►SON CARACTERE

Au cœur de tout, mais pas assez. Larry est un homme intelligent mais qui n'arrive jamais à trouver de réponses à ses questions. Insatisfait presque en permanence, il a trouvé une sorte d'exutoire dans le sport et l'apprentissage. Privé d'une partie des facultés sociales qu'ont les autres personnes, il est en demande d'émotions, de sentiments et d'attention. Il prend grand soin à observer et imiter les comportements de ceux qui sont bien intégrés à la société pour faire la même chose. Quand il est confronté à un nouveau cas de figure, il se projette dans ce que feraient les autres. Ses propres initiatives, même si elles partent parfois d'un bon sentiment, sont généralement le fruit d'une impulsivité qu'il n'aura pas su maîtriser et disproportionnées par rapport à la situation qu'il doit gérer. Au travail, il est parfois appeler pour gérer des patients violents et se repose sur les instructions qu'on lui donne pour savoir exactement quoi faire.

Toujours affamé de vivre, Larry passe peu de temps dans son appartement en général. On le voit souvent à l'extérieur et il aime être constamment occupé. Il craint de s'ennuyer et il dit souvent que ce n'est pas bon pour les autres qu'il s'ennuie non-plus... Malheureusement, son manque d'empathie ne trouve pas souvent de paravent et ses collègues se sont déjà interrogés de ne pas le voir vaciller face à des cas qui leur brisaient le cœur. Il passe pour quelqu'un de très pudique sentimentalement avec un grand sang froid... alors qu'il ne parvient pas à comprendre ce qu'il est sensé ressentir face à la détresse des autres. Il a compris qu'il faut consoler quelqu'un qui pleure. Pour une personne en colère, il faut le confronter ou le laisser s'énerver, ça dépend, mais de quoi ? Larry a des phrases toute faites comme « tu as le droit d'exprimer ta colère » qu'il a apprises et qu'il sort quand il ne sait pas comment gérer une situation de crise.

Chaos. Larry s'attache peu aux objets et c'est une chance car il change tellement vite d'activité qu'il laisse rapidement une véritable tornade d'objets derrière lui. Il peut tripatouiller tout ce qu'il trouve et le laisser sur place pour passer à la suite, comme il peut s'occuper des heures avec la même chose. D'ailleurs, chose qui peut surprendre ou mettre mal à l'aise, Larry aime beaucoup les contacts visuels. Pour lui le « eye contact » ne s'arrête pas à quelques secondes et il fixe souvent les gens comme pour en extraire le plus intéressant. Il est souvent mauvais perdant mais au lieu de s'énerver quand il perd, il recommence et réessaie jusqu'à réussir ce qu'il avait prévu. Son sens de la famille se limite au fait d'apprécier la compagnie et l'attention de ses proches.

Dans la vie de tous les jours comme dans les relations qu'il a connues, si on n'arrête pas Larry, il déborde. Il ne comprend pas, il faut lui inculquer les limites. Ses parents n'en ont pas vraiment posées, préférant les repousser chaque fois pour lui éviter les problèmes. L'homme n'aime pas qu'on lui dise non mais il sait l'entendre. À la manière d'un enfant qui essaie et découvrir la désobéissance, il se frustre quand les choses ne vont pas dans son sens. S'il ressent des émotions fortes, il ne parvient pas à les définir, il semble toujours en train de les chercher, comme s'il cherchait à combler la partie manquante de son âme...

►CE QU'IL/ELLE AIME, SES TICS ET SES HABITUDES

vit à South Beach - fréquente un club d'escalade depuis son arrivée - il lui arrive de fumer quelques joints, sans y trouver grand plaisir - a fréquenté une fac de médecine 6 ans - a un casier judiciaire - il connaît les règles de dizaines de jeux de société - il ne sait pas mettre d'argent de côté - ses amis sont peu nombreux - il n'est pas fidèle - il a des connaissances en médecine, en chimie, en science, en comptabilité, en physique, en mathématiques - Larry a appris à tirer il y a des années mais ne s'entraîne pas - une brûlure couvre son épaule gauche presque jusqu'au coude - il est gaucher - il a essayé de devenir pompier mais n'est pas allé au bout des tests - il adore la malbouffe

Qui es-tu ?

Pseudo ► Larry
Comment as-tu connu le forum ? ► autre
As-tu un multicompte ? ► non
Es-tu le pré-lien ou le scénario d'un membre ?  ► non
As-tu signé le règlement ici ?  ► oui / non
Acceptes-tu que ton personnage soit une cible de notre Gossip The Whisperer et qu'on parle de toi dans la presse à scandale ?  ►oui

Mon cœur est un brasier

Décembre 1991. Larry naît à Chicago. Son père est chimiste dans un laboratoire d'état et sa mère est cheffe de clinique. Ils sont beaux et gorgés d'idéaux, ils veulent aider les autres et sont un exemple d'humilité et de gentillesse. George travaille sans compter ses heures, cet élégant jeune homme est le joyau de la société Innovize. Novateur, il est l'enfant chéri de la société qui lui confie une bourse pour ses recherches. Valery est plus âgée, elle mesure les risques et profits de chaque opération. Elle est à la tête d'une clinique qu'elle a fondée elle-même avec ses capitaux propres. Rigoureuse et consciencieuse, elle est tout le temps à la clinique, jusqu'à sa grossesse. L'accouchement se déroule parfaitement, c'est un garçon. Ils l'appellent Larry.

Mars 1992. Retour de couche et le souhait d'avoir deux enfants avec un écart d'âge limité. Valery ne veut pas reproduire la même erreur et arrêter de travailler trop longtemps, elle pousse ses limites et fait une fausse couche au cours du premier trimestre de grossesse. Larry ne comprend pas, ça restera longtemps un sujet douloureux, interdit par Valery.

1998-1999. Le soir du réveillon, un couple d'amis appellent les Johnson pour les prévenir qu'ils ont retrouvé leur fille inanimée dans sa chambre. Le groupe d'étudiants s'est lancé dans un jeu de défis, deux ont fini à l'hôpital. Une enquête est ouverte puis classée sans suite. Le jeune homme est plutôt bon dans les études, il multiplie d'ailleurs les activités extrascolaires. Il fait beaucoup de sport (du football américain et de l'escalade), il s'inscrit à un club d'échecs et il fait quelques heures de ménage dans un hôpital. Il a des difficultés à s'intégrer aux différents groupes et commet souvent des bourdes bêtes, ne maîtrisant pas bien les codes sociaux. Il se met à fréquenter les soirées auxquelles participent ses parents et s'inspire de leurs comportements.

2000. Avec les encouragements de ses parents, Larry intègre une bonne école de médecine, à New York. Il rentre ponctuellement à Chicago les voir mais profite de sa nouvelle vie. Il est populaire, se fait pas mal d'amis et aime sortir. Sa curiosité trouve rarement satisfaction. Lors d'une soirée, il observe un garçon glisser de la drogue dans le verre d'une des invitées. Désireux de bien faire mais réagissant avec disproportion, il attrape une sculpture en bronze et l'abat sur le crâne du jeune homme. Il en sera quitte pour une inscription sur son casier et un arrangement avec le plaignant avec l'aide d'un chèque.

2002. Il est arrêté pour avoir été mêlé à un bizutage violent – on le soupçonne d'ailleurs d'en être l’instigateur – à la suite duquel trois étudiants ont été hospitalisés pour hypothermie. Grâce à ses parents, il s'en sort indemne et n'aura à répondre d'aucune accusation. Son casier judiciaire ne comporte aucune mention mais les faits sont inscrits dans son dossier scolaire malgré tout.

2006. Sur un coup de tête et sans donner d'explications, Larry quitte l'université après six des neufs années nécessaires. Il passe le N-CLEX assez facilement et s'engage dans l'armée, il est infirmier sur le front, il y reste trois ans avant de quitter l'armée pour se mettre en ménage avec sa compagne de l'époque. Il ne semble garder aucune séquelle de ses années en Irak et ne parle jamais de ses années là-bas, comme si elles n'avaient simplement pas existé pour lui. Soraya aura beaucoup de difficultés vis-à-vis de son comportement renfermé et il jouera parfois – consciemment ou pas – avec sa culpabilité. Il reprend son poste d'infirmier à New-York quand il revient du front.

2009. Sa copine tombe enceinte, il ne souhaite pas devenir père et ne reconnaît pas l'enfant. Il les abandonne tous les deux, alors que George et Valery s'assurent que la future mère ait de quoi se retourner financièrement. Il leur en voudra longtemps de s'être ainsi immiscés dans sa vie privée. Soraya ne souhaite pas le revoir et lui ne veut pas avoir de contacts avec eux. En rendant plus souvent visite à ses parents, il se rend compte que ses parents ont été approché par de « nouveaux cercles d'amis » un peu douteux. Il insiste pour qu'ils coupent les ponts avec cette nouvelle communauté qu'il n'apprécie pas vraiment.

2012. Larry est infirmier à l'hôpital. Il reprend l'escalade, ce qui le détend le plus. En parallèle, il travaille un peu dans un dispensaire à marijuana où il rencontre plusieurs amis qu'il aide dans un petit trafic d'herbe, rien de bien grave en somme pour le jeune homme qui est avare de nouvelles sensations, désireux de trouver sa place dans un système dont il serait au cœur. Il voyage un peu d'ailleurs à partir de cette période, fait beaucoup de randonnées sans équipements. Quand il passe chez ses parents, ces derniers lui parlent du « remède », LE remède. Ils fondent beaucoup d'espoirs en l'avenir et Valery créé d'ailleurs deux nouvelles associations : une pour les familles des victimes du 11 septembre, plus particulièrement les enfants ; et une de lutte contre le cancer du sein. En réponse, Larry fréquente un peu les milieux libertins, mais se lasse vite.

2015. Alors qu'il est à l'aube d'une grande découverte, George perd son emploi chez Innovize qui s'approprie ses recherches. Larry visite ses parents plus souvent et son père prend à cœur de former sur fils sur ses recherches. Valery souhaite avancer, elle laisse à son mari un ultimatum : la rejoindre à la clinique en abandonnant les recherches, ou choisir les recherches et la perdre elle. George ne veut pas choisir et son épouse quitte le domicile familial, sans même prévenir de l'endroit où elle se rend. Le jeune homme est quant à lui un élève attentif, si bien qu'il quitte son poste à New-York pour revenir vivre chez ses parents. Il cumule les petits boulots pour laisser son père travailler, nourrit une certaine frustration envers l'ancienne société de George.

2018. Les premiers attentats ont lieu. Chicago. Seattle. New York. Larry regarde les informations de loin, ou peut-être sont-ce les informations qui le regardent finalement. Il ne se trouve jamais sur les lieux mais saisit les mécaniques, les mouvements de foule dus à la panique ont quelque chose de captivant et d'inquiétant. L'Empoisonneur parle de purification mais peuvent-ils vraiment être purifiés, les traîtres, les égoïstes, les capitalistes ? Larry se redresse et s'éloigne davantage de la télévision. Il veut les voir, les gens courir. Contempler leurs visages et comprendre, comprendre ce qu'il peut se passer dans leur tête. Son cœur se tord l'espace d'une seconde, il serre une photo de famille contre lui alors que les gens s'agitent dans les rues sans savoir s'arrêter. Sa respiration est difficile, il fait un pas dans la rue et manque de se faire écraser. Il n'avait pas vu tel mouvement de panique depuis le 11 septembre... ses yeux d'enfant contemplent le spectacle et il se plante au milieu de la rue où il n'y a plus de voitures, que des gens qui courent. Il se met au centre de cet amas mouvant et prend coups d'épaule, coups de pieds mais il demeure debout au milieu d'eux. Ses poings se serrent, il est terrifié.

2019. Prochains attentats à Quantico. Plusieurs restaurants ont servi une bactérie et la maladie du charbon se répand. Les gens vomissent, sang et diarrhée alors même qu'ils ne mangent plus. Les hôpitaux sont surchargés par tous ceux qui ont eu de la fièvre, des mouvements de panique s'installent. Larry se rend quelques fois à l'hôpital pour proposer son aide, il sait qu'ils ne sont pas contagieux et il trouve une sorte d'adrénaline à se trouver parmi les victimes. Comme s'il était finalement devenu leur héros, le héros qu'ils méritent. Midi, il quitte l'hôpital. À midi vingt, ils se mettent à vomir leurs organes. C'est terrifiant, se dit-il assis dans sa voiture à l'arrêt. On parle de plus de deux mille morts après seulement trois heures. Sa main tremble et il appelle maman. Elle ne répond même pas. Le FBI traque l'empoisonneur, il le sait. Larry n'a jamais tiré mais dans les mouvements de panique, il se joint au pillage de quelques boutiques et prend ce qu'il peut d'armes et de munitions. Il charge l'arme et traverse la ville. Ce n'est qu'une explosion de plus. Certains corps sont méconnaissables et Larry s'agenouille près de l'un d'entre eux. Il lui promet de le sauver, cet homme brûlé, à qui il manque un bras, une jambe et une partie du visage. Il le lui promet. Il se mord la lèvre, c'en est trop, il rit en frottant une larme. Près d'eux, une femme. Inconsciente. Les doigts du jeune homme se perdent dans ses cheveux châtains... « Laisse-la »... Il reste à genoux près d'elle, ramène ses mains contre son abdomen. Qu'est-ce qu'elle fait là, au milieu du chaos ? L'index du jeune homme glisse du coin de l'oeil de Jill jusqu'à sa mâchoire, dessinant la larme qu'elle n'a pas encore laissée couler. Il se penche davantage sur elle et d'une voix plus grave, il lui chuchote que son heure n'est pas venue et il se redresse. Le feu commence à gagner et il faut s'en aller.

Le laboratoire se fait progressivement dévorer par les flammes et Larry se retrouve dans un état de panique qu'il ne se connaissait pas, hypnotisé par la danse de cette masse qui se rapproche de lui. Le temps de distend et le temps de cligner des yeux, c'est comme s'il n'y avait plus que lui et la masse brûlante. Les appels d'air alimente la bête qui tend ses bras autour de lui. Est-ce comme ça, la peur ? Il ouvre la bouche dans une remarque sarcastique mais rien ne vient, aucun son. Il ne reste plus que son propre silence et le grondement morbide qui se rapproche et gueule pour l'intimider. « Tu vas mourir ! » Un sursaut et un pas en arrière. Un pas en arrière. Un pas de trop. Un pas de travers.

2020. Après l'explosion du laboratoire, Larry devient plus nerveux et veut déménager. George ne comprend pas l'empressement de son fils et refuse dans un premier temps. Le scientifique semble espérer un retour de sa femme et craint qu'elle ne les trouve pas si elle revient à la maison mais Larry sait que la ville est devenue dangereuse et que leur petite famille si fragile ne survivra pas à un séjour en prison. Le jeune homme ne veut pas être séparé de son père. Il insiste, insiste et George accepte finalement qu'ils quittent la ville. Pour que leur déplacement ne soit pas anticipé ou ciblé, ils prennent une ville au hasard et prennent la route pour Miami. Larry, comme un nouveau doigt d'honneur au destin, choisit de rentrer chez les pompiers. Plus vieux que les autres candidats, il obtient d'excellents résultats aux examens écrits et médicaux. Il pense même pouvoir berner le détecteur de mensonges mais une enquête personnelle est nécessaire pour poursuivre le parcours, ainsi que des mises en situation. Fait nouveau pour lui, Larry ne se sent pas capable de faire face à un incendie, et il ne souhaite pas qu'on touille dans sa vie privée non-plus... Il abandonne le processus en chemin et reprend un boulot d'infirmier à l'hôpital de Miami. À l'occasion, il y ajoute quelques heures comme pigiste pour un magazine scientifique. Curieux d'en apprendre davantage, il s'instruit à la bibliothèque et passe quelques soirées avec son père. George a un petit appartement dans un immeuble non loin de la mer, avec une grande cave où il entrepose ses souvenirs de leur vie passée. Quant à Larry, il a changé deux fois d'appartements pour des raisons divers : la colocation l'agaçait dans le premier et le second avait des problèmes d'insonorisation. Il a quand même eu le temps de sympathiser avec sa gentille voisine, Leonor. C'est une jolie brune qui est originaire du Chili. D'abord venue pour les vacances, elle a décidé de faire une année sabbatique aux USA. Dans leur petit jeu, ni Larry ni Leonor n'ont parlé de cette relation à leur famille ou leurs proches, ça les amuse de garder le secret. Actuellement, il cherche un nouvel appartement, du côté de South Beach.