thoracique et une boule a l’estomac se forma en écoutant la réponse de la femme.

- Eh bien si, c’est obligatoire, ils sont dans l’obligation de vous l’envoyer, peut-être que la lettre s’est perdu en cours de route, avez-vous changé d’adresse ?
Oh, si vous voulez, je pourrai vous délivrer de l’oxycodone il est remboursé par votre assurance. Oh… Est-ce que ça va ? Vous êtes tout pâle, je peux aller vous chercher un verre d’eau ?

- Changer d’ad… Non, l’oxycodone me donne envie de vomir mes tripes.
Je veux de la morphine et je ne partirai pas sans ma boîte.

Zachary avait lâché sa sympathie, sa courtoisie dès qu’elle lui avait balancé son prix, il se demandait même d’où elle pouvait sortir une somme aussi astronomique. Il était persuadé qu’elle n’avait pas non plus l’envie de lui donner son médicament.
Sa voix stridente et toujours calme, l’énervait davantage.
- Je suis désolé, mais dans ce cas, il va falloir payer. À savoir que nous ne prenons plus de chèque pour cause de trop nombreux impayés.
Le montant de la boîte de morphine plus un stylo injectable est de 290,70 dollars.
- Vous avez de la famille qui peut vous aider ? Votre père peut-être ?


Avant qu’elle ne continue plus loin, il avait frappé du poing sur le comptoir, si fort que tous les petits yeux qui l’entouraient s’étaient posés sur lui et pour le juger discrètement.
Tout semblait s’écrouler sous ses pieds, incapable de faire quoi que ce soit, tout le monde le laissait tomber.

- NON, JE N’AI PAS... Il inspira grandement avant de reprendre plus calmement.
- D.. Désolé.
- J’ai… J’ai seulement 100 dollars sur moi, s’il vous plaît, ne me laisser pas sans rien.
Ne me laissez pas souffrir, j’en ai besoin. Je ne suis pas un putain de junkie qui me drogue, j’en ai réellement besoin.

- Je suis désolée Monsieur, si ça ne tenait qu’à moi, je vous le faire bien mais…
- Alors faite-le !
- … Mais je ne peux pas vous délivrer votre traitement tant que vous ne me payer pas la totalité de la facture, de plus on vous a déjà fait une avance de 50 dollars, le paiement est toujours en attente, vous n’avez pas payé cette ancienne facture, je suis navrée, je suis impuissante.
- Allez-vous faire foutre avec votre politesse à la con ! Ça vous arrange hein ?! Tout ça, c’est des conneries et vous le SAVEZ. Je suis AMÉRICAIN, j’ai travaillé TOUTE MA VIE, pour être traité comme de la MERDE. Bien, bien, je ferais autrement.
UNE SEMAINE APRES
––
BÂTIMENT FÉDÉRAL DE RECHERCHE ET DE TRAQUE CRIMINELLE – OFFICE N°5
––
US MARSHALL.

Zachary avait remué ciel et terre pour trouver une solution, il avait tout d’abord passé une heure au téléphone avec son assurance pour essayer de trouver une solution. Tout ce qu’il avait eu en réponse était qu’il devait augmenter son assurance s’il voulait une meilleure prise en charge. Comme s’il avait l’argent d’investir dans ce tas de connerie ! Même s’il le faisait ça reviendrait au même, il ne serait remboursé seulement le quart, il faudrait carrément envisager une assurance de riche.
La seconde solution, n’avait pas été la meilleure, mais la seule qui pourrait éventuellement de se limiter à s’engouffrer financièrement. Une clinique vétérinaire, Zachary ne pensait pas tomber aussi bas, mais quelles étaient réellement ses solutions ? Il ne pouvait pas aller pleurer auprès de son défunt père biologique, encore moins auprès de ses demi-frères et en parler à sa mère et à Mike serait une perte de temps. Le blond n'avait passé pas près d’une semaine à feuilleté toutes les cliniques vétérinaires du coin et de certains employés, ne voulant pas trop perdre de temps, il avait choisi sa victime : Elisabeth Parker.
Elle a l’air calme et sans histoire, mais les personnes calme cachent toujours des choses, c’est bien connu. Il n’avait d’ailleurs fallu pas très longtemps pour confirmer ses doutes grâce à son logiciel de traque au sein de son travail, Zachary accéda à sa fiche de renseignement.

ID NUMBER : AHDU658DJSIS__USA
NAME USERNAME : ELISABETH P. PARKER
AGE, DATE OF BIRTH: 22 YEARS OLD
BORN 12 AOÛT 2000 IN ATLANTAS

PHONE NUMBER : HIDDEN (REQUIRE LEVEL 5 FOR ACCESS ENTER KEY : ______
ADRESS : HIDDEN (REQUIRE LEVEL 5 FOR ACCESS ENTER KEY : ______
JOB : VETERINARY STUDENT – UNIVERSITY OF GEORGINA COLLEGE OF VETERANY MEDECINE
CHILDREN: NONE
CRIMINAL RECORD : HIDDEN (REQUIRE LEVEL 5 FOR ACCESS ENTER KEY : ______
DEPOSITION : CASE NUMBER 1201-ATL-2016

For access all files, enter your key.
For security, please do not save your key on your computer.

KEY : 130686
ACCESS DENIED.
For access all files, enter your key.
For security, please do not save your key on your computer.

KEY : 160386
KEY RECOGNIZED.
DO YOU WANT TO SAVE YOUR KEY ? Y / N
KEY SAVED. THE KEY WILL BE DELETED IN 24 HOURS.
PHONE NUMBER : 955-7851
ADRESS : APPARTEMENT DISIGN DISTRIC
CRIMINAL RECORD : NO CRIMINAL RECORDS ON DATA
ACCESS DEPOSITION CASE NUMBER 1201-ATL-2016 : ONLY AVAILABLE IN LOCAL ARCHIVES AT THE THIRSTH RANK

Zachary avait regardé derrière son épaule une fraction de seconde avant d’attraper le stylo en face de lui et de noter tout ce dont-il avait besoin sur un post-it. Bien qu’il avait récupéré des informations, ce n’était pas suffisant, il allait devoir trouver aux archives le dossier qui était mentionné dans la base et aller continuer ses recherches dans son précédent lycée, peut-être qu’il trouverait quelque chose d’intéressant.
UNIVERSITY OF GEORGINA COLLEGE OF VETERANY MEDECINE – 8h30.

Zachary y était presque. Il aimait ce logiciel avec lui, il pouvait avoir accès vraiment à tout et ça grâce au code qu’il a trouvé sur le bureau de son collègue. Il avait trouvé des informations intéressantes, mais pas assez pour lui faire pression. Avant de se rendre à l’université, Zachary s’était dirigé aux archives pour récupérer le fameux dossier qui était mentionné et sans trop de mal, il était dans ses mains et ne demandait qu’une chose : faire du bruit. L’affaire Cassidy Winters contre Elisabeth P. Parker avait été une vraie plaie à lire, il avait l’impression de regarder une de ces vieilles histoires d’adolescent qui passait à la télévision entre midi et deux heures de l’après-midi. Il s’avère qu’un harcèlement avait prit place dans cet établissement, il avait envie de mettre la main dessus, il s’en fichait de qui était le coupable, de toute façon l’enquête avait été classé sans suite pour faute de preuve, mais Zachary savait plus que n’importe qui, que quelque chose d’important ce cachait parmi ce dossier, il pouvait le sentir. Il comptait bien faire ressortir l’iceberg caché. Le blond s’était également renseigné sur cette fameuse Cassidy, décédée en 2021, la cause ? Une chute dans les escaliers.

Arrivée devant le secrétariat de l’école, Zachary se présenta.

- Bonjour je suis officier de police. Avait-il dit en montrant sa plaque, plaque que la secrétaire avait à peine regarder.
- J’ai rendez-vous avec le directeur.
- Il est dans son bureau, je vous pris, il vous attends.
Sans un remerciement, il dépassa le bureau et entra après avoir donné un léger coup dans la porte.
- Officier Whitmore, j’aurais pas mal de questions concernant une ancienne élève. Elisabeth Parker. Vos avez toujours son dossier scolaire ?
- Mh. Que dire, Mademoiselle Parker avait du potentiel, mais elle a préféré avoir un comportement inapproprié avec l’une de ses camarades. Nous l’avons viré et elle à déménagé à…
Les lunettes sur le nez, il rouvrit le dossier scolaire
- Miami. Mais il est précisé qu’elle vient également d’une autre école de Los Angeles.
Si ça peut vous aider, je pourrais vous donner une copie de son dossier en espérant que cela aide votre enquête.
- Oh, vous êtes a-do-rable, Monsieur le Directeur. J’apprécie vraiment votre aide quant à mon enquête, je vais prendre le dossier en espérant qu’il sera recevable plus tard.
- Vous savez pourquoi elle a choisi Miami ?
- Aucune, désolé. Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à appeler ma secrétaire, elle nous mettra en ligne.
- Vous m’avez déjà beaucoup aidé, merci de m’avoir accordé votre temps.
Au revoir.


Une fois à l’extérieur, Zachary avait rejoint sa voiture, le dossier en main, il avait souri automatiquement, au final, il semblait que Zachary avait très bien choisi sa victime, il semblait avoir beaucoup de choses à relevé de tout ça. Il décortiqua tout le dossier, tout comme celui de ses années, étudiantes. Rapidement, en une semaine à peine, il avait réussi à mettre la main sur toute la vie de la petite Parker. Il avait relevé tout le mystère qui hantait Cassidy Winters et s’il le voulait, en un claquement de doigts elle se retrouverait derrière les barrières… Mais ça serait trop facile, non.
QUELQUES JOURS PLUS TARD
––
PARKING DU CENTRE VETERINAIRE
DESIGN DISTRICT – 19h30.

Il aurait pu être satisfaisant de clore cette enquête, recevoir tous les bénéfices, avoir les louanges de ses collègues quant à son talent de détective indéniable, mais il savait que ça serait une grosse erreur de faire ça. Non seulement, il avait enfreint les règles en obtenant illégalement des informations sur l’identité et la vie d’Elisabeth, mais il avait volé les identifiants d’un collègue plus haut que lui pour y parvenir. Jamais il ne serait pardonné et… Il pourrait dire au revoir à tout ce dont il avait travaillé.
Enfin, l’idée de la balancer n’avait jamais été sa première idée, non, il comptait bien l’utiliser, elle serait… Son plan, son rebondissement, son échappatoire. Elle pourrait le sauver le temps qu’il trouve les moyens de se sortir de tout ça. Oui, Elisabeth, tu n’auras pas le choix d’y passer, comme tous les autres d’ailleurs.

Il commençait à se faire sombre, la nuit, était à son comble. Elisabeth ne devrait pas tarder à rejoindre son véhicule. Habillé de noir, semi-allongé sur sa banquette, il attendait. Zachary jeta sa boisson dans son gobelet en carton, au loin dans la banquette arrière. Il avait campé ici toute la journée ici, sa voiture était une vraie poubelle, mais il s’en fichait. Il l’avait observé de près, on ne dirait pas que cette jeune femme à tué de sang-froid sa meilleure vie, au contraire elle semblait très bien le vivre. La petite blonde va vite perdre son sourire quand elle va voir que son passé va enfin faire surface.
Alors qu’il s’ennuyait et que tout le monde avait quitté ce sombre parking, il y eut enfin un dernier mouvement. Elisabeth. Elle sortit ses clés et était rentré dans son véhicule et comme d’habitude elle prenait son temps. Zachary sortit de sa voiture et fit mine qu’il se baladait, puis précipitamment, il entra à l’intérieur de la voiture. Visiblement terrifié, il se pencha pour l’empêcher de sortir de la voiture.

- Bonsoir Elisabeth. Que dis-tu qu’on conduise ?
Il lui montra son arme dans son étui, il n’allait pas s’en servir mais ça faisait toujours peur et si elle n’était pas stupide, elle allait l’écouter. Elle n’avait pas le choix. L’homme lui adressa un sourire.
- Conduis. Tu connais cet hôtel complètement abandonné à l’autre bout de la ville ? On va là-bas, illico presto.
- Hé, t'es sourde ? Ne me fais pas répéter, t’as pas envie que je m’énerve.
(c) DΛNDELION

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MessageRe: You're... The plot twist - Elisabeth écrit Jeu 31 Aoû - 23:24
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The Plot Twist
Zachary & Elisabeth
N’oublie pas notre rendez-vous de demain au parc aquatique. L’équipe compte sur nous pour soigner leur dauphin. Quentin revient me donner le dossier de l’animal que j’avais laissé sur mon bureau.

D’accord. Je ferai un saut ici pour récupérer du matériel. Oh merci ! je glisse les documents dans mon sac à main en lui adressant mon habituel sourire. Passe une bonne soirée Quentin, à demain.

À demain !

La porte de l’arrière clinique se referme derrière moi. J’évite l’ascenseur pour cette fois et choisis les escaliers pour rejoindre le parking souterrain pratiquement désert. J’arrive à ma voiture, croisant sur le chemin un homme qui sort de la sienne. À vrai dire, je n’y prête pas attention et m’installe à l’intérieur puis dépose mon sac à main au pied du siège passager. Alors que je m’apprête à mettre le contact, la portière passagère s’ouvre à la va vite et l’homme dont je n’ai guère prêté attention s’installe rapidement sur le siège voisin. Je me fige, interdite, les yeux ronds, le cœur battant à tout rompre: Bonsoir Elisabeth. Que dis-tu qu’on conduise ?

Elisabeth ? Com…comment connaît-il mon nom ? Son visage m’est totalement inconnu. D’un geste de la main, il décale sa veste pour arborer un flingue au niveau de sa ceinture. Oh…mon dieu…mon cœur s’affole et la panique me gagne. Pas un mouvement. Non. Je reste immobile, pétrifiée face à cet inconnu menaçant, tandis que lui, esquisse un sourire diabolique.

Conduis. Tu connais cet hôtel complètement abandonné à l’autre bout de la ville ? On va là-bas, illico presto. Un hôtel ? l’autre bout de la ville ? mais…mais…MAIS…je n’arrive pas à bouger, ni à parler. Je suis complètement mortifiée, parasitée par des très sombres pensées. Est-ce qu’il…va me violer ? Mes lèvres s’entrouvrent légèrement sous la torpeur que sa menace suscite en moi. Ma respiration s’intensifie horriblement sous les assauts de mon cœur contre ma poitrine. Ce genre de situation me renvoie à d'horribles souvenirs...Est-ce que...je vais mourir ?

Hé, t'es sourde ? Ne me fais pas répéter, t’as pas envie que je m’énerve. ses propos me foudroient littéralement, comme un signal d’alarme soudain tiré pour m’inciter à réagir. Je reprends difficilement mes esprit, déglutis, la bouche sèche, puis acquiesce et obéit bien docilement à sa requête d’un signe de tête. J’allume le contact et mes mains tremblante viennent fermement cramponner le volant. Je me sens si vulnérable…Mes doigts serre encore plus fort le cuir du volant, au point de m’en faire souffrir les mains. L’hôtel abandonné…mon dieu…je vous en prie, aidez-moi…Nino...

Je me mets en route, la boule au ventre essayant coûte que coûte de rester concentrée sur la route : Qu…qu’est-ce…qu’est-ce que vous allez me faire… ? j’ose demander la voix tremblante et étouffée.
(c) princessecapricieuse

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MessageRe: You're... The plot twist - Elisabeth écrit Ven 1 Sep - 22:59
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« Quand tu seras mal et plus bas qu'terre,
rare te tendront la main. J'écris hier à l'effaceur la clarté a fini par déteindre.
J'ai mis en lumière la noirceur pour qu'elle finisse par s'éteindre.
J'ai dû perdre la foi, j'me dis qu'demain ça ira mieux.
Mais j'aimerais croire en moi, avant de croire en Dieu.
On s'accroche toujours au pire, on cours bêtement après nos vie. On se met à sourire seulement le temps d'un selfi. J'commence à voir clairement, la vérité est ailleurs.
J'assiste à mon enterrement pour le pire ou le meilleur.

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- Oh, non, non.
Ce soir va être une longue soirée et je t’interdis de pleurnicher.


Il avait horreur de ça, pourquoi les gens se lamentaient sur leur pauvre sort.
Étaient-ils tous obliger de gémir, de geindre, se plaindre, pleurer ? Zachary l’observait serrer son volant, comme si ça allait l’aider à la sortir de cette situtaion. Il passait toujours par le méchant, mais s’il le faisait, c’était que ces personnes avaient été bien pires que lui.
Il n’allait pas éprouver de la pitié aujourd’hui. Au moins, lui, il n’avait poussé personne dans les escaliers, du moins pas encore. Elle le méritait et devrait avoir encore bien pire pour ce qu’elle avait fait et pleurer ne le fera pas changer d’avis. Élisabeth ne le prendra pas par les sentiments, elle peut toujours courir, elle n’est pas prête de partir d’ici sans avoir ce qu’il veux.

- Je ne te ferais rien, uniquement si tu m’écoutes.
Pour le moment, continues à rouler.


Alors que les paysages défilaient le long, Zachary ne décrochait pas son regard de la jeune blonde qui se contentait de faire ce qu’il lui ordonnait. Il se demeurait silencieux, la main gardé sur la crosse d'arme-à-feu, cette arme était telle une bombe à retardement, aussi impressionnante qu’elle l’était, sa dangerosité dépassait toute attente, chargée et menaçante, rangée dans son étui elle semblait silencieuse mais alarmante à la fois, elle ne demandait qu’une chose, faire ce pourquoi elle avait été créer. Elle n’avait rien à craindre, il avait besoin d’elle vivante, pas morte, mais il n’hésiterait pas à l’utiliser si besoin était, tout ne dépendait que de la blonde à présent.
L’endroit où il se rendait était si paisible et éloigné qu’elle aurait du mal à aller chercher de l’aide, Zachary comptait bien la garder dans son champ de vision.
Il n’avait fallu qu’une fraction de seconde pour qu’Élisabeth réalise qu’elle s’était trompé de route. Comme si le blond n’allait pas le remarquer ! Il connaissait ce chemin et il était hors de question qu'elle alerte les gens à proximité en faisant des tours de ville.

- Putain qu’est-ce que tu fous ? C’était à DROITE !
Fais demi-tour à l’angle.


Une fois sur le bon chemin, il lâcha un soupir, les yeux rivés sur la route à vérifié si elle gardait le bon itinéraire, il lui jetait plusieurs regards, plus longtemps elle était dans son champ de vision, mieux c’était.
Plusieurs minutes passèrent, le centre-ville et les maisons semblaient dorénavant lointaine et les tours d’appartement semblait toute petite d’aussi loin, le panneau routier avait indiqué qu’il avait quitté Miami, le sentier sur la droite était indiqué d’un viel écriteau en bois qui a perdu sa couleur marron avec les années, celui-ci ne tenait qu’à un fil sur le poteau en bois « Motel No Vacancy » semblait être aussi vieux que la bâtisse abandonnée. Il n’y avait pas eu de clients depuis des années.
Ils se rapprochaient de plus en plus à leur but, les rangées d’arbres défilaient, le long du paysage, au loin se dessinait cet ancien hôtel délabré et abandonné, précédemment squatté par des réfugiés et quelques sans-abris que Zachary avait dégagés un par un pour avoir une totale tranquillité.

- On est arrivés, gare-toi devant.

Les roues enfin stoppées net, il poussa la porte de la voiture pour sortir de l’extérieur, il fit un geste de la tête pour qu’Élisabeth sorte à son tour. Zachary observa un court instant, l’environnement, une ambiance sinistre était présente, sa pesanteur se faisait ressentir et ce silence était totalement dérangeant, Élisabeth quant à elle, semblait bien loin de lui. Trop loin à son goût.
Son visage se marqua fermement en fronçant les sourcils, l’observant un long moment d’un air de défis, elle ne serait pas aussi idiote n’est-ce pas ? Non... Quand même.

- Monte les escaliers.
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Dernière édition par Zachary Whitmore le Dim 15 Oct - 22:43, édité 3 fois
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MessageRe: You're... The plot twist - Elisabeth écrit Mer 27 Sep - 23:16
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The Plot Twist
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Une longue soirée ? mon dieu…je ne peux pas m’empêcher de penser au pire. Je n’ai pas l’impression de le connaître, son visage ne me dit rien. Quand j’y repense, Aleksandrov ne connaissait aucun d’entre nous lorsqu’il a choisi de nous séquestrer à Velnio Namas. Je ne pensais pas survivre cette nuit-là…comment fais-je pour me retrouver, à chaque fois dans une situation aussi moisi ? D’abord ce cinglé de Dennis, puis le psychopathe d’Halloween et maintenant cette espèce de G.I Jo qui joue les Cow-Boy…quand est-ce que ça va s’arrêter ? Est-ce ma perpétuelle punition de frôler la mort pour l’avoir donné ?

Je ne te ferais rien, uniquement si tu m’écoutes. Pour le moment, continues à rouler

Je peux sentir mes forces s’amenuiser à mesure que ma peur grandit. Son regard est froid, sa voix sévère et menaçante, sans compter le flingue qu’il prend un malin plaisir à arborer pour m’intimider. J’essaie de prendre sur moi, mais je suis une éponge. Je n’arrive pas à rester de marbre face à la menace et notre individu le voit bien. J’ai toujours été une fille sensible. J’ai me suis forgée une carapace en grandissant, j’ai appris à camoufler mes émotions derrière des faux sourires, des rires mensongers, mais je n’ai jamais été capable de contrôler ma peur. Oui, j’ai peur. Ce blondin et sa tignasse décolorée me font peur. Je serre le volant à m’en rompre les poignets et prends malheureusement une mauvaise direction qui le fait très vite monter en pression:  Putain qu’est-ce que tu fous ? C’était à DROITE ! Fais demi-tour à l’angle

Qu’il vocifère si méchamment que j’en sursaute et me recroqueville sur moi-même en cramponnant fermement le volant en fixant la route : D’a…d’accord….P…pardon…Je…je suis désolée… bredouillai-je toute fragile et désarçonnée. Je ne veux pas mourir. Je veux vivre et revoir mon Nino. Mon dieu Nino…et si je mourrais ? il ne saura jamais ce qu’il représente pour moi ? cette pensée me dérange, m’attriste et me tourmente…Valérian…Jayden…Nate…je ne peux pas les abandonner…pas comme ça, pas maintenant…Non. Je ne veux pas mourir. Je fais donc ce qu’il faut pour reprendre la bonne direction qui mène jusqu’à son vieil hôtel pourri et miteux : On est arrivés, gare-toi devant. me somme-t-il sèchement tandis que j’obéis comme une piètre esclave de sa volonté. Je me déteste pour ça…

Il sort de la voiture. Je pourrais rapidement rallumer le moteur et fuir à toute allure, mais il est bien trop proche pour que cette tentative soit une réussite. Il m’ordonne en silence de sortir de la voiture. J’obéis, me détestant davantage pour ça. Il plane dans l’air comme une vieille odeur pestilentielle d’égout, de pourriture et de bois brûle. L’obscurité commence à s’abattre sur la ville. L’endroit est désert rendant l’atmosphère pesante et angoissante. On se croirait dans un film d’horreur. Je déglutis face au paysage horrifique dans lequel il a choisi de m’emmener quand son regard sévère accroche le mien, apeuré : monte les escaliers. qu’il ordonne un peu plus durement et sèchement.

Mes prunelles glissent vers les marches complètement délabrées. Je me sens alors comme foudroyée, paralysée, les pieds enraciné dans le sol. Je ne peux plus bouger. Je déglutis, le cœur affolé, battant si fort que je pourrais sentir ma cage thoracique exploser. Mes lèvres s’entrouvrent, mon souffle chaud et saccadé s’accélère, trahi par les mouvements répétées de ma poitrine. Une force invisible me tire en arrière, j’amorce un tout petit pas de recul et hésitant tandis que mes iris méfiants guette mon kidnappeur. Un autre petit pas en arrière, avant de faire volte-face pour courir le plus vite possible dieu seul sait où, tant que c’est loin de lui…
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MessageRe: You're... The plot twist - Elisabeth écrit Jeu 28 Sep - 0:04
You're... The plot twist - Elisabeth Spade-shape-1873-13144-300x300 Chasse à l'homme... You're... The plot twist - Elisabeth Spade-shape-1873-13144-300x300
Cher Marshall, tu sembles apprécier être le bourreau. N’est ce pas jouissif cette sensation de pouvoir sur l’autre ? La peur que tu arrives à inspirer chez cette pauvre, chétive et frêle demoiselle ?  Je te proposes un jeu : Le chat et la souris.. Bien entendu, tu es le chat. Tu vas donc chasser la souris. De mon côté, j’ai tiré les dés pour savoir combien de tours durera cette petite course poursuite.

Spoiler:


@Elisabeth P. Parker tu cours, tu cours, tu cours sans t’arrêter et tu trouves refuge dans un vieil entrepôt abandonné qui stockait de la viande. En réalité, il s'agit d'un ancien abattoir. Dans la panique tu trouve un vieux crochet de boucher, rouillé et encore souillé du sang d'animaux. Tu te caches derrière une étagère, camouflée par de grandes bâches en polyéthylène de Silverine, teinté de vieux sang séché.

Soit ceci : You're... The plot twist - Elisabeth Hbm-236-48.jpg-1200x600-f1b5eebc88

@Zachary Whitmore  la chasse n’est pas encore ouverte. Regagne l’entrepôt où tu penses pouvoir la coincer en lui braillant de s’arrêter. Libre à toi de tirer quelques coups de feu pour la neutraliser mais, si tu choisis de lui tirer dessus, tu la ratera, ce qui j’imagine te foutra davantage en rogne. Une fois à l'intérieur, tu restes sur le qui vive et tu commences à la chercher.

▬ Vos prochains posts feront office d’introduction. Postez chacun une réponse avant que j’ouvre officiellement le premier tour de la chasse.

Enjoy !
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MessageRe: You're... The plot twist - Elisabeth écrit Jeu 28 Sep - 22:52
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« Quand tu seras mal et plus bas qu'terre,
rare te tendront la main. J'écris hier à l'effaceur la clarté a fini par déteindre.
J'ai mis en lumière la noirceur pour qu'elle finisse par s'éteindre.
J'ai dû perdre la foi, j'me dis qu'demain ça ira mieux.
Mais j'aimerais croire en moi, avant de croire en Dieu.
On s'accroche toujours au pire, on cours bêtement après nos vie. On se met à sourire seulement le temps d'un selfi. J'commence à voir clairement, la vérité est ailleurs.
J'assiste à mon enterrement pour le pire ou le meilleur. »

- Euphonik » Play me Here

Warning : âme sensible s’abstenir (insectes, sang, moisissure…)

Il l’avait vu venir, c’était si prévisible et putain Elisabeth avait été assez stupide pour tenter le coup. Zachary s’était posé la question au moins trois fois : pourquoi je ne l'ai pas fait passer en premier ? Il souffla lourdement et désactiva la sécurité sur son arme-à-feu tout en se mettant à lui courir derrière, s’il n’était pas freiné par toute cette maladie, il l’aurait déjà rattrapé et rien que cette idée le mettait en colère. Malgré la pénombre présente, il pouvait entendre le bruit de ses pas courir dans une direction, les traces de pas montraient qu’il suivait la bonne piste. Le blond ignorait encore comment elle avait fait, mais rapidement, il n’y avait plus aucun bruit, il n’entendait plus rien hormis les bruits ambiants des animaux. À présent, son ennemi principal était cette épaisse noirceur qui lui bloquait le chemin et l’empêchait d’arriver à son objectif. En colère et frustré, il se mit à crier aussi fort que tous les oiseaux qui les entouraient se mirent à s’enfuir dans le sens opposé. - PUTAIN DE MERDE.
Sa voix ferme résonna à travers le paysage calme et lugubre qui lui rappelait qu’il était désormais seul contre ses propres démons.

- REVIENT TOUT DE SUITE.
ELISABETH… T’as nulle part où aller.


Il faisait noir, terriblement noir. Le branchage des arbres cachait le peu de luminosité qu’apportaient les rayons de l’astre lunaire, obligeant une vigilance décuplée pour ne pas se retrouver avec un membre fracturé au beau milieu du sentier. Des craquements, des soupirs. Le silence était ambiant, souvent perturbé par quelques bruits qui n’avaient rien de naturel. Quelque chose se frayait un passage, quelque chose avançait dans la nuit aussi sournoisement qu’insidieusement. On évoluait, oui… On se rapprochait d’un but précis. Des traces de pas demeuraient dans le sol quelques fois boueux, laissant à quiconque la possibilité de traquer cette chose. De la retrouver, de lui mettre la main dessus... À chaque nouveau pas, ses chaussures s’enfonçaient dans la terre humide et manquaient fréquemment de glisser. Rapidement, l’obscurité s’épaissit. La luminosité de la lune n’était plus d’un lointain souvenir, les ténèbres nocturnes ayant repris leur place initiale. Un soupir s'échappa de ses lèvres. Il trébucha qui semblait être un grand rocher qui dépassait du tas de feuilles qu’avait formé le vent, il souffla en se secouant, puis se releva avant de reprendre son chemin. Il pesta lourdement en enlevant la boue présente sur son arme à feu, heureusement aucun coup n’était partie à ce moment-là.

Un faisceau lumineux ne tarda pas à trancher cette noirceur, laissant un sentier se dessiner devant des iris noisette. Il ne pouvait pas l'expliquer, mais il savait qu'il était proche d'un but. Il marchait le long de cette route sinueuse. Puis un craquement, le jeune homme tourna lentement la tête puis pointa son arme dans les abysses de la nuit, il ne voyait rien. Super. Quelle idée géniale ! Fais chier.
Quelle conne celle-là aussi, pourquoi est-ce qu’elle s’est barrée comme ça ?
Au loin semblait prendre une forme une vieille bâtisse, il n’y avait aucun doute, où Elisabeth aurait-elle pu aller d’autre ?

- JE SAIS QUE T’ES LA.
SORS DE LA MAINTENANT.


Sinueusement Zachary s’approcha pas à pas du lieu en question, il était aussi sinistre que le précédent, une volée de corbeaux venaient de prendre leurs envols, preuve qu’une personne venait de déranger leur malheureux confort. L’arme à feu toujours pointé en avant devant lui, il fit plusieurs pas pour atteindre la porte qu’il poussa fortement.
Un bruit désagréable pour l’ouïe le désorienta un instant. Elisabeth avait tort de l’avoir mis en pétard, elle n’a aucune idée de la noirceur qu’elle venait déchaîner, il n’aimait pas perdre son temps et encore moins faire des erreurs de débutant, qu’elle le veuille ou non, il allait la retrouver et il y passerait la nuit s’il le fallait.
Si l’ambiance semblait être sinistre de l’extérieur, elle l’était d’autant plus à l’intérieur, une odeur de chat crevé lui pendait au nez lui donnant la sensation de vomir, l’estomac retourné par cette odeur nauséabonde. Malgré le manque de lumière, on pouvait apercevoir des objets au sol abandonné, comme si les personnes précédentes l’avaient déserté aussi rapidement qu’ils n’étaient arrivés. Le sol était recouvert de feuille-morte et de traces de terre, des formes d’empreintes animales demeuraient présentes dans ce lieu bien calme. Des palettes en bois semi-moisi par l’eau pluviale paraissait en totale décomposition, les murs verts de moisissure l’écœuraient, l’hôtel n’était pas aussi délabré que ça. Quelques dalles du plafond pendouillaient et laissant voir le plafond, certainement habités par des milliers d’insectes les plus dégoûtants les uns que les autres, proliférant dans la poussière. A seulement quelques pas se trouvait des bidons remplis de sang ainsi que des carcasses de biches étaient pendus et mangés par les vers et les asticots grouillaient de part et d’autre sur la viande avariée.

Zachary passa à côté et regarda tout autour de la pièce, l’endroit était assez grand et semblait être abandonné depuis un sacré moment vu l’état qu’il avait. Il s’empressa pour passer à la deuxième pièce un peu plus loin, discrètement, il tendit l’oreille pour essayer d’écouter le moindre bruit ambiant, tout ce qu’il pouvait percevoir était les grincements de chauve-souris dans les combles. Il entendit un bruit derrière une grande étagère en fer où tout plein d’objet et certainement d’archive s’y trouvait, quand il vit une tête blonde légèrement dépassée. Une colère noire le hanta, pressant la détente, il réalisa que cette tête s’était déjà enfui ailleurs et que la balle avait heurté une sorte d'abreuvoir en métal qui avait fait rebondir la balle à la pièce opposé.

- Montre toi.
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MessageRe: You're... The plot twist - Elisabeth écrit Mar 2 Jan - 18:16
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The Plot Twist
Zachary & Elisabeth
PUTAIN DE MERDE. je l’entends brailler de rage alors que je cours de toutes mes forces pour lui échapper. Je cours si vite, serpentant entre les arbres de la petite forêt, dont les branchages me fouettent les bras et le visage. Je peine à respirer. La peur me ronge et j'ai l’affreuse sensation que mon cœur va sortir de ma cage thoracique. Dans la précipitation, je me prends les pieds dans une grosse racine qui émergeait du sol et tombe par terre en me heurtant le menton et en me tordant la cheville. La respiration saccadée, je me traîne lourdement sur le sol, enserrant quelques feuilles mortes dans la paume de mes mains: Aie... la douleur est si violente que je me vois gémir en grimaçant les larmes aux yeux. Nino...où est ce que tu es ?

Des bruits de pas qui se rapprochent me mettent de nouveau en alerte. Je tourne rapidement la tête, le cœur prêt à exploser. Je me redresse difficilement, puis parviens à me lever pour reprendre ma course dans la direction nord en boîtant : REVIENT TOUT DE SUITE.

Je jette un nouveau regard affolé derrière moi, haletante, boiteuse puis progresse avec précipitation sur ce chemin de terre en m’accrochant à chaque tronc d’arbre pour m’aider à progresser au plus vite jusqu’à la sortie du sentier: ELISABETH… T’as nulle part où aller. la torpeur me gagne. Je laisse échapper un petit gémissement étranglé qui s'enlise dans un sanglot.

Au bout du chemin, j’arrive devant un vieil entrepôt abandonné. C’est peut-être ma chance d’échapper à ce psychopathe. Je ne réfléchis pas plus longtemps et pars m’engouffrer dans le vieux bâtiment en boitant. Essoufflée, la respiration tremblante, je prends un bref instant pour inspecter les lieux autour de moi: de vieux outils délaissés, certains souillés de vieux sang séchés, d'autres cassés, des rats surgissant sur le côté, le croassement de quelques corbeaux nichés dans les poutres en ferraille du plafond. J'ai l'impression de jouer un remixe de Psychose...JE SAIS QUE T’ES LA. SORS DE LA MAINTENANT.

Cette rage ancrée dans le timbre de sa voix me fait tressaillir. Je me fraye alors un chemin vers la noirceur angoissante de cette endroit. J’arrive, non sans boiter et m’accrochant aux étagères pour m’aider à avancer, dans une grande salle, où une odeur nauséabonde de mort pèse dans l’air. Du sang. Ça empeste le sang, si bien que je suis prise d’un haut le cœur. J’amène le dos de ma main contre ma bouche pour éviter de vomir. Mon dieu...c’est un véritable cauchemar…

Un coup de feu retentit près de moi. La balle semble heurter quelque chose de métallique pour être renvoyée dans une direction opposé. Mon cœur rate un battement. Instinctivement, je me baisse, mordant ma lèvre inférieure avec violence pour contenir la douleur qui me lance dans la cheville.

Montre toi. Je relève doucement la tête pour vérifier à quelle distance il se tient. Je l'aperçois à travers les bâches. Il est tout proche mais, on dirait qu’il ne me voit pas. En alerte, j’observe dans toutes les directions à la recherche de quelque chose pour me défendre. Je remarque alors, quelques mètres plus loin, un vieux crochet de boucher, planté dans une carcasse. Un nouveau haut le cœur, j’essaie de prendre sur moi. J'avance discrètement à quatre pattes jusqu’à la table de dépeçage, me redresse à genoux et m’aide du vieux comptoir pour me relever, sautillant doucement pour empêcher tout mon poids de peser sur ma cheville. Je guette avec dégoût l’arme improvisée avant de la saisir avec les mains et de l’arracher de sa carcasse. Crochet en main, mon regard se porte désormais en direction de mon agresseur. Je serre bien fort l’arme en métal rouillée entre mes doigts et le porte doucement contre ma poitrine, en position, prête à frapper. Mon cœur s’affole. Je peux le sentir fracasser ma cage thoracique. Je déglutis. Je frémis, la respiration tremblante. Je l’entends. Il arrive. Seigneur, je le vois. Il est tout près...

Dans un élan de force qu'il me reste, je viens vivement assener un coup de crochet et le blesse au bras. Bien qu’il se s’agisse que d’une simple égratignure, c’est suffisant pour lui faire perdre son arme. Ensuite, je me jette sur lui en l’entraînant au sol sur le dos. Rapidement je monte sur lui, puis lève les bras, prête à lui asséner le coup fatal. Malheureusement, au moment où je frappe, il écourte mon geste. Ses mains interceptent mes poignets et sa force colossale pare mon coup et m’empêche de le blesser, puisque le crochet s'arrête à quelques centimètres seulement de ses yeux. Je le dévisage toute haletante et complètement paniquée. Ç'en est fini de moi. Je vais mourir ici, ce soir. Nino...je te demande pardon...
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MessageRe: You're... The plot twist - Elisabeth écrit Mer 3 Jan - 14:57
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Je sais que tu m’entends et te cacher ne te permettra pas de me fuir éternellement, je te retrouverai, je ne peux pas te laisser t’en aller et prendre le risque que tu racontes tout, si seulement tu m’avais écouté, on n'en serait pas là aujourd’hui. Pourtant, j’avais tout bien fait, tout bien préparé et toi… Tu gâches tout en t’enfuyant comme si j’allais te massacrer. Je l’aurais fait directement sur le parking et personne n’aurait trouvé la moindre trace de ton existence ou de ton corps si je l’avais réellement voulu… Putain… Mais où est-ce que tu es encore passé ? Je n'avais pas prévu de passer ma soirée à te courir derrière…

Pendant que je te cherche et que j’avance dangereusement dans le chemin boueux et glissant, j’ai suivi ta trace, espèce d’idiote, tu pourrais au moins faire l’effort de pas me montrer par où tu passes… Je suis tes traces, comme celui d’un chasseur le ferais pour traquer une biche, avec l’aide de ma lampe torche, je braque le faisceau lumineux sur le chemin afin d’éclairer mon passage et de voir des traces de chaussures imprégnées dans la terre. Cet entrepôt abandonné et ma seule et unique chance, je ne te connais pas, mais je sais que tu t’es glissé là-dedans. Je n’ai pas envie d’entrer dans ce truc dégueulasse et nauséabonde, mais tu ne me laisses pas le choix, on dirait l’entrepôt d’un ancien chasseur abandonné, dans lequel il ou elle serait partie précipitamment, laissant tous ces effets personnels sur place.

Ma lumière me fait découvrir l’horreur sur place et des traces de sang encore présente sur le mur, je vois les rats fuir de l’autre côté du bâtiment et si je me fis à mon instinct, ils ne peuvent fuir qu’une seule chose : toi. Les corbeaux s’envolent pendant que je reprends mon chemin et traverse ce couloir lugubre, dans lequel le mur est craquelé, pourri par le temps, comme si l’entrepôt n’avait fait qu’un avec la nature et qu’elle reprenait son bien en fusionnant avec lui. Il fait sombre, terriblement sombre, le crépuscule de la lune éclaire partiellement à travers la fenêtre, brisé me montre timidement le chemin à emprunter, je braque ma luminosité en face moi, j’écoute avec grande attention, le moindre bruit qui se déroule autour de moi, comme si tous mes sens étaient à son pique et qu’ils n’essayaient pas de me trahir. C’est comme traquer quelque chose d’invisible, mais tu vas bien finir par te dévoiler tôt ou tard, j’y passerai la soirée s’il le faut pour te chercher et mettre la main sur toi.

J’entends ton haut-le-cœur et vise par réflexe auprès de l’endroit où j’entends le bruit, la balle par grande vitesse et heurte l’étagère métallique. Je parle tout seul depuis tout à l’heure, j’ai beau essayer de te convaincre encore et encore, tu souhaites prolonger notre partie de cache-cache version adulte. J’avance doucement dans la salle, je me retourne et regarde si tu n’es pas derrière une pile de cartons moisis d’où sortait une odeur de mal séché qui avait le don de retourner mon odorat. J’ai été dans pas d’endroit vraiment dégueulasse, mais je crois que celui-là fait partie de mon top 1. Je continue mon avancée quand je vois tu n’es pas là, la salle n’est pas si grande, il reste encore le fond à regarder même si je sais que tu dois te déplacer au fur et à mesure, je crois que t’es la première à me donner autant de fil à retordre, pourquoi tu ne t’es pas laissé faire ?
Mes pas résonnent, mon visage reste marqué par ma froideur et mon sérieux lors de mes mouvements, je respire lentement et essaye de limiter mes bruits pour ne pas me faire entendre, j’essaye de me glisser comme une souris, pour te surprendre et te montrer que moi aussi, je peux être intelligent dans ce jeu que tu as lancé.

Alors que je m’apprêtais à vérifier le dernier endroit, je sens une lame me glisser sur le bras, je ne suis pas une petite nature, mais putain, tu n'es pas allé de main morte, j’entends ma chemise se craquer sous la lame et sang s’écouler hors de mon épiderme, je fais tomber mon arme au sol, ce qui la fait libérer une nouvelle qui se loge dans le plafond de l’entrepôt, tu montes sur moi, j’aurais pu être agréablement surpris et je n’aurais probablement pas dit dans d’autre circonstance, mais ce n’est ni le lieu ni le moment blondinette. Il faudrait te décider, me sauter dessus, me tuer… Tu ne peux pas faire les deux.

 « Tu sais… Habituellement, je n'aurais pas dit non, surtout dans cette position… Mais désolé de te décevoir, on va devoir remettre ça à un autre jour… »

Mes mains se dirigent vers tes poignets et je les resserre pour que tu ne me portes pas le coup de grâce, tu allais sérieusement me tuer là ? C'est quoi est ton problème ? Tu ne m'as même pas laissé l’occasion de t’expliquer le pourquoi du comment… Je souffle doucement en levant les yeux sur toi pour reprendre la parole et t’expliquer rapidement ce que je comptais faire.

 « Mais stop ! Je ne compte pas te tuer, je voulais juste te parler moi !
Tu comptes lâcher ton arme ou tu veux que je t’aide ? »
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MessageRe: You're... The plot twist - Elisabeth écrit Ven 15 Mar - 23:25
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The Plot Twist
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Je ne sais pas comment j’en suis arrivée là, et malgré la douleur lancinante à ma cheville, je suis parvenue à le désarmer. L’ennui, c’est que me jeter à califourchon sur lui n’est visiblement pas l’idée du siècle. Non mais, qu’est-ce qu’il m’a pris ? Oh putain ! C’est...c’est quoi ce truc tout dur là ? C’est…aie mais...ça fait me fait mal à la...Ne me dis pas que...non ! Ouf, ce ne sont que les boutons de son jeans. Putain...je...dans quelle merde je me suis encore fourrée...

Tu sais… Habituellement, je n'aurais pas dit non, surtout dans cette position… J’essaie désespérément de me débattre pour m’éviter de finir au fond d’une benne, mais ce gros pervers trouve le moyens de faire des allusions dans un moment pareil, ce qui me déstabilise quelques peu. Je n’émets plus aucune résistance, prise de cours par ses propos et laisse sa force prendre le dessus. : Sale p... souffle-je avec une certaine difficulté.

Mais désolé de te décevoir, on va devoir remettre ça à un autre jour… malgré la peur que m’inspire cette situation, il fait le malin et ça m’énerve. Certains agents pensent que l’uniforme leur donne tous les droits et lui, clairement, il s’est senti pousser des ailes. Si je pouvais, je lui écraserais les noisettes avec mon genou, mais ma position actuelle ne me permet pas d’aller au bout de mes envies. C’est bien dommage ! J’imagine qu’il a bien dû jubiler à me poursuivre comme du vulgaire gibier. Il me fait penser à ces psychopathes qui prennent un malin plaisir à chasser sa victime avant de l’attraper pour l’achever : Dans tes rêves espèce de taré !

Je me sens si chétive et si petit à côté de lui que je redoute le retour de bâton, après tout, j’ai essayé de le tuer. Lorsque je sens ses mains se resserrer puissamment sur mes poignets, je tente vainement de me débattre, mais je n’arrive pas à me défaire de son étreinte. On dirait qu’il ne s’attendait pas à ce que le petit lapin lui crève les yeux ! Mais stop ! Je ne compte pas te tuer, je voulais juste te parler moi ! Tu comptes lâcher ton arme ou tu veux que je t’aide ?

Essoufflée, la respiration saccadée, mes sourcils se froncent imperceptiblement. Qu’est-ce qu’il vient de dire là ? je le fixe perplexe et avec une certaine méfiance. On est dans la quatrième dimension ou quoi ? Attends attends…si je comprends bien, ce taré me tombe dessus dans le parking de la clinique, m’incite à le suivre en me menaçant d’une arme, m’emmène dans l’endroit le plus glauque de la ville pour jouer le remix de Scream simplement dans l’intention de…discuter ? Ce mec ne tourne pas rond ! Qu...quoi ? me...me parler ? En braquant une arme sur moi ? Dans un endroit pareil ? Silence. Mais qui ferait ça ? Silence. Ta mère t’as bercé trop près du mur ou quoi! Lâche-moi! je râle en me débattant.
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MessageRe: You're... The plot twist - Elisabeth écrit Lun 18 Mar - 16:17
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rare te tendront la main. J'écris hier à l'effaceur la clarté a fini par déteindre.
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J'ai dû perdre la foi, j'me dis qu'demain ça ira mieux.
Mais j'aimerais croire en moi, avant de croire en Dieu.
On s'accroche toujours au pire, on cours bêtement après nos vie. On se met à sourire seulement le temps d'un selfi. J'commence à voir clairement, la vérité est ailleurs.
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Mes yeux se posent sur toi, pendant que tu te tiens toujours au-dessus de moi, à califourchon, je sens que tu t’appuies sur mon bassin et que les boutons de mon jean se tordent sous ton poids et ta maladroite position n’améliore en rien la situation, c’est vrai que tu n'es pas moche, tu es même très jolie, quoiqu'un peu jeune, mais ça on s'en fout pas mal, mais les choses font que, là tout de suite, ce n'est pas possible Elisabeth, on remettra cette douce position pour plus tard si tu le souhaites, mais de base, je n'étais pas venu pour ça…

Ton insulte me fait doucement rire, tu crois que j’en ai quelque chose à carrer de ce que tu peux bien me raconter ? Comme si tes insultes allaient me faire quelque chose, non, j’ai besoin de toi et tu vas le faire, je peux te le proposer gentiment et méchamment, ça dépendra de toi ma jolie. Je sens que plus, je force sur tes bras, plus, tu retires ta résistance, on ne va pas se mentir, j’ai quand même plus de force que toi, bien que cette force ne sera pas éternelle avec ma pathologie.
J’affiche un léger sourire sur mes lèvres, si tu veux sortir d’ici, tu vas devoir bouger ton petit cul de mon bassin et m’écouter avec tes petites oreilles, j’arque un sourcil face à ta phrase, dans mes rêves ? Oh, ça devrait aller, merci de t’en inquiéter… Je ne suis pas en manque et je m’amuse assez et je ne suis pas un violeur, je ne forcerai jamais une nana à coucher avec moi, toi, tu vas me servir à autre chose.

 « On en parle de là où tu m’as emmené ? Ça put le rat crevé et ce bâtiment est autant pourri que le Motel… Je te propose de poser ça, on retourne à la voiture, je t’explique et tout est bien qui termine bien ! Allez lâche ton arme Elisabeth, tu vas te faire mal et je sais que tu ne ferais pas de mal à une mouche… Enfin... » ça, c'est ce que tu laisses croire, mais moi, je connais la vérité !

Je viens retirer de ta main ce que tu pointes encore auprès de moi et l’envoi au loin, je pose ma main sur ta jambe pour te faire basculer sur le côté, je me redresse et regarde mon bras, je retire ma veste pour observer de plus près la blessure que tu m’as laissée, je saigne encore, j’espère que je ne vais pas chopper une infection ou encore une merde, je n'ai pas le temps, ni l’argent d’aller aux urgences… Je soupire et te regarde un peu blasé par ce que tu m’as fait.

 « Tu sais ce que tu encours ? Outrage à agent… Agression physique… Violence sur les forces de l’ordre.
Tu m’as fait mal et je saigne, regarde… Je saigne ! »


Je me relève et te tends ma main pour que tu te relèves également, j’attends en te regardant, je reprends en lâchant un soupire.

 « Oui, je voulais te parler de quelque chose et je n'avais pas envie qu’on nous entende, c’est pour ça que j’ai choisi ce Motel. Oh… Je ne t'ai pas braqué… Tu exagères ! Et le Motel est totalement sécurisé, il n'y a personne à part des clochards et des putes, mais ne t'en fais pas, je les ai dégagés tout à l’heure.
Ma mère ? Je n'en sais rien, tu n'aurai qu’à lui poser la question quand tu la verras... »
J’affiche un sourire amusé.  « Tu veux rencontrer ma mère Elisabeth ? Désolé ma jolie, ça va un peu trop vite pour moi. » Je laisse encore ma main devant toi, il vaut mieux en rire qu’en pleurer. Je prends dans le même ton qui est assez détendu.  « Si ça te dérange pas, j’aimerais sortir de ce truc dégueulasse. Hé, t'as mal ? Faut que je te porte ? » Bon, je ne vais pas te laisser en galère… S’il faut, je veux bien te porter jusqu’au Motel, te déposer chez toi et repartir, je ne suis pas totalement sans cœur ma belle.
 « Je sais pour Cassidy Winters. Tu veux toujours pas m’écouter ? Très bien… Dans ce cas-là, implication dans un meurtre, dissimulation, perte de temps à la police, délit de fuite, attends… ça fait un paquet d’année, je ne crois pas que tu sortiras de la prison avant tes 80 ans. Je te promets de te ramener chez toi et je ne te ferais aucun mal, je ne suis pas un tueur, je suis Marshall, Elisabeth. T'es rassurée ?
Tu vois ? Je sais des choses sur toi… T’en sais sur moi… On est quitte. Tu viens ? »
Je me penche vers toi et t’aide à te relever.  « T’as pas envie que je te porte ? Parce que ce n'est pas la porte à côté. »
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Elisabeth P. Parker
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MessageRe: You're... The plot twist - Elisabeth écrit Hier à 17:00
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The Plot Twist
Zachary & Elisabeth
Ce n’est pas le genre de position que j’adopte en général avec mes agresseurs, je dirais même que c’est assez embarrassant. Lui, en revanche, doit trouver ça for amusant si j’en juge par son sourire en coin et son sarcasme. Le pire, c’est qu’il se fout de ma gueule en riant comme une baleine pendant que moi, je suis submergée par des émotions fortes et pas des plus agréables. Toutefois, j’essaie de garder la face et je le rembarre comme je peux, mais il semblerait qu’il fasse parti de ces mecs qu’on classe dans la catégories "gros beaufs."

On en parle de là où tu m’as emmené ? Ça put le rat crevé et ce bâtiment est autant pourri que le Motel…

Monsieur fait des manières maintenant ? Il fallait peut être y réfléchir avant de choisir ce petit nid d’amour !

Je te propose de poser ça, on retourne à la voiture, je t’explique et tout est bien qui termine bien !

Tu t’es cru dans un conte de fées ? Et après quoi ? On se marie et on a beaucoup d’enfants...désolée, je passe mon tour!

Allez lâche ton arme Elisabeth

Pas avant que tu recules de quelques pas !


Tu vas te faire mal et je sais que tu ne ferais pas de mal à une mouche… Enfin... »

Recule!

Il me déconcentre et parviens à m’arracher mon arme improvisée en l’envoyant valser un peu plus loin. Il attrape ma jambe pour me pousser sur le côté et lui permettre de se redresser débout. Il concentre son attention sur son bras car je l’ai visiblement blessé. Je ne suis pas mécontente, si je dois mourir, j’espère au moins avoir eu le loisir de lui transmettre la septicémie. L’étendu de sa blessure semble le chagriner un peu, d’ailleurs je ne peux qu’esquisser un sourire en coin satisfait lorsque l’expression de son visage se contrarie à la vue de son entaille au biceps. Il me fixe de nouveau et semble tout à coup irrité. Je déglutis.

Tu sais ce que tu encours ? Outrage à agent… Agression physique… Violence sur les forces de l’ordre.

Et abus de pouvoir on en parle?

[color:d180= #669999]Tu m’as fait mal et je saigne, regarde… Je saigne !

Ohhh !!!! pauvre bichon !

Je le vois se relever pour me tendre sa main et attendre que je daigne bien la saisir. Je le fixe sceptique. Je n’ai aucune confiance en ce type. D’abord il me tombe dessus dans le parking de la clinique, puis ça joue les cow-boy en arborant son flingue et ensuite il me traîne de force dans un Motel pourri. À ma place, qui le penserai saint d’esprit ? Trop méfiante pour réagit, il soupire, las:  Oui, je voulais te parler de quelque chose et je n'avais pas envie qu’on nous entende, c’est pour ça que j’ai choisi ce Motel.

Me parler ? Sérieux ? je siffle ironiquement. T’avais pas plus pourri comme endroit ?

Oh… Je ne t'ai pas braqué… Tu exagères !

Et pointer une arme sur moi t’appelles ça comment toi?

Et le Motel est totalement sécurisé, il n'y a personne à part des clochards et des putes, mais ne t'en fais pas, je les ai dégagés tout à l’heure.

Sécurisé ? On se croirait dans Halloween 2.0 !

Ma mère ? Je n'en sais rien, tu n'aurai qu’à lui poser la question quand tu la verras... »

Sans façon ! amusé, il arbore un sourire des plus insupportable.

 « Tu veux rencontrer ma mère Elisabeth ? Désolé ma jolie, ça va un peu trop vite pour moi. »

L’espoir fait vivre ! T’es pas mon genre de toute façon !

Il attend toujours. Mon regard coule sur cette main qu’il me tend et j’ignore encore si je peux faire confiance à ce dégénéré. Il faut vraiment être cinglé pour penser que c’est un endroit propice pour une discussion, surtout quand elle est motivée par une arme pointé sur soi ! Si ça te dérange pas, j’aimerais sortir de ce truc dégueulasse. Je le fixe toujours. Il semble différent de tout à l’heure. Il est vraiment sérieux quand il dit vouloir...discuter ? Après un long moment de silence, je consent à accepter d’un bref signe de la tête.

Hé, t'as mal ? quoi ? Qu’est-ce que ça peut lui faire d’abord ? Ça n’avait pas l’air de le déranger quand il me poursuivait dans la forêt. Je le dévisage, les yeux qui s’arrondissent, dans une expression figée entre la stupeur et le scepticisme.

Faut que je te porte ? 

Hein? je laisse échapper de plus en plus prise de cours par ce revirement de situation. J’attends encore pour essayer de digérer ce comportement des plus insolite. Puis, je finis par attraper sa main pour m’aider à me relever quand il confesse enfin.

Je sais pour Cassidy Winters. Je parviens à me redresser, non sans boiter, car ma cheville est affreusement douloureux. Mais lorsqu’il mentionne un fantôme du passé qui n’a jamais eu de cesse de me tourmenter tant dans la vie que dans la mort, mon sang se glace et je relève la tête toute déconcerter et croise son regard.

Tu veux toujours pas m’écouter ? Très bien… Dans ce cas-là, implication dans un meurtre, dissimulation, perte de temps à la police, délit de fuite, attends… ça fait un paquet d’année, je ne crois pas que tu sortiras de la prison avant tes 80 ans. comment est-ce qu’il ? À mesure qu’il me crache la vérité à la gueule, mon cœur s’emballe, mon estomac et ma gorge se nouent que je commence à avoir du mal à respirer. Je déglutit péniblement et en silence, et j’imagine qu’au bout de ce que mon corps subit intérieurement, une détresse silencieuse se lit sur mon visage. Je sens les larmes doucement monter, sans pour autant se déverser sur mes joues mais font néanmoins briller mes prunelles. Je n’ai pas la force de répliquer.

Je te promets de te ramener chez toi et je ne te ferais aucun mal, je ne suis pas un tueur, je suis Marshall, Elisabeth. T'es rassurée ? rassurée ? Comment l’être avec cette épée de Damoclès qui plane au-dessus de ma tête ? Que Devon soit dans la confidence fut pour le moins très éprouvant pour moi, mais qu’un Marshall venu de je ne sais où aies déniché toutes ces infos que mon ex beau-frère a pris soin d’étouffer est bien loin de me rassurer et m’angoisse que davantage…et puisque je ne réponds toujours rien, il poursuit.

Tu vois ? Je sais des choses sur toi… T’en sais sur moi… On est quitte. Tu viens ? Mon regard inquiet reste un moment prisonnier du sien. Puis, il se penche pour m’aider à me stabiliser car je n’arrive pas beaucoup à poser le pied.

T’as pas envie que je te porte ? Parce que ce n'est pas la porte à côté. Je mord l’intérieur de ma joue avec violence puis consent à accepter sa demande d’un signe de la tête. Je passe alors mes bras autour de son cou et le laisse faire le reste.
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