La cours des miracles

Jill & Other members

«Toujours agir comme s'il était impossible d'échouer.»

La jeune femme revient avec une superbe coupe de champagne et me la dépose délicatement sur la table. Victor, en parfait gentleman la remercie d’un baiser sur le dos de la main.

Je remporte la première manche, ce qui n’échappe à mon interlocuteur, qui semble apprécier mon côté compétitif : Eh bien, la chance sourit aux audacieux... Posez-moi votre question. Il sourit. Charmant, souriant, courtois et loin d’être mauvais perdant. Il rassemble les cartes pendant que je réfléchis à ma question. Une question alors ? Qui était-ce ? Le type antipathique qui devrait m’intimider ? Ma question semble l’amuser. Hum…alors quoi ? j’ai rencontré Dark Vador ou quoi…

Dois-je craindre que ce mystérieux rustre antipathique ne me vole la vedette ? Les jambes élégamment croisées, mains cramponnées à mes genoux, je penche légèrement le visage sur le côté lui jetant un regard joueur et taquin: C’est moi qui pose les questions, répondis-je sans me départir de mon sourire insolent.

Peut-être avez-vous déjà entendu parler d'Oswald Novák Oswald Novák. Hum…ce nom me dis quelque chose. Toutefois, je ne me souviens plus où je l’ai entendu. Je ferai quelques recherches, histoire de savoir à qui j’ai eu affaire et pourquoi je dois tant craindre son courroux.Eh bien vous venez de le rencontrer.

D’accord, dis-je en acquiesçant d’un signe de tête. Puisqu’il ne semble pas prédisposé à me donner plus de détails, je vais devoir remporter la manche suivant. Je le laisse donc redistribuer les cartes. Bingo !

Brelan de dames. Je relève mon regard cyanique sur lui, vous ne m’en voudrez pas d’être curieuse, j'espère J’humecte mes lèvres, le sourire toujours au rendez-vous, puis me saisis de ma flûte pour en boire une petite gorgée. Je ferme brièvement les yeux au goût exquis du champagne.

Pourquoi devrais-je craindre cet Oswald Novák ? l'interrogeai-je en posant ma coupe.

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«Toujours agir comme s'il était impossible d'échouer.»

Je ne lésine pas sur la provocation de ma victoire. J’aime jouer et ça je pense que le gentleman l’a bien remarqué: Brelan de dames, vous ne m’en voudrez pas d’être curieuse, j'espère." Il se mord la lèvre et moi je continue de lui offrir mon plus charmant sourire de gagnante. Bien sûr que non. Les règles sont les règles. Je vous écoute.

Pourquoi devrais-je craindre cet Oswald Novák ? Voilà une interrogation qui me brûlait les lèvres dès l’instant où mon chemin croisa le sien. Encore une question qui semble amuser Mr Darcy qui prend un temps avant de me répondre. Intéressant.

M. Novák est un homme de pouvoir. Riche, influent et puissant. Ce qu'il désire obtenir, il l'obtient. Par tous les moyens. Il vaut mieux s'en faire un allier, croyez-moi. Je le dévisage, buvant ses paroles avec allégresse. Un silence se pose quelques secondes. Je vois. finis-je par dire.

Nous voilà très vite repartis vers une troisième manche que je remporte à nouveau haut la main. Et toujours ce sourire victorieux qui borde agréablement mes lèvres : double paire. C’est encore moi qui gagne. J’humecte mes lèvres, encore une fois, puis me redresse gracieusement et m’avance légèrement sans le quitter les deux : Et vous Monsieur Darcy, quel genre d’homme êtes-vous ?

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Troisième défaite pour le gentleman qui n’en perd pas moi son charmant sourire. Et puisque je remporte encore cette manche je décide de le questionner un peu sur lui, ce qui semble grandement le ravir.

Je ne suis qu'un homme de goût qui apprécie les jolies choses J’incline à nouveau le visage ne pouvant cacher la curiosité que ses paroles m’inspirent. Tandis qu’il demande un autre verre à la jeune serveuse, il poursuit, Un... Collectionneur, en quelque sorte Je ne m’aventurerais pas à le questionner sur ce qu’il collectionne, tout d’abord parce que j’ai épuisé ma question et ensuite parce que le manque de clarté dans ses réponses me laisse présager que ses activités ne sont pas très légales.

Nous nous lançons ensuite dans une quatrième manche, cette fois qu’il remporte avec l’une des combinaisons les plus forte du jeu, où clairement, quel que soit mon jeu, je pars perdante. J’en écarquille les yeux, impressionnée: Joli ! pourtant, il ne semble pas du même avis.

Confusius disait que l'on n'écrase pas un moustique avec un canon. J’arque un sourcil esquissant un sourire amusé, sans doute, mais voyez le canon comme une valeur sûre contre tous types d’insectes, répliquai-je pour rebondir.

Mais une victoire est une victoire, il prend un petit temps de réflexion pour poser sa question, Que faites-vous dans la vie, Zoey Mallory ?

Je ne réponds pas de suite, laisse échapper un soupire nasal avant de reprendre ma flûte pour boire deux trois gorgées de champagne. Je rabats une mèche de cheveux ébène derrière l’oreille : Disons que mon rôle est de servir et satisfaire une clientèle pour que les affaires puissent tourner, tout comme notre ami, je n’entre pas plus dans les détails et laisse planer une certaine dose d’ambiguïté.

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Elijah & Other members

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C’était pas le deal, le deal il n’avait pas eu connaissance d’aucun deal, on lui avait simplement ordonner de prendre la bague peu importe le prix, a moins qu’il parlait d’argent, connaissant Oswald, il lui aurait donné cet information si c’était vraiment le sujet, au moins une mallette d’argent, là il n’avait rien, donc il faisait comme il pouvait. L’arme toujours sur sa main, il écoute, observe, reste sur ses gardes, il répond au question, souris lorsqu’il est mention d’un cousin.

Super la famille.

Il ne sait pas si c’est vraiment son cousin, Eli s’en fout, il n’est là que pour une chose et il commence à perdre patience, il écoute la musique attend le bon moment pour tirer, son doigt commençait à le démanger quand il reçu un coup sur la gueule, bien entendu, il ne lâcha pas le poignet de sa main libre même s’il le sent glisser, il resserre sa prise,  mais le bras tenant l’arme lui glissa de sa cible.

Ce n’était pas très judicieux.

Et à son tour le coup part, droit sur le visage du brun, un bon coup de crosse en pleine tronche, rien de mieux pour lui remettre les idées en place. L’arme toujours entre ses doigts, il se masse le coin de la bouche avant de la remettre sur la main contenant le joyau qu’il devait récupérer. Elijah perdit toute sa patience, il enrageait, il suffisait simplement de la lui prendre, mais comme toujours il laissait la possibilité au gens de le lui donner de leur plein gré.

Tu vois, j’avais des plans, mais non il a fallu que je perd mon sang-froid et détruit la jambe de cet homme, tout ça pour une phrase banale dite sans fondement et toi.. Toi tu me fous un coup, sans pour autant parler ou me donner cette foutue bague et tu crois que tu peux t’en sortir en un morceau.

Il activa la gâchette, crinque son gun, juste une autre étape pour activer un peu plus la peur qu’il voulait lui infliger, maintenant, il lui suffisait simplement d’appuyer de son doigt et la balle lui détruirait la main.

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Sans doute, mais voyez le canon comme une valeur sûre contre tous types d’insectes. Ma petite métaphore semble l’amuser et pourtant, je trouve qu’elle soulève un point tout à fait véridique. "Intéressant... il marque une petite pause pour réfléchir à sa question. Qu’est-ce que je fais dans la vie ? C’est très simple, je lui offre une réponse, n’étant que la stricte vérité, mais tout comme lui, laisse planer un gros voile d’ambigüité lui laissant ainsi plusieurs interprétations possibles : C'est de bonne guerre... sourit-il amusé avant de redistribuer les cartes pour une nouvelle manche, à nouveau perdante. Hum…je souris, un peu déçue de ne pas mener une nouvelle fois la danse. Espérons que Fortuna soit plus clémente avec moi pour la manche suivante.

La chance serait elle en train de tourner ? j’arque un sourcil sans me départir de mon sourire, Ne soyez pas trop présomptueux, je n’ai pas dit mon dernier mot, répondis-je, joueuse, les lèvres embrassant le verre de ma flûte. Puis, il lève son verre afin que nous trinquions à, je l’imagine sa courte victoire : Je suis... curieux de connaître le genre de clientèle que vous devez satisfaire...Eclairez-moi sur le sujet, je vous prie.

Je réponds alors naturellement à sa demande gestuelle, et viens entrechoquer son verre contre le mien. J’en bois une nouvelle gorgée pour accompagner cette politesse, puis le dévisage avec facétie : Oh vous savez, ils n’ont pas de profil particulier, certains ont la tête de l’emploi. On les sent venir à des kilomètres, mes pensées se tournent vers mon ténébreux et son pote aux poches garnies de billets sales, d’autres, plus obsessionnels, sont très pointilleux quant à la marchandise, cette fois, ce sont Larry et sa mysophobie qui me viennent en tête, et enfin vous avez les Monsieur tout le monde qui se contentent de payer pour consommer avec allégresse.

Je hausse les épaules tandis que mon regard s’assombrit légèrement afin de me donner un peu plus de crédibilité. Je souris de plus bel : Reprenons les choses sérieuses, vous voulez bien ? l’invitai-je à distribuer le jeu pour la manche suivante. Je finis le contenu restant de ma flûte d’une traite, puis la dépose sur la table. Je m’adosse bien au fond de mon siège, mains apposées sur mes genoux et attends patiemment en lui offrant mon sourire et mon charme qui semble beaucoup lui plaire. Et puis, la chance me souris de nouveau. Je le dévisage avec cette satisfaction insolente et victorieuse, puis je m'empresse alors d'ajouter, sur une note de sensualité: Que collectionnez-vous... je fais exprès de marquer une pause, puis m'avance légèrement en avant sans le quitter du regard, Monsieur Darcy ?

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"J'aurais été bête de pas essayer..." Il commençait à l'apprécier ce mec, lui aussi dans sa situation aurait tout fait pour s’en sortir, quitte à se prendre cette balle qu’il retient dans son fusil. Il a toujours été du style négociateur dans ce genre de situation, car il ne se trouve pas à être une victime, mais de l’autre côté, il frappe, ça va plus vite et c’est si satisfaisant. Il avait enlever la sécurité, il perdait patience, il avait fait son petit monologue signe qu’il n’en pouvait plus de toute cette connerie, près à tirer au moment où la musique le voulait, il ne s’attendait pas à être distrait par ce bruit, une sonnerie de téléphone, une seule seconde, l’erreur ultime, Milo se libère, tape son gun et tout part de travers. Il perd l’arme qui glisse au loin, sans que personne ne s’en rend compte quel idiot, erreur de débutant, relevant les yeux, c’est un demi sourire qui prend place sur son visage.

"Tu veux la bague ? Viens la chercher, cabron."

L’arrogance qu’il lit dans le visage de l’homme ne lui plait pas et en même l’amuse, il avait besoin d’un peu d’action dernièrement et puis l’ordre est ‘’à n’importe quel prix’’ quelques blessures superficielles ne feront pas de mal.  Eli réagit au quart de tour, il se fout maintenant de la discrétion, repoussant la table, il envoie valser Milo en dehors de leur compartiment, le prenant par le col, il l'avait soulever et jeté de l'autre côté des rideau, le même chemin emprunté par son gun. Lui ausis suivit le mouvement, son propre corps se retrouvant écrasant le sien, son genou appuyant fortement sur le bras contenant la bague et son poing trouvant refuge à nouveau sur son visage. Il finit par se pencher, sa bouche près de l'oreille de Milo.

S'il faut que je te tues, je peux. Alors reste tranquille.  

Tout en parlant, il met un peu plus de poids sur le le bras pris sous son genou, sa main se dirigeant vers la bague, cette fois elle est à lui. Elijah n'entend pas les bruit autour de lui, il ne sait même plus où il se trouve, il n'a plus qu'un objectif et c'est d'avoir son bien.

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Je vois... Je récolte ce que je sème, après tout. Darcy n’est pas né de la dernière pluie. Il sait que je joue au même jeu que lui, et cette situation semble tout bonnement l’amuser. Etonnement, moi aussi. Il a des choses à cacher, il n’y a pas de doute là-dessus.

Où étiez-vous, Zoey, quand je me faisais vider les poches à Cocogrove Diamond ? s’exclame-t-il lorsqu’il essuie à nouveau une défaite. La satisfaction ne quitte guère mon visage ravi tandis que j’humecte mes lèvres : Je vous aurais volontiers répondu, mais c’est à mon tour de poser une question.

Je vous écoute..sourit-il en écartant les bras, près à recevoir sa question comme on accueille une vielle amie. Je lui demande alors ce qu’il peut bien collectionner. Sans grande surprise sa réponse est très évasive.

Tout ce qui peut ravir mes sens. son regard m’analyse allègrement, les choses rares... Précieuses... Ravissantes. qu’il répond en insistant davantage sur le dernier mot. D'ailleurs, chacun d'eux qui traversent ses lèvres donnent l’impression d’être plus personnels, comme s’ils me ciblaient directement. Et bien ! Subtil. Raffiné. J’apprécie. Je lui offre un sourire très chaleureux et reconnaissant.

Il rebat les cartes pour notre dernière manche, et malheureusement pour lui, je le bats à plates coutures. Quelle sera votre ultime question, Miss Mallory ? Un énième sourire étire la commissure de mes lèvres et cette fois, je me lève de mon siège puis m’avance vers lui : Accorderiez-vous une danse à une dame qui vient de vous battre à plate couture ? Je marque une pause, je vous glisserai ainsi ma faveur, mais sans lui laisser le temps de me répondre et sans perdre de temps, je lui prends la main et place son autre quintuplé sur ma taille.

Il y a un certain rapprochement où je peux percevoir d’un peu plus près les traits qui dessinent son doux visage. J’incline légèrement la tête sur le côté, puis souris de plus bel face au charme enivrant de Darcy. Il est vraiment très bel homme ! Après quelques pas de danse, je me lance enfin : À propos de cette faveur… j’humecte mes lèvres, il y a un endroit que je cherche depuis quelques temps. Un bar, connu pour ses activités…comment dire, peu conventionnelles. J’ai un business à faire tourner Monsieur Darcy et je dois avouer que si vous m’aidez à le trouver voire même y entrer, cela ferait fleurir mes affaires et je vous promets à mon tour une faveur, celle que vous voudrez.

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Et donc pour votre dernière question, vous me demandez la permission de piétiner mon égo de la plus délicieuse des façons... encore de charmantes paroles qui ne peuvent m’extirper qu’un sourire, Je pourrais jouer au plus malin et chipoter sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une question mais... Comment refuser ? Bien qu’il n’ait pas tout à fait tort, je fais une sorte de moue réflexive et levant brièvement les yeux au ciel, En théorie, c’est une question dont la réponse exige des actes plutôt que des paroles Monsieur Darcy. Mais, je voulais clôturer la partie sur une note bien plus exquise que celle d’une défaite.

J’entraîne notre charmant gentleman dans une danse suivant le rythme de la musique ponctué d’une touche de sensualité. J’en profite pour lui souffler la faveur qui m’est due. Une requête qui semble d’abord l’étonner et attire tout particulièrement son attention, si bien qu’il répond directement : C'est amusant... ah oui ? je dois avouer que ce n’est pas la réponse à laquelle je m’attendais, mais elle me conforte dans l’idée qu’il connait l’endroit. Il laisse planer un certain mystère. Sans directement me répondre, il me fait tourner sur moi-même : Quoi donc ? ajoutai-je tandis qu’il me ramène à lui de la même manière.

Il se pourrait que je connaisse un tel endroit, en effet. Sourcils arqués, sourire arboré sur mes lèvres je réponds : Vous m’envoyer ravie,

Mais son propriétaire est quelque peu... sélectif. Les sourcils cette fois froncés agrémenté de mon regard cyanique interrogateur, C’est-à-dire ? mais je n’obtiens pas la réponse tout de suite. Il me fait de nouveau tournoyer en me ramenant dos à lui. Je sens alors son souffle chaud glisser au creux de mon cou, me murmurer à l’oreille : Une chance pour vous que j'y ai mes entrées... Je suis disposé à vous faire entrer à la Cour des Miracles, Miss Mallory, si vous êtes disposée à m'y tenir compagnie...

Les yeux rivés dans le vide, j’incline à mon tour la tête sur le côté, apposant le profil gauche de mon visage contre son droit : Et bien, ça serait avec grande joie, petite pause en fermant les paupières, d’être ce jour-là, nouvelle petite pause tandis que je fais volte-face pour nous retrouver nez à nez, votre cavalière, répondis-je à ces jolis yeux bruns.

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Il l'avait à sa portée, il n’avait qu’à étirer le bras et la bague serait à lui, mais encore une fois il avait sous estimé le mec, ce dernier le rendit fier et amusé, un bout de verre dans la cuisse, il lui avait enfoncé, du moins érafler la peau d’un bout de verre, surement le seul truc qu’il eût trouver à sa portée. Elijah chercha du regard tandis que son corps délaissa le brun, assis au sol, la main sur la plaie, il vit son arme un peu plus loin, mais n’eût pas le temps de se relever qu’il fut rattrapé. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu de challenge comme celui-là, il en sourit, Milo le tenait par le col et lui souriait comme un cinglé, lorsque le brun leva le poing près à lui en foutre une nouvelle sur la tronche, il le prit de court en relevant sa jambe et lui donna un bon coup dans le ventre le repoussant un peu. Eli se leva, maintenant agacé, il enleva finalement le bout de verre de sa jambe et rien, cela piquait un peu mais sans plus.

Relevant la tête, voyant les gens réagir autour de lui, il l'aperçut son patron pour la nuit, celui qui l’avait engagé comme barman, il suffit d’un léger coup de tête pour lui faire comprendre de sortir au plus vite. Il souriait encore, s’approcha du brun qui tentait de se relever et lui asséna un nouveau coup de pied dans l’estomac, puis un autre et encore une autre pour au final viser sa tête ce qui lui fit perdre connaissance complètement.

Bonne nuit Milo

La musique s'était arrêtée, on pouvait entendre le bruit des gens autours paniquer, crier qu’il fallait les arrêtés et les gardes de sécurités essayer de traverser la salle. Elijah récupéra la bague avant de saluer arrogant les gardes tout sourire et s’enfuir à travers la foule qui s’ouvrait sur son passage. Il frappa quelques gardes ayant réussi à le rattraper avant de sortir par la porte arrière, il atterrit dans une ruelle, pas très net, des hommes semblaient faire leur petites affaires tandis que lui courait dans la nuit, pas question de se faire attraper. Arrivé au bout de la ruelle, il fut soulagé, la voiture avec Oswald derrière et Hans au volant venait de s’arrêter devant lui, la porte de derrière s’ouvrant pour le laisser monté. Eli s’en sortait pas mal, quelques bleus, l’arcade défoncé et une plaie à la jambe, mais il en riait, cela faisait un moment qu’il ne s’était pas autant amusé. Il devait être devenu fou avec le temps.

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Cette soirée, il était finalement sorti indemne, bon quelques bobos mais rien de catastrophique, rien qu’il n’a pas déjà vu, il s’en sortira avec quelques bandages. Ce mec savait frapper et se défendre, il s’était bien amusé, pour au final avoir cette fichu bague. Bague et arme en poche, gun qu’il avait récupérer dans sa fuite entre deux foules qui lui ouvrait la voie mais semblait la fermer pour la sécurtié, il adorait l’être humain parfois, si stupide. Assis dans la voiture, sur le siège arrière toute l’adrénaline de la soirée trouvait une voie de sortie de son corps par le rire, il ne pouvait plus s’en empêcher, il riait comme un fou jusqu’à ce que le patron juste à côtés de lui ouvre la bouche pour ne dire que deux mots. Elijah ne s’attendait pas à moins de la part de son patron, il n’a jamais été très loquace et de plus il déteste attendre. Il sortit la bague de sa poche, la laissa glisser à son doigt tout en étendant la main devant ses yeux, celle-ci brillait sous la lumière des lampadaires qu’il passait, une belle bague, qui lui a donné du fil à retordre à récupérer.

J’adore votre famille, très… uni.. Au moins il sait se battre.

Il avait pris une pause avant de dire de décrire la famille, cherchant celui qui serait le plus approprié dans cette situation, il venait tout de même de défoncer la tête du cousin. Elijah regarde dehors, la rue défilait, il se perd quelques secondes dans la nuit avant d’ouvrir la bouche à nouveau.

On est quitte, tous les trois.

Pas besoin de préciser de qui il est question ici, Oswald savait, il savait toujours tout ce qui se passait dans son bar, alors mentir sur sa relation avec Alec serait stupide. La bague a son index, il joue avec de son pouce, la faisant tourner à son doigt attendant une réponse du mafieux.

J’observe la bague glisser sur son index et y prendre place alors qu’Elijah étend son bras devant lui pour mieux admirer son butin, j’imagine. Peut-être a-t-il besoin de s’enorgueillir de son haut-fait du soir, mais ma patience atteint vite ses limites, surtout lorsqu’il est question de ce qui m’appartient.

▬ J’adore votre famille, très… unie.. Au moins il sait se battre. dit-il après un petit temps de réflexion alors que je ne songe qu’à écraser ses doigts pour récupérer ce qui est mien.

▬ La bague. dis-je pour toute réponse, en tendant une main gantée de cuir vers mon passager, songeant sur le coup que s’il persiste à me faire l’injure de porter le joyau de ma famille à mon nez et à ma barbe, je pourrais bien frotter sa tête contre le bitume.

Pourtant, je ronge mon frein, crispant mon autre main sur le pommeau de ma canne dans un grincement plaintif du cuir. Ma mâchoire est serrée si fort que mes dents en grinceraient presque. Quant à mon regard perçant et glacial, il ne quitte pas celui qui occupe actuellement le poste de barman au Raven et que j’ai engagé tout spécialement ce soir pour qu’il rattrape son …écart avec M. Byrd. Son insubordination n’était probablement pas intentionnelle : c’est sans doute pourquoi je lui ai laissé l’occasion de se racheter une conduite… Et peut-être qu’également, j’espérais qu’il goûte à sa propre médecine en passant un mauvais moment. Mais je ne peux que constater qu’il a la peau plus dure que je ne l’imaginais…

▬ On est quitte, tous les trois. dit-il finalement, en prenant le temps de regarder par la fenêtre, tournant la bague sur son doigt à l’aide de son pouce.

Je ne suis pas idiot, et s’il est quelque chose de sûr et certain à propos de moi, c’est que je sais exactement qui se trouve dans mon bar et quelles relations ils entretiennent entre eux. Mon Petit Oiseau veille toujours à m’éclairer sur ce qui pourrait m’échapper… Je ne suis pas dupe et je devine assez facilement le lien entre Byrd, son agression, l’implication d’Elijah et maintenant, ce constat comme quoi nous serions quittes, tous les trois. Alexander. Un lien qui m’échappe tout de même un peu les relie tous les deux, mais je sais qu’ils se connaissent depuis bien avant le Raven. Ce qui ne cautionne pas pour autant le geste d’Elijah, ce soir-là…

Je prends le temps de le dévisager sévèrement, ma main toujours tendue vers lui.

▬ Je ne serai pas toujours aussi clément. je valide sans vraiment valider. Nous sommes quittes, peut-être, mais pas pour longtemps s’il s’amuse à me faire du chantage. On ne me force pas la main. Pas à moi. La bague. je susurre une dernière fois entre mes dents tandis qu’il finit par me la rendre, faisant considérablement descendre mon état de crispation et de tension.

Je la tiens entre mon index et mon pouce et observe immédiatement son diamant noir comme si j’avais été moi-même orfèvre… Soulagé de constater qu’il s’agit bien de l’Oeil du Corbeau, je tâte ma poche à la recherche de mon mouchoir satiné mais peste en réalisant que je l’ai laissé trempé de Bloody Mary, là-bas, à cause de cette… empotée.

Plaçant précieusement la bague dans la poche intérieure de la veste, je prends la peine d’assurer :

▬ Plus d’insubordination, et nous resterons quittes.