What a mess.. again

Elijah & Alec

« You're so stupid sometimes !!!! »

Tu es là tout vénère à nettoyer les verres que tu remets à leur place par la suite, les clients passe, les commandes entre la nuit s’annonce comme d’habitude, une musique atrocement forte et des gens complètement insipides et dérangeant, mais c’est le boulot, pas le choix. Un bruit se fit entendre, fort, coup de point sur une table, tu ne réagis même pas, ton corps s'est complètement fermé à ce genre de situation, la peur, la pitié, l’amour, tu ne ressens plus rien depuis ce jour fatidique. Comme tout le monde, tes yeux se tournent vers la table en question, Alec, encore et un des clients, l’avocat qui ne semble pas du tout content de perdre, le patron descend, tu sais que les choses vont mal tourner. Tu restes à ta place, sachant qu’on ne se mêle pas des histoires des autres et tu t’en fous, si ton ami ce met dans le trouble, pas question d’intervenir tandis que tu te trouves entouré de plusieurs personnes de trafic différents, sont problème pas le tiens.

Le patron ne semble pas du tout heureux, tu souris tandis que l’avocat se ramasse sur lui-même et tu grogne en voyant l’air pénard de ton ami, il n’a aucun esprit de conservation ce con. Une menace est lancer à l’encontre d’Alec, le gros porc se croit tout permis, il veut venir jouer sans perdre, comme si cela était possible, de plus, il devait déjà du fric cette merde. Tes deux mains à plat sur la surface du bar, tes yeux suivent les molosses qui traînent le porc à l'extérieur, tu bouilles de l’intérieur, tu voudrais lui refaire le portrait à ce con, mais tu entends le patron instaurer cette règle de ne pas le toucher. Ta serviette se retrouve rageusement au fond du lavabo à tes côtés, clope en bouche, tu indiques ta pause à tes collègues.

Seul à l’arrière du bar, le vent se faisait aller sur ton visage, la fumé de ta clope se promenait vers la gauche, tu l’as suivait des yeux pour capter la silhouette de cet homme, bordel, l’univers t'offrais un cochon en cadeau qui étais-tu pour le refuser ? Le corps appuyé de côté sur le mur, il semblait vouloir vomir ses tripes, une de tes mains sur sa tête l’empêchant de la relever, tandis que ton pied vint rencontrer son genoux d’un coup, l’angle se renverse dans le sens contraire habituel. Doucement ta voix suave se fait entendre à son oreille, doux avertissement sur les prochains mots qui sortiront de sa grosse bouche.

Tu devrais savoir que nos mots sont notre perte, vieux con.

Ta main repousse sa tête qui essaie de se relever, l’effort dû être horrible, car il se met à vomir ses tripes comme prévu, ton signal pour rentrer à l’intérieur et reprendre ta place au lavage de verres. Tu te sens plus serein, ton collègue te regarde l’air suspicieux, mais tu t’en fous, ça ne le regarde pas. Aucune règle n’a été enfreinte, il est vivant et à l’extérieur du bar. Ta nuit continue ainsi, vider les tables, servir les clients, créer des cocktails et ainsi de suite, ta nuit ne termine seulement quand le soleil décidera de pointer son nez, quand Overtown recommencera à grouiller des cafards innocents que sont les autres humains qui vivent de jour. Ton regard se perd plusieurs fois vers l’étage, l’escalier qui mène au bureau de Oswald, tu veux le voir redescendre, personne ne monte dans ces quartiers sans bonne raison.

La nuit finalement achevée ou presque, mais le bar se fait vider. Tu termines de nettoyer les tables, les chaises et les planches, l’alcool qui a coulé sur ce dernier est devenu une masse gluante et collante, tu trouves des mégots de cigarettes un peu partout, de l’argent abandonné et même une brassière, tu ne veux pas savoir comment. Finalement, tu es près à regagner ta moto, pour retrouver ton chez toi, à moins que tu ailles sur le bord de la plage flâner un peu.

What a mess.. again

Elijah & Alec

«Stupidity is not a disease. It's a choice.»

L’ascenseur referme ses portes derrière moi. Le calme plat. Pas un bruit. Une étrange accalmie qui m’interpelle. Je fais quelques pas et constate le sombre désert devant moi. Merde ! Combien de temps j’suis resté là-haut ?  Assez pour qu’il n’y ait plus un rat. Je checke ma montre. Quatre heures passées. Ah ouai…Bon ! Tirons-nous d’ici. J’emboîte le pas vers la sortie, fouillant dans les poches de ma veste à la recherche de mon paquet. Clope lovée entre mes lèvres, j’enflamme l’extrémité de ma nicotine de mon zippo que je referme d’un geste vif du pouce. Je tire deux trois taffes, m’enivrant des effets addictifs du tabac puis souffle un grand nuage blanchâtre. Alors que je m’apprête à sortir, le bruit de deux verres qui s’entrechoquent me coupent dans mon élan. Je tourne la tête et t’aperçois. Je fronce les sourcils : Eli ?

Bah nan en fait, j’n’hallucine pas. Je rebrousse chemin pour venir te rejoindre. Je viens caler ma clope entre mon pouce et mon index puis te salue d’un sourire en coin et d’un signe de tête. J’te croyais déjà parti. Mon regard vient remarquer la merde que tu dois ramasser. Je porte ma cigarette à mes lèvres, tire de nouveau dessus puis m’avance pour te la tendre: tu veux un coup d’main ? proposai-je en soufflant un nouveau nuage de fumée.

What a mess.. again

Elijah & Alec

« You're so stupid sometimes !!!! »

Vide, le bar était rendu totalement vide de personne, que le staff restait pour nettoyer et toi, tu étais là dans la presque noirceur à passer le linge sur les tables et prendre les verres en mains, verres qui parfois avaient un liquide à l’aspect douteux dedans, faut surtout pas se demander ce qui se passe en douce dans ce bar parfois. Tu étais depuis quelques secondes, sûrement de trop à passer le linge sur un chaise, à te dire que ce que tu venais de faire dans cette ruelle était surement la pire connerie de ta carrière, tu en avais fait des saletés dans cette ruelle, sûrement que le patron est au courant de la plupart, jamais tu en as eu de nouvelles, mais celle-là tu ne la sentais pas vraiment, tu te doutais que demain ce serait ta fête et tout ça à cause de ce crétin qui ne peut pas là jouer en douce.

Tu entends des pas descendre, tu fais comme si tu n’avais rien entendu, tu n’es clairement plus d’humeur à voir sa tronche ce soir, tu perdais la tête chaque fois que cela le concernait et ça ne te ressemblait pas. Tu détestais redevenir l’ado prépubère d’avant et pourtant c’est l’effet qu’il te faisait. Alors quand il se montra devant toi, tes yeux auraient pu le tuer d’un coup, surtout lorsqu’il t'offre un coup de main. Tu déposes rageusement les verres sur la table à vos côtés, l’alcool restant éclabousse la table que tu venais de nettoyer, mais tu bouillais à nouveau.

Parce que tu sais être autre chose qu’un merdeux ?

Tu ne savais pas trop pourquoi tu enrageais après lui, ce n’était pas tant de sa faute si les choses avaient mal tourné, l’avocat ne savait pas perdre, mais ce mettre dans le trouble au point de se faire menacer, oui et il l’avait fait. Si au moins il ne s’était pas montré autant hautain envers l’homme, il serait parti sans rien dire, mais il avait fallu qu’il la ramène. Sans cette menace, tu ne serais pas sorti fumer plus tôt, tu ne l'aurais pas croisé et tu ne lui aurais pas détruit la jambe. Mais non, monsieur à la grande gueule avait fait son merdeux et tout avait mal viré et demain ce serait ta fête avec le patron, tu en étais certain, alors oui, tu avais le droit d’être en colère. Tu repris les verres en main, passa d'un geste rageur le linge à nouveau sur la surface et te dirigeas vers le bar, là où tous les verres dans la machine attendaient pour être lavés, d’un pied tu l’as fermas, appuyas sur le bouton qui déclencha le processus et quittas pour récupérer tes choses. Silence, tu étais le dernier comme toujours, ton corps tendu, tu avais besoin d’évacuer et vite, tu ne savais seulement pas comment. Manteau enfilé, tu repassas proche d'Alec, lui lançant un de tes regards de merde, tu te dirigeas vers la porte extérieur, tu en avais vraiment marre de ta nuit.

What a mess.. again

Elijah & Alec

«Stupidity is not a disease. It's a choice.»

Pas l’ombre d’un sourire ne se dessine sur ton visage. Non. Juste des putains de vacheries qui traversent tes lèvres, comme le venin d’un serpent, simplement pour m’atteindre. Huh ? Je reste planté là, interdit, circonspect, comme un pauvre con qui attendait simplement l’amabilité de son meilleur ami. Les sourcils froncés, l’expression aussi surprise que renfrognée, je te toise d’un regard qui se durcit à mesure que je réalise comment tu viens de m’appeler. Je rêve ou tu as bien dit merdeux ? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? On ne s’est pas vu de la journée, j’te propose un coup de main pour rentrer plus vite et toi tu m’agresses comme du poisson pourri. J'te rappelle que de nous deux, c’est moi qui suis bipolaire. Et toi, c’est quoi ton excuse ? Je ne sais pas trop comment réagir. L’envie de te coller une beigne me titille, mais j’vais faire comme si je n’avais rien entendu, et te laisser une chance de t’expliquer.

Euh...ok. T’as tes règles ou quoi? lançai-je sur une pointe d’ironie. Tu te doutais bien que je n’allais pas accueillir tes douces paroles avec entrain. Si ? Pas de réponse. Tu ne me calcules pas et te contentes de nettoyer les conneries que tu viens de faire sur la table. A défaut de fournir des explications, le langage de ton corps est plus parlant et ne passe clairement pas inaperçu. Tu éclabousses la table en passant tes nerfs sur moi, et le rythme rapide et empressé dont tu uses pour ranger et rassembler tes affaires traduisent une contrariété évidente. Tu repasses près de moi, me fusillant du regard de tes yeux assassins tout en laissant un silence pesant régner dans la salle. Je te regarde, sans bouger, toujours planté au même endroit, troublé par ton attitude inexpliquée. Et puis, ma patience arrive à sa limite et l’agacement finit par me gagner. Je croise alors les bras, te scrutant des pieds à la tête. La bouche close, je mords ma lèvre inférieure avec violence puis laisse échapper un violent soupire nasal d’énervement: C’est quoi ton problème putain! sifflai-je laissant le ton monter. Et à nouveau, tu prônes la loi du silence et je dois me contenter de ton regard meurtrier avant que tu te décides finalement à te tirer sans causer.

Hey mais ! j’emboîte rapidement le pas vers toi pour te rattraper et réussis à te chopper par le bras une fois dehors, t’obligeant ainsi à me regarder en face. Mes yeux se plantent dans les tiens, et la subite noirceur qui les habite te parle en silence : Il se passe quoi là? Tu vas m’ignorer encore longtemps ? J'peux savoir pourquoi tu te comportes comme un connard avec moi ? questionnai-je sur un ton bien loin d'être aimable.

What a mess.. again

Elijah & Alec

« You're so stupid sometimes !!!! »

Tu enrageais, depuis ton comptoir en voyant le comportement d’Alec et encore plus au fur et à mesure qu’il continuait de charrier l’avocat qui définitivement ne savait pas perdre, la goutte de trop fut la menace, il avait beau essayer d’avoir été discret saoul comme il se trouvait tout le bar avait entendu, pas du tout subtile. Tu aurais du rester à ta place, faire ce qui devait être fait, mais à la place tu donnas les verres à ton collègue prenant ta pause plus vite que prévu, tu n’avais pas réfléchi en le voyant appuyé sur ce mur à essayer de vomir son existence, ton corps réagissait de lui-même, le coup était parti avant même que tu puisses y faire quoique ce soit, tu avais entendu un craquement, surement le tibia, tes paroles étaient elle aussi sortie d’elle-même, tu avais agit en pilote automatique.

C’est une fois le bar vide de monde, en nettoyant les tables que tu réalisas l’énormité de ta bêtise, tu aurais dû l’ignorer, tu avais entendu clairement l’ordre de Oswald, ce mec était intouchable et toi venais de le blesser, c’était clair que le bruit était un os de sa jambe, juste tu ne savais pas à quel point. Tu enrageais après Alec, d’avoir été aussi fendant, bien que ce soit son attitude normale à chaque fois il se mettait dans le trouble, mais le pire est que tu étais frustré après toi-même de ne pas avoir fait ce que tu espères un jour qu’il faille, rester tranquille.  C’est en voyant ton ami tout sourire devant toi que ta rage décida de sortir, tes paroles dépassent ce que tu voulais vraiment dire et tu lui tournas le dos. Tu continues à l’ignorer, car tu sais que ça ne finira pas très bien entre vous deux et le bar n’est pas l’endroit pour une dispute entre vous deux, il monte le ton, tu ne peux que le regarder de plus en plus rageusement. Parfois, il peut être le plus con des mec que tu aies vu dans ta vie.

Tu ramasses tes choses, passant devant lui, tu sais qu’il te suit, à peine la porte passée qu’il se plante devant toi, vos yeux se lancent des éclairs, le noir de la nuit s’éclaircit tandis que vos regards s’y habituent, le silence vous englobe. Tu le prends finalement par le cou, poussant pour qu’il marche vers la ruelle en face du bar, il y faire encore plus noir, mais tu ne comptes pas t’éloigner de ton ami. Tu le pousses donc contre le mur, faisant des aller-retour devant lui, tu fulmines.

Tu ne peux pas apprendre à te taire parfois ? Mais non ! Monsieur j’ai de l’attitude, il fallait que tu en ajoutes dans sa face. Il a perdu, merde, Alec !

Il ne savait pas ce que tu avais fait plutôt, tu ne voulais pas lui dire, pourquoi empirer les choses, toute la rage que tu ressentais contre toi, pour avoir osé te laisser mener par tes émotions, c’est lui qui la mangeait.

Tu es vraiment un boulet parfois...

Tu parles de lui ou de toi, tu ne le sais plus.

What a mess.. again

Elijah & Alec

«Stupidity is not a disease. It's a choice.»

Pourquoi es-tu si soudainement énigmatique ? Tu me gerbes ta mauvaise humeur en pleine gueule et ça commence vraiment à me faire chier ! Je t’attrape par le bras pour t’empêcher de fuir et savoir pourquoi tu joues les divas. Je force un contact visuel. Nos regards courroucés se cherchent, se défient et s’affrontent. Mais, ça ne te fait pas causer pour autant. Non. Pire. Tu as l’idée stupide de me saisir par le cou pour m’entraîner dans la ruelle d’à côté. Une connerie si tu veux mon avis, et sûrement la dernière chose qu’il fallait faire.

Hey !!! mais….Eli ! Qu’est-ce que tu fous ? Ta main agrippée à ma nuque, brusquement ravive de vieux souvenirs, comme des flash venus embuer mon cerveau. Tu me pousses un peu plus loin dans l’obscurité, Arrête putain ! ta main fermement harponnée à mon cou et voilà que j’me souviens que cet enculé me traînait par le cou comme un boulet sur le plancher pour m’assener de ses poings. Les coups. Les brûlures. Les coupures. Un vent de panique me torpille sans compter ma respiration qui s’intensifie et s’accélère. Lâche-moi ! Elijah ! vociférai-je en essayant de réfréner toutes ces putains angoisses qui refont brutalement surface. Impossible à contenir, une effroyable torpeur s’empare de moi, m’enchaîne, m’étouffe et me rend fou. Noyé dans une crise de tétanie, je me mets à brailler dans la ruelle déserte, NOOOON !! NOOON !!!!! LÂCHE-MOI PUTAIN !! LÂCHE-MOI !!!!!!!! LÂCHE-MOI !!!! hurlai-je à m’en couper la respiration en me débattant comme chien pour me délester de ta main cramponnée à mon cou.

Enfin tu daignes me lâcher en me poussant en arrière et je finis plaqué violemment contre le mur : Tu ne peux pas apprendre à te taire parfois ? Mais non ! Monsieur j’ai de l’attitude, il fallait que tu en ajoutes dans sa face. Il a perdu, merde, Alec ! Coupé de ton contact, je peux enfin respirer et reprendre mes esprits tandis que ma respiration décroît, s’amoindrit, faiblit. Tu es vraiment un boulet parfois.. me houspilles-tu.

Haletant et tremblant, je relève la tête et te jette un regard assassin. Je me redresse, puis fonce sur toi comme un fou furieux et te pousse en arrière avec une telle violence que tu en perds l’équilibre. Une fois. Deux fois. Trois fois. Tout va très vite. Je te choppe par la gorge et te plaque vigoureusement contre le mur d’en face en braillant : ENFOIRÉ !!!  La bouche close, le regard mauvais, les narines se mouvant sous l’effet de mon souffle saccadé, mon regard furibond s’enracine dans le tien tandis qu’un silence soudain et pesant plane dans l’air. Seul mon souffle colérique brasse l’air. L’animal en moi, soudain éveillé, te guette comme sa prochaine proie.

Mes doigts tremblants toujours fermement enroulés autour de ton cou, ne se resserrent pourtant pas. Un simplement petit mouvement suffirait à te faire suffoquer, mais je n’en fais rien. Je garde le contrôle. Les secondes s’égrènent dans un silence de plomb. C’est dans tes yeux que ma rage est née et dans tes yeux qu’elle se meurt. Mon expression vire de la colère à la culpabilité. Un petit rictus de nervosité étire le creux de mes lèvres et je me rapproche alors pour venir enfouir mon visage au creux de ton cou, enroulant mes bras autour de ta taille pour te serrer tout contre moi tout en murmurant: pardonne-moi… dans un essoufflement.

Tu sais pourquoi…Merde Eli ! à cause de tes conneries, j’ai failli perdre le contrôle. Une nouvelle fois. Tu sais pourtant que je ne supporte pas le contact parce qu’il me confronte à mes chimères. Qu’est-ce qui t’as pris putain de te jeter sur moi comme ça ? tu le sais pourtant...Pourquoi ? MAIS POURQUOI ?

Je finis par te lâcher pour reculer de quelques pas et m’adosser au mur d’en face. J’appose un pied sur ce dernier, genou replié puis prends une clope. Je la pince entre mes lèvres et l’allumer à l’aide de mon zippo. Je tire deux ou trois fois dessus, avalant allègrement la fumée que j’expulse par le nez. Je me racle la gorge. Mes yeux hésitants, rencontrent à nouveau les tiens et à nouveau un silence s'impose: On est cools ? demandai-je nerveux, en me frottant la nuque.

What a mess.. again

Elijah & Alec

« You're so stupid sometimes !!!! »

Le temps que la réalisation arrive à ton cerveau sur ce que tu faisais, avait fait, était trop tard,ce soir tu enchaînais les conneries comme pas possible. D'abord la jambe de l’autre débile et maintenant ça, tu ne comprenais pas ce qui arriverait ce soir, pourquoi réagir si sauvagement à une menace qui n’était même pas pour toi, tu avais tellement l’habitude d’en entendre en plus et puis son sourire fendant, qu’il vienne t’offrir son aide après avoir jouer les connard à la table avec l’avocat, mélanger au stress ressenti tandis qu’il passe le reste de la nuit dans le bureau du patron, tu avais grillé plusieurs neurones ce soir, alors oui, ta réaction était totalement démesuré et apparemment tu en payais les frais vu comment il réagit.

Tu ne cherches pas à rétorquer lorsqu’il te plaque sur le mur, tes mains allant serrer son bras tes yeux dans les siens, tu attends, tu ne prends pas la peine de te débattre tu sais que cela ne sers à rien, il n’est pas lui-même, ses yeux sont noirci par le trauma qu’il revit. Tu sens ses doigts sur la peau de ta gorge trembler, vouloir se refermer sur ta pomme d’adam sans le faire, tu n’ose pas fermer les yeux, tu veux voir son visage au moment où il t’étrangle, tu n’as même pas peur, tu restes seulement là à attendre, au moins si quelqu’un prend ta vie ça sera lui, il y a pire comme mort.

Ses yeux se calme, tu comprends qu’il se réveille, il te prend dans ses bras et pour une seconde tu oses fermer les yeux, reprendre l’air qui s’était coupé automatiquement de tes poumons. Il te demande pardon tout en se reculant sur le mur en face, tu sais que c’était la pire des choses à faire de le toucher.Ton corps se laisse tomber contre la brique dans ton dos, tu restes de marbre, peut-être que dans le fond tu es déçu qu’il ne l’ai pas fait ou soulager qu’il reste avec toi après ça.

Cool, oui, vous êtes cool, comme toujours lorsqu’un des deux fais le cons, vous vous pardonnez sans vraiment régler les choses, vous mettez tout de côté et oubliez : Mouais, cool. Tu te relève du mur, allume une clope et tire dessus avant de relâcher un nuage de fumée, ta gorge chauffe un peu, mais tu n’en dit rien : Jamais je ne serais comme lui. Tu ne dis pas qui, c’est interdit, mais il sait de qui tu parles, tu voulais simplement affirmer que tu ne pourrais jamais lui faire de mal à lui, c’est Alec après tout. Tu as beau avoir les mains tachées de rouge, jamais ça ne viendra de lui. Tout d’un coup, tu es épuisé, là où il y a quinze minutes tu pouvais sauter sur place, tu ne veux que retrouver ton lit : On rentre, je dois dormir. Tu ne lui demandes même pas s’il rentre chez lui, tu n’insinue pas non plus qu’il peut te suivre, entre vous c’est inutile, vos maison sont celle de l’autre, il a ta clé, tu as la sienne.

What a mess.. again

Elijah & Alec

«Stupidity is not a disease. It's a choice.»

On est cools ? Est-ce réellement ce qu’il fallait dire ? J’ai littéralement failli t’étrangler de mes mains, comme emporté dans une rage incontrôlable. Putain Eli J’comprends pas. Tu sais pourtant ! tu sais qu’il y a des chimères dont je n’arrive pas encore à me débarrasser. Tu sais que je peine à me contrôler, que c’est un travail de longue haleine que je mène depuis ma sortie de taule. J’suis suivi pour ça. Merde ! Tu réalises que t’aurais pu crever ? qu’est-ce qui t’as pris putain ? Pourquoi ce soir tu prônes la loi du silence pour me gerber ta mauvaise humeur à la gueule ?

Le temps fort clôt, je m’éloigne un instant de toi pour reprendre un peu de contenance. Quant à toi, tu ne bouges pas. Tu restes là, interdit, silencieux, le regard vide. A vrai dire, j’pensais que t’allais vriller à ton tour, comme tu le fais toujours quand on t’agresse, mais au lieu de ça, tu n’as même pas cherché à te défendre ni à répliquer. J’comprends pas Eli. J’comprends pas…tu relâches la pression en t’adossant contre le mur de briques et te laisses lentement glisser au sol. Merde…qu’est-ce que j’ai fait ? Je romps le silence avec une question à la con, qui je l’espère t’extirpera plus de deux mots de vocabulaire. Et finalement, tes octaves brisent l’accalmie : Mouais, cool me contentes-tu de répondre avant de te relever pour t’en griller une. Et bah non. Je t’observe en face, cigarette au bord des lèvres, tout aussi silencieux, pas vraiment fier d’être parti en couille.

On rentre, je dois dormir, ajoutes-tu assez froidement d’ailleurs, pour clore la conversation et rentrer chez toi. Un pincement dans la poitrine et Dame culpabilité fait de moi sa victime. Je mords ma langue avec violence puis baisse le regard au sol. Je ferme brièvement les yeux pour lâcher un long soupire nasal puis prends deux trois taffes avant d’éteindre ma clope et te rattraper : At…attends. lançai-je en emboitant rapidement le pas vers toi.

Tu marches, peu loquace et je te suis, à tes côtés, mains dans les poches. Il est tard. Il n’y a pas un rat dehors, hormis quelques putes sur le trottoir et des camés à l’entrée d’Overtown Square. Mon regard balaie l’horizon nocturne, où les fards des véhicules qui défilent dans les rues luisent dans la nuit noire. Je te jette une œillade, puis observe de nouveau devant moi : Eli…dis-moi. t’interpelai-je en posant une main sur ton bras pour t’arrêter un instant. j’vois bien que ça va pas. Est-ce que… je prends une inspiration, est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? j’suis pas doué pour ce genre de conversation. J’aime pas ça. Mais pour toi, j’ferais toujours l’effort d’essayer.

What a mess.. again

Elijah & Alec

« You're so stupid sometimes !!!! »

Il avait parfois le don de l’énerver, de choisir ses mots, cool, franchement après tout ça, bon un de vous deux ne savait pas vraiment ce qui s’était passé dans la nuit, mais ça ne changeait pas le fait que tu étais enrager après son comportement. Tu aurais pus ne pas te comporter en vrai con en le prenant par le coup, mais tu n’as pas vraiment réfléchi, tu as vu un autre être humain cherchant le fond de ce que tu pensais et tu étais frustré contre toi qui s’était totalement fait avoir, ressentir ce que tu as ressenti cette nuit est quelque chose d’impardonnable. Cool, vous l’étiez, tant que vous restiez en vie. Te décollant du mur, à ton tour tu alluma une clope, commençant à marcher vers la rue, vers ton chez toi, vos appartement parce qu'apparemment il s’était pris un logement pas trop loin du tiens en sortant de prison. Tu es heureux de l’avoir dans ta vie à nouveau, mais c’est tellement la pire chose aussi, il est ton point faible depuis beaucoup trop longtemps et aujourd’hui ça pourrait te coûter la vie ou la sienne dépendant du gang qui attaque.

Tu l’entends te rejoindre, mais tu l’ignore, tu veux seulement retrouver ton lit et oublier ce qui vient de se passer, oublier que tu as été le pire des cons en voulant le protéger. Vous marchiez dans la rue, le froid de la rosé commençant à s’installer tandis qu’au loin le soleil pointait son nez, les véhicules commençaient à se faire voir phare allumer. Tu gardais le silence espérant qu’il ne pousse pas plus loin la discussion, mais tu le connaissais, ce ne faisait pas partie du personnage. Sa main sur ton bras, tu arrêtes de marcher, levant les yeux au ciel avant de le fixer du regard, il doutait, il culpabilise, il avait raison, enfin peut-être, il avait seulement jouer aux cartes, tu avais buté la jambes de l’avocat.

Tu es de retour dans ma vie, voilà le problème. Je contrôlais tout, aucun risque et…

Tu pris une pause dans ton monologue, regardant autour.

Tu pouvais pas garder ton arrogance pour toi ? Il fallait vraiment que tu en rajoutes, que tu te fasse menacer. Que tu me.. Putain laisse tomber..

Tu ne voulais pas lui dire, tu avais déjà trop cracher à son visage pour cette nuit, trop jouer sur son trauma pour lui rajouter une couche de tes problèmes, tu dégages ton bras de sa main et continua ta marche donnant un coup de pied dans une canette sur ton chemin, un bon qui l’envoya valser de l’autre côté de la rue. Après quelques pas, il se tourna vers son ami, les bras écartés en croix, commençant à parler comme si son cerveau avait finalement sauté un boulon.

Tu es mon point faible, celui qui fait que le robot que j’étais devenu recommence à vivre… Mais hey ! Tu es mon frère, mon meilleur ami, tu es la seule famille que j’ai et ça finira par me faire tuer. Peut-être même que cet idiot d’avocat à mis ma tête à prix cette nuit.

Tu levas les épaules, prenant ça à la légère finalement, tu t’allumes une nouvelle clope avant de sourire à ton ami.

What a mess.. again

Elijah & Alec

«Stupidity is not a disease. It's a choice.»

J’comprends pas. Y’a jamais eu de non-dits entre nous. Ni même de galère. Alors certes, j’ai séjourné trois ans en cabane, mais tu ne peux pas jouer les vénères pour te barrer ensuite. C’est trop facile ! de toute façon j’te collerai au cul jusqu’à ce que tu daignes me répondre. Du coup, tu me connais, j’lâche pas l’affaire comme ça. Nope ! Tu passes devant moi sans me calculer. Tu prétextes une envie de dormir. Pff à d’autres ! tu ne me la feras pas à moi. J’te rattrape et te chope le bras en espérant que ça te forcera à me regarder dans le blanc des yeux cette fois. J’essaie de creuser, de te tirer ces putains de vers du nez. Qu’est-ce qui me doit autant de silence de ta part hein ? Tu lèves les yeux au ciel. Oui ! J’te fais chier. Je sais. Et enfin, ton regard accroche le mien.

Tu es de retour dans ma vie, voilà le problème. Je contrôlais tout, aucun risque et… Tu t’fous de moi hein ? je…tu…et merde, je n’arrive plus à réfléchir. Je fronce les sourcils, pas certain de comprendre où tu veux en venir.

Donc quoi ? je hausse les épaules avec un certain dépit dans le geste, tu veux que je dégage complètement c'est ça ?

Tu pouvais pas garder ton arrogance pour toi ? Il fallait vraiment que tu en rajoutes, que tu te fasses menacer. Que tu me.. Putain laisse tomber.. je ne sais absolument pas de quoi tu parles. Tu tournes encore autour du pot. Mon arrogance ? me faire menacer ? les sourcils toujours un peu plus froncés je réagis : tu parles de l’autre trou d’uc ? l’avocat de mes deux ? qu’est-ce tu me parles de mon arrogance ? Il rage comme un porc parce qu’il perd. Ce n’est pas d’ma faute s’il joue comme une merde. Dis-toi que je n’ai même pas triché ! que je te quoi ? hein ! vas-y accouche. Ne commence pas des phrases pour t’arrêter comme ça. Et non ! je ne laisserais pas tomber Eli ! t’as compris hein ? je me frotte le haut de la tête

t’iras pas pioncer tant que tu n’auras pas été totalement honnête avec moi ! mais ça tombe à nouveau dans l’oreille d’un sourd, tu te débines encore, vire ma main et reprends ta route en shootant dans une canette de coca qui effectuent plusieurs cascades dans un fracas métallique. Finalement tu t’arrêtes, tu me fais face et tu balances enfin : Tu es mon point faible, celui qui fait que le robot que j’étais devenu recommence à vivre… Mais hey ! Tu es mon frère, mon meilleur ami, tu es la seule famille que j’ai et ça finira par me faire tuer. Pour le coup, je ne sais pas quoi te répondre, alors, je me contente juste de ravaler ma langue et de déglutir un peu connement. Je mords l’intérieur de ma joue tandis que mon regard vient s’échouer sur le sol. Je ne sais pas trop comment prendre ça.

Peut-être même que cet idiot d’avocat a mis ma tête à prix cette nuit. Je relève instinctivement la tête. Mes yeux s’arrondissent telles deux grosses billes noires. Je fronce de nouveau les sourcils, penche la tête sur le côté, n’aimant pas vraiment ce que je viens d’entendre : Attends attends…qu’est-ce que… je déglutis de plus bel, Eli, qu’est-ce que t’as fait ? réitérai-je sèchement. Mon expression dépeint de la colère ainsi qu’une subite angoisse, à la pensée de ce qui risque de t’arriver si t’as touché à ce connard et la colère. Eli, dis-moi que t’as pas touché ce trou d’uc ?

What a mess.. again

Elijah & Alec

« You're so stupid sometimes !!!! »

Bon sang cette nuit aurait pas plus mal virer, comment vous en étiez arrivé là, tous les deux dans cette rue à vous gueulez dessus, l’un cherchant à fuir et l’autre à comprendre. Tu t’étais promis depuis le premier jour de son retour dans ton cercle que tu n’allait pas t’impliquer, le laisser se démerder avec ses problèmes, mais voilà encore, tu as perdu pied avec la réalité, la peur qu’il lui arrive quelque chose t'a grillé les neurones et avant même que tu t’en rends compte ton pied s’était retrouvé sur la jambes du porc malade dans cette ruelle.

Tu avais essayé de partir, de le laisser là, ne pas lui en parler, mais tu étais encore si en colère après ta personne pour avoir réagit. Le plus perturbant est surmenet lorsqu’il ta plaquer contre ce mur, le regard noir complètement ailleurs, tu n’as même pas chercher à te battre, tu étais prêt à le laissé te démonté, si tu devais te faire tuer par une personne aussi bien que ce soit lui. Mais encore une fois l’univers à décider de se foutre de toi et te laisser cette chance, que tu n’as pris que trop tard, en pleine rue, tandis que tu donne un coup de pieds à cette canette de métal qui résonne sur les murs, il ne te comprends pas, comment le pourrait-t-il vous ne vous êtes pas vu en trois ans.

Trois ans, c’est long pour se reconstruire quand la seule constante qui fait du sens dans votre vie, se fait arrêter et emprisonner sans permission de visite et puis tu ne serais surement pas aller, tu te sentais si coupable de ne pas l’avoir arrêté cette fois, de ne pas avoir été là. Trois ans où tu as tout fait pour survivre après la mort de ton père, quitte à complètement changer, mais il est là, à te demander d’être honnête avec lui.

Honnête.. Pourquoi es-tu revenu ? Tu veux parler d'honnêteté, tu as choisis le mauvais milieu pour ça, tout le monde ment tout le temps. Tu avais la chance de vivre normalement, pourquoi être revenu ?

Peut-être que tu le jalousais un peu au fond, il aurait pus faire autre chose de sa vie après la prison et non ce retrouver emmêler dans la vie mafieuse comme toi. Aujourd’hui était une de ces journées lourdes à porter et Alec en faisait malheureusement les frais, parce que tu savais qu’il le pouvait, il reviendrait vers toi après. Tu avait put voir l’étincelle passé dans le regard de ton ami au moment qu’il fit le lien, qu’il comprit que cette nuit il venait de se passé quelque chose de plus ou moins grave, tu pensais arrêté-là, mais l’inquiétude et la colère que tu voyais dans ses yeux t’en dissuade, tu n’avais plus la force de supporter Berserk Alec pour cette nuit.

Je n’ai pas touché ce trouduc.. Enfin pas avec mes mains.

C’est vrai quoi, tu avais utilisé ton pied tandis qu’il vidait son estomac au sol, ça ne compte pas pour un toucher. Tu sortis une énième cigarette de ton paquet et l’alluma, mais elle ne fit pas l’effet escompté, tu avais besoin de plus, rare sont les fois que tu touchais à plus fort,tu n’aimais pas vraiment, mais parfois tu faisais exception, quand tes nerfs allaient exploser surtout.

What a mess.. again

Elijah & Alec

«Stupidity is not a disease. It's a choice.»

J’comprends pas pourquoi t’en fais des caisses ! surtout pour ce connard. On s’voit déjà pas beaucoup à cause de tes horaires, si le peu de temps qu’il nous reste, tu veux le passer à m’embrouiller, j’crois qu’il vaut mieux qu’on s’évite dans ce cas. J’ai assez d’emmerdes, j’ai pas envie de m’en rajouter. Mon temps libre, j’veux simplement le passer dans l’agréable, et ce n’est pas vraiment l’aspect de toi que tu me montres depuis tout à l’heure. Putain Eli ! remballe-moi ta pseudo leçon de morale de mes deux ? Tu t’prends pour ma mère ? j’ai déjà bien affaire avec Mannoia, je n’ai pas besoin que t’en rajoutes toi aussi !  toi et lui vous faites la paire ! si j’avais su, j’me serait tiré en te laissant avec tes choppes de merde ! Tu es de retour dans ma vie, voilà le problème. C’est ce que tu penses ? J’te félicite. T’as un don inné pour frapper fort là où ça fait mal. Franchement, j’n’ai pas mémorisé le reste de ton blabla parce que ce sont ces dix mots et trente-six lettres qui se gravent dans ma tête à l’encre indélébile. Après tout ce qu’on a traversé ensemble, tout ce que j’ai fait pour toi, t’oses me balancer que j’suis un problème pour toi. Je mords l’intérieur de ma joue avec violence, te fusille du regard, et malgré la colère que tes propos suscitent en moi, la douleur est présente. Je déglutis difficilement, détournant les yeux de ton regard accusateur.

Honnête.. Pourquoi es-tu revenu ? Tu veux parler d'honnêteté, tu as choisi le mauvais milieu pour ça, tout le monde ment tout le temps. Tu avais la chance de vivre normalement, pourquoi être revenu ?

Encore une fois tu rebondis avec des questions sans jamais m’offrir de réponse. La chance de vivre normalement ? tu t’fous d’moi ? Je laisse échapper un rire moqueur puis vient à nouveau retrouver ton regard noisette.

Vivre normalement ? je penche la tête sur le côté, pose vigoureusement mes mains sur tes épaules et te fixe dans le blanc des yeux. ma vie n’a jamais été normale Eli…et ça depuis ma putain de naissance ! tu penses qu’après toutes ces années à me faire latter comme un chien, qu’après avoir buté ce fils de pute, qu’après avoir ruiné la vie du gosse Thompson, qu’après être allé au trou, j’allais être….normal ? T’en sais quelque chose toi de la normalité ? le ton monte, Avec un daron alcoolique pas foutu de s’occuper de son fils, obligé de dealer avec son meilleur ami pour ne pas se faire expulser de sa baraque ou finir en foyer ! pour finalement, se laisser corrompre dans un putain de gang pendant que son pote croupissait au fond du trou !!! braillai-je en te poussant en arrière.

Notre vie n’a jamais été et ne sera jamais normale !! Je me rapproche de toi perdu entre la colère que tes propos m’inspirent et leur sens aiguisé qui me flagelle. tu crois que ça m’amuse de passer mes soirées au Raven ou de jouer les garçons de courses pour tous ces putains de gangs ? Gang dont j’te rappelle mon meilleur ami fait partie ! Pourquoi être revenu dans ce milieu ? T’as toujours pas compris ? J’ai besoin de fric ! parce que je dois des milliers de dollars au Thompson pour avoir rendu leur gamin barjot ! Tu crois que c’est ce minable petit boulot au garage qui va me permettre de rembourser cette somme ?


Et puis, tu en viens au fait. Byrd. C’est vrai. J’avais oublié que t’étais là et que t’as assisté à son piètre p’tit numéro. Mais, quand tu évoques la possibilité que ce connard ait foutu ta tête à prix, je capte direct. Comme j’aime pas tourner autour du pot, j’y vais franco, Eli, dis-moi que t’as pas touché ce trou d’uc ? nourrissant le ridicule espoir que tu n’ait rien fait de stupide, car j’te connais, depuis que t’es avec eux, t’es plus le même…

Je n’ai pas touché ce trouduc.. Enfin pas avec mes mains. Non ! Me dis pas que t’as encore joué les Jacky Chan ? je fulmine. Mes narines se gonflent de colère, je me pince les lèvres avec force pour me retenir de t’insulter et je serre vigoureusement mon poing pour éviter de venir t’en coller une. Instinctivement, le ton monte : Putain tu fais chier ! Hors de moi, je te choppe à nouveau par le col du tee-shirt et t’attire avec force, Pourquoi ! pourquoi ! mais pourquoi t’as fait ça ? je marque une pause et te relâche et te poussant légèrement. j’t’avais rien demandé putain ! tu pouvais pas t’occuper de ton cul au lieu de foutre ton nez dans mes affaires ! t’as conscience de la merde dans laquelle tu nous mets tous les deux ? je commence à faire les cent pas, mains dans les cheveux, et réfléchis à une éventuelle porte de sortie. Je fais ensuite volte-face, et sur un ton plus doux, je demande, il t’a reconnu ? j’humecte mes lèvres, j’dirais à Oswald que c’est moi. S’il sait que c’est toi, il va t’virer. S’il pense que c’est moi, il se contentera d’un avertissement salé. Il peut pas me dégager. Il a trop besoin de moi. je marque une pause, m’avance un peu plus près et plante mon regard en colère dans le tien. [color=blue]t’as compris ?

What a mess.. again

Elijah & Alec

« I change, and know You can see it !!!! »

Bon sang la communication n'a jamais été leur fort et aujourd’hui encore pire, il s'embrouille lui-même dans ce qu’il disait, Alec ne suivait pas ou comprend de travers, bien sûr il ne retenait que ce qu’il voulait. Depuis son retour, la première fois qu’il l’a vu entrer dans ce bar ou l’attendre devant la porte de son logement en pleine nuit, il s’est demandé pourquoi, pourquoi être revenu, tout allait bien pour le moment, il faisait sa vie, restait en vie sans trop de mal, mais non il fallait que monsieur reprenne contact avec lui. Tout va de travers, il n'est pas du tout concentrer, écoute au portes, se mêle de chose qui ne le regarde pas et bute la jambe d’un idiot qui a oser faire des menaces en l’air. Alec est sa kryptonite et un jour il en paiera le prix assurément. Quand le brun remet leur passé sur la table, il détourne les yeux, mais surtout lorsqu’il parle de la prison, il n’est jamais aller le voir, pour se protéger et le protéger . Le gang qui l'a recueilli, il en a fait des choses pas nette, des choses impardonnable et s’il s’avérait qu’il est un semblant de famille, ça serait un élément à utiliser contre lui et mettre son meilleur ami en danger, sauf que voilà, il est devant lui maintenant.

Eli prend à nouveau appuie sur un mur, son dos coller, la tête relevée il crache la fumée de la cigarette qu’il retenait entre ses lèvres, il écoute le brun hurler son mécontentement sur les gangs, c’est vrai il en fait partie, plus parce qu’il n’avait pas le choix qu’autre chose.

Je n’ai pas voulu cette vie, mais je devais survivre, les deals qu’on a fait était sur leur territoire. Si je ne suis pas venu en prison, c’est que je ne voulais pas qu’ils sachent pour toi et moi.

L’argent toujours cette connerie, il avait cette dette, il le savait, il avait envoyer de l’argent afin d’aider son ami à payer sa dette depuis les trois dernières années, pas beaucoup, mais assez et encore aujourd’hui il le faisait, même s’il savait que Alec en envoyait avec ses magouilles. Ils avaient toujours fait ça, enfin surtout lui envers Alec, se protéger l’un, l'autre alors l’incident des Thompson était autant de sa faute, peut-être qu’ils en remboursaient trop, mais au moins ils se sentiraient mieux. Il aurait voulut lui dire pour l’argent, mais il se fait à nouveau prendre par le col, son visage si près du sien, il avait envie de faire une connerie, mais se fait finalement repousser, Alec panique, ça se voit par sa façon de faire les cents pas, de parler beaucoup trop vite pour le laisser répondre, puis il dit la pire des bêtises qu’il est dit ce soir, il va prendre le blâme, faut être con pour penser qu’il le laisserait faire. C’est au tour de Elijah de prendre le col de son ami et de le plaquer au mur, le regard assassin comme quand il est en mission, il fait peur.

Premièrement, ce n’est pas mon premier connard à menacer et deuxièmement, tu ne dis rien.

Il le tient toujours, appuyant plus qu’il ne le voudrait sur sa poigne, il a du vécu en violence Elijah et finalement son meilleur ami en voit les dégâts, il n’est plus du tout lui-même, un Elijah qui ne devrait pas exister.

Il a joué là où il ne fallait pas et crois-moi il est chanceux de vivre.

Il écrase le corps de son ami avec le sien, voilà ce qu'il ne voulait pas, perdre les pédales à cause de son frère, à cause de Alec, le seul homme qui compte assez pour lui pour qu’il devienne ce qu’il déteste le plus au monde.

What a mess.. again

Elijah & Alec

«Stupidity is not a disease. It's a choice.»

Ton gang de merde. Si tu veux mon avis, c’était une belle connerie de les rejoindre. T’as fait ce qu’il faut pour survivre et regarde aujourd’hui, t’en paies le prix. C’est comme pactiser avec le diable, ta tête sur un contrat à vie, que tu ne pourras jamais rompre. T’as fait des choix de merde, tu mènes une vie de merde et c’est à moi que tu fais des reproches ? Mais putain, regarde-toi dans une glace avant de venir juger mes choix et de la vie que je mène. J’te remets un peu les pendules à l’heure, histoire que t’n’oublies pas d’où tu viens. Notre vie est loin d’être normale et t’as le front de la ramener. Je n’ai pas voulu cette vie, mais je devais survivre, les deals qu’on a faits était sur leur territoire. Si je ne suis pas venu en prison, c’est que je ne voulais pas qu’ils sachent pour toi et moi.

Je ne peux m’empêcher de ricaner : De la connerie ! assume plutôt que t’as été un putain de lâche ! Vends-moi toutes les excuses du monde, j’m’en branle ! mais me joues pas ton numéro de j’voulais te protéger gna gna, ça prend pas avec moi. Lucy elle ! elle a été là. Elle est venue, tout comme Alita, pendant que toi tu chiais dans ton froc ! Au moins, j’ai le mérite d’être honnête et clair. Dans la foulée, j’en profite pour t’offrir une porte de sortie pour éviter qu’Ozy te foute dehors. Car oui, avec tes conneries, c’est ce qui te pend au nez. Je fais les cents pas, et t’imposant exactement mon plan et cette fois tu m’attrapes à nouveau par le col avec ce putain de regard de tueur et tu me plaques au mur. D’abord surpris, mes yeux s’écarquillent telles des soucoupes. Tu crois faire peur à qui là ?

Premièrement, ce n’est pas mon premier connard à menacer et deuxièmement, tu ne dis rien.

Je ricane à nouveau tandis que mon poing se recroqueville et se resserre vigoureusement dans ma paume. Tu empoignes avec plus de force le col de mon tee-shirt et tu t’appuies de tout ton poids sur moi. Tu ne me fais pas peur Eli. Non. C’est tout le contraire, tu m’énerves. Un élan de rage me prend et je t’envoie directement mon poing dans la gueule, te faisant ainsi reculer et perdre légèrement l’équilibre, toutefois pas assez pour te faire tomber. Mes narines se gonflent d’air sous la colère, et mon poing toujours bien fermé, près pour un second round se met à trembler, parce qu’une partie de moi arrive encore à me contrôler. Mon regard devient mauvais et j’expie alors toute la rage dans mes paroles qui viennent t’assaillir : Tu viens foutre ton nez dans MES affaires et c’est à MOI que tu viens de reprocher la merde que tu laisses derrière toi ? t’avais pas à toucher ce mec ! Redescends de ton piédestal et tiens-toi en à tes cocktails ! mes affaires avec Oswald ne te concernent pas ! Alors la prochaine fois Eli, mêle-toi de ton cul ! braillai-je en colère.

Je me redresse bien droit et te méprise de mes yeux bruns. Je viens te pousser avec un peu de plus de violence : Tu rentreras tout seul parce que j’me casse ! et t’avise PAS de me suivre ! braillai-je en me barrant à pas décidés en direction de mon quartier, mais avant de disparaître dans la nuit noire, je fais volte-face sans jamais arrêter de marcher, levant mon index dans ta direction et prolifère une menace : C’est la dernière fois que tu me touches ! je me retourne puis me barre en direction de mon quartier pour rejoindre mon appartement.

What a mess.. again

Elijah & Alec

« I change, and know You can see it !!!! »

Il ne savait pas ce qui lui prenait depuis quelque temps, dès qu’il était question de son meilleur ami, il devenait fou, parfois violent, comme s’il ne pouvait plus se contrôler. Tout ce qu’il avait mis en place durant le temps de prison d' Alec s’effaçait sournoisement de son système et souvent pas de la meilleure des manières. Justement il avait été violent à nouveau, commençant par la jambe du porc d’avocat, puis avec lui, comment peut-il frapper son meilleur ami ainsi ou même le prendre par la gorge. Il avait vraiment perdu la tête, il ne fut même pas surpris de se retrouver au sol, poussé par son ami, il n’aurait même pas réagi en recevant son poing sur la figure, il le méritait amplement, mais Alec se contrôla et tourna les talons. Toujours au sol choqué, Elijah paniqua, jamais il ne lui avait dit de ne pas le suivre, rare sont les fois où même en dispute ils ne peuvent plus se voir la face et chaque fois il en souffrait.

Alec .. bordel Alec fais pas ça… Alec !!!!

Le brun commença à partir et cela lui prit plusieurs minutes à se décider quoi faire, il finit par se remettre sur pied et courut afin de le rattraper, certes peut-être pas judicieux, surtout vu le doigt d’honneur qu’il venait de lui laisser, mais c’était Alec et il valait un peu d'humiliation. Il voulut l’arrêter, mais se retint de lui prendre le bras, il resta dans son dos, parlant tout en essayant de le suivre.

Merde Alec, je suis désolé d'accord, oui tu as raison j'ai été lâche et je le suis encore ok. Je suis con, je devrais te protéger et je te fonce dessus.

Il aurait dû lui laisser le temps de s’en remettre, lui laisser le temps de se calmer, mais non, il fallait qu’il répare le tout maintenant. Il avait dit les derniers mots, sincèrement, il les pensait, il n'était qu’un lâche, peureux surtout envers lui et c’est pourquoi finalement ses pieds ralentir le pas et qu’il ne le suivrait plus. Sa voix par contre monta d’un cran pour être certain d’être entendu.

Alec, je t'aime d'accord. Tu es la seule personne au monde que j'aime, voilà pourquoi je ne veux pas te voir dans cette vie. En même temps, je suis un putain d’égoïste, qui veut te garder à ses côtés malgré que tu risques ta vie.

Il venait réellement de dire ça, les trois mots qu’il s’était jurer de ne jamais dévoiler, certes, ils se connaissent depuis si longtemps que dire je t’aime passe crème, il aurait pus dire qu’il aime son frère, son meilleur ami et voilà, il n’y a que lui qui sait vraiment pourquoi, lui et ses joues qui chauffait présentement, une chance que le concerné ne se trouve pas en face de lui finalement.

J'ai peur putain… tu es la seule personne qui me fait perdre la tête… Me laisse pas….

Il venait presque de murmurer les derniers mots, finalement son humiliation était au complet, il venait finalement d’avouer qu’il était un vrai lâche. La peur, dans ce monde, elle est mieux de rester caché, mais il l’a ressenti et voilà pourquoi il devenait con avec lui. L’excuse la plus merdique il devait l’avouer. Tout d’un coup, ce fut comme-si le monde venait de lui écraser les épaules, il se sentit lourd et épuisé, ce fut à son tour de tourner de bord, il ne voulait que retrouver son lit et ne plus en ressortir.

What a mess.. again

Elijah & Alec

«Stupidity is not a disease. It's a choice.»

Alec .. bordel Alec fais pas ça… Alec !!!!

J’t’écoute plus. J’en ai plus envie. J’me taille. J’ai qu’une envie, rentrer chez moi. Tu m’as gonflé. Après tout ce qu’on a traversé ensemble…tu connais les infirmes détails de ma misérable vie, y-compris les plus sombres secrets qu’elle recèle. Alors que tu daignes te comporter comme tu le fais, me toucher comme si j’n’étais qu’un tocard, un sale boulot que tu dois remplir, un contrat de plus, ça passe pas. T’as trop changé et j’aime pas celui que je vois, celui que t’es devenu, si c’est ainsi que tu te dépeins. Tu me tires vers le bas et je n’ai pas envie de perdre le contrôle encore une fois parce que t’es incapable de te gérer. Alors ça sera sans moi !

Mais voilà, j’entends tes pas se rapprocher. Putain mais t’es sourd ou quoi ! J’m’arrête pas, au contraire, j’accélère mes pas, mais tu me suis de près comme une ombre errante : Merde Alec, je suis désolé d'accord, oui tu as raison j'ai été lâche et je le suis encore ok. Je suis con, je devrais te protéger et je te fonce dessus. Garde ta salive pour quelqu’un d’autre ! j’en ai assez entendu pour ce soir, j’veux juste me piauter. Alors bordel, lâche l’affaire ! mais non, il faut que tu continues, que tu déblatères comme un moulin à parole : Alec, je t'aime d'accord. Tu es la seule personne au monde que j'aime, voilà pourquoi je ne veux pas te voir dans cette vie. En même temps, je suis un putain d’égoïste, qui veut te garder à ses côtés malgré que tu risques ta vie.

Mes pas ralentissent jusqu’à marquer un arrêt. Je mords ma langue avec violence tandis que mes narines se gonflent à nouveau sous la colère. Mon expression enragée est prête à te cueillir comme il se doit. Je fais volte-face, le regard mauvais et dédaigneux. Ma respiration courroucée s’intensifie. Je te toise de la tête aux pieds et j’ai beau te regarder, je n’arrive pas à ressentir la moindre compassion ni la moindre pitié. Tu m’as blessé. Et ce n’est certainement pas ton discours de pseudo meilleur ami qui change quoique ce soit. T’as dépassé les bornes cette fois ! Après un silence à te médire, je te lâche : T’es sourd ? et comme j’ai dit à Gabriel, DEGAGE ! BARRE-TOI ! CASSE-TOI ! braillai-je avant de reprendre mon chemin en prenant un autre raccourci que tu ne connais pas et qui mène jusqu’à chez moi, m’assurant ainsi que tu ne me suives pas !


FIN DU RP