Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez

 Dylan A. Collins || She was free in her wildness  

Heart
Dylan A. Collins
Dylan A. Collins
Date d'inscription : 27/04/2022
Messages : 275
Age : 28
Job : Inspectrice à la crim' | Partenaire de Gabriel
Orientation sexuelle : Pansexuelle
Habite : Overtown

Dylan A. Collins || She was free in her wildness  Empty
MessageDylan A. Collins || She was free in her wildness écrit Mer 27 Avr 2022 - 16:25


♣ Dylan Avery Collins

31 octobre 1995, Californie, Los Angeles ▲ 27 ans ▲ Pansexuelle ▲ Célibataire  ▲ Inspectrice à la Brigade Criminelle ▲ Américaine || 25% d'italien noyé dans 75% de californien▲ Kristen Stewart ▲ Quelques mois ▲ Elle s'est faite agressée violemment au collège mais on a donné raison à ses agresseurs || Elle ressent le besoin de dominer son/sa partenaire sexuelle et peut difficilement accorder sa confiance sur ce plan là || Elle est toujours hantée par le visage d'une victime qui aurait pu être épargnée si son partenaire de l'époque l'avait écoutée. || Elle ne s'est pas pardonnée d'avoir réagi trop tard et d'avoir été contrainte de laisser l'affaire s'étouffer. || Elle n'a pas quitté le LAPD par choix.|| Elle n'admettra jamais qu'elle souffre encore de la relation qu'elle entretient avec sa famille. || Elle réagit très violemment à la misogynie et aux violences faites aux femmes. || Elle ne tolère pas qu'on lui dise de se taire ou qu'on lui fasse la remarque qu'elle n'est pas à sa place, consciente que c'est probablement le trauma de sa vie. ▲ Heart


►SON CARACTERE

Si Dylan est aujourd'hui une jeune femme impulsive et grande gueule, ça n'a pas toujours été le cas. Pendant une bonne partie de son enfance, elle s'est comportée comme on l'attendait d'elle : réservée, posée, obéissante... C'est en grandissant qu'elle s'est rendue compte que ce n'était pas son véritable caractère, simplement une éducation discutable et une relation à sens unique avec son père. Sa quête de reconnaissance l'a poussée à d'abord se plier aux exigences paternelles pour s'attirer son intérêt, puis face à son indifférence, elle a choisi l'insubordination. Combiné à cela, un profond sentiment d'injustice et d'indignation face à sa condition de fille.

Elle a abandonné le silence, elle a arrêté de mettre de l'eau dans son vin et s'est profondément affirmée. Peut-être un peu trop, ce qui lui a posé beaucoup de problèmes durant son adolescence. Aujourd'hui, on dira d'elle qu'elle se laisse très facilement dominer par ses émotions quand on touche à quelque chose qui lui tient à cœur.

Animée par son sens de la justice, Dylan est une militante pour la cause féminine et fait de cela son combat quotidien. Elle s'est émancipée de tout ce que la société attendrait d'elle et refuse catégoriquement de suivre le schéma habituel. Sa sexualité n'appartient qu'à elle et ne concerne personne d'autre. Elle se tient loin de tout ce qui pourrait lui mettre des chaînes. Homme, femme, les deux, peu importe, tant qu'elle se trouve en position dominante.
Dylan a une aversion pour la vie de ménagère, le mariage et l'idée même d'avoir des enfants.

Orgueilleuse, elle part en croisade contre tout ce qui doit la rendre faible. Elle reconnait difficilement quand elle a tort et se laisse très facilement emporter quand on la provoque. Son esprit de contradiction l'oblige à souvent reformuler et passer par des périphrases pour ne pas admettre une faiblesse.

Elle ne croit ni en l'amour ni au mariage et estime qu'elle ne peut pas accorder sa confiance à ce genre de relation. Elle met un point d'honneur cela dit, une fois sa confiance acquise, à préserver ce lien, notamment avec ses collègues. Elle peut mettre de côté sa fierté si cela doit servir une enquête ou son travail. Elle respecte sa hiérarchie mais ne tolère aucune forme d'autorité de la part de ses pairs. Dévouée à son travail et pourvue d'une vie privée plutôt déserte, Collins ne compte pas ses heures. Plus qu'un travail, c'est une vocation dans laquelle elle s'est jetée corps et âme, faute de trouver la place qui lui revenait dans son cercle familial.

Pourtant, bien enfouie derrière ce caractère volcanique et indépendant se trouve toujours une petite fille douce mais blessée de ne pas avoir trouvé de légitimité aux yeux de son père.

Dylan ne veut pas d’enfant et n’a pas vraiment d’élans maternelles pour les nourrissons et bébés. Ils ne vont pas jusqu’à la dégoûter, simplement la mettre très mal à l’aise. Elle se sent prise au dépourvu, et peut-être qu’au fond, elle pourrait presque comprendre ce que son père a ressenti le jour de sa naissance. Par contre, elle a véritablement un truc avec les enfants plus grands avec qui elle peut jouer sans complexe : quand elle rejoint -rarement- les repas de famille ou bien si vous l’invitez à un barbecue, elle sera probablement en train de jouer à courir après les mômes, ou à faire la bagarre. Vous pourrez la surprendre en plein concours de grimaces, à table, tâchant de fuir les conversations ennuyeuses des adultes… Cela dit, son esprit de compétition fait qu’elle a du mal à faire semblant de perdre pour leur laisser le plaisir de gagner…
Peut-être est-ce un moyen pour elle de renouer et guérir son enfant intérieur et de rattraper le temps perdu ?

►CE QU'IL/ELLE AIME, SES TICS ET SES HABITUDES

Dylan vit dans un petit appartement plus que modeste, à Overtown, au-dessus d'une épicerie ouverte jour et nuit. Elle ne passe que très rarement de temps là-bas, son temps étant essentiellement consacré au travail. Il lui arrive de sortir dans un bar, au coin de la rue mais n'étant ici que depuis quelques mois, elle ne connait pas encore tout son quartier. Ni même grand monde.

Bordélique, elle n'a toujours pas défait certains cartons de son déménagements (qui sont pourtant très peu nombreux) alors qu'elle est installée depuis des mois. Elle ne met pas un point d'honneur à faire le ménage mais n'aime pas vivre dans le sale donc elle trouve un juste milieu. Chez elle, c'est strictement fonctionnel : pas de décoration, pas de superflu. Il y a une seule photo encadrée, posée sur son meuble d'entrée : une photo d'elle et de son oncle Doug en uniforme.

Elle n'a plus trop de contact avec sa famille depuis qu'elle est entrée dans la police, à part son oncle qui prend parfois quelques nouvelles, maladroitement. Sa mère lui écrit souvent mais Dylan y répond rarement. Quant à son père, il ne lui a pas adressé la parole depuis plusieurs années.

Elle n'a aucune compétence culinaire et ça tombe bien parce qu'elle n'aime pas du tout cuisiner et y voit plus une corvée et une perte de temps qu'autre chose. Son penchant pour le tabac lui a probablement ôté un peu de ses papilles et joue gravement sur son appétit. S'il n'y avait pas des plats préparés ou de restaurants à emporter, elle sauterait probablement trop souvent ses repas.

Du haut de son mètre soixante-cinq, elle a su se remplumer un peu grâce au sport, mais enfant elle était particulièrement chétive et gracile. Mais elle reste encore un poids plume. Ce qui n'enlève pourtant rien à sa ténacité et sa combativité. Elle peut même se montrer un peu trop bornée.

Elle n'est pas très adroite quand il s'agit de mettre des mots sur ses émotions ou ses sentiments ce qui rend ses relations délicates.

Elle supporte l'équipe des Rams et ne rate aucun Super Bowl à la télé.


Qui es-tu ?

Pseudo ► Flapjack
Comment as-tu connu le forum ? ►  huhu
As-tu un multicompte ? non / oui, Oswald
Es-tu le pré-lien ou le scénario d'un membre ?  ► non / oui, précise lequel
As-tu signé le règlement ici ?  ► oui / non
Acceptes-tu que ton personnage soit une cible de notre Gossip The Whisperer et qu'on parle de toi dans la presse à scandale ?  ►oui / non.

CODAGE DE © MRS HYDE


Dernière édition par Dylan A. Collins le Mer 4 Mai 2022 - 23:10, édité 8 fois
Revenir en haut Aller en bas
Heart
Dylan A. Collins
Dylan A. Collins
Date d'inscription : 27/04/2022
Messages : 275
Age : 28
Job : Inspectrice à la crim' | Partenaire de Gabriel
Orientation sexuelle : Pansexuelle
Habite : Overtown

Dylan A. Collins || She was free in her wildness  Empty
MessageRe: Dylan A. Collins || She was free in her wildness écrit Jeu 28 Avr 2022 - 0:41


Tell me your story


31 Octobre 1995 - La naissance - On dirait presque une mauvaise blague de la vie, pas vrai ? Naître un soir d'Halloween, pour une porte-poisse, c'est presque ironique, vous ne trouvez pas ? A croire que priver mon cher paternel de son tant désiré fils n'était pas suffisant, la vie a préféré lui cracher littéralement à la gueule en lui offrant... eh bien, moi. Je suis donc la fille unique de l'Amiral Joseph Collins, de l'US Navy (aujourd'hui à la retraite) et de Lenora Rizzo, épouse Collins et ménagère dévouée. Ce qui les a poussé dans les bras, l'un de l'autre, je me le demande encore parfois, peut-être parce que mon père est encore aujourd'hui une sorte d'inconnu, de figurant. Le jour de ma naissance a bien failli être un jour plus sinistre : l'accouchement ne s'est pas vraiment passé dans des conditions idéales et, pour la faire courte : ma mère s'est retrouvée privée de ce qui semblait être sa raison d'être. Mais au moins, elle était en vie. Mon père s'est retrouvé seul avec moi, pendant quelques jours, le temps de la rémission de ma mère, probablement aidé par mes grands-parents maternels. J'imagine qu'il a eut son compte puisque ce sera la première et dernière fois que l'on passera autant de temps ensemble.

Eté 2001 - Sois belle et tais-toi - Regardez-nous, la -presque- parfaite petite famille californienne, réunie pour le traditionnel repas dominical. Il y a même mon père, pour l'occasion, libéré -pour une fois- de ses fonctions. Je me souviens de mes tentatives un peu gauches et intimidées quand il revenait après ses longues périodes d'absences. Mais je ne recevais jamais plus qu'un accueil vague et froid. Finalement, j'avais le sentiment qu'il ne s'adressait à moi que pour me faire rentrer dans le rang. Il attendait probablement que je sois à l'image de ma mère, réduite à une fonction proche de l'utilitaire et de l'apparat. La jolie robe, la jolie coiffure, la tenue correcte, une attitude effacée. Pas un mot plus haut que l'autre. J'essaye de briller pour attirer son regard, mais rien ne semble jamais suffisant. Pourtant. Pourtant j'entrevois ce qui me manque quand le jeune frère de mon père, mon Oncle Douglas passe un peu de temps avec moi. Il est bourru, dit plein de gros mots qui exaspèrent ma mère, mais il a cette douceur et ce côté protecteur que je ne trouve pas chez mon père.
Mon oncle. Doug, c'est rapidement devenu mon monde. Mon roc. Et si mon père maintient que c'est à cause de lui que j'ai autant dévié, je peux assurer que c'est surtout lui qui m'a révélée.
Assise, dans une robe du dimanche inconfortable et trop chaude (qu'il n'a même pas daigné regarder ou complimenter) quand les autres gamins de mon âge jouent à se courir après, je les lorgne d'un regard envieux. Et puis, comme une éclipse solaire, quand cet ours de Doug vient s'arrêter devant moi, ne comprenant pas pourquoi je ne suis pas avec les autres. Il me fait signe d'y aller, me dit qu'on s'en fout de la robe.

Septembre 2002 - Bats-toi, fillette - A l'école, ça devient compliqué. Ce n'est pas tellement les cours mais plutôt les relations avec mes camarades et mon professeur. Mes efforts constants n'ont jamais payé, en revanche, j'ai remarqué que j'attirais une nouvelle forme d'attention auprès de mon père quand je commençais à sortir de la norme féminine.
En parallèle, je commence largement à pressentir une forme d'injustice et d'indignation face à ma condition de fille. Les filles ne font pas ci, les filles ne font pas ça. Les filles sont moins rapides. Les filles sont moins fortes. Alors, à la récréation, je suis passée d'invisible à challenger, osant sortir du banc de touche.
Je me suis faite sermonnée et punir, directement par mon père, quand je suis rentrée de l'école, ce jour-là : vêtements ruinés de terre et de poussière, visage, genoux et bras griffés. J'ai serré les dents, j'ai fermé ma gueule mais j'ai bien remarqué qu'il semblait s'investir un peu plus auprès de moi quand il s'agissait de me recadrer.
C'est peut-être là que ma défiance a trouvé sa Genèse.

Mars 2003 - L'âge de raison - Les mots deviennent plus difficile à porter, le sentiment d'injustice plus amer. Ma mère fait les cents pas dans la cuisine sans comprendre pourquoi j'ai coupé mes si beaux cheveux. Et au lieu de demander ce qui m'a poussée à le faire, elle s'inquiète de ce que mon père en dira, à son retour de mission. Doug essaye de la rassurer, arrive à la convaincre de me lâcher la bride. Un peu dépassée et incapable de compter sur la présence de mon père, elle consent à laisser mon oncle l'aider. Lui, il me comprend. Il bricole sa bagnole, me laisse croire que je suis essentielle quand je tiens la lumière ou ses outils, il m'explique ce qu'il fait et me laisse même parfois faire. Et je me rends compte que c'est tout ce qui compte. Quand je suis avec lui, j'ai pas besoin de faire attention à mes vêtements, à ce que je dis, à ce que je fais. Il me dit qu'il faut que je me ressaisisse à l'école, sinon je finirai comme lui et il n'imagine même pas que c'est exactement ce à quoi j'aspire.
Sous couvert de sa concentration sur la mécanique, il me dit que je peux être bien mieux. Et puis, avec un sourire caché dans sa barbe, il me dit que c'est pas la longueur de cheveux ni mes vêtements qui me transformeront miraculeusement en garçon... Qu'au fond, garçon ou fille, on s'en fout, l'important c'est d'être soi-même et d'être à l'aise avec ça. Et il a sûrement raison mais je ne semble exister aux yeux de mon paternel qu'en bousculant les stéréotypes. Et ça, Doug, il l'a bien remarqué aussi. Il a bien essayé d'en parler avec mon père, mais tout ce qu'il a obtenu, c'est une mise en garde et une injonction d'arrêter de me mettre n'importe quoi dans la tête.

2007 - Briser le silence - Mon corps commence à changer et je ne suis pas à l'aise avec ça. Ma mère est ravie, estimant que j'en ai terminé avec mes enfantillages et qu'il est temps que je me comporte comme une jeune fille responsable, alors que je cherche désespérément à cacher tout ce qui fait ma féminité. Mais ça devient vite invivable à la maison : souffler, serrer les dents, ça ne marche plus. Et j'explose. En pleine crise identitaire, dans un foyer où je trouve déjà difficilement la place qui me revient, les tourments de l'adolescence n'ont rien arrangé.
A son retour, l'impitoyable Amiral Joseph Collins tranche sans discussion pour un collège privé, un internat respectable, espérant probablement me contraindre à ce que je rejette. Et m'éloigner de Doug, qu'il tient pour responsable de mon attitude.

2008 à 2010 - Insubordination - J'attends, dans le bureau de la Directrice, que mon père se présente à la convocation. Elle m'adresse un regard hautain et je lui rends son aversion : elle représente tout ce que je hais, tout ce que je refuse de devenir. Je représente une jeunesse déviante qui la dégoûte. Mes cheveux partiellement rasés, mon maquillage souillé par les larmes et le sang, mon uniforme dépouillé et tâché de formes écarlates, la défiance et la rage dans mon regard : rien ne lui revient. Je n'ai rien à foutre là, c'est ce que je lis dans son regard et je suis on ne peut plus d'accord avec elle. Le téléphone sonne et je comprends que mon père ne se déplacera pas : elle lui fait un rapport sur mon comportement, sur mon attitude inacceptable et ma perversion. Je serre les dents : ma perversion. L'uniforme que les filles doivent porter et les regards qu'ils attirent, c'est ça, qui est pervers. C'est parce que je l'ouvre trop, alors c'est de ma faute : si je restais à ma place, alors ça ne poserait pas de problème. Les autres ne chercheraient pas à me contraindre au silence. J'aurai dû changer de couloir. Serrer les dents, comme d'habitude. Ne rien dire. Au lieu de ça, je me suis défendue. Et puis, ils s'y sont mis à plusieurs, m'ont contrainte au silence. Ils m'ont fait payer l'imprudence de mon comportement. Ils m'ont humiliée pour me forcer à la soumission.
Mais dans cette histoire, je suis et resterai l'élément perturbateur, et l'influence et l'argent de mon père ne suffiront pas à me gracier.
Je suis exclue du collège, et je ne sais pas quelle émotion me domine le plus : le dégoût d'être traitée comme la responsable ou le soulagement de ne plus jamais foutre les pieds là-bas...

2010 à 2012 - La dernière chance - Il y a cette période bénite où je passe les vacances chez mon oncle, le temps que ma mère se remette un peu de sa dépression et que mon père revienne de son déplacement. Je crois pouvoir vivre ma petite vie tranquille et souhaite que les choses restent comme ça pour toujours. Mais Doug me met en garde, me fait comprendre que je vais droit dans le mur. Mon père débarque - j'essaye d'étouffer mon cœur quand il bat à sa vue- et décide de prendre les choses en main personnellement. Mais c'est trop tard et je ne peux que le rejeter, lui hurler mes reproches au visage. Je perçois quelque chose de sombre et glacial chez lui que je n'avais jamais remarqué auparavant.
Doug propose une alternative que mon père ne prend pas au sérieux. Un camp d'entraînement militaire pour mineurs en difficulté. Un Boot Camp couplé à un collège pour redresser les p'tits cons, en somme. Je me sens d'abord un peu trahie mais le fait que mon père y soit réfractaire me donne évidemment envie d'y aller. Ce sera toujours mieux que ce qu'il proposera lui. Doug maintient que si ça a marché pour lui, alors ça marchera pour moi. Mais surtout, il obtient de mon père la promesse que si j'arrive à tenir, alors il ne s'opposerait pas à mon entrée à l'Académie de Police.
Mon père accepte à condition que je rentre dans les rangs quand j'aurai échoué.
Je me fais la promesse de me raccrocher à ça pour ne pas lui donner la satisfaction d'avoir eu raison de douter de ma ténacité.
Les deux années sont difficiles. Tant par le rythme et l'exigence des entraînements que par mes lacunes accumulées par mes divergences scolaires. Je tombe. Je m'écrase. J'échoue. Je me fais mal. Mais je me relève à chaque fois. D'autant plus quand les autres me disent que je n'ai rien à foutre là. Mon corps se transforme, s'habitue et mon mental s'endurcit. Je ne fais pas de vagues, parce que je sais ce qui m'attend. Je ferme ma gueule sans perdre mon objectif de vue.
Et je tiens, même si je ne brille pas.

2012 à 2013 - T'as rien à foutre, ici - L'avantage d'avoir un oncle au LAPD, c'est qu'il pouvait m'aider à me préparer les épreuves. La préparation des examens a sûrement été stressante mais quel plaisir de vivre de nouveau avec Doug, le laisser me préparer comme si j'étais sa propre fille. En chier sur ses entraînements physiques d'ours quand je ne suis qu'une poupée de chiffon entre ses grosses mains. Les sessions de révisions des écrits avec son partenaire, Charlie, autour de la table du salon, alors qu'ils n'étaient pas foutu de se mettre d'accord sur ce que je devais retenir ou non, leurs anecdotes du boulot, leur relation de partenaire... Ouais, ça, c'était peut-être les meilleurs moments de ma vie, une période que je chéris.
Je réussis de justesse l'examen d'entrée, à cause de ma constitution physique encore un peu trop chétive, mais ça passe. Je tombe sur des connards qui maintiennent que j'ai rien à foutre ici, que ma place est ailleurs.
J'écoute les conseils de Doug pour passer au travers des bizutages sans trop être dans le pif des instructeurs. J'attends le moment propice, observe mes pairs et tache d'être plus intelligente.
A force de persévérance, je sors lauréate de l'école et rejoins le LAPD.

2015 à 2020 - Metropolitan Division du LAPD - La Metro est le cœur du LAPD et la moins bien lotie. Les “bleus” comme moi sont les plus exposés, sur des terrains de plus en plus difficiles à tenir. Chargés de patrouiller, d’accompagner les opérations, de sécuriser les scènes de crimes et les premiers à intervenir lors des appels radios. A ce niveau là, on est presque des martyrs au service de la ville. Et pourtant, je m'épanouis comme jamais dans mon travail. Pourtant, c'est pas beau tous les jours, et le plus difficile, c'est d'accepter qu'on ne peut pas sauver tout le monde, parfois.
Je ne vois presque plus mes parents, ma mère appelle assez régulièrement, mais je ne réponds pas toujours.

2020 à 2021 - Ferme ta gueule et ça se passera bien - En montant en grade et en faisant mon petit bonhomme de chemin, je me suis retrouvée avec un partenaire qui devait à la base trouver un moyen de m'assagir, parce qu'il était plus âgé, avait plus d'ancienneté, et clairement ne vivait pas pour son heure de gloire et d'action. Probablement une punition de mon Lieutenant pour mes écarts un peu trop passionnés sur le terrain...
Hawkins, mon partenaire, était le genre de grosse crevure misogyne qui s'était mis en tête que j'étais seulement bonne à l'administratif ou à préparer le café. Il a changé de comportement à mon égard, le jour où Doug l'a coincé aux vestiaires.
Mais ça ne voulait pas dire qu'il me respectait pour autant.
Un jour, une adolescente est venue faire une déposition, pour porter plainte contre un homme qui visiblement gravitait dans les connaissances d'Hawkins. Ce dernier n'a pas jugé cette affaire assez sérieusement, estimant qu'elle l'avait probablement cherché. Qu'entre la parole d'une gamine délurée et celle d'un homme respectable, le choix serait vite fait. Qu'elle devrait plutôt tirer une leçon de ce qui lui était arrivé. Sa déposition n'a pas été prise. Ecœurée et révoltée, je m'en suis prise à lui, le traitant de pourriture. Mais quand j'ai voulu prendre moi-même la déposition de l'adolescente, elle était déjà partie. Le lendemain, on apprenait le suicide de la jeune fille et Hawkins a maintenu auprès du Lieutenant qu'elle n'avait fait aucune déposition. Quand j'ai voulu faire mon rapport auprès du Lieutenant, ce dernier n'a pas voulu m'écouter. Il m'a demandé de ne pas remuer la merde, de la fermer et de ne pas chercher à faire sortir cette histoire. De laisser cette fille sombrer dans l'oubli et l'anonymat, en somme. Le Lieutenant m'a fait comprendre que l'emploi de mon oncle était entre mes mains et qu'on savait tous les deux que Doug n'avait rien d'autre que ce travail.
Alors j'ai fermé ma gueule.
Et j'ai accepté de partir pour Miami, pour protéger l'emploi de mon oncle.
Mais j'ai jamais oublié le visage de cette gamine.
Et je m'en veux toujours.

2022 - Bienvenue à Miami - Nouvelle ville, nouvelle brigade. J'ai pas vraiment de quoi m'offrir un logement dans les beaux quartiers, alors je prends un appartement à Overtown, un truc au-dessus d'une épicerie tenue par un vieil asiatique aussi aimable que proche de ses sous qui s'avère aussi être mon propriétaire. Nouvelle brigade, nouvelles têtes. Je rejoins la brigade criminelle et me retrouve avec un de ces flics misogynes à l'ancienne. J'connais personne en ville, alors je me raccroche seulement au travail, je m'investis à fond, me faisant la promesse que cette fois-ci, j'ai plus rien à risquer.
Et que cette fois, j'fermerai pas ma gueule.


CODAGE DE © MRS HYDE

_________________
I’m kind of done with you telling me what I can’t do.
Revenir en haut Aller en bas
Club
Alexander Redfield
Alexander Redfield
Date d'inscription : 18/04/2022
Messages : 241
Age : 26
Job : Officiellement mécano au Kyle's car officieusement hacker
Orientation sexuelle : Gay
Habite : un appartement à Overtown

Dylan A. Collins || She was free in her wildness  Empty
MessageRe: Dylan A. Collins || She was free in her wildness écrit Mer 4 Mai 2022 - 23:19

Dylan A. Collins || She was free in her wildness  1200px-Card_diamond.svg Bienvenu(e) sur Miami Vices ! Dylan A. Collins || She was free in her wildness  1200px-Card_diamond.svg

Bienvenueeeeee avec cette fliquette sympa comme tout kissou on sait tous que tu vas t'éclater avec elle hihi
Dylan A. Collins || She was free in her wildness  1200px-Card_heart.svg FELICITATIONS Dylan A. Collins || She was free in her wildness  1200px-Card_heart.svg tu fais officiellement partie de notre petite communauté. Je parie que tu es pressé(e) de t'amuser ! D'abord, avant de commencer ta petite vie sur Miami Vices, il reste deux trois petites bricoles à faire, rien de méchant :


Dylan A. Collins || She was free in her wildness  1200px-Card_diamond.svg Pense à compléter ton profil afin qu'on en sache un peu plus sur toi.

Dylan A. Collins || She was free in her wildness  1200px-Card_diamond.svg Viens inscrire ton ton avatar, ton adresse et ton métier dans nos registres.

Dylan A. Collins || She was free in her wildness  1200px-Card_diamond.svg Viens te faire des amis en créant ta fiche de liens.

Dylan A. Collins || She was free in her wildness  1200px-Card_diamond.svg Si tu as une demande à nous soumettre ? nous t'invitons à la formuler dans un de ces sujets. Si tu ne trouves pas ce que tu cherches, n'hésite pas à MP le Staff.

Dylan A. Collins || She was free in her wildness  1200px-Card_diamond.svg Enfin, pour clore toute cette paperasse, nous t'invitons à lire et signer la Charte des Events ici.


Dylan A. Collins || She was free in her wildness  Spade-shape-1873-13144-300x300 ET VOILAAAAAAAA CHATON THAT'S ALL ! Dylan A. Collins || She was free in her wildness  Spade-shape-1873-13144-300x300 Amuse-toi bien !!! Nous te souhaitons une belle aventure sur Miami Vices !


Dylan A. Collins || She was free in her wildness  1200px-Card_heart.svg Dylan A. Collins || She was free in her wildness  1200px-Card_club.svg Le Staff Dylan A. Collins || She was free in her wildness  1200px-Card_diamond.svg Dylan A. Collins || She was free in her wildness  Spade-shape-1873-13144-300x300

propriété de (c)Miami Vices

_________________

In the Pain there is healing
I'm just a boy with my fucking problems.


BESIDETHECROCODILE
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Dylan A. Collins || She was free in her wildness  Empty
MessageRe: Dylan A. Collins || She was free in her wildness écrit
Revenir en haut Aller en bas
 
Dylan A. Collins || She was free in her wildness
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Dylan A. Collins
» Journal de Dylan A. Collins
» Portable de Dylan A. Collins
» Douglas Collins
» [En détresse] - Dylan & Jill

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miami Vices  :: Casting :: The story of my life :: Miamians-
Sauter vers: