L’ange de la mort

Alexander

«Je ne vieillis pas, je prends de la valeur, nuance ! »

Le black swan, une endroit de luxure, les gars y allait surtout pour satisfaire les envies, tu n’aimais pas cet endroit, tu as déjà dû y aller par le passé démonté un mec, tu sais dans quoi vous vous embarquez et tu n’aimes pas avoir Alex avec toi. Tu le laisses terminer la discussion te levant pour rejoindre le bar, tu bois rapidement un bière puis en commande une seconde, tu sens leur regard sur toi, mais tu ne veux pas tourner la tête vers lui, tu as peur de faire une conneries en voyant son visage, comme celui de fuir sans sa personne pour ne plus l'appliquer, tu as tellement cet impression de l’emmener à la mort et cela te donne la nausée. Bière en main, tu allais la vider comme la première, mais une main frappe un billet sur la table et cette voie te stoppe dans ton élan, ça en plus du fait qu’il te tire par le col de ton t-shirt, ce qui fait en sorte que tu dois le suivre si tu ne veux pas te retrouver étrangler. Tu lâches un couinement pas du tout masculin tout en marchant, il te tient toujours tandis que vous passez la porte, tu arrives à te dégager ou il t’a finalement lâché tu ne sais plus.

Ça va je ne suis pas un chien, tu n'avais qu’à parler.

Tu étais déjà de mauvaise humeurs et te faire dire de te ressaisir n’aidait en rien, tu aurais voulut répliquer, mais il aurait fallu lui avouer la vérité alors tu referme la bouche sans rien dire, aucune mot, tu le suis, lui qui à reprit un air calme et commence à se diriger vers le swan. Tu sais où se trouve la place, mais tu préfères le suivre en plus tu avais complètement oublier que vous aviez besoin d’un bout de tissus noir, tu es soulager que lui s’en rappel. Tu éteins la cigarette que tu avais allumé entre le magasin de tissus et la maison close, tu ouvres la portes laissant ton ami passé, d’un coup les cris de jouissances percés tes oreilles, la chaleur te fait suffoquer, mais tu avances. La personnes à l'accueil ne fait que son travail, mais tu grogne en réponse, tu n’aime vraiment pas cet endroit, tu sors la liasse de billet de ta poche et lui fout sous le nez, aussitôt son expression change, près à faire une vente, dégoûtant, elle vous demande qui vous voulez et tu oses prononcer le nom de Lin, ton regard se tourne par la suite vers Alexander, ses yeux devenu noir d’envie, tu as déjà vu se regard, lorsqu’il est en mode séduction ou qu’il va prendre son pied, tu lui marche discrètement sur le pied l’air grave.

Tu ne peux pas te contrôler.

Tu es enragé, dégouté, tu sais qu’il est hétéro, mais chaque fois ton coeur se fait percer par des miliers d’aiguilles, tu as mal. On vous guide jusqu'à une table discrète et vous fait prendre place, tu ne boudes pas, mais tu évites ton ami, tu ne peux plus te faire déconcentrer par lui, pas comme ça. Sous la table ta jambe se fait aller, le temps avance et vous êtes proche, tu deviens plus nerveux àa chaque minutes et attendre n'est pas ton fort.

L’ange de la mort

Alexander

«3 Septembre 2022»

On ne va pas se mentir, cette demoiselle est une pure beauté. Puisqu’on nous demande de jouer le jeu, autant le jouer à fond. C’n’est pas le genre de chose dont je vais me lasser personnellement. En revanche, Eli et son humeur de merde cassent l’ambiance.

Tu peux pas te contrôler. qu’il me balance en m’écrasant le pied. C’était quoi ça ? La rouquine, qui s’apprêtait à monter à l’étage, probablement pour aller chercher Lin, nous fixe, les yeux plissés. Je me contente de garder la face en souriant comme un abrutis et en ajoutant : Il a ses règles. en le désignant d’un signe de tête. La fille arque un sourcil, je reviens. finit-elle puis elle disparaît en haut des marches.

Je me tourne vivement vers Elijah et lui donne une tape sur l’épaule : J’peux savoir ce qui te prends ? je rapproche mon visage afin qu’il soit le seul à m’entendre. on est sensé jouer le jeu. J’sais que les minous c’est pas ton truc, mais tu peux faire un petit effort s’il te plait ? j’te signale c’est pour toi qu’on est là, alors prends un peu sur toi !
 
Je n’ai pas le temps de poursuivre qu’elle revient : Montez. Elle vous attend. Chambre 106. Je tire rapidement Eli et l’entraîne à l’étage en remerciant notre hôtesse comme il se doit. On ne poursuit pas la conversation, on se contente d’aller à la chambre 106. Je toque et une femme nous attend à l’intérieur. Une femme comme on voit rarement, d’une beauté implacable que ça m’en laisse sans voix. Une chevelure d'or magnifiquement coiffé, lui tombant sur les épaules et les bras, un regard de braise, des yeux d'un vert cristallin à en faire languir certain, des formes parfaites. Elle a tout ce qu'il faut ou il faut.

Que puis-je pour vous ? demande-t-elle très froidement. Pourtant, ce ton glacial et autoritaire la rend encore plus sexy que jamais. Je déglutis, impressionné par cette créature de rêve. Je donne un coup d’épaule à Eli pour l’inciter à lui donner le ruban noir. Une femme comme ça putain, je deviens son esclave sexuel tous jours si elle veut. Je pourrais rien lui refuser, ya qu'à la regarder...J'aurais bien joué un peu, mais l'heure n'est pas à ces réjouissances. Dommage...

L’ange de la mort

Alexander

«Je ne vieillis pas, je prends de la valeur, nuance ! »

Parfois je l’aime, vraiment j’échangerais ma vie pour la sienne et ça depuis notre adolescence, mais parfois comme maintenant j’ai envie de hurler, de me retourner et de lui en foutre un bon, je ne le ferais pas, mais l’image dans ma tête peut être assez jouissive, quelle idée de sortir que j’ai mes règles ainsi, il a toujours eu un humour discutable, mais la il bat des records. Je fais tout pour garder mon calme quand il approche son visage de mon oreilles, je sens mon estomac se retourner lorsqu’il parle, son souffle qui s’échoue sur ma peau, me fait presque grogner, je suis presque calmer, sauf qu’encore une fois, il a ce don de tout gâcher, je me retourne d’un coup à sa phrase et gèle sur place, son visage est beaucoup trop proche du mien, je pourrais presque l’embrasser là, mais je me recule comme pris sur le fait quand la jeune fille reviens nous voir, je m'éclaircir la gorge avant qu’il me tire à nouveau.

Putain, mais tu me laisse marcher ce soir.

J’essaie de me dégager, j’ai chaud, je ne veux plus de contact avec lui pour le restant de la soirée, bordel Alexandre allait me rendre dingue et il ne le sait même pas. Chambre 106, j’ouvre la porte, une superbe femme nous attends là, Alex semble bloquer et la dévisage, j’attend qu’il dise quelque chose, mais Lin nous prends d’avance en nous demandant ce que nous faison là et lui qui me donne un coup d’épaule pour m’inciter à parler, ce n’est pas moi qui est pâmer devant elle comme si j’étais toujours un adolescent.

Faut l'excuser, il est en chaleur.

J’approche de la dame et lui montre le ruban noir, doucement pour ne pas qu’il y a mésantente je le noue autour de son poignet, pas de mot prononcer, surtout pas son nom, juste lui donner ça et elle devrait comprendre. Je lui souris et attends de voir ce que ça donne, de biais je jete un coup d’oeil à l’énergumène qui m’accompagne, ça me fait toujours aussi mal de le voir excité pour une femme, moi qui croyait avoir passer par dessus. Je me recule plus loin retournant auprès de mon ami, au moins si cela est un piège, je pourrais le pousser plus loin, enfin faire un peu de barricade.

L’ange de la mort

Alexander

«Je ne vieillis pas, je prends de la valeur, nuance ! »

Je me trouvais dans la place la plus affreuse à mes yeux, un bordel, je ne comprenais pas ce que les gens avaient pour venir dans ce genre d’endroit, je ne dis pas que je ne satisfaisait jamais mes envies, mais j'avais le bar pour chopper, jamais je ne payait pour avoir des faveur et puis même si les femmes qu’on avait croisé aujourd'hui étaient très belles, j'avais peur de me gagner quelques maladies ou autre. Nous sommes finalement montés, un peu excédé par la façon dont Alex se comportait avec moi, me tire partout, dire que je suis dans mes règles, il pense quoi ? Allégé l’atmosphère entre nous, je ne me sentais pas d’humeur à jouer avec lui en ce moment, mais je ne pus m’en empêcher en le voyant presque baver devant cette Lin, je lui rendis la pareil et il était malheureusement rentrer dans le jeu, il n’est clairement pas sortable ce gamin. Coupant court à toute idiotie, j’avais fait ce qu’on attendait de nous sans préalables, juste enfiler le ruban autour du poignet de la dame qui prit un air sérieux et nous laissa planter là.

Tu auras tout le temps de te tremper la queue après.

J’étais jaloux, je n’y pouvais rien, je savais qu’il était hétéro, mais ça ne m’empêchait pas de ne pas vouloir être témoin de ses ébats et d’en être dégoûter. Lin revint, nous donnant une heure, un endroit et une date, demain, vingt-quatre heure à tuer avant de finalement terminer cette stupide mission. À mon tour, je lui pris la manche de la veste, tirant dessus, faisant demi tour d’un remerciement lancer à la va vite, je lâchait Alex une fois rendu au dehors, pas question de le laisser dans ce bordel de malheur. Demain, j’avais ce que je voulais finalement, je ne savais pas vraiment ce qui me retenait, je regardais mes pieds, essayant de prendre la meilleure décision à mes yeux puis d’un coup, je fis mon choix, résolu.

C’est ici qu’on se sépare, merci pour ton aide.

J’allais repartir, ayant commencé à marcher, mais je stoppais mes pas, sans me retourner, je ne pouvais pas le regarder en pleine face pour dire ce que je voulais.

Je suis désolé.

Je sortis une cigarette, l’allumant, je ne bougeais pas comme si je voulais ajouter quelque chose mais je ne le fis pas, si je devais mourir demain, je préférais garder ce secret pour moi.

L’ange de la mort

Alexander

«3 Septembre 2022»

Tu auras tout le temps de te tremper la queue après. C’est quoi son problème ? Pourquoi il rage comme ça ? c’est sûr que ça manque de queues par ici, mais quand même, il est casse couille.

ça j’y compte bien ! répliquai-je le regard voguant dans le décor, le sourire narquois ne quittant jamais mes lèvres. J’vais certainement pas me gêner. D’ailleurs en parlant bijou, la somptueuse Lin revient en nous confirmant la rencontre avec l’Ange de la Mort demain dans la soirée. ENFIN ! J’vais pouvoir mettre un visage sur cette putain de faucheuse.

Je sens qu’on me tire rapidement de la chambre ne me laissant pas le temps d’en profiter un peu. Hey mais…. ! qu’est-ce tu fous ? lâche-moi merde ! et c’est ce qu’il finit par faire une fois dehors. Je repousse vivement sa main agacé : Pourquoi t’as fait ça ? j’attends pas qu’il réponde que je fourre mes mains dans les poches en soufflant : tu fais chier !

C’est ici qu’on se sépare, merci pour ton aide. qu’il me balance à la gueule en faisant volte-face emboîtant le pas pour s’en aller. Je le regarde partir en fronçant les sourcils lorsqu’il s’arrête, sans pour autant se retourner pour me faire face. Je suis désolé. qu’il ajoute en sortant une clope pour se la griller. Toutefois, il ne reprend pas sa route. Je le guette en silence, mains dans les poches.

Je ne réponds rien finalement. Il a lui-même clôturé cette page comme il se doit. Ses excuses pourtant, aussi appréciables soient elle, me rappellent ce soir-là...à ce qu'il a fait, aux mois qui se sont écoulés sans se parler...je déglutis sans rien dire,  me contentant de l'observer de dos. Et tandis qu’il reste planté là, moi, je retourne à l’intérieur m’amuser un peu, le laissant ainsi seul avec lui-même, mais avant de m'éclipser, je souffler quand même un: bonne nuit.

L’ange de la mort

Alexander

«Je ne vieillis pas, je prends de la valeur, nuance ! »

Tout était terminé, ce serait le lendemain soir, alors plus besoin de rester dans cet endroit infâme, je l’avais tiré avec moi jusqu’au dehors, lui hurlant son désaccord, chacun son tour de se faire tirer comme un chien. Une fois au dehors, j’avais allumé une cigarette, lui disant merci, mais que nos chemin se séparait là, je ne savais pas ce qui nous attendait le lendemain et je ne voulais pas le mettre en danger, je n’en avais pas le droit. Je lui avais tourné le dos, prêt à me diriger chez moi, mais j’avais arrêté mes pas, m'excusant, de ma façon d’agir, de ne pas lui avoir adresser la paroles depuis des mois, il m’avait manqué, mais je me suis promis de ne pas le mettre en danger et ma vie est danger en elle-même, ce soir avait été une exception que je ne veux pas refaire.

Il ne restait pas longtemps à la nuit, la lune laisserait la place au soleil, j’avais essayé de fermer les yeux sans succès, la journée fut tout aussi longue, j’étais tout de même passé voir Alita et sa mère au magasin, si c’est ma dernière journée, je veux au moins les voirs une dernière fois. L'enveloppe dans ma veste pèse de plus en plus lourd à chaque heure passé, je n’ai pas réussi à fermer l'œil depuis que je l’ai reçu et je commence à être à cran. Je me présente tout de même au rendez-vous, je le vois là, cigarette en main, je m’arrête, mon flingue dans mon dos pèse presque aussi lourd que l'enveloppe, je sais que c’est lui, Alex, tout aussi borné que moi, je pourrais être furax après lui d’être venu, mais non, je suis presque content de le revoir. Je m’approche de lui, nerveux, je le suis, pas pour moi en tk, pour lui, il ne devrait pas être là, j’attrape la cigarette qu’il me tend et tire dessus.

Qu’est-ce que tu fais là Alex ?

Stressé, épuisé, las, mon ton doit le faire sentir, je n’ai même plus la force de me plaindre sur sa présence, je ne fais que tirer sur la clope pour la lui rendre et recommencer, je dépose mes fesses sur un banc pas loin et attend, je veux que cette nuit termine, je ne suis pas le genre à faire des chasses au trésors.

L’ange de la mort

Alexander

«Je ne vieillis pas, je prends de la valeur, nuance ! »

J’étais arrivé avec quelques minutes d’avance pour le trouver là, lui et sa curiosité mal placé, toujours à mettre ses pieds là où il faut pas, je me demande souvent s’il pense à sa famille en venant se foutre dans le trouble comme il le fait, que vont-elles dire s’il meurt ? J’ai tout de même pris la cigarette qu’il me tend, semblant de paix entre nous deux, je ne veux plus me battre et surtout pas avec cette tête de cochon qu’est l’homme que j'appelle encore mon meilleur ami. Une légende, j’avais un peu ris lorsqu’il mentionna ce détail, vu comment on avait eu de la difficulté pour le trouver, la légende en est une bonne. Je ne dis plus rien, gardant le silence, mes pieds se faisant aller de travers tandis que tu tirais sur la cigarette, le silence de la nuit devenait lourd, je voulais que ça se termine. C’est au moment où je levais la tempête, voulant finalement parler à Alex qu’il prononça mon prénom, ça me fit chaud au cœur et mal en même temps, après des mois qu’on ne s’est pas vu, ça fait autant de bien qu’être étrange.

Je finis par me lever du banc où je me trouve pour attendre cet homme tout de noir vêtu, je ne connais rien sur sa légende, mais Alex semble hypnotiser par sa présence, je ne peux pas dire que je ne suis pas jaloux, sauf que je reste sur mes gardes ce qui prend toute ma concentration. Je ne comprends pas au départ lorsqu’il me dit de lui donner l’envellope, il me fallut quelques minutes et finalement ce bout de papier blanc quitte ma poche intérieur pour se retrouver dans ses mains.

Je n'ai plus peur, je suis presque rendu à seulement attendre qu’il ose nous tuer ou pas, je ne sais pas ce qui est écrit sur le papier que je viens de lui donner, mais ma main trouve celle d’Alex, près à le tirer derrière moi au moindre mouvement de la légende.