►SON CARACTERE

Alexander et Alita sont comme les faces opposées d’une même pièce : si le côté face est explosif, le côté pile semble très calme. Alita est une jeune fille douce et réservée. Peu loquace, même plutôt silencieuse bien que pétillante, son entourage dira d’elle qu’elle est et a toujours été discrète. Son visage angélique et ses gestes mesurés, tout en douceur, lui donne l’air d’une petite fleur délicate.

Mais les fleurs les plus jolies sont parfois celles dont il vaudrait mieux se méfier. Sous ses airs doux et innocents, Alita est pourtant plus dangereuse qu’il n’y parait. Patiente et rancunière, elle prendra le temps d’observer et d’étudier ceux ou celles qui causeraient du tort à sa mère ou son frère. Son sang-froid n’est pourtant qu’une apparence trompeuse, puisqu’elle n’accepte pas que l’on puisse s’en prendre impunément à ses proches.

Alita fera toujours passer le bien-être de ceux qu’elle aime en priorité. Elle n’accorde pas spontanément sa confiance mais il arrive parfois qu’elle sente que le courant passe bien avec une personne.

Après la mort de leur père puis l’emprisonnement d’Alexander, Alita n’envisage pas de relations en grandissant. Les rumeurs autour d’elle éloignent le peu d’amis qu’elle comptait. Au crépuscule de son adolescence, elle se questionne : homme, femme, est-elle attirée par un genre en particulier ? Que trouve-t-elle d’attirant, finalement ? Elle se rend compte qu’importe la reliure, c’est plutôt ce que contiennent les pages qui l’intéresse. Ce n’est pas physiquement, qu’elle se sent attirée, mais plutôt intellectuellement. Elle aurait tendance à se sentir attirée par des hommes ou femmes plus mûrs qu’elle… Du haut de ses 21 ans, elle n’a encore jamais exploré sa sexualité autrement que par elle-même.

Alita est une grande passionnée de botanique et tout particulièrement des herbes médicinales. Sa fascination pour la belladone et ses propriétés lui est venue de sa mère et de ses livres qu’elle conserve à sa boutique. Le sujet de la médecine par les plantes l’intéresse beaucoup, d’autant plus cette dualité qui existe entre le remède et le poison…

►CE QU'IL/ELLE AIME, SES TICS ET SES HABITUDES

Alita a la main verte, en plus de ses grandes connaissances en herboristerie. • Elle ne boit jamais d’alcool et n’en boira probablement jamais de sa vie. • Être en présence de personnes ivres la met plutôt mal à l’aise, elle aura tendance à préférer s’éclipser plutôt que de rester en leur présence. • Son père ayant été militaire, elle n’accorde aucune valeur à cette fonction, en plus d’avoir développé une sorte d’angoisse à la vue de l’uniforme…• Sa famille est très importantes pour elle et le bien-être de ses proches passe avant le sien. • Elle a cessé ses études avant l’obtention de son diplôme pour travailler à la boutique avec sa mère, mais elle est loin d’être stupide. Elle n’a probablement pas toutes les capacités intellectuelles de son frère, mais elle s’en approcherait presque avec toutes les connaissances qu’elle retient quand le sujet la passionne. • Alita est très proche de son frère qu’elle défendra bec et ongles de manière moins frontale que ce dernier. • Alita est une personne loyale et prévenante, même bienveillante, pour peu qu’elle sente une connexion avec cette personne. • Elle est végétarienne et ne supporte pas l’idée de manger quelque chose d’animal. • Alita aime parfois sortir avec son petit groupe d’amis mais n’est pas une très grande fêtarde. • Elle se rend souvent à la bibliothèque pour parfaire ses connaissances. •

Qui es-tu ?

Pseudo ► Neferneith
Comment as-tu connu le forum ? ► forum
As-tu un multicompte ? ► non  
Es-tu le pré-lien ou le scénario d'un membre ?  ► oui, Alec Redfield
As-tu signé le règlement ici ?  ► oui
Acceptes-tu que ton personnage soit une cible de notre Gossip The Whisperer et qu'on parle de toi dans la presse à scandale ?  ►oui

Tell me your story

« Cachés par une primevère, 

Une caille, un merle siffleur, 

Buvaient tous deux au même verre 

Dans une belladone en fleur.



Pensif, j'observais en silence,

Car un coeur n'a jamais aimé 

Sans remarquer la ressemblance 

De l'amour et du mois de mai. »

Notre histoire se place sous le signe de l’Amour. Une ironie, quand on prend la peine de se pencher pour examiner d’un peu plus près le foyer des Redfield où tu vois le jour. Il n’y a pas d’amour, ma douce Petite Fleur , ni entre tes parents, rapprochés par le cruel tisserand de leur vie, ni pour ton indésirable frère aîné. Comment pourrait-il y en avoir pour toi ? L’amour pourtant est là, vous enveloppant, ton frère et toi, de ses bras de Mère. C’est une valse à trois : lui, toi et elle. Tu es trop jeune, trop naïve, trop innocente, Petite Fleur , pour le remarquer, mais le Mal est pourtant là, autour de vous, déguisé d’un visage familier et taciturne. Le monstre t’épargne, tes yeux candides s’abreuvent de rêves et de magie pour mieux détourner ton regard de cette vérité que tu comprendras plus tard.

Qui est-il, finalement, ce pantin sans fils qui porte le masque de la colère et de la démence ? Rien de plus qu’une ombre dans le décor, une épée de Damoclès qui plane au-dessus de ta mère et de ton frère, mais qui t’ignore, comme si ta présence était la plus tolérable. Il t’accorde une immunité pour une raison bien obscure. Peut-être ton sang, peut-être ton genre ou peut-être finalement parce que tu lui renvoie des traits qui lui sont familiers et qu’il ne peut ignorer… Un père, voilà un mot qui te semble bien vide de sens, Petite Fleur .

Le temps passe et ta candeur s’efface. Sur leurs corps, les tâches de la couleur du ciel, ne sont pas de la peinture, Petite Fleur , pas même ce nuancier carmin que le pantin a sur les mains. Tu t’éveilles et il te semble découvrir d’avoir été aveugle tout ce temps. Tu remarques que l’indifférence que ton père te porte se mue en une violente rancoeur quand il s’agit de ton frère. Tu voudrais étendre ce linceul d’indifférence qui te protège pour que les violences cessent, sur ta mère, sur ton frère mais la peur est là, au fond de ton cœur, elle paralyse tous tes membres car après tout, tu es si petite et  insignifiante, Petite Fleur, alors que le Monstre est si grand… Que pourrais-tu bien y faire ? Tu ne peux pas être la main qui l’arrête, ni celle qui le repousse alors tu deviens celle qui soigne. D’abord très simplement, avec des mots doux et des bras chauds. Avec des larmes que tu espères empruntées au phénix, qui peuvent soigner n’importe quelle blessure, même l’impensable. Ensuite, avec des gestes plus assurés et une médecine que tu découvres auprès de ta mère.

Tu ne sais rien de la religion qu’embrasse ta mère ou ton père, mais chaque nuit tu pries à qui voudra bien l’entendre pour que ce cauchemar prenne fin. S’il existe alors, qu’importe son nom : s’il pouvait se pencher sur ton foyer, Petite Fleur , et t’exaucer alors tu lui consacrerais ta vie. Tu ne sais pas grand chose non plus du pays qui a vu naître celle qui vous a porté, ton frère et toi, seulement ce mince héritage qu’elle transporte avec elle, en mémoire. A défaut de pouvoir arracher Alexander aux griffes de votre tortionnaire, elle voit l’opportunité de te transmettre son savoir et arracher votre paix sans la quémander en vain au ciel. Les plantes sont parfois aussi belles et innocentes que toi, douce Petite Fleur et parfois, ce ne sont que les apparences. Et les fleurs les plus jolies sont parfois les plus toxiques. Qui se douterait, qui pourrait bien se méfier de toi, ma jolie Petite Fleur ?  

Les apparences sont souvent trompeuses. Et parfois, il suffit d’une simple infusion de belladone pour s’octroyer le pouvoir de vie ou de mort… Tu étais celle qui pouvait l’approcher sans éveiller le moindre soupçon : tu étais pour ainsi dire occultée par tes traits. Il aurait dû mourir, c’est vrai, et tu as attendu près de l’encadrement de la porte de la salle à manger, parce que tu voulais le voir de tes propres yeux, même si ta mère t’avait dit de partir aussitôt. Tu as voulu assister à la mort du cauchemar qui dévorait toujours un peu plus l’âme de ton frère. Tu t’es montrée imprudente, Petite Fleur, peut-être même un peu trop orgueilleuse en voulant prendre par tes propres mains ce que ces dieux sans nom te refusaient. Tu auras au moins retenu une leçon : le dosage est une chose importante et que cinq baies, même longuement infusées, ne sont pas suffisantes pour faucher la vie d’un homme adulte. Mais elles suffisent à provoquer un état approchant la démence. Qu’a-t-il vu, ma chère Petite Fleur, quand le poison a commencé à faire effet et que les hallucinations se sont emparées de son esprit ? Tu es restée là, à te dire qu’il devrait être mort alors qu’il s’est rué vers toi. Tu es restée là, tétanisée, un instant, réalisant soudainement que ton linceul de protection venait de se rompre. Était-ce la punition que l’on t’infligeait pour avoir voulu troquer ta main qui soigne pour celle qui tue ?

Tu as finalement goûté à une peur plus profonde encore, celle qui paralyse alors que l’on devrait prendre ses jambes à son cou. Peut-être qu’il t’aurait tuée, cette nuit là, mais c’est la main d’Alexander qui l’arracha à la vie. Tu t’es réfugiée dans ta chambre, mais tu entendais tout. Toutes les fleurs ne sont pas mortelles, ma Petite Fleur, certaines ne sont que de jolies fleurs…

Tu t’es sentie rongée par la culpabilité : celle d’avoir été exaucée en prière de la pire manière, celle de ne pas avoir réussi, celle d’avoir gardé un secret que tu trouvais trop lourd à taire, celle d’avoir poussé ton frère dans un maelström de noirceur un peu malgré toi. Peut-être pour faire pénitence, tu t’es dédiée à la protection de ton frère : il a toujours été ce rempart pour toi et c’est à ton tour de le couvrir de ton amour.

Peut-être que tu te sens trop responsable, Petite Fleur, pour admettre les torts de ton frère, c’est sans doute pourquoi tu te ranges toujours de son côté. Alexander ne sera jamais coupable de rien, en ta présence, parce que tu connais la vérité et tu sais, oui, tu sais Petite Fleur, que le Monstre qu’il a arrêté ce jour-là n’aurait jamais été repu.

Tu lui pardonnes tout, à ton frère, et peut-être que tu te voiles un peu la face. Tu fermes les yeux sur la corruption de son cœur, sur la violence qui le ronge quand on le pousse à bout. Ce n’était pas de sa faute, pas même quand il a déversé sa rage sur le fils des Thompson. Il avait semé le vent, il en récoltait simplement la tempête. Tu pensais qu’il s’en sortirait, après tout, il ne l’avait pas tué. Mais pas cette fois, Petite Fleur. Pour toi, ce n’est qu’une injustice, et on fait porter à ton frère tout le fardeau de cette affaire. Tu es en colère et rongée par la tristesse et l’amertume : on t’arrache ton frère, ton sang, on l’envoie ailleurs, loin de toi, de ta mère, loin de votre amour qui vous lie.

Tu ne veux pas t’intégrer ni te conformer à ce qu’on pourrait attendre de toi. Tu refuses de laisser ta mère sans enfant alors tu te dédies à sa boutique, pour l’aider, pour te former, pour apprendre et peut-être un jour prendre sa relève. Elle oublie un peu sa peine quand tu es là, avec elle, s’abreuvant de son savoir en botanique. Tu es sa Petite Fleur.

Tu arrêtes tes études rapidement, sans attendre de diplôme : tu n’aimes pas les rumeurs qui planent autour de ton frère, au lycée, ni les histoires qui se répètent et se travestissent à chaque fois qu’elle passe d’une bouche à une oreille. Tu ne le tolères plus et tu perds le peu d’amis que tu avais : la pomme tombe rarement loin du pommier. Heureusement, Elijah est là, lui, et il continue de venir vous voir, ta mère et toi, occupant la place du grand-frère en l’absence du tien. Il ne le remplacera jamais, évidemment, mais tu apprécies sa loyauté. C’est un véritable ami, un frère qui ne partage pas le même sang. Tu allais au lycée avec cette dérangeante sensation d’être suivie par une traînée de murmures et de regards. Tu as eu le temps de mûrir ta sentence, tu as préparé ta petite punition. Tu as quitté le lycée pour ne plus y remettre les pieds, laissant derrière toi plusieurs victimes d’une mystérieuse intoxication alimentaire.  

Tu travailles avec ta mère, dans sa petite boutique d’apothicaire. Elle te partage ses talents d’herboriste et son savoir botanique et ensemble, vous répondez aux attentes de votre clientèle. Tu aimes ce retour à la vie, tu fais même certaines connaissances qui ne manqueront pas d’étancher un peu plus ta soif de savoir.
Tu visites ton frère quand tu le peux et quand ce dernier sort finalement, tu le trouves différent. Il retrouve sa place auprès de toi, de ta mère Sameen, même s’il préfère prendre son envol et vivre dans son propre appartement où tu lui rends parfois visite.

Il y a deux ans, tu fais la rencontre de celui que tu appelleras Apa, très rapidement. Un homme d’une soixantaine d’année, posé, réfléchi et plutôt fasciné par la botanique. Ou bien peut-être était-ce une excuse pour revoir ta mère… Aujourd’hui, cela fait un an et demi qu’ils sont ensemble, mais que ta mère attend pour en parler à Alexander. Sa relation précédente s’est suspendue pour Apa pour qui elle a eu un véritable coup de foudre. Toi-même, tu es tombée sous le charme de cet homme attentionné, gentil et à l’écoute. Avec lui, tu entrevois ce qu’un vrai père devait être… Il a un fils d’une trentaine d’année que tu as déjà rencontré, mais Apa et ta mère préfèrent vivre leur relation discrètement : prisonnier d’un mariage dont il ne peut pas encore se défaire, il souhaiterait pourtant se remarier avec Sameen.

Et cette idée te ravit.