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 Fin du cauchemar (Elisabeth) 

Heart
Nino F. Mannoia
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MessageFin du cauchemar (Elisabeth) écrit Ven 10 Mar - 10:12
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Fin du cauchemar
Nino & Bella
1er Novembre 2022 - Matinée


Ce matin, je ne bosse pas. C'est à moi d'aider Nonna, pour se préparer, puisque Gabriel s'est absenté hier soir. Ses SMS disaient que c'était pour le boulot, mais la vérité, je la connais : Nonna m'a dit qu'elle l'avait vu partir repartir avec une chemise propre, ses cheveux arrangés et qu'il traînait derrière lui une odeur de parfum beaucoup moins subtile que d'habitude... Au final, ça nous aura occupé un petit bout de la soirée, à jouer les commères, Nonna et moi. C'est un peu notre petit passe-temps préféré. Et puis après, j'ai aidé Nonna à se coucher, et j'ai regardé un peu la télé avant d'aller me coucher à mon tour. Je n'avais pas de projet en particulier, pour le soir d'Halloween. J'ai reçu une photo de Lilo dans son déguisement de petite sorcière, quand elle a fait la tournée des maisons de son quartier pour des bonbons...

J'ai reçu un message de Gabriel assez tardif pour me dire qu'il ne rentrait pas, mais qu'il serait là au matin s'il le fallait. J'ai esquissé un sourire avant de lui répondre que c'était bon, j'étais là. C'est vrai qu'il est chiant, qu'il râle, qu'il a ses humeurs, mais il s'entête à penser que tout repose sur ses épaules et que sans lui, la maison s'effondre. En réalité, on passe de très bonnes soirées et des matins tranquilles, quand il n'est pas là... J'ai préparé le café, pour Nonna et moi, et après une rapide toilette, je l'ai aidée à se lever et à se préparer. Elle a eu ce p'tit sourire malicieux quand elle a compris que Gabriel n'était pas rentré.

Alors que je prépare les tasses, Nonna allume sa radio, comme on se le permettrait en vacances. C'est là qu'on entend une première fois le flash info à propos de ce qu'il s'est passé hier soir. J'ai du mal à réaliser ce que j'entends et Nonna et moi on échange un regard incertain : est-ce que c'est pour ça que Gabriel n'est pas rentré cette nuit, finalement ? On se précipite -Nonna piétinant derrière moi en s'aidant de sa canne- jusqu'au salon où j'allume la télévision sur une chaîne d'informations en continue, alors qu'elle m'urge de me presser, en italien.

Finalement, les images défilent et si Nonna est soulagée de se rendre compte que Gabriel n'est pas mêlé à cette histoire, moi, je reste sidéré face à l'écran quand je vois un visage familier parmi les victimes.

— Bella...? je murmure avec stupeur, incapable de décoller mon regard hagard de la télévision.

J'entends rien. J'entends plus rien, ni la journaliste qui décrit le théâtre de l'horreur, ni Nonna qui me demande si je connais cette jeune fille, qui vient d'être évacuée sur un brancard. Tout ce que j'entends, c'est le sang qui vient battre à tout rompre dans mes tempes. Le nom de l'hôpital où sont transférés les blessés est donné et je bredouille à Nonna en abandonnant la télécommande :

— J'dois y aller, je... J'me dépêche... Je...! j'essaye d'enfiler ma veste sans être capable de pouvoir lui expliquer, mais elle m'interrompt en posant sa main sur la mienne pour me rassurer et me dit d'y aller, qu'elle appellera la voisine s'il y a un soucis.

J'ai pas de voiture, j'ai pas de moto, j'ai même pas un foutu vélo. Je cours comme un dératé après avoir raté deux taxis, finalement, j'arrive à en choper un qui me dépose à l'hôpital. J'écoute pas trop combien je lui dois et je lui colle des billets dans les mains sans les compter. J'ai sûrement donné trop mais j'ai pas le temps de récupérer ma monnaie. Je rentre comme un fou et me précipite au guichet. Je me retrouve à argumenter avec la secrétaire pour qu'elle accepte de me laisser voir Bella et je sais pas si c'est parce que je lui fais pitié avec ma respiration saccadée, si elle a été émue par ma course effrénée ou bien si c'est parce qu'elle me croit quand je lui dis que je suis son petit-ami, mais elle me donne finalement le numéro de la chambre.

Je cours dans les couloirs sans trop savoir ce qui m'anime, là, maintenant : la culpabilité de ne pas avoir été là, pour elle, alors qu'elle s'est faite de plus en plus distante ? Qu'est-ce que j'aurais bien pu faire ? Et là, qu'est-ce que je pourrais bien faire de plus, j'suis pas médecin... Au détour d'un couloir, dans une salle d'attente, j'avise un bouquet de fleurs et après un coup d'oeil, je le récupère à la volée, notant mentalement qu'en repartant, je laisserai un billet au secrétariat pour le rembourser...

Me voilà devant la porte de la chambre, prenant une longue inspiration, passant une main dans mes cheveux pour les rabattre en arrière. Et finalement, je toque à la porte avant d'oser ouvrir cette dernière avec précaution.
Et je la vois, là, allongée dans ce lit d'hôpital, et ça me prend de nouveau aux tripes, comme lorsque cet enfoiré a osé la frapper et lui coller un couteau sous la gorge. Je referme doucement la porte derrière moi et me manifeste à voix basse :

— Bella ? C'est moi...

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MessageRe: Fin du cauchemar (Elisabeth) écrit Sam 27 Mai - 12:53
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Nino & Bella
1er Novembre 2022 - Matinée


L’orage éclata soudain dans la noirceur d’une nuit cauchemardesque. La pluie alors déferla, s’abattant en cascade sur le toit de la bâtisse. Je me souviens encore de mes forces qui s’amenuisaient à mesure que les minutes s’égrenaient, et cette sensation de nausée qui me gagnait. Le tonnerre ne cessait de gronder comme sonne le glas. Nous étions de vulgaires pantins à sa merci, soumis à ce jeu pervers où notre vie dépendait des autres. Et lorsque nous avons réalisé le rôle de chacun, certains destinés à vivre de culpabilité tandis que d’autres, comme moi, devaient, simplement mourir avec leurs secrets. J’ai honte de ce que j’ai fait, mais je lui devais la vérité. Sorèn devait voir qui j’étais, ce j’avais fait par pur désespoir, ce qui me rongeait depuis des mois. Je ne regrette pas, même si cette croix aujourd’hui lui pèse un peu plus sur les épaules. Finalement quand on y repense, nous sommes pareils. Nous avons commis l’irréparable et nous devons vivre avec ce poids sur la conscience. Et quoique nous fassions, où nous nous allions, la vérité finit toujours par nous rattraper. Je ne l’ai compris que trop tard, en laissant ce que j’avais de plus précieux derrière moi et la seule personne à laquelle je me raccrochais.

Et pourtant, bien que le poison, lentement me consumait, et que le pistolet nous visait, mon cœur s’est empli de regrets. Mais, ce n’est pas à Doyle que je pensais.

Finalement, je ne suis pas morte, mais la foudre est tombée dehors et l’éclair a déchiré le ciel. Mon corps électrifié, brûlait sur cette chaise infernale alors que mon esprit lui, désespérément l’appelait. Il murmurait à maintes reprises son prénom, comme s’il était le seul point d’ancrage qui m’empêchait de sombrer à jamais. Pendant que je me mourrais, je me souvins et je me souviens encore...de notre premier regard, ce sourire assuré qu’il m’avait lancé. Il y en a eu tant d’autres, tant de mots échangés, de rires partagés et de silences en secret. J’ai appris à le connaitre et je me suis surprise à le désirer. J’ai essayé de fuir pour ne pas succomber à la tentation qui me dévore à chaque fois que ses prunelles se plongent dans les miennes et que sa peau frôle la mienne. Je me souviens encore…ses lèvres sur les miennes…ce doux baiser qui n’a jamais quitté mes pensées, l’emprunte que malgré lui, il y a laissé.

Je regrette…

Trois coups fébriles contre la porte me ramènent à l’instant présent, à ces quatre murs dont je suis désormais prisonnière. Je ne réagis pas, le regard errant par-delà la fenêtre, au loin dans le bleu céleste. Mes paupières lentement se meuvent, comme la porte qui doucement se clôt : Bella ? C'est moi...

Bella ? ai j’ai bien entendu ? je ne rêve pas ? Je tourne instinctivement la tête en direction de la porte. Nino. C’est bien toi. Tu es là. Mon cœur s’emballe étrangement. Je voudrais le faire taire, mais je n’ai pas la force de lutter en ce moment. Je me redresse pour m’assoir et te dévisage interdite. Les mots me manquent mais mon cœur lui, ne cesse de hurler. Mon regard incrédule ne peut se défaire de toi. Puis, un sourire, que toi seul tu es capable de susciter chez moi, aussi fébrile soit-il, nait sur mes lèvres. Je déglutis, dans ce silence que nous partageons.

Enfin, je rassemble mon courage, arrache ma perfusion et me débarrasse de ce tuyau d’oxygène qui m'encombre le nez. Je me lève pour ensuite te rejoindre, luttant contre la douleur, qui devient tout à coup, maintenant que tu es là, plus supportable. À quelques centimètres de toi, mes jambes flageolent et mon cœur s’affole. Mes mains se glissent fébrilement sur ton visage, mes doigts se perdent dans tes cheveux et mon pouce chérit ta joue, puis tes lèvres. Je te regarde alors, penchant le visage sur le côté: pardonne-moi… que je m’entends te murmurer avant de rapprocher mon visage pour me perdre sur tes lèvres où une larme vient aussi s'égarer…

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MessageRe: Fin du cauchemar (Elisabeth) écrit Mer 31 Mai - 16:17
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1er Novembre 2022 - Matinée


— Bella ? C'est moi...

Elle tourne enfin la tête vers moi, avec ce truc dans le regard, entre la surprise et, je ne sais pas, cette once d'espoir je dirais. Je me sens un peu con, avec mes fleurs, à me retrouver là alors qu'elle n'a jamais réclamé ma présence. Alors que mes yeux inspectent déjà son état, je laisse une main passer une nouvelle fois dans ma nuque avant de hausser les épaules en désignant le bouquet de fleurs du regard :

— Je... J't'ai vu aux infos, alors, j'suis venu aussi vite que j'ai pu... Dio... J'humecte mes lèvres, relevant un coup d'oeil sur elle pour l'observer. Elle s'est redressée et me fixe, interdite. Ma Bella... J'ai l'coeur en vrac, ça me rend malade... Qu'est-ce qu'il a bien pu te faire, ce fumier ? Elle me parait si incrédule que j'en viens à me dire qu'elle sait peut-être tout simplement pas comment me dire de partir. Alors, un peu maladroitement, je pose les fleurs sur la petite table à roulettes, où ils servent les repas j'imagine.Je... J'pose ça là...

Je sais pas trop comment lui demander si elle préfère que je me casse, ou alors peut-être que je tiens pas à ce qu'elle le confirme alors, je reste là, planté, partagé entre la colère de la voir dans cet état et l'envie de l'envelopper de mes bras pour lui garantir que tout ira bien. Et puis, comme un éclair dans la nuit, un sourire vient étirer ses lèvres et je fronce très légèrement les sourcils, incertain. Est-ce qu'elle est contente de me voir ou bien j'ai juste suffisamment l'air con pour l'amuser ? Ma langue passe une nouvelle fois sur mes lèvres alors que j'approche d'un pas en passant une main derrière ma nuque :

— Tu sais, je suis là si tu as besoin... Si tu préfères que je parte, je peux...

Et puis je la vois trifouiller sa perfusion pour finalement l'arracher ainsi que son assistance respiratoire. Les sourcils froncés, j'avance vers elle :

— Qu'est-ce que tu fais ? Non, touche pas à ça, Bella, tu vas...!

Elle n'écoute pas mes mises en garde, à la place, la voilà qui approche également, et quand je la sens prête à s'effondrer sous l'effort, je l'attrape et la garde contre moi, perdant mon regard dans le sien.

— Bella, retourne t'asseoir, tu vas... J'vais appeler une infirmière, je lui murmure et soupire, laissant mon pouce doucement effleurer sa taille alors que je la soutiens. Pour toute réponse, ses doigts viennent prendre mon visage en coupe et sous la douceur de leurs caresses, je ferme un instant les yeux. Bella... Son pouce effleure ma joue puis finalement, mes lèvres alors que je la fixe sans ciller. A cet instant, il me semble que je lui appartiens plus qu'à quiconque. Elle pourrait faire de moi ce qu'elle veut, et je le lui donnerais si tant est que ça puisse effacer les horreurs qui meurtrissent sa peau et ses pensées...

— Pardonne-moi… murmure-t-elle, en approchant son visage, et je comprends à l'instant où ses lèvres viennent rencontrer les miennes qu'elle s'excuse sans doute de m'avoir repoussé et évité, depuis des semaines... Mais je m'en fous, en fait, tout ce qui compte, pour l'heure, c'est le goût salé de ce baiser où une larme est venue sceller nos lèvres. Ce qui compte, là, c'est qu'elle soit entre mes bras, saine et sauve, contre moi. Mes mains abandonnent très délicatement sa taille pour remonter jusqu'à son visage que je prends à mon tour en coupe, avec cette même délicatesse. Je suspends notre baiser, un instant, juste le temps de balayer ses larmes de mes pouces et de lui assurer en plantant mon regard dans le sien :

— Je suis là, d'accord ? Et j'te lâche plus maintenant...

J'esquisse à peine l'ombre d'un sourire qui se veut rassurant, en m'attardant sur son joli visage de poupée, marqué par je ne sais quel malheur. Et puis, très doucement, mes lèvres viennent de nouveau chercher les siennes.

— Viens... On va s'asseoir, et t'appeler une infirmière pour te remettre tous tes câbles, là... je lui dis doucement, en récupérant sa main dans la mienne pour la chérir d'un baiser.

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MessageRe: Fin du cauchemar (Elisabeth) écrit Dim 30 Juil - 0:44
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Nino & Bella
1er Novembre 2022 - Matinée
Tu parles, mais je n’écoute pas un mot. Tu te tiens là, à quelques mètres sans la certitude que tu sois réel ou le fruit de mon imagination. J’ai du mal à démêler le vrai du faux, sans doute à cause de la morphine qui serpente dans mes veines. Je te vois et je t’entends, aussi clairement que mon cœur qui palpite à mesure que tes pas se rapprochent. Ta voix, douce et suave, ton regard, tendre et doucereux, l’océan de tes yeux. Suis-je folle tout à coup de me languir de toi ? Qui suis-je pour exiger que tu sois mien ? J’ai passé ma vie à fuir ce qui faisait mon bonheur. Atlanta. Nate. Valerian. Sorèn. Doyle. Toi... Et si le bonheur justement, était simplement là, juste sous mes yeux, à me tendre les bras.

Ces fleurs délicates que tu poses à mon chevet, tes sourcils qui se froncent d’incertitude tandis que je m’égare dans mes secrets. Il me semble que…enfin…oui. Tu es réel. Tu es là, à quelques mètres, ta langue caressant tes lèvres, ta main nerveusement dansant sur ta nuque: Tu sais, je suis là si tu as besoin... Si tu préfères que je parte, je peux...

Non. Ce n’est pas ce que je veux. Tais-toi.

Qu'est-ce que tu fais ? Non, touche pas à ça, Bella, tu vas...! Tais-toi. Ne vois-tu pas ? Je me fiche de cette perfusion ! Je me fiche d’être faible, parce que lorsque mes dernières forcent me quittent, ce sont tes bras qui s’enroulent autour de moi et qui me soutiennent tandis que nos regards se perdent.

Bella, retourne t'asseoir, tu vas... J'vais appeler une infirmière, Tais-toi. Tu ne comprends toujours pas ? Pourtant c’est évident. Je te veux. Rien que pour moi. Mes doigts chérissent ta peau, puis tes lèvres dont je cesse de me languir. Alors, je viens les chérir d’un tendre baiser en te soufflant à quel point je suis désolée…Tes lèvres répondent et nos baisers se confondent avec lenteur. En cet instant, je m'abandonne à toi, je suis tienne. Tu voles mon cœur, tu dérobes mon âme. Je m'abreuve de toi et je m'en délecte jusqu'à l'ivresse.

Je suis là, d'accord ? Et j'te lâche plus maintenant... que tu me murmures un instant. Et sans quitter tes prunelles, je réponds d’un simple geste de la tête tandis que tu viens à nouveau chercher mes lèvres. Vraiment ? tu me le promets ? parce que, je ne sais pas si tu l’as remarqué mais, ma vie est une succession de drames que je ne compte plus. Es-tu vraiment prêt à embrasser cette vie Nino ? Il y a tellement de choses que tu ignores à mon sujet…et j’ai peur…j’ai peur de ce que tu verras lorsque tu comprendras. J’ai peur de ce que tu penseras de moi après ça. J’ai peur, qu’un jour, tu ouvres les yeux et tu réalises à quel point je suis mauvaise. Je n’ai pas quitté Doyle pour les raisons que tu penses. Tu es bien loin  d’imaginer la vérité. La question est…trouverais-je un jour la force de t’avouer mes pêchés ? ou fuirais-je comme j’ai fui mon rêve familier ?

Viens... On va s'asseoir, et t'appeler une infirmière pour te remettre tous tes câbles, là... comment te refuser ? Tu as pris la peine de venir jusqu’ici, alors que depuis des semaines je n’ai eu de cesse de fuir. Et puis, pour être tout à fait honnête, j’ai beau maudire les hôpitaux, ce soir, je n’ai pas la force physique pour rechigner. Je courbe l’échine et je te laisse me guider jusqu’à mon lit. Ta main se glisse dans la mienne et naturellement, nos doigts s’entrelacent.

Je m’assois, laissant la pesanteur de mon corps sombrer sur le matelas. Je t’attire doucement à mes côtés pour que tu t’y assois. Alors que mon regard découvrait plus lucidement les stigmates de notre séjour forcé à Velnio Namas, il vient à nouveau retrouver tes prunelles, pour te dévisager tendrement : Rappelle-moi d’éviter le bus la prochaine fois… un sourire en coin fébrile étire le creux de mes lèvres, tandis que mon autre main vient rabattre mes cheveux derrière l’oreille. Je ne devrais pas en rire, j’en ai pas envie en plus, mais je n’arrive même plus à verser une larme, alors…autant tourner ça à la dérision.

Je tourne la tête pour observer le lit voisin vide, droit devant et déglutis: Ils n’ont pas voulu que je vois mon frère. J’espère qu’il va bien…qu’il ne se sent pas trop seul.

Des violent flashs surgissent et foudroient mon esprit de souvenirs tortueux m’incitant soudain à fermer les yeux, comme si cela pouvait les chasser. Des cris. Des supplications. Des disputes. Des insultes. Des pleurs. Et le cliquetis de… tu sais…quand ils ont pointé l’arme sur moi, à quelques centimètres de mon visage…j’ai cru que c’était la fin. Je déglutis encore, la gorge serrée puis ouvre de nouveau les yeux. j’ai compris que j’allais mourir… ajoutai-je en haussant les épaules. alors j’ai fermé les yeux et pensé une dernière fois à mes proches. Mes parents. Mes frères. Mon chien. Mes amis….Je ne pouvais pas leur dire au revoir. Leur dire à quel point je les aimais et à quel point j’étais désolée…et le plus étrange dans tout ça c’est que… j’humecte mes lèvres puis resserrant l’étreinte de mes doigts sur les tiens et te regarde avec évidence: tu as hanté mes dernières pensées. Silence. j’allais mourir. Et c’est toi à toi que je pensais…toi..et personne d'autre...

Je me penche légèrement sur toi, pour poser ma tête sur ton épaule, sans oser te regarder: mon plus grand regret…c’est de ne pas t’avoir retenu ce soir-là…. soufflai-je coupable.
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MessageRe: Fin du cauchemar (Elisabeth) écrit Ven 4 Aoû - 17:55
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Je l'escorte jusqu'à son lit où elle consent à s'asseoir, pendant que je trifouille la télécommande de son lit pour chercher le bouton pour rappeler l'infirmière. Mais je sens les mains de ma Bella qui m'attire doucement pour que je prenne place à ses côtés. J'esquisse un sourire rassurant : très bien, Bella, je les appellerai plus tard. Je prends place tout près d'elle, consentant à mettre la télécommande de côté. Tandis que je laisse l'une de mes mains entre les siennes, qui s'y agrippent, mon autre main vient cueillir sa joue avec douceur.

— Rappelle-moi d’éviter le bus la prochaine fois… j'arque un sourcil alors qu'elle esquisse un sourire fébrile. J'humecte finalement mes lèvres sans la quitter des yeux, mon pouce venant souligner avec délicatesse sa pommette. Je lui murmure alors :

— Compte sur moi...

Elle ne peut pas deviner à quel point je suis sérieux. Dans ma tête, je suis déjà en train de prévoir de l'accompagner dans ses déplacements, pour pas qu'elle se sente en danger, pour pas qu'il lui arrive quelque chose. J'ai l'impression que le monde est trop dangereux pour toi, Bella, et que je dois être là pour te protéger.

— Ils n’ont pas voulu que je vois mon frère. J’espère qu’il va bien…qu’il ne se sent pas trop seul.

J'abandonne mes pensées pour suivre son regard jusqu'au lit voisin puis retrouve ses jolis yeux pour l'interroger du regard.

— Ton frère ? Il est ici aussi ? Je savais pas qu'il était dans le coin. Elle m'a déjà vaguement parlé de ses frangins, mais pas plus en détail que ça. Tu veux que je demande des nouvelles à un docteur ?

Je veux pas faire de gaffes, j'espère que son frangin n'est pas en soins intensifs ou en réa, qu'est-ce que j'en sais ? Je ne veux pas l'inquiéter. Mais je peux toujours aller quémander des nouvelles au secrétariat. J'ai toujours été quelqu'un de persuasif, la faute à ma gueule d'ange, sans doute...

Je fronce les sourcils alors que je surprends Bella qui grimace de douleur en fermant les yeux. Soucieux, je lui demande si ça va.

— Tu sais…quand ils ont pointé l’arme sur moi, à quelques centimètres de mon visage…j’ai cru que c’était la fin. J’ai compris que j’allais mourir… Alors j’ai fermé les yeux et pensé une dernière fois à mes proches. Mes parents. Mes frères. Mon chien. Mes amis….Je ne pouvais pas leur dire au revoir. Leur dire à quel point je les aimais et à quel point j’étais désolée…et le plus étrange dans tout ça c’est que… Elle humecte ses lèvres tandis que ses doigts s'agrippent un peu plus fort aux miens. Tu as hanté mes dernières pensées. J'allais mourir. Et c’est toi à toi que je pensais…toi..et personne d'autre...

Je sais pas trop ce que ça me fait, d'entendre ça. Je ne suis pas familier de la mort, et pourtant, elle a déjà frappé autour de moi sans que ça m'affecte directement. Nonno et Papa sont morts avant ma naissance et bien que leur absence m'affecte, je sais pas ce que c'est, de vivre avec un membre arraché. Enfin, si. Y'a bien cette fois-là, quand Gabriel a passé des mois dans le coma, après avoir été passé à tabac. Cette fois-là, j'ai cru qu'on était en train de me l'arracher. Et Dio, on en a versé, des larmes, on en a fait des prières pour qu'on nous le rende... Quand Marylou a perdu le bébé, la mort s'est abattue d'un grand coup, comme si elle venait récupérer ce qu'elle avait pas pu arracher la première fois... Et puis y'a Nonna aussi. Il y a des matins plus difficiles que d'autres, et c'est toujours avec la même appréhension qu'on toque à la porte de sa chambre... J'me suis figuré que les membres de ma famille étaient éternels, invincibles... Qu'au final, les malheurs ça arrive aux autres, pas à nous, comme si, nous, on était nimbé d'une protection divine, ou j'en sais rien... Comme si, tant qu'on est ensemble, tous, il peut rien nous arriver... Et c'est sans doute pour ça aussi, que j'ai pas envie de la lâcher. J'ai envie d'étendre ça à Bella. Que tant qu'elle sera avec moi, Dio me la laissera...

Elle se penche légèrement contre moi et je l'enveloppe de mes bras pour l'accueillir tout contre moi, l'enveloppant comme un linceul de protection.

— Mon plus grand regret… C’est de ne pas t’avoir retenu ce soir-là… elle murmure avec culpabilité.

Bien calée contre moi, je viens déposer un baiser furtif sur sa tempe pendant que mon pouce caresse doucement son épaule. D'une voix basse, rassurante, je lui souffle :

— Je suis là, maintenant, c'est pas important le reste... T'en fais pas... Je me pince les lèvres puis les humecte brièvement. Et puis... C'est de ma faute, je t'ai sûrement fait flipper, en parlant de ma fille... Ecoute, Bella, je voulais juste... Rien te cacher, tu vois ? Je sais que tu t'es fait une idée sur moi, la première fois qu'on s'est vu et je vais pas te mentir, c'est vrai, avant, j'étais pas... sérieux. Mais, c'est plus le cas.

Je cherche son regard, pour m'assurer qu'elle comprenne, et qu'elle me croit.

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MessageRe: Fin du cauchemar (Elisabeth) écrit Jeu 10 Aoû - 1:46
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1er Novembre 2022 - Matinée
J’ai mal partout, comme une impression d’avoir couru un marathon. Je me sens courbaturée, diminuée, comme si mon corps était inlassablement attiré par la pesanteur du sol. Mes bras et mes jambes me brûlent de l’intérieur. J’essaie de rester forte devant toi, pour toi, mais je ne sais pas encore combien de temps je serai capable de porter ce masque.

Compte sur moi... que ton souffle salvateur me murmure tandis que la douceur de tes doigts m’anesthésie. Je ferme les yeux. Juste un peu avant que mes pensées me tourmentent de nouveau. Jay…

Ton frère ? Il est ici aussi ? Sans quitter les draps vides et froids devant moi, je hoche doucement la tête. Tu veux que je demande des nouvelles à un docteur ? Je déglutis, ailleurs. Non… puis tourne la tête pour me perdre dans tes yeux, mon grand frère est médecin dans cet hôpital. Il le fera. C’est juste que… mes yeux brillent et pourtant, je ne pleure pas. Je ne pleure plus. Je n’y arrive plus et ça me tue. Elle reste ancrée là, au fond de moi, et je n’ai aucun moyen de la faire sortir, la chasser de ma poitrine. La douleur. Je me sens fade, je même n’arrive plus à te sourire. Je voudrais l’avoir près de moi. Les avoir tous. je glisse ma main dans la sienne. Vous avoir tous. Je le réalise que maintenant. Oui. Je réalise à quel point tu m’es précieux Nino. Je n’ai jamais cessé de penser à toi. Désormais que tu es là, à mes côtés, je sais que je ne pourrais pas continuer sans toi. Est-ce que ça veut dire que je t’aime ?

Et tandis que les flashs de la nuit dernière me reviennent comme de grosses claques que je prends de plein fouet au visage, bas les masques ce soir, je brise de part en part ce mur qui nous sépare puis laisse les mots franchir mes lèvres pour t’avouer le secret de mon cœur. Je m’engouffre au creux de tes bras, et la tendresse que tu m’octroies me fait beaucoup de bien.

Je suis là, maintenant, c'est pas important le reste...T'en fais pas... Et puis... C'est de ma faute, je t'ai sûrement fait flipper, en parlant de ma fille... Ecoute, Bella, je voulais juste... Rien te cacher, tu vois ? Je sais que tu t'es fait une idée sur moi, la première fois qu'on s'est vu et je vais pas te mentir, c'est vrai, avant, j'étais pas... sérieux. Mais, c'est plus le cas.

Ta fille…c’est vrai. J’oubliais presque qu’elle était là. Cette petite fille si grande déjà. Est-ce que ça fera de moi sa …j’ignore encore si j’aurais les épaules assez solides pour endosser un tel rôle, mais, j’imagine qu’à terme c’est ce que ça sera non ? j’ai peur…je déglutis, écoutant simplement ces mots que tu me souffles et que tu penses rassurants mais qui au fond me tétanisent complètement. Je sais.

Je redresse légèrement la tête pour m’égarer dans tes yeux. Ce n’était pas une fausse idée. Tu ne l’étais pas. Sérieux. Je l’ai vu le jour de notre rencontre. La manière dont tu m’as abordée. La façon que tu avais de me regarder. Tu m’as dit que tu ne voulais pas te poser. Je t’avais dit que tu étais le genre de gars à courir après les femmes et que j’étais le genre de fille à donner son cœur. Silence. J’humecte mes lèvres.

Tu l’as. Depuis un moment déjà. Ne le brise pas. Délicatement, ma main accoste sur ta joue, la chérit de caresses puis vient se perdre dans tes cheveux. Merci…pour ton honnêteté. Mais…je ne comprends toujours pas. Pourquoi moi ? qu’est-ce qui as changé ?
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MessageRe: Fin du cauchemar (Elisabeth) écrit Lun 11 Sep - 11:19
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Fin du cauchemar
Nino & Bella
1er Novembre 2022 - Matinée


— Non... Mon grand frère est médecin dans cet hôpital. Il le fera. C’est juste que… Elle fait une pause et je sais que je devrais pas penser à ça, là, maintenant, mais le fait de savoir qu'il y a ses frangins concentrés au même endroit me met un peu mal à l'aise... Je voudrais l’avoir près de moi. Les avoir tous. Tous ? Mais y'en a combien d'autres ? Vous avoir tous, dit-elle pour conclure, en glissant sa main dans la mienne. Mon pouce vient caresser le dessus de sa main et je l'attire doucement dans mes bras. J'aime pas la voir dans cet état, j'aime pas voir ses yeux si fatigués d'avoir pleurer qu'ils n'arrivent même plus à lâcher une larme.

Je lui dis que je suis là, maintenant. Je lui fais entendre que je ne partirais plus. Et je reviens sur ce qui, je pense, à dû la faire paniquer. Mais en même temps, il fallait bien qu'elle sache, il fallait bien que je m'explique, parce s'il y a bien une fille que j'ai pas envie de blesser, c'est elle. On a déjà discuté, tous les deux, elle m'a déjà raconté son ex, quand j'ai eu la curiosité de demander qui était ce "Doyle", gravé dans son cou. Je ne comprends pas vraiment leur séparation, il y a des choses qu'elle n'a pas voulu approfondir, qu'elle tient à garder pour elle, et je respecte ça...

— Je sais que tu t'es fait une idée sur moi, la première fois qu'on s'est vu et je vais pas te mentir, c'est vrai, avant, j'étais pas... sérieux. Mais, c'est plus le cas.

Elle a l'air de réfléchir, je ne sais pas vraiment à quoi. Ma main glisse de nouveau sur sa joue alors que j'essaye de lire au fond de ses yeux. J'veux pas que tu aies de doutes, ma Bella, j'te ferai jamais de mal... Aujourd'hui, tu as la meilleure version de moi, je crois, et c'est en partie grâce à toi. En partie grâce à Lilo, aussi.

— Je sais. Ce n’était pas une fausse idée. Tu ne l’étais pas. Sérieux. Je l’ai vu le jour de notre rencontre. La manière dont tu m’as abordée. La façon que tu avais de me regarder. Tu m’as dit que tu ne voulais pas te poser. Je t’avais dit que tu étais le genre de gars à courir après les femmes et que j’étais le genre de fille à donner son cœur.

Ah oui... J'esquisse un léger sourire embarrassé. Mais ça, c'était le Nino d'avant. Et elle peut pas se douter qu'elle était déjà spéciale, à ce moment-là. Elle peut pas se douter de l'empreinte qu'elle a posé sur moi, ce jour-là, malgré elle. Parce que même moi, je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite. Bella, ma Bella... Avec son air angélique et sa peau délicate. Si tu savais comme j'ai mis mon mouchoir dans ma poche avec toi, plus qu'avec aucune autre parce que justement tu avais l'air de ces choses précieuses qu'on rêve d'avoir mais qu'on ne touche pas de peur de les casser. Le Nino d'avant, il savait qu'il méritait pas quelque chose d'aussi précieux.

Mais celui d'aujourd'hui, il sait qu'il peut se montrer à la hauteur. Je sais que je saurais quoi faire de ton coeur.

— Tu l’as. Depuis un moment déjà. Ne le brise pas. Ses petits doigts délicats effleurent ma joue sans que je ne la quitte des yeux, l'air grave. Je prends pas ça à la légère, je veux qu'elle en ait conscience, parce que c'est vrai, j'étais pas sérieux avant, mais je ne m'amusais pas à briser des coeurs intentionnellement, non plus. Et ce qu'elle a pas l'air de comprendre, c'est que mon coeur à moi, je l'ai donné à personne, depuis ma ridicule demande en mariage à Abigail... Merci…pour ton honnêteté. Mais…je ne comprends toujours pas. Pourquoi moi ? Qu’est-ce qui a changé ? Ses doigts se frayent un chemin dans mes cheveux et j'esquisse un sourire et du bout de l'index, je viens toucher le bout de son nez.

— C'est là que tu te trompes, Bella... J'humecte mes lèvres dans un sourire, en la dévisageant doucement. Ma main épouse finalement sa joue, mon pouce retrace délicatement sa pommette. Y'a rien qui a changé, j'te vois comme ça depuis le premier jour... Je me penche lentement sur elle, approchant mes lèvres des siennes en lui soufflant, avant de l'embrasser : C'est juste qu'avant, j'en étais pas digne... Mais maintenant, oui...

Pendant des années, mes frangins, ma Nonna, tout le monde était fatigué de me voir courir et attendait de moi que je me pose. J'vais le faire. Et je vais bien le faire. Je déverrouille le coffre dans lequel j'ai planqué mon coeur d'ado candide. Tu vois, Bella, c'est le tien contre le mien... Le piétine pas non plus...

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