Une fin d’après-midi étrange ~ Zachary Whitmore

Une fin d’après-midi étrange.

Tiens te revoilà sur mon chemin . -- feat. @Zachary Whitmore

En cette journée ensoleillée sur la plage de Miami, tout se déroulait harmonieusement parmi les baigneurs, offrant un rare moment de quiétude en ce lieu. La chaleur étouffante m'incitait à rester torse nu, sirotant de l'eau dans ma gourde. Revêtu de mes lunettes de soleil et d'une casquette, je me protégeais des rayons ardents lors de mes moments hors de l'eau. Seul sur le rivage, j'avais délibérément omis d'amener mon chien pour compagnon. Cependant, je ressentais constamment le regard insistant des passants, m'irritant au point que je leur lançais parfois des regards dissuasifs. Les yeux fixés sur l'horizon marin, j'étais toujours assis à mon poste de surveillance. Un instant, je me surpris à réfléchir plus précisément à un épisode douloureux du passé où j'avais dû réanimer une ex-compagne qui m'avait blessé profondément. Soudainement alerté par des enfants jouant près de moi, un cri déchirant s'échappa brusquement de ma bouche. Honteux, je dissimulai mon visage sous mes mains face aux regards insistants autour de moi. Espérant qu'une âme charitable viendrait me calmer et m'approcher dans cet état inquiétant où anxiété et tremblements me gagnaient rapidement. Si je n'arrivais pas à retrouver mon calme, la perspective d'une humiliation publique imminent me terrifiait au point que je craignais perdre le contrôle et être pris d'un accès incontrôlé face au chagrin causé par la perte de mon enfant. Je priai pour que cette soirée se termine favorablement pour moi enfin. Dans un sanglot subit, prononçant le prénom de mon enfant, il était évident que ma détresse pouvait susciter des jugements peu flatteurs à mon égard.

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Un après-midi étrange

@Matthews Valdez & Zachary

« Birds flying high.
You know how I feel
Sun in the sky, breeze driftin' on by.
It's a new dawn. It's a new day. It's a new life, for me.
And I'm feeling good » - Michael Bublé
♫ Musique ♫

L’eau azurée s’échoue sur le sable orangé, le soleil tape fortement sur la côte. Pourtant, j’ai des sueurs froides qui perlent sur mon front, si j’enlève ma veste en cuir, j’ai froid et quand je la remets, j’ai l’impression de cuir, comme la belle nana qui fait du sein nu au bord de la plage. Cette image me fait sourire bêtement et j’en oublie presque mon mal-être l’espace d’une seconde, elle est bien foutue celle-là ! J’avoue qu’elle est plus plate que la secrétaire qui m’a peloté l’autre jour.

J’observe l’heure sur mon téléphone puis soupire, pourquoi le temps est-il si long ? Encore quatre longues heures avant de pouvoir prendre ma gélule. J’essaye de faire passer ces heures d’attente comme je le peux, mitigé entre l’envie d’en prendre une seconde et de prendre mon mal en patience.

D’un geste de la main, j’essuie mon front quasiment humide, j’en ai presque la tête qui tourne. Cette balade n'était probablement pas la meilleure des idées que j’ai pu avoir, alors que je fais rouler mon tube de médicament dans ma paume de main, j’entends un cri au loin. Intrigué par ce qu’il se passe, nous sommes plusieurs à diriger nos regards sur l’homme qui semble s’être pris un sacré coup de soleil au crâne. Quel abruti, qu’est-ce qu’il a crié celui-là ? C’est encore un sacré sauveteur ça.
Je mets en évidence sur le devant de mon pantalon, l’étoile dorée, qui brille et reflète avec l’aide des rayons solaire et m’avance vers l’homme, pendant que mes pieds s’enfoncent dans le sable à chaque pas.

Plus je m’avance et plus, j'ai l’impression d’avoir déjà vu cet idiot qui s’étouffe. Franchement, je ne suis pas secouriste moi. Il fallait que ça tombe sur moi ! Fais chier. Il m’arrive toujours des merdes quand je sors. Je lui montre ma jolie et…magnifique étoile que je porte magnifiquement sur mon jean.

« Qu’est-ce que t’as Mitch ? Tu nous fais une insolation ? »

Oui bon, je doute que tu reconnaisses mon petit pique en rapport à Alerte à Malibu, mais putain, tu n'as pas l’air de faire semblant mon pauvre, je soupire, super, je vais devoir être sympa et le faire se calmer !
Je viens poser ma main froide sur l’épaule de l’homme et le regarde.

« Respire par le nez. Prends de grandes inspirations, ça va aller.
Tu veux que j’appelle une équipe médicale ? »

(c) DΛNDELION

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This is what happens when you have nothing to lose, you turn into the vilain of this story.

Une fin d’après-midi étrange.

Tiens te revoilà sur mon chemin . -- feat. @Zachary Whitmore

J’observe attentivement l’homme qui était arrivé auprès de moi pour ensuite lui sourire légèrement vu ses paroles. Non, je n’avais aucun problème de ce côté-là aujourd'hui enfin à part mes blessures déjà existantes, mais cela ira, je suppose. J’avais simplement repensé à certains mauvais événements de mon passé, voilà tout, c’est ce qui m’a valu ce comportement étrange d’un coup. Après, je serais géré mon insolation ou autres, car j’étais un sauveteur après tout, je savais me prendre en main dans ce genre de situation même si parfois, j’aurais peut-être besoin d’avoir de l’aide des autres autour de moi pour ceux qui voudraient bien aider même si je déteste avoir de l’aide. Je le regarde de nouveau attentivement j’avais déjà vu cet homme à quelque part je crois bien il me rappelait vraiment quelqu’un celui-là et cela n’était vraiment pas un bon sentiment que j’avais d’un coup alors que je le détail de plus en plus.

Non mec cela va bien ne t’en fais pas, je vais m’en sortir…

Je sursaute légèrement à sa main froide qui me fait tout de même du bien à cause de la chaleur d’aujourd’hui. Je le regarde alors d’un regard légèrement froid d’un coup pour ensuite jurer en irlandais, c’était cela que je faisais depuis tout à l’heure, mais je me devais de me concentrer encore plus pour y arriver. Mais non, pour l’équipe médicale, cela n’était pas nécessaire, je viens alors regarder longuement le ciel pour ensuite venir me regarder longuement. Je regarde autour de moi ses baigneurs et ces personnes sur la plage pour ensuite regarder longuement vers un gars d’un coup, je le trouvais plutôt pas mal, mais je n’étais pas là pour le draguer après tout. Je viens alors m’étirer longuement pour aussitôt regarder longuement mon tatouage de trèfle. Je viens aussitôt me lever pour ensuite venir marcher un peu, et cela, en boitant, question de me dégourdir les jambes tout en restant auprès de lui. Je me demandais bien ce qu’il faisait ici, car il n’avait rien d’intéressant pour lui, je trouve à cet endroit à part ses filles, mais j’étais tout de même heureux de le voir.

C’est à cause de mauvais moments par le passé et le décès de mon enfant entre autres voilà, mais oui cela va aller…

Je viens aussitôt me mettre devant lui pour ensuite venir retirer ma casquette d’un coup pour ensuite venir la mettre sur mon emplacement. J’avais une étrange envie de substances illicites d’un coup, mais je ne pouvais pas car je travaille actuellement. Cela serait après le travail une fois rendu chez moi peut-être bien ou bien à la plage si j’étais capable de n’en trouver.

Tu viens faire quoi par ici, tu observes ses filles ?

Je me demandais bien ce que la suite des événements allait me réserver aujourd’hui à ses côtés, j’espère qu’elle allait tout de même bien finir cette journée.

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Un après-midi étrange

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Le soleil dessine sur ton visage, celui que je semble avoir oublié. Une histoire qui me passe à travers le nez, sur l’instant présent. Je t’ai vu quelque part, je le sais. Mais où exactement ? Ma mémoire est visuelle, elle n’oublie pas les visages qu’elle a pu croiser, le long de mon chemin. Dieu sait que j’aire à Miami depuis ma naissance, je ne pourrais compter toutes les personnes sur qui je me suis fait du fric. Putain, mais comment je peux oublier un visage ? Je sais que toi et moi, on a un bagage en commun.
J’ai beau chercher, encore et encore. Ces gélules me retournent complètement le cerveau, mais ça ne m’empêche pas de les prendre quotidiennement. Cette merde me consume de l’intérieur, elle me détruit petit à petit. Tu ne sais pas à quel point je rêverai d’en avoir une.

« Mec ? Je suis Agent. » Je te montre à nouveau mon étoile, au cas-ou si tu l’avais mal vu tout à l’heure. Elle scintille à l'aide des rayons solaire, je la trouve magnifique, pas toi ? Je n'ai pas honte de la montrer, après tout, c'est moi la police ici et je profite pleinement de mon statut.
« Si tu veux t’en sortir, il va falloir que tu te calmes. »

Je ne suis pas empathique, je n'en ai rien à foutre de ce que les gens ressentent ou peuvent penser, je dois déjà me gérer c’est pas mal, mais si je dois me taper les problèmes de tout le monde, je ne vais pas m’en sortir. Je ne suis pas psychologue, je suis Marshall putain. Mais qu’est-ce qu’il me raconte celui-là ? Je lui ai demandé si le soleil ne lui avait pas trop cogné sur la tête, je ne lui ai pas demandé de me détailler les traumatismes de sa vie.
Je suis censé dire quoi moi ? Désolé ? Ah d’accord ? Je ne suis pas doué avec ces merdes.
J’ai du mal à réfléchir correctement, je ferme mes yeux. J’ai mal à la tête, je lève la main pour l’interrompre quelques secondes.

« Excuse-moi... »
« Désolé. Mal de tête. Tu disais ?» Bien que ton histoire soit terriblement touchante, mais je n'en ai absolument rien à cirer de ta vie. Je fais semblant de m’intéresser en faisant des mouvements de tête de bas en haut. Je n'ai pas eu l’occasion de perdre quelqu’un que je connaissais. Mon géniteur est inconnu, ma mère est vivante et ce trou du cul qui sort avec elle, je ne l'aime pas. J’ai fait le tour. Plus sérieusement, je ne sais pas ce qu’est le deuil, mais je suis déjà entrain de préparer mon propre enterrement, est-ce que ça compte ?

« Je vois, désolé pour ton enfant, tu as un stress post-traumatique ? T’as quelque chose pour te calmer ? Un médicament… ou autre ? »

Tu ne serais pas le premier, ni le dernier, je m’en tape complètement si tu te drogues ou non… Moi-même, je ne suis pas un exemple à suivre, même si c’est entièrement médical.
J’observe chacun de tes gestes, je fais quelques pas sur le côté pour dévier le soleil qui me brûle les rétines. Putain de soleil à la con. Je ne sais pas ce que j’ai aujourd’hui, je suis vraiment pas d’humeur, je ne supporte rien.
Je me mets subitement à rire face à ta remarque.

« Officiellement, je suis venu me changer les idées.
Mais, je dois avouer que certaines sont pas mal. »
« Et dit voir, on ne s'est pas déjà vu quelque part ?
Tu n'as pas une tête inconnue, le surfeur. »

Surfeur, sauveteur, c’est la même chose ! Je viens passer ma main sur mon front à nouveau, je trouve qu’il fait vraiment chaud aujourd’hui, je ne supporte vraiment pas. J’aurais mieux fait de rester chez moi.

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Une fin d’après-midi étrange.

Tiens te revoilà sur mon chemin . -- feat. @Zachary Whitmore

Non, mais c'est quoi, celui-là voulait m'arrêter ou quoi ? Il se croyait supérieur à moi, mais bon, j'avais déjà eu assez de problèmes par le passé et j'avais déjà passé assez de temps en prison. Alors, non, je ne voudrais vraiment pas retourner dans ce genre d'endroit, enfermé dans une pièce très petite avec un lit inconfortable et tout le reste. Malgré tout, son étoile sur sa ceinture était plutôt belle, je dois l'admettre. Mais bon, je vais me calmer, mais s'il ne veut pas que ça se retourne contre lui, il ferait mieux de me laisser tranquille et surtout de me le dire sur un autre ton.

Oui, je le sais bien, je le vois très bien, et ne t'inquiète pas pour ça, je vais me calmer !

Visiblement, il s'en fichait complètement de ce que je lui avais dit à propos de mon enfant qui n’avait même pas eu la chance d’être dans mes bras. Mais bon, il était possible qu’il ait un mal de tête sous cette chaleur, après j’avais de l’eau s’il en avait besoin. Mais bon, s'il semble vraiment comprendre ou s'il disait cela juste pour me parler et s'en fichait quand même.

Ce n'est pas grave, mais hum merci, mais tu voudrais boire de l'eau pour ton mal de tête ?

Je me suis beaucoup aidé de la drogue et de l’alcool, mais oui cela m'a assez affecté pour tout dire. Il aurait dû vivre, je m’en voulais de lui avoir fait cet enfant parfois, vu que je savais ce qui pouvait arriver avec son travail ou bien avec les aléas de la vie.

Je prends souvent de la drogue et de l’alcool pour m’aider, oui, ou simplement par simple plaisir.

Je me demandais pourquoi il m'observait autant ; cela devait être lié à son travail, tout comme moi, je pouvais observer longuement une personne, instinctivement, car je surveillais des baigneurs toute la journée. Je ris aussitôt à ses paroles ; oui, c'était un bel endroit pour se changer les idées, mais j'étais heureux de savoir que certaines filles ici lui plaisaient. Nous nous étions déjà croisés alors que j'étais en prison, et que j'avais affaire à lui. Il avait bien vu juste, c'était bien moi, et oui, j'étais aussi surfeur, car j'aimais en faire parfois. Je m'approche de lui pour que lui seul puisse m'entendre.

Oui, c'est bien moi, Matthews Valdez, je suis allé en prison quand tu m'as arrêté, voilà !

Je le regarde faire, puis je vais lui chercher rapidement une bouteille d'eau pour la lui tendre. Même si je ne l'apprécie pas vraiment, je ne peux pas le laisser dans cet état, surtout s'il est venu me voir. Je le regarde droit dans les yeux, puis je lui montre mon tatouage de trèfle sur mon bras, peut-être que cela lui fera remonter plus de souvenirs. Je lui tourne le dos pour passer une main dans mes cheveux. Je me demande vraiment comment ce gars me perçoit, car je ne suis pas facile avec tout ce que j'ai vécu. Même si la vie n'est pas toujours simple, elle n'est pas finie et ne le sera pas tant qu'elle n'aura pas décidé que je devais la quitter. J'espère avoir à vivre de belles choses avant de partir et pouvoir alors rejoindre l'un de mes ex et mon enfant là-haut.

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L’étoile dorée subit ton jeu de regard, tu sembles dubitatif. J’admire ce que m’apporte cette étoile, ici, ma présence est plus haut qu’un simple flic. Donc si ça me plaît, je t’embarque avec moi et on ne me dira absolument rien.
En tant qu’agent, je suis obligée d’agir et de venir en aide, c’est la partie que j’aime le moins. Pour les petits yeux de tous et pour ma réputation, je prends sur moi. Tu peux certainement voir que l’envie n’est pas là, franchement, j'ai d’autres choses à faire que passer de la pommade à quelqu’un.
Je te détaille du regard, tes traits de visages commencent à me revenir. Un sourire au coin s’étire sur mes lèvres quand tu clames bien voir ce qui me donne du pouvoir.

« Je ne m’inquiète pas. Je m’assure juste que tu sais à qui tu t’adresses. »

Je viens secouer doucement la tête de gauche à droite face à ta proposition. Non, je ne veux pas boire de l’eau, je n'ai pas soif. Je suis juste fatiguée, j’ai froid et chaud à la fois, des frissons se forment sur mon épiderme et parcours tout le long de mon corps. Je sens la chaleur ressortir de mes joues, les sueurs, quant à elle, ont commencé à se calmer. Mon organisme est totalement en vrac depuis que je prends de l’OxyContin, mais ça va tellement mieux depuis que j’en prends.

« Non, je ne veux pas d’eau. »

Je n'accepte jamais ce qu’on peut m’offrir par gentillesse, on ne sait jamais à quel point son tordu les gens. J’ai entendu dire qu’un commissariat entier avait été drogué, quelqu’un avait bien préparé leurs donuts, assez pour faire délirer les agents toute la journée. Officiellement, on a interdiction d’accepter quelque chose de la part d’un inconnu.
Même si je crevais de soif, je ne la voudrais pas ton eau.

« De la drogue hein ? Tu sais que je suis un représentant de la loi ?
Tu sais que tu pourrais foutre en l’air ta condition et retourner dans ton trou si tu te fais chopper. Pas malin. Mais je te conseille de faire ça discrètement, si tu ne veux pas trop attirer l’attention sur toi. »

N’importe quel autre flic normal, n’aurait pas réfléchi et t’aurais ramené directement au poste pour toucher une belle prime, mais non, je souris. Tu peux probablement m’être utile et Dieu sait que j’aime avoir quelqu’un d’utile auprès de moi.
Je lève mes mains en l’air comme pour te montrer que je ne compte rien faire contre toi, je préfère légèrement t’avoir sous le coude.

« Ne t'en fais pas, je ne vais pas te menotter. »

Matthews Valdez, voilà qui me parle. Oui, maintenant que tu me le dis, ton visage me revient totalement. Toi, tu es un camé et t’as fait de la prison. Je t’ai escorté jusqu’au tribunal et c’est aussi moi qui t’ai amené directement jusqu’à ta cellule. Je te regarde sérieusement et froidement, normalement, je n'ai pas le droit de discuter avec ceux qui j’ai eu une affaire ou un lieu dans le passé de ma carrière. Qui le saura ?
Putain, tu me fous dans la merde. Un soupir s’échappe de mes lèvres.

« Je me rappelle de toi.
T’es sorti de prison ? T’as fait ton temps ? C’est fou, j’ai l’impression que c’était hier.
Je t’ai arrêté et je t’ai même escorté oui, tu n'étais pas aussi bavard dans la voiture, du peu que je me souvienne. »

Et voilà que tu pars ! Je me demande où tu vas, aussitôt, tu reviens et je pose mes yeux sur la bouteille que tu me tends. Tu comprends quoi dans, je ne veux pas de ton eau ?
Je fais un non de la main et te laisse avec la main suspendu devant moi.

« Désolé, mais non merci.
Je n'ai pas le droit d’accepter. »

Je regarde ton trèfle sur le bras, je ne sais pas à quoi tu joues, mais me montrer que t’es dans un gang, ce n'est pas très intelligent. T’as vraiment de la chance que je ne sois pas comme mes autres connards de collègue. Ça aurait été Mannoia, depuis longtemps, tu seras la gueule dans le sable et les menottes serrées autour des poignets.

« Tu finis bientôt ta journée, le surfeur ? »

Pas que je n'aime pas parler affaires, mais il y a trop de monde et sûrement beaucoup de mauvaises oreilles et je ne veux pas qu’on m’entende ou qu’on nous surprenne. Les conséquences seraient bien trop graves. Je regarde à nouveau l’heure sur mon téléphone, en tout cas, te parler m’a fait passer un peu de temps.

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