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Never let a wound ruin you - Nino & Lilly |
| Date d'inscription : 09/06/2022 Messages : 163 Job : Dernière année de médecine vétérinaire / apprentie vétérinaire à la clinique de Miami Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Habite : Un appartement à Design District avec son Doberman Sven
| Never let a wound ruin you - Nino & Lilly écrit Ven 25 Nov - 22:42 |
Never let a wound ruin you Nino & Lilly 17 septembre 2022 – Début de soirée... Le miroir semble fissuré, ou est-ce mon reflet simplement morcelé sur le verre ? Je ne le quitte pas des yeux. J’ai beau la regarder, je ne reconnais pas cette fille en face. Elle me fixe tristement de ses yeux cernés, rivés sur les stigmates de cette dure journée : la pommette bleutée, la lèvre fendue, la gorge brièvement lacérée et les ecchymoses parsemant ça et la peau de ses bras. Ses doigts tremblants viennent doucement frôler sa gorge, et la douleur nous fait grimacer. Nos paupières se closent un instant, juste un petit moment pour souffler, se dire que tout ça n’était qu’un mauvais cauchemar et qu’on va se réveiller. Et puis, dès lors où nos prunelles se rencontrent à nouveau, on réalise que le pire est passé, mais que la douleur plus lancinante qu’on se l’était imaginée, est belle et bien présente. Et ce mal qui lentement nous ronge, nous rappelle qu’à un moment donné, notre vie était comptée. Le miroir semble fissuré, ou est-ce mon reflet simplement morcelé sur le verre ? Je ne le quitte pas des yeux. J’ai beau me regarder, je ne me reconnais pas. Je m’observe tristement de mes yeux cernés, rivés sur les stigmates de cette dure journée : la pommette bleutée, la lèvre fendue, la gorge brièvement lacérée et les ecchymoses parsemant ça et la peau de mes bras. Mes doigts tremblants viennent doucement frôler ma lèvre, et la douleur me fait de nouveau grimacer. Je voudrais hurler, la laisser sortir, mais rien ne parvient à frôler mes cordes vocales qu’un petit râle de douleur. Une larme finit par s’enfuir allègrement sur ma joue tandis que je m’appuie contre le lavabo en baissant la tête pour ne plus voir mon visage et laisser échapper quelques sanglots silencieux. Tu es là, dans la pièce d’à côté et je n’ose pas sortir. Tu ne peux pas me regarder, pas comme ça, pas dans cet état pitoyable. Je me sens faible, fébrile. Que penseras-tu de moi ? (c) princessecapricieuse _________________ "Tu es mon évidence, ma quintessence, l'homme qui, à ma vie, donne un sens"[...] |
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| Re: Never let a wound ruin you - Nino & Lilly écrit Sam 26 Nov - 11:13 |
NEVER LET A WOUND RUIN YOU Nino & Bella 17 septembre 2022 – Début de soirée... Je fais les cent pas dans son salon, sous le regard interrogatif et légèrement méfiant de Sven, le doberman. Un soupire s'échappe d'entre mes lèvres tandis que, passant à côté du chien, je lui laisse une petite caresse rassurante sur le dessus de la tête. De temps en temps, mon regard glisse vers la porte derrière laquelle Bella a disparu depuis quelques minutes déjà. Je regrette de ne pas l'avoir emmenée aux urgences, et plus que tout encore, je regrette de ne pas être arrivé avant ce qui aurait pu lui être fatal. Les sourcils froncés par la contrariété, je passe une main dans les cheveux, encore humides de pluie. Elle m'a laissée la raccompagner mais il était hors de question que je la laisse dans cet état, toute seule. Je n'aime pas m'imposer, mais je suis vraiment soucieux. J'ai cédé à sa demande -étrange mais que je peux entendre aux vus de mon propre passif familial avec les hôpitaux- de ne pas l'emmener aux urgences. J'ai sorti mon téléphone à l'écran toujours fendu de part en part, et j'ai tapé brièvement un message à Gabriel pour le prévenir que je ne rentrerai probablement pas, ou bien ce serait très tard. J'hésite mais je me réserve cette conversation avec lui plus tard pour évoquer cette agression. Je range mon téléphone et m'approche de la porte de la salle de bain, m'apprêtant à y toquer pour prendre des nouvelles, mais je tends finalement l'oreille en suspendant mon geste. J'entends comme des sanglots et je prends une inspiration avant de lever la main pour toquer à la porte avant d'appuyer sur la poignet pour à peine entrouvrir la porte : — Je peux entrer... ? je lui demande, d'une voix basse et douce, pour ne pas la brusquer. Mais elle ne répond pas, je l'entends juste renifler, essayant de se dérober à mon regard sans pour autant refermer la porte. Je me racle la gorge légèrement et prends sur moi d'ouvrir un peu plus la porte pour entrer et m'approcher doucement, cherchant un peu maladroitement mes mots. — Tu sais... Si quelqu'un doit avoir honte de quelque chose, ce soir, c'est sûrement pas toi...J'essaye de croiser, de capturer son regard alors qu'elle cherche désespérément à fuir le mien, murmurant qu'elle ne souhaite pas que je la vois comme ça... Je fronce les sourcils. Mes mains viennent chercher ses épaules puis sa taille tandis que je me penche sur elle à la recherche du lagon de ses yeux. — Bella... Tu n'as rien à craindre de moi... Laisse-moi voir... je lui murmure d'une voix apaisante, prenant peu à peu connaissance, avec sa permission de l'étendue de ses blessures. C'est plus fort que moi, je fronce les sourcils et siffle des insultes en italien pour cet enfoiré qui a osé lever la main sur elle. Mon regard s'arrête sur sa gorge et ne la quitte plus. Je me pince les lèvres, cherchant finalement son regard : — Je suis désolé... C'est de ma faute. Il aurait pu te... Je serre les dents, incapable de terminer cette phrase comme je viens de la commencer. ... faire bien plus mal que ça, j'ai été imprudent et trop lent... Excuse-moi.L'une de mes mains abandonne sa taille pour venir effleurer la peau de sa joue, en prenant soin d'éviter ses blessures. Je m'entends lui souffler, dans un grondement sourd et affecté, qui me prend aux tripes : — ...ça me tue, Bella, de te voir dans cet état alors que ce ...figlio de puta est encore en liberté dehors, ça me….(c) princessecapricieuse _________________ FAMIGLIA - FASCINO - FACETO |
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| Re: Never let a wound ruin you - Nino & Lilly écrit Mer 30 Nov - 1:08 |
Never let a wound ruin you Nino & Lilly 17 septembre 2022 – Début de soirée... Trois petits coups délicats. Puis, d’une douce caresse, ta voix me tire de mes songes. Nino ? surprise, je me redresse, chassant mes larmes de mes doigts. Fuyant le pastel de tes yeux, je me retourne, dos à la porte en laissant cette appréhension parler pour moi. Non ! ne me regarde pas… fis-je en recroquevillant mon visage entre mes mains pour camoufler les stigmates honteuses de cette journée. Tu ne dois pas voir la vérité. Pas comme ça… Mais, je t’entends, je perçois tes pas délicats se rapprocher et le malaise davantage me gagner. Je te sens. Tu es tout près et mon corps se tend. Tu sais... Si quelqu'un doit avoir honte de quelque chose, ce soir, c'est sûrement pas toi... ah oui ? alors explique-moi pourquoi j’ai si peur que tu vois à quel point je suis brisée ? seigneur…et mon cœur qui palpite sans que je comprenne pourquoi… Doucement, tu viens poser tes mains sur mes épaules puis les fais lentement glisser sur ma taille pour chercher mes prunelles fuyantes tandis qu’un frisson me parcourt l’échine et me prend de court : Bella... Tu n'as rien à craindre de moi... Laisse-moi voir... susurres-tu avec douceur avant que tes jolis iris ne captent les miens. Tu es si près tout à coup que ça en devient aussi enivrant que déstabilisant : ton regard captivant, qui me sonde en silence, l’odeur exquise de ton parfum qui m’attire étrangement, la douceur de tes gestes qui me fait du bien, l’expression contrariée de ton visage lorsque tu découvres l’œuvre de ce Dennis, ce jargon italien que tu siffles entre tes dents avec colère, et d’autant plus lorsque tes prunelles font une halte au niveau de ma gorge. Je suis désolé... C'est de ma faute. Il aurait pu te... mais tu n’achèves pas te phrase, comme mortifié par les mots qui allait franchir tes lèvres. faire bien plus mal que ça, j'ai été imprudent et trop lent... Excuse-moi. ton inquiétude me prend de court. Je te dévisage, abasourdie, circonspecte, incrédule, les yeux ronds, les lèvres légèrement entrouvertes. Je fronce ensuite les sourcils, sidérée par ce que tu dis : Nino…qu’est-ce que tu racontes ? tu n’y es pour rien. Je t’interdis de penser le contraire. Si tu n’avais pas été là, je… mais les mots fatalistes restent enfouis. Je déglutis, humecte mes lèvres puis soupire. Si je suis là, c’est grâce à toi. Uniquement grâce à toi. je te dévisage avec intensité, inlassablement attirée par le bleu de tes yeux. Ta main vient délicatement effleurer mon visage et conquise, je viens délicatement lover ma joue contre la chaleur de tes doigts, fermant les yeux sous ce contact totalement inattendu mais complètement éperdu. Je me surprends à en apprécier la saveur et à tout à coup me sentir infidèle, mais à ne guère vouloir qu’il s’arrête. ...ça me tue, Bella, de te voir dans cet état alors que ce ...figlio de puta est encore en liberté dehors, ça me…. Tu sembles si affecté tout à coup…ça me laisse sans voix. Et mon cœur lui, s’accélère étrangement sous la sincérité de tes paroles. Emue, je rouvre les yeux et retrouve tes prunelles que je contemple dans une totale accalmie: Nino… sussurrai-je doucement, j’ignorais que… là encore, ces murmures ne trouvent guère de fin… Hey... une de mes mains glisse sur ta joue que mon pouce affectueusement cherit d'une caresse pour te rassurer. On est là. Vivants. C’est... je marque une pause, tout ce qui compte, pas vrai ?. (c) princessecapricieuse _________________ "Tu es mon évidence, ma quintessence, l'homme qui, à ma vie, donne un sens"[...] |
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| Re: Never let a wound ruin you - Nino & Lilly écrit Sam 3 Déc - 15:40 |
NEVER LET A WOUND RUIN YOU Nino & Bella 17 septembre 2022 – Début de soirée... — Si je suis là, c’est grâce à toi. Uniquement grâce à toi, soupire-t-elle après s'être humecté les lèvres. Mes yeux ne la quittent pas alors que ses mots se frayent un chemin en moi. J'ai du mal à le croire. Ou alors c'est juste que je n'ai pas envie de le croire. Ouais, c'est peut-être ça, j'ai pas envie de croire que si j'avais refusé de sortir les poubelles après mon service, Bella serait peut-être étendue là, dans son propre sang. Rien que cette pensée me glace le sang, et je sens ce dernier ne faire qu'un tour en moi. Non ci posso credere... Je la regarde, contractant mes mâchoires, serrant les dents et sifflant alors entre mes dents à quel point ça me tue de la voir dans cet état là quand je sais que ses agresseurs courent toujours, dans la nature. Je regrette de pas avoir cogné plus fort avec cette brique, maintenant que j'ai conscience de la vie qu'il tenait entre ses mains. Mon regard doit probablement s'assombrir, renvoyant à Bella quelque chose entre l'affliction réellement et la colère. Ma main vient effleurer son visage, délicatement, et comme attirée par la chaleur que je dégage, elle vient y lover sa joue. Je fronce légèrement les sourcils, tâchant de garder sourde et muette cette colère en moi. Je n'ai pas envie de rajouter une couche aux inquiétudes de Bella... Elle cherche mon regard, et je sais pas à quoi elle pense à cet instant. Je me surprends à imaginer qu'elle puisse vouloir me rassurer quand c'est elle qui a besoin de l'être... Il y a ce regard qu'elle me lance. Et sûrement celui que je lui rends. Je ne suis pas un homme posé, c'est vrai, mais il n'empêche que l'une de mes grandes qualités, c'est de prendre soin. C'est vrai, j'ai souvent été quelqu'un de volage, mais jamais j'ai fait de mal à une femme, que ce soit physiquement ou moralement. Au contraire, je crois... Je crois et j'imagine, je suppose, que chaque instant que j'ai passé avec l'une d'entre elles lui appartenait. Je n'étais pas égoïste, du moins je ne le souhaitais pas. Bella n'est pas l'une d'entre elle, et ce que je partage avec elle, c'est différent. Peut-être parce que je réalise qu'elle a failli filer entre mes doigts sans même que je m'en aperçoive, qui sait ? Elle murmure mon prénom et je sais, à cet instant précis, que je me fais pas d'idées. — ... j'ignorais que... murmure-t-elle et je ne la lâche pas des yeux. Quoi ? Ignorer quoi ? Que je me souciais d'elle ? Que certains de mes principes sont fondamentaux et que lorsqu'un figlio de puta ne le respecte pas, ça me rend fou ? Que ça me rend dingue aussi, d'imaginer que sa survie dépend uniquement d'une décision prise comme ça, en une poignée de secondes, de rendre service ou non ? Ou alors de réaliser que je tiens à elle, que j'suis sincère ? Elle cherche à m'apaiser, d'une voix douce, laissant sa main glisser sur ma joue, son pouce venant caresser ma joue et je la dévisage avec intensité. — On est là. Vivants. C’est... tout ce qui compte, pas vrai ?— Ouais... je m'entends lui murmurer pour toute réponse. On est là, vivants, c'est tout ce qui compte. J'aimerai le croire, et me dire que je pourrais en rester là, mais je sais déjà que j'en toucherai probablement un mot avec Gabriel, concernant des agressions dans ce quartier... Pire, j'ai le sentiment que je ne serais plus jamais serein de la savoir à l'extérieur, sans ma présence. Pourtant pour l'heure, mes pensées ne sont pas dirigées là-dessus, mais tournent plutôt autour de ses lèvres. Je n'ai pas envie de profiter de la situation. Je n'ai pas envie de jouir d'un statut de héros, de justicier ou je ne sais quoi. Je n'attends rien d'elle, je n'exige rien si ce n'est qu'elle se repose, qu'elle prenne soin d'elle, qu'elle reste en sécurité... Je n'attends pas de récompense. Et si je me penche pour venir cueillir un baiser sur ses lèvres du bout des miennes, ce n'est pas parce que j'espère quelque chose en retour... De sa joue, mes doigts glissent délicatement dans sa nuque, veillant à ne pas la retenir ou à la contraindre à quelque chose qu'elle ne désirerait pas elle-même... Si elle me repoussait, je pourrais le comprendre et je respecterais ça... Ce baiser n'a rien à voir avec les autres... Celui-ci est doux... Attentionné... Un baiser qui cache l'inquiétude d'avoir risqué de ne jamais exister... Je me retire lentement, humectant mes lèvres en relâchant sa nuque, replaçant délicatement une de ses mèches blondes derrière son oreille. — Excuse-moi, Bella... je lui souffle, sans trop savoir si c'est à cause de l'initiative que je viens de prendre sans la consulter ou bien si c'est parce que je mets fin à ce baiser à regrets... (c) princessecapricieuse _________________ FAMIGLIA - FASCINO - FACETO |
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| Re: Never let a wound ruin you - Nino & Lilly écrit Lun 5 Déc - 0:34 |
NEVER LET A WOUND RUIN YOU Nino & Lilly 17 septembre 2022 – Début de soirée... Lorsque le ciel s’assombrit, lorsque tombe la nuit, lorsque s’abat la pluie, lorsque gronde le tonnerre et que les éclairs déchirent l’accalmie, lorsque je m’éteins telle la flamme d’une bougie, je trouvais un sens à ma vie et une raison de continuer, grâce à lui. Son visage ainsi m’apparaissait dans mes songes et je m’accrochais. Mais, je l’ai déserté et son visage n’est plus qu’un souvenir éloigné : Adieu rêve familier, car aujourd’hui, j’ai beau redessiner les traits de ton visage, me répéter maintes et maintes fois ton nom comme une évidence, je ne peux plus m’y raccrocher. Et maintenant, à la seconde même où mon esprit grave mes pensées sur ces pages blanches, maintenant que j’ouvre les yeux, c’est lui que je vois. Ici et maintenant. Parce qu’il est là et pas toi. Pardonne-moi Doyle…Tu dois me croire Nino. Sans toi, je serais sans doute au fond d’une benne, ou pire…comment t’en convaincre quand ton corps hurle tout le contraire en silence ? Tes prunelles soucieuses s’ancrent dans les miennes, ta mâchoire se contracte et je devine ce qui tourmente tes sombres pensées. Je t’en prie, cesse de te flageller. Pourquoi es-tu si dur envers toi-même ? Tu étais là. Je ne crois pas au hasard. Le destin t’a ramené à moi, comme si c’était écrit depuis le début. Lorsque ta main délicatement vient couvrir ma joue, je me surprends à apprécier la chaleur de ta peau et m’y attarde agréablement en fermant les paupières. Pourtant, lorsque tes douces octaves rompent le silence, je te sens si affecté que je te dévisage avec une extrême intensité. Egarée dans le bleu opalin de tes yeux, je murmure ton prénom, complètement désemparée par l’intérêt que tu me portes. Et mon cœur soudain palpite, sans que je comprenne pourquoi. Comment se fait-il que tu tiennes autant à moi ? est-ce que ça m’aurait échappé ? comment se fait-il que…au contraire, je ne te fuis guère ? comment se fait-il que du bout du des doigts je vienne doucement chérir ta joue en te susurrant : On est là. Vivants. C’est... tout ce qui compte, pas vrai ?Ouais... que tu murmures simplement tandis que mon cœur s’affole à mesure que ton visage se rapproche du mien. Je ne comprends pas trop ce qui se passe, ni pourquoi je reste là, ni pourquoi je ne te repousse pas, ni pourquoi je frissonne tant lorsque tes lèvres effleurent les miennes d’un baiser. Une sensation si agréable…si addictive…ce courant chaud qui me traverse, et ces fourmillements jusque dans le bout de mes doigts. Je me sens partir…légère…libre. Nino…que fais-tu de moi ? Tes doigts ne me retiennent pas et se réfugient sur ma nuque tandis qu’enivrée je succombe. Je réponds à ton baiser avec douceur et tendresse que seul Doyle avait le don de susciter. Comment fais-tu pour me faire ainsi perdre pied ? Mais finalement, tu romps ce baiser, m'arrachant ainsi de cette soudaine utopie. Tu recules doucement ton visage, humectes tes lèvres en replaçant une mèche de mes cheveux venue s'égarer sur ma joue et me susurres tout bas: Excuse-moi, Bella... t’excuser ? mais de quoi ? je te dévisage, interdite, perdue, désorientée par ce baiser. Parce qu’il était idyllique…parce que…je voudrais recommencer. Pourtant, je pense qu'il est préférable d’en rester là. Je n’aime pas l’effet que tu as sur moi. Ça me terrifie... Je te fixe toujours, incrédule, puis souris avec douceur : reste pour dîner. je marque une pause puis ajoute, reste tout simplement. Je n’ai pas envie d’être seule ce soir, confessai-je d’une petite voix en haussant une épaule. Je m’extirpe de la salle de bain sans te quitter des yeux, puis t'’invite d’un signe de tête à me suivre à la cuisine. Sven s’amène pour me couvrir de son affection. Je m’accroupis à son niveau pour l’enlacer. Il pose sa tête sur mon épaule et je presse mon visage contre lui. Je le sens vite réagir lorsque tu entres dans la pièce: Je te présente mon meilleur ami. Sven. je me redresse doucement pour te faire face et tout en caressant sa tête, Sven j’te présente Nino. C’est mon héros. Mais chut. j’appose mon index sur ma bouche, c’est un secret. nos prunelles se rencontrent de nouveau, et de nouveau, il y a ce petit quelque chose dans ton regard qui ne me laisse pas indifférente. Je déglutis puis souris. Mais, la douleur qui commence à me lancer au poignet me fait grimacer. Mon autre main vient le couvrir comme pour la contenir tout entière dans ma paume: Nino…tu veux bien me passer un peu glace s’il te plait… ? demandai-je toute penaude. (c) princessecapricieuse _________________ "Tu es mon évidence, ma quintessence, l'homme qui, à ma vie, donne un sens"[...] |
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| Re: Never let a wound ruin you - Nino & Lilly écrit Dim 18 Déc - 0:18 |
NEVER LET A WOUND RUIN YOU Nino & Bella 17 septembre 2022 – Début de soirée... Je ne la retiens pas et elle ne me repousse pas, ce qui, en soi, est déjà une bonne chose... A vrai dire j'aurais compris. J'aurais compris qu'elle le fasse, qu'elle me repousse, qu'elle me dise que c'est pas le moment, que c'est pas ce qu'elle cherche. A la place de ça, elle répond à mon baiser. Pas comme... j'ai l'habitude qu'on y réponde. Et c'est peut-être ça, finalement, qui me pousse à rompre ce baiser dont subitement, je ne me sens pas vraiment digne... Je n'ai pas envie de tirer avantage de la situation. Je ne suis pas ce genre de mec... Ou je ne le suis plus. En tout cas, pas avec elle. J'écarte mon visage et humecte mes lèvres, replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Je lui murmure mes excuses, tâchant de détacher mon regard du lagon de ses yeux. — Reste pour dîner...Je me pince les lèvres : je n'ai pas vraiment l'intention de la laisser seule, tout de suite, j'avoue ne pas être spécialement rassuré à l'idée de m'en aller et de la savoir seule ce soir. — Reste tout simplement. Je n’ai pas envie d’être seule ce soir.— Bella... dis-je, en me raclant un peu la gorge, mais je n'arrive pas vraiment à formuler la réticence que je ressens. Alors, les lèvres pincées, je la dévisage un instant, en enfilant mes mains dans mes poches et finis par acquiescer silencieusement, avec un fin sourire. Je saurais me tenir. Je la laisse sortir de la salle de bain la première, et elle m'invite à la suivre. Au fond de ma poche, ma main cherche mon téléphone -toujours abîmé- pour l'en sortir et taper brièvement un message à l'intention de mon frère et le prévenir que je ne rentrerai pas ce soir. Je referme la porte de la salle de bain derrière moi, comme pour y retenir prisonniers les larmes et le secret d'un baiser, comme si... ça pouvait suffire à fermer les yeux et agir naturellement... Comme avant... Le chien se lève, beaucoup plus relaxé que tout à l'heure et vient câliner sa maîtresse. J'en profite pour ranger mon téléphone dans ma poche et les regarde. On n'a jamais eu de chien à la maison, pas même le cadavre d'une mouche. Gabriel a toujours refusé la présence du moindre animal, à mon grand désespoir. — Je te présente mon meilleur ami. Sven. Sven j’te présente Nino. C’est mon héros. Mais chut. C’est un secret. Son regard capte le mien et je fronce légèrement les sourcils, passant brièvement une main dans mes cheveux et sur ma nuque comme pour me débarrasser de cette sensation d'embrassement qui me submerge d'un coup. Un héros, j'en suis pas vraiment un, loin de là. J'suis juste... un gars sympa, c'est tout... Mais j'ai rien fait d'exemplaire dans ma vie qui mérite ce surnom... Je chasse mon embarras en me raclant la gorge et esquisse un sourire : — A vrai dire, lui et moi, on est déjà intime, tu sais... Tu m'as un peu... abandonné avec lui dans ton salon tout à l'heure... Une chance que les chiens me foutent pas la frousse. Et puis, on s'est vite trouvé un intérêt commun.Je m'approche pour offrir une caresse au chien, prenant soin de lui présenter ma main pour qu'il la renifle au préalable, puis ajoute avec un sourire, sans quitter Bella des yeux : — On veille tous les deux à ta sécurité.Elle déglutit et ma main proche de la sienne, sur l'encolure du chien, finit par effleurer sa peau. Elle grimace soudain et je réalise que je m'écarte déjà. de ce que je m'étais imposé. Finalement, elle récupère son poignet. — Nino…tu veux bien me passer un peu glace s’il te plait… ?Je suis con. Je m'approche immédiatement pour observer son poignet et vérifier. si ce dernier a gonflé ou non avant de me diriger dans sa cuisine pour ouvrir le congélateur à la recherche de glace. Je reviens avec un sachet d'haricot vert toujours scellé et viens délicatement prendre la main de Bella pour lui intimer de s'asseoir dans son propre canapé. Puis avec la même délicatesse, je pose doucement le sachet sur son poignet. — Bon... Eh bah, ce soir, ce sera haricots verts... je tente de plaisanter, pour alléger un peu l'instant. J'essaye de ne pas être trop tactile, de ne pas céder à la tentation d'être si proche d'elle, à cet instant, mains la pulpe de mes doigts cherchent pourtant à se nourrir de la douceur de sa peau de pêche, effleurant l'intérieur de son avant-bras. — Dis-moi de quoi tu as besoin, Bella...(c) princessecapricieuse _________________ FAMIGLIA - FASCINO - FACETO |
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| Re: Never let a wound ruin you - Nino & Lilly écrit Sam 25 Fév - 22:33 |
NEVER LET A WOUND RUIN YOU Nino & Lilly 17 septembre 2022 – Début de soirée... C’est avec le goût de tes lèvres sur les miennes que je m’éclipse de la salle de bain, soudain préoccupée par ce que tu suscites en moi. Je me surprends à te vouloir à mes côtés ce soir, moi qui, il y a encore quelques semaines, je repoussais tout homme qui s’approchait d'un peu trop près. Pendant que tu te décides, je me rends à la cuisine, bercé par l’espoir que tu choisiras de me tenir compagnie ce soir. Je retrouve ma grosse peluche qui ne tarde pas à se redresser comme un piquet à mon arrivée dans le salon. Je tourne la tête, agréablement surprise que tu aies finalement choisi de te joindre à moi. D’un sourire, j’inaugure les présentations. Mais quand je te présente comme mon héros du jour, tu me dévisages, terriblement gêné, frottant doucement ta nuque, puis te raclant la gorge : A vrai dire, lui et moi, on est déjà intime, tu sais... j’arque un sourcil, amusé. Tu m'as un peu... abandonné avec lui dans ton salon tout à l'heure... détournant le regard, j’acquiesce d’un signe de tête et d’un sourire qui se fond dans une sorte de moue. Une chance que les chiens me foutent pas la frousse. mes yeux te retrouvent à nouveau et te dévisagent. Et puis, on s'est vite trouvé un intérêt commun., intriguée, je fronce les sourcils, mon visage s’inclinant légèrement sur le côté pour t’interroger en silence. Puis, tu te rapproches pour venir poser ta main sur son pelage pour doucement le caresser et voilà qu’elle effleure accidentellement le bout de mes doigts tandis que tes iris ne me quittent pas et ce nouveau frisson qui me parcourt l’échine lorsque ces mots quittent tes lèvres : On veille tous les deux à ta sécurité, alors que les miennes s’entrouvrent sous cette note de sincérité dans la mélodie de ta voie. Je ne sais pas vraiment quoi répondre. Ton intérêt me surprend, je dois l’avouer. Je ne pensais pas que tu étais le genre de garçon à t’intéresser à une fille comme moi. Pourtant, la douleur qui surgit comme une hyène enragée me prend de cours et me crispe. Je prie pour qu’elle passe rapidement et te demande honteusement un peu de glace. Tu viens aussitôt examiner ma main avant de ramener mon paquet de haricots verts avec une petite touche d’humour quant au repas de ce soir. Oh ! ça veut dire que tu restes alors ? Bah oui pauvre cruche ! Je souris amusée, ravie: oublie le repas équilibré pour ce soir, j’ai envie d’un bon gros truc bien calorique pour me rappeler les bons plaisirs de la vie, plaisantai-je. J’ai bien failli y rester. S’il y a une chose dont je n’ai guère envie ce soir, c’est de me priver. Nino…songeai-je lorsque le bout de tes doigts effleure à nouveau mon avant-bras, et la sensation si agréable de ton toucher. La chaleur de ta paume. La douceur de ta peau…j’en frissonne. Encore. Je déglutis. Encore. Et je me surprends à nouveau à en vouloir plus : Dis-moi de quoi tu as besoin, Bella... de tellement de choses…si je m’écoutais là tout de suite, je m’abreuverai à nouveau de tes lèvres et je te ferai mien, la nuit entière. Toutefois, le froid extrême du sachet de légumes éteint rapidement le feu en moi. Je me recule alors, d’un geste mal assuré, en gardant la poche de glace avec moi : d’une douche froide… plaisantai-je spontanément. Je reprends très vite mon sérieux puis me racle la gorge. Est-ce qu’on ne pourrait pas simplement se poser devant un film ?(c) princessecapricieuse _________________ "Tu es mon évidence, ma quintessence, l'homme qui, à ma vie, donne un sens"[...] |
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| Re: Never let a wound ruin you - Nino & Lilly écrit Mer 8 Mar - 12:07 |
NEVER LET A WOUND RUIN YOU Nino & Bella 17 septembre 2022 – Début de soirée... Un bon gros truc calorique ? J'esquisse un sourire : je suis pas certain d'entendre exactement ce qu'elle a en tête mais j'imagine que ça veut dire que mes haricots verts peuvent aller se rhabiller. Je suis à peu près sûr que ce qu'elle a en tête ferait hurler Gabriel. On cuisine, chez nous, et si on mange des choses pas forcément diététiques, ça reste des plats en sauce savoureux. Orazio et moi, on est probablement plus cool, sur le sujet, là où notre aîné est catégorique. Je l'entends encore se plaindre des odeurs de plats asiatiques de Dylan, tout en lui préparant une gamelle supplémentaire. Je me suis juste contenté de lui faire remarquer qu'il a beau ronchonner, il s'est jamais donné la peine de faire une gamelle à Hayes. J'vous laisse imaginer la réponse... Hayes, il a une bonne femme !Bref, même si c'est pas forcément notre truc préféré, Orazio et moi on prend parfois des tacos, ou des trucs comme ça. J'esquisse un nouveau sourire en me disant que finalement, c'est peut-être, involontairement, une petite bravade dans le dos de Gabriel. Mon regard cherche celui de Bella, essayant de ne pas trop s'attarder sur les blessures qui défigurent son joli visage de poupée. A l'instant où nos regards s'attrapent, je me sens bien incapable de lui refuser quoique ce soit, de toute manière. — Tout ce que tu voudras, Bella... je lui réponds d'une voix posée, sans réaliser pour l'instant que ça s'étend plus qu'au menu de ce soir. Mes doigts, par contre, viennent nourrir leur pulpe de la douceur de sa peau, alors que je tiens encore sa main et son poignet pour y appliquer le froid. J'ai besoin de savoir ce qu'elle attend de moi, ce qu'elle veut, parce que, j'ai aucune envie de profiter de la situation. J'ai pas non plus envie qu'elle se fasse des idées sur moi. J'le vois bien, qu'elle me repousse pas, et moi je sens bien que, même avec toute la bonne volonté du monde, y'a des gestes que j'ai du mal à retenir. Et puis, en même temps, y'a tout un tas de trucs dont on n'a pas parlé encore, elle et moi et, ça n'aurait pas d'importance si c'était juste un coup, comme ça, mais Bella, c'est pas ça... — Dis-moi de quoi tu as besoin, Bella... je lui murmure, quittant un instant ses yeux pour ses lèvres quand je la sens se pencher sensiblement vers moi... Et pourtant non, il n'y aura pas d'autre baiser... — D'une douche froide... répond-elle finalement, en plaisantant et je me redresse légèrement en humectant mes lèvres dans un sourire. Elle se racle la gorge et je me fais la réflexion que la douche froide ne me ferait pas de mal non plus, surtout maintenant que je me sens flatté de lui faire cet effet... — Est-ce qu’on ne pourrait pas simplement se poser devant un film ?Message reçu. On va lever le pied, un peu... Je lui souris pour la rassurer et acquiesce en effleurant une dernière fois la peau de son poignet de mon pouce. Le reste de la soirée se déroule tranquillement, on commande ce qui lui fait plaisir de manger et on s'installe dans son canapé pour regarder je ne sais même plus quoi à la télé. J'arrive pas trop à me concentrer dessus, en fait, j'ai l'esprit occupé par trop de pensées. Et puis, bientôt, je sens sa tête se poser sur mon épaule. Je lui glisse un regard et esquisse un sourire. Je ne la réveille pas, je profite du temps qu'il reste au film pour l'observer un peu. Finalement, je la transporte jusqu'à son lit, sous le regard attentif et protecteur de son colocataire à quatre pattes. Je la glisse dans son lit et remonte doucement la couverture sur elle avant d'aller m'installer dans le canapé. Le matin, au réveil, j'ouvre yeux sur une petite tête blonde blottie contre moi sous une couverture que je n'avais pas la veille. Je sais pas trop quoi penser, alors je prends juste le temps de l'observer. Du bout des doigts, je décale une mèche de son visage, et elle finit par s'éveiller. Elle s'excuse, me dit qu'elle voulait pas être toute seule alors, avec mon habituel sourire en coin, je lui réponds que : — J'vais pas me plaindre, j't'assure...Ce matin, encore, je sens qu'il y a toujours ce quelque chose, qu'on se tourne autour et je prends finalement sur moi de retenir certains gestes, même si, c'est assez compliqué. Il faut que je lui parle, parce qu'elle est pas comme toutes les filles que j'ai pu connaître avant. Elle est aussi, d'ailleurs, sûrement la plus jeune et... J'ai pas envie de faire n'importe quoi. Depuis que Lilo est arrivée dans ma vie, des choses ont changé, et j'ai envie d'être plus... responsable. Je dois marmonner quelque chose en italien, comme quoi c'est difficile de résister à l'envie de la dévorer, quand mes lèvres sont si proches de son cou, que mes mains sont sur sa taille et qu'elle ne me repousse pas... — Bella... Ecoute, j'voudrais... qu'on parle d'un truc, toi et moi...Elle s'interroge, me demande si c'est quelque chose de grave et je passe une main dans mes cheveux et humecte brièvement mes lèvres dans un sourire un peu coupable. — Non, no no, Bella, simplement... J'ai... très envie de te montrer à quel point tu me laisses pas indifférent... Mais j'veux pas être ce genre de gars avec toi... Je prends une seconde pour chercher son regard et continue, mes mains l'ayant relâchée. J'ai... pris des résolutions depuis cet été et j'ai pas envie de te cacher quoique ce soit... Et que tu le découvres sans que je ne t'en ai parlé avant. Je me racle la gorge en cherchant plus sérieusement son regard. J'ai... pas toujours été sérieux. Et aujourd'hui... j'ai une fille. J'essaye de... redresser un peu ma vie, parce que... bah... J'ai envie de faire partie de la sienne alors, j'essaye de faire les choses bien, tu vois...?Ok, je m'attendais pas vraiment à ce qu'elle me saute dessus après ça. Elle cherche ses mots, un peu confuse, et je sens bien qu'elle est désemparée par la nouvelle. Pendant tout le long, je pince les lèvres, passe une main dans ma nuque en levant les yeux un peu au ciel pour soupirer en italien à Dio que je suis un idiot. Elle essaye, pourtant, de parler, mais je sens bien qu'il y a une distance qui se creuse, d'un coup, ne serait-ce que lorsqu'elle contourne le comptoir de sa cuisine. Je lui fais comprendre que, si elle ne veut pas de moi ou que si elle préfère en rester là, je peux comprendre, en enfilant mes mains au fond de mes poches sans cesser de la dévisager. J'sais pas trop ce que j'attendais au fond. — T'es pas ...le genre de fille qu'on rappelle pas, Bella... Et moi, j'ai pas envie de gâcher ça. Je crois bon de lui dire. — Je croyais que tout était clair, je... Il n'a jamais été question qu'on... Elle fait des gestes et je fronce légèrement les sourcils, un peu confus. J'ai cru que... Je ne peux pas être avec toi. Du moins, pas comme tu l'envisages. Elle se racle la gorge et me laisse comme un con. — ...Ok, j'comprends. Je réponds, en fronçant un peu les sourcils, parce qu'à l'évidence, non, je ne comprends pas vraiment ce qu'elle veut dire. Elle doit le sentir parce que voilà qu'elle me glisse ce regard peiné qui blesserait presque mon orgueil. Elle me sort même le refrain que j'pensais jamais entendre de c'est pas toi le problème, c'est moi. — Ok. Bon euh... Dans ce cas, j'ferais mieux d'y aller... Maintenant que tu vas bien... je marmonne ensuite : ... et que tout est clair... Oh non, Bella, me fait pas cette tête-là, j'ai aucune envie de te faire culpabiliser... Elle s'excuse et je lui glisse un petit sourire bref pour la rassurer : C'est rien, t'inquiètes. Je dépose un baiser sur sa joue et elle se blottit contre moi. Aïe. Je reste droit, tâchant de ne pas me laisser distraire par le parfum de ses cheveux. A plus, Bella... Appelle moi, si t'as besoin. Je me désengage et après une petite caresse d'au revoir à Sven, où je lui demande "prends soin d'elle, mon pote...", je quitte l'appartement de Bella avec un drôle de sentiment... Mais au moins le sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait. FIN DU RP - Spoiler:
Fin du RP en accord avec @Elisabeth P. Parker sur la base d'un flash RP.
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