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 Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary 

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MessageRencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Dim 7 Jan 2024 - 2:03
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Vingt deux heures. La nuit est tombée. Isabelle quitte le travail pour rentrer chez elle. La journée fut pour le moins épuisante. Les dossiers ne cessent de s’amonceler sur son bureau. Elle n’as pas eu le temps de déjeuner, autant dire que la dame est pressée de rentrer chez elle pour dîner, agrémentant son repas d’un bon verre de vin rouge. Elle regagne sa voiture au parking de la boîte et rentre chez elle. Elle se gare devant la maison puis claque la portière du véhicule et active la fermeture centralisée. Elle fait glisser la hanse de son sac sur son épaule et fait le tour de sa voiture pour monter sur le trottoir, les talons de ses escarpins claquant vivement sur le béton. Tout à coup, son attention se porte sur un homme titubant de l’autre côté de la rue. Vue cette démarche peu assurée, elle comprend rapidement que ce dernier, pourtant jeune, est complètement ivre. Elle le fixe et soupire en songeant à la tristesse que lui inspire son état.

Elle s’apprête à prendre la direction de sa porte d'entrée, mais, ce dernier dévie du trottoir et se retrouve au milieu de la route alors qu’une voiture arrive à toute vitesse. Soudain inquiète de ce qu’il risque d’arriver incessamment sous peu, ses yeux s’arrondissent tandis qu’elle l’interpelle : Hey! mais il ne semble pas l’entendre. Hey!!!!!!! s’exclame-t-elle à nouveau. En vain. Isabelle traverse alors vite la route et attrape l’homme ivre par les épaules pour l’entraîner avec elle sur le trottoir, pendant que la voiture, à deux doigts de le heurter, finit par passer, suivi d’un gros coup de klaxon. Isabelle ne lâche pas les épaules de l'individu qui se redresse: Est-ce que ça va ? Vous devriez faire un peu plus attention. Les voitures roulent très vite ici.

Elle découvre enfin son visage. Il lui paraît très bel homme. Jeune toutefois, sans doute le même âge que ses fils. Comme pris par cet instinct maternel qui lui fait penser que cela aurait pu être ses propres enfants, elle le dévisage un peu plus sévèrement: Vous ne devriez pas errer tout seul dans votre état. Dieu seul sait ce qui peut arriver. Elle remarque alors sa plaque de Marshall accrochée à sa ceinture.

Vous êtes Marshall en plus. Vous devriez savoir que l’état d’ébriété sur la voie publique est sanctionnée. Elle continue de le dévisager avec sévérité, puis prise d’un élan de compassion, elle soupire. Venez. Elle prend son bras et l’accompagne jusqu’à son perron où le fait asseoir sur les marches. Rester ici. Elle entre à son domicile et se dirige vers la cuisine pour lui concocter sa potion magique. Elle revient dix minutes plus tard avec un verre contenant une mixture peu ragoûtante. Elle lui tend le verre. Tenez. Buvez ça. Ça va vous aider à dessaouler. Elle vient ensuite seoir à ses côtés et le regarde.


@Zachary Whitmore une fois sorti de chez Moira, c’est un parcours du combattant qui t’attend. Tu as visiblement du mal à supporter ces quelques verres. Heureusement tu tombes sur cette charmante dame qui prend soin de t’éviter de finir entre les roues d’une voiture et qui, visiblement connaît les recettes de grand-mère contre la gueule de bois. À ta plume !
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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Lun 8 Jan 2024 - 14:36
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Je ne sais pas quelle heure il est, mais je crois qu’il pleut, la pluie perle sur moi, elle brille et elle a cet effet de brillance sur la route, dans mes yeux, c’est comme si elle caressait mon âme. L’odeur, cette douce odeur de pluie, annonciatrice de mauvais temps, les nuages grisâtres possèdent entièrement notre ville, seuls les lampadaires rompt les ténèbres que cette mauvaise soirée. Je sens que je suis légèrement humide sur moi, les gouttes s’écrase sur mon épiderme et continue son chemin, j’aurais pu appeler un taxi, mais je n'ai pas vraiment d’argent et j’ai envie d’éviter de me mettre dans la merde plus que je ne le suis déjà. Cet état de morosité atteint mon esprit rapidement, l’alcool ne fait qu’un seul tour, je n'ai pas l’habitude et je ne crois pas avoir l’alcool heureux.
Je n'ai pas le courage de monter sur le trottoir, alors je le dévie de quelques pas. Des feux blancs s’allument devant moi, je vois ce point blanc s’approcher de moi, mes pieds ne suivent pas la marche que je veux donner et je me sens vaciller de droite à gauche, jusqu’à me sentir projeter en arrière et entendre une voiture me frôler et me klaxonner.

Je passe une main sur mon visage quand j’entends une voix féminine me rappeler, je ne reconnais pas cette voix et quand je te regarde, je me demande qui tu es, peut-être même que tu aurais dû me laisser sur cette route, ça aurait arrêté beaucoup de souffrance inutile, j’ignore si l’alcool joue sur moi ce violon mélodramatique, mais je me sens fatigué et épuisé par cette bataille que je finirais certainement par perdre à un moment donné. Quand la blondinette me demande si ça va, je pose mes yeux sur toi, comme si ça t’intéressait réellement, les gens posent cette question juste par sympathie et qu’importe la réponse que je te donnerai, ça ne changera jamais la donne.

 « Ouais, ouais… ça va.
On… Se connaît ? Je ne crois pas qu’on s’est déjà vu. »


Je connais pas mal de monde et j’en croise beaucoup aussi avec le boulot que je fais, je me rappelle tous les visages que j’ai croisés, surtout avec plusieurs verres dans le nez, enfin, tu es peut-être juste la parfaite inconnue que saute sur le premier inconnu en danger. Je crois que tu as l’âge à ma mère, enfin, physiquement, sûrement que tu es l’une de ses amies et que je ne me rappelle pas, ça fait un sacré moment que je n'ai pas remis les pieds là-bas, je n'ai pas envie de revoir Mike, mon beau-père.
Quand tu commences à m’engueuler, j’ai l’impression d’entendre mot pou mot ma mère, j'arque un sourcil, pour qui tu te prends ? En plus… C’est la première fois, je ne me suis jamais rendu dans un état pareil, même pendant ma jeunesse, je ne l'ai pas fait. Je te dévisage et pose à nouveau mes yeux fatigués et alcoolisés sur toi.

 « Je rentrais chez moi, vous êtes le nouveau chérif du quartier où quoi ? » Je dis avec un hoquet en plein milieu de la phrase, bon, je me doute bien que tu n'es pas chérif, mais sérieusement, tu m’engueules alors que c’est moi qui représente la loi.

 « Je ne vais pas m’auto-sanctionner puis ça ne met jamais arrivé avant ça, c’est bon. »

Je te suis tes pas bêtement et je sens ses mains glisser sur mon bras et me traîner, je ne sais pas où tu m’emmènes, je ne dis jamais non à une femme, mais même si tu veux me tuer dans le coin, je ne serais pas vraiment en état de me défendre tellement l’alcool répercute dans mon corps. Je m’assois sur les marches de son perron et prends une inspiration, les minutes défilent et je me demande si tu ne m'as pas oublié, mais quand tu reviens avec une boisson en main, j’hésite, je ne sais pas si j’ai le droit de boire ça.

 « C’est quoi ? » Pas que je n'ai pas confiance, mais j’aimerais éviter de martyriser mes pauvres reins qui ont déjà bien souffert jusqu’ici, je ne l'ai jamais dit jusqu’ici et j’ai presque envie de laisser échapper, mais je me contente de fermer ma bouche, tu es une inconnue et mes problèmes ne me concerne que moi. Je me racle un peu la gorge.
 « C’est parce que j’ai des allergies alimentaires. »
J’essaye de dire en excuse, c’est la moins convaincante que j’ai trouvée depuis le diagnostic de ma pathologie, mais l’alcool me fait vraiment dire n’importe quoi.
 « D’accord, je vais essayer alors.
Merci. »
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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Mar 9 Jan 2024 - 1:52
Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary Spade-shape-1873-13144-300x300 Rencontre fortuite Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary Spade-shape-1873-13144-300x300
À peine a-t-il ouvert la bouche qu’Isabelle peut déjà sentir l’alcool lui brûler les narines. Son discours n’en est pas plus charmant. Il se montre un peu léger et familier envers la dame qui commence à se demander s’il ne valait pas mieux le laisser aux bons soins de la police qui se ferait sans doute un malin plaisir à le jeter en cellule de dégrisement. Elle force un sourire face à cette épave humaine qui peine à aligner quelques mots : Non, effectivement, on ne se connaît pas. Et pour une première rencontre, on peut dire que notre Marshall sait marquer le coup. Mais j’imagine que ça ne va pas tarder. répond-t-elle avec une pointe de sarcasme. Elle sait à quel point certains ont la langue bien pendue quand ils ont deux trois verres dans le nez. Et, peut-être que Zachary fait parti de ceux qui déblatèrent leur vie.

Isabelle humecte ses lèvres puis tente de lui mettre un peu de plomb dans la tête, car le blondinet ne semble pas vraiment avoir conscience du danger. Après tout, il aurait pu finir sous les roues de cette voiture. Elle essaie de savoir ce qui l’amène dans le quartier à cette heure, dans un si piteux état. Ce dernier ne réalise pas qu’elle se montre tout simplement bienveillante avec lui, comme elle le ferait pour n’importe quel individu éméché. Mais voilà, le jeune Whitmore se montre grossier, tenant un discours digne d’un gamin de dix ans. Elle l’observe avec sévérité en plissant doucement les yeux : Si je l’étais, vous seriez déjà en train de décuver en cellule de dégrisement. Je suis simplement une citoyenne américaine qui vient de vous sauver la vie. S’autosanctionner. ? Se moque-t-il d’elle ? Elle trouve son sarcasme quelque peu agaçant. Toutefois, elle ne relève pas. C’est inutile, une perte de temps et d’énergie.

Non. Mais quelqu’un pourrait le faire. Elle le dévisage en croisant les bras. C’est ce généralement qu'on dit avant de recommencer le lendemain. Et elle en sait quelque chose. Isabelle a beaucoup noyé son chagrin dans l’alcool à la mort de son mari. Elle sait pertinemment que ce genre d’excès n’apporte généralement rien de bon. C’est pourquoi elle se sent responsable et refuse de le laisser partir. Elle ne veut en aucun cas risquer qu’il lui arrive quelque chose et vivre avec ce poids sur la conscience. Elle prend donc l’initiative de l’emmener avec elle jusqu’à son perron où elle le laisse quelques minutes pour lui préparer de ce qu’elle appelle Sa potion miracle : un breuvage à base de plante pour dessaouler mais qui assomme littéralement.

Lorsque Zachary guette le contenu du verre avec méfiance, elle soupire doucement : Un truc pour la gueule de bois. Buvez, ça va vous remettre les idées en place ! Surpris, un peu mal à l’aise par la considération de la dame, il se racle la gorge et prétexte des allergies alimentaires. Il est vraiment nul pour mentir, pense-t-elle en écoutant lui déballer une excuse complètement bidon et qui l’amuse toutefois un peu. Finalement, il consent à prendre le verre tandis qu’elle humecte ses lèvres et s’assoit à côté du Marshall qui daigne enfin la remercier pour sa considération et l’aide qu’elle lui apporte. Elle le regarde longuement découvrant sous ce masque d’ivrogne, des jolis traits juvéniles et des yeux océans qui lui rappellent ceux de ses enfants : pas de problème. conclut-elle d’un sourire en coin. Elle laisse un instant le silence s’installer, jetant un regard curieux et insistant sur Zachary : Je peux vous poser une question ? Qu’est-ce qui vous a poussé à boire autant?


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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Mar 9 Jan 2024 - 22:19
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Je sens ma propre haleine d’ici, je peux sentir les deux verres que je me suis bu et dire que je suis dans un état pareil juste à cause de deux verres, personne ne me croira jamais. Quand je parle, mes phrases sonnent autrement dans ma tête, mais une fois sortie de ma bouche, je ressemble vraiment à Mike, mais en plus sympa, heureusement pour toi, je ne suis pas comme lui et je n'ai pas l’alcool méchant, pourquoi je pense à lui moi ? Pourquoi à chaque parole, j’ai l’impression de m’enfoncer un peu plus chaque minute ? Alors, toi et moi, on ne se connaît pas. Quel dommage, enfin, ça n'aurait rien changé à la donne. Je te donne un sourire extrêmement bête quand tu affirmes qu’on ne va pas tarder à se connaître. Pourquoi pas ! Et pourquoi je suis aussi content qu’elle me donne de l’attention ?

 « On peut dire qu’on a déjà fait connaissance.
Enfin, en quelque sorte. »


Si on peut appeler ça faire connaissance… Je crois que l’alcool m’affecte plus que je ne le pense, je ressens une fatigue extrême qui me gagne et j’aimerais tellement être dans mon lit, sous ma couette et dormir, jusqu’à faire la grasse matinée, mais franchement, j’ai même plus le courage de rentrer chez moi maintenant.
J’affiche un sourire amusé quand tu t’auto-proclame chérif du quartier. Tu n'as pas la tête à être flic et encore moins chérif, de toute façon, tu ne ferais pas long feu dans un quartier pareil si tu te ramènes avec un uniforme, j’en ai déjà fait les frais quand j’ai commencé ma carrière, j’ai fait l’erreur une fois, pas deux.

 « Sauf, que c’est moi la loi ! Et je décide de continuer mon chemin pour décuver, dans mon lit ! »

Je souffle bêtement quand tu me dis que je vais recommencer, non ! Je ne compte pas recommencer, sérieux, ça me retourne complètement le bide cette merde, je n'ai tellement pas l’habitude que je sens mon visage rougir à la chaleur de l’alcool et à vouloir dormir d’une manière totalement extrême. Je ne survivrai pas à une nouvelle cuvée, enfin, mes reins finirait par me faire la misère, déjà rien que là, j’ai l’impression qu’il lance une vendetta contre mon corps, j’ai déjà eu mal auparavant, mais là, c’est différent.

 « Je compte certainement pas recommencer demain. »

Je regarde la boisson que tu m’as faite, je la sens avec l’aide de ma fosse nasale, je n'arrive pas reconnaître ce qu’il y a dedans, de toute façon, je ne suis pas très doué pour reconnaître ce genre de chose, apparemment, c'est pour la gueule de bois, je ne sais pas si ce que tu dis est vrai, mais ça a vraiment une odeur atroce, je grimace comme un enfant qu’on forcerait à manger du brocoli avec ses haricots verts, je viens placer mes lèvres sur la surface du verre et viens prendre quelques gorgées, j’ai comme une sorte de remonté gastrique.

 « Oh… C’est vraiment pas bon ! »

Je tire la langue comme pour essayer d’enlever le goût qui envahit ma bouche et empoisonne littéralement ma langue, je repose le verre vide et me sens presque arnaquer par ce que tu me fais boire de force. Je dirige mes yeux vers toi, je commence vraiment à être fatigué, c’est comme être à dix mille lieux de toi et être tout près de toi aussi à la fois, je commence à bâiller et d’un coup, je me sens sombrer, j’entends ta voix de loin, je me laisse tomber, la tête sur tes cuisses, machinalement, je viens poser ma main autour de ta jambe, tu peux même m’entendre ronfler grossièrement, je m’endors en seulement quelques secondes et je pourrais finir ma nuit comme ça dans cette position presque confortable, mais tu n’auras pas eu le temps d’avoir ma réponse.
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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Mar 9 Jan 2024 - 23:53
Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary Spade-shape-1873-13144-300x300 Rencontre fortuite Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary Spade-shape-1873-13144-300x300
On dirait que l’alcool est monté à la tête du jeune Whitmore qui monte sur ses grand chevaux. Isabelle croise les bras en lui jetant un regard perplexe. Pas besoin d’en esquisser ses pensées, les yeux émeraudes de la dame parlent pour elle. Décidément, Zachary n’en rate pas une. Alors qu’il tente d’échapper aux douces mains de la belle, elle l’empêche de s’enfuir : si vous arrivez vivant jusque là. Dans votre état, j’ai de sérieux doutes.

Pour Isabelle, les promesses de Zachary ne sont que du vent. Elle aussi, à cette affreuse époque, promettait que chaque verre était le dernier, que chaque soirée de beuverie était la dernière et puis le lendemain, n’était que le triste reflet de la veille. Un jour sans fin qui n’avait de cesse que de se répéter. Elle se contente simplement de lever les yeux au ciel, comme le faisait eux même ses enfants qui la voyait doucement dépérir dans le deuil. Elle le retient puis l’entraîne sur son perron et revient avec sa fameuse potion de décuvage. Une mixture dont la couleur ne semble pas inspirer notre Marshall. Quant au goût, il est visiblement infect. La grimace du blond est pour le moins mémorable et lui dérobe un petit rictus. Toutefois, le bonhomme l’a ingurgité en entier, non sans quelques hauts-le-coeur : Je conçoit. Mais ça va vous remettre d’aplomb.

Isabelle récupère le verre entre ses mains puis jette un regard curieux à son compagnon de perron. Elle s’aventure à lui demander ce qui a pu le pousser à s’enivrer de la sorte. Il n’est pas obligé de répondre, elle le sait. C’est juste, histoire de faire la conversation le temps que qu’il dessaoule. Mais, il semblerait qu’il élude complètement la question. Il se contente de fixer la dame avec une mine soudain exténuée, comme s’il venait de recevoir un coup de massue sur le crâne. Vacillant, il s’approche puis s’écroule grossièrement sur les cuisse d’Isabelle qui regarde sa tête faire une chute libre sur elle, les yeux ronds. Elle ouvre les lèvres, s’apprêtant à dire quelque chose mais les bras du Marshall qui se referment sur elle lui font oublier ce qu’elle s’apprêtait à dire. Doucement, elle tente de le secouer : Hey. Mais il ne réagit en ronflant comme une locomotive. Elle soupire, blasée : Et merde...manquait plus que ça.

Des voisins passent alors devant la maison et la fixent en fronçant les sourcils. Elle les saluent d’un signe de main arborant un sourire aussi poli qu’hypocrite : Sales cons! grommelle-t-elle lorsqu’ils sont assez loin. Un autre soupire, elle sort son téléphone du sac et passe un coup de fil : C’est moi. T’es dispo ? Je vais avoir besoin de ton aide...



@Zachary Whitmore après une longue nuit, tu t’éveilles avec un gros mal de crâne sur le canapé lové sous un plaid, l’odeur d’un petit déjeuner prometteur qui te chatouille les narines et te mets l’eau à la bouche. Cet endroit ne t'es bizarrement pas inconnu...
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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Mer 10 Jan 2024 - 17:23
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Je n'ai jamais aussi bien dormi et aussi vite, c’est comme si une pierre était venu m’écraser sur la tête alors que tu me parlais et qu’on discutait… de quoi on parlait déjà tous les deux avant que je m’endorme sur ton perron ? D’ailleurs… où je suis ? Mes draps ne sont pas aussi épais, doux et soyeux, ils sont bons, la lessive à la lavande, j’ai l’impression d’être chez ma mère, mais attends deux secondes, je ne suis pas chez ma mère là… Quand j’ouvre les yeux, je suis dans un salon qui n’est pas le mien, ni celle de mon enfance, la décoration est plutôt belle, c’est propre ici et visiblement, je suis allongé dans un canapé avec la couverture remonté jusqu’au-dessus du cou comme si j’avais été bordé la veille. J’étouffe de chaud là-dessous, je baisse doucement la couverture, j’ai mal à la tête…

J’essaye de me redresser, mais j’ai un violent mal de tête qui vient se loger dans mes tempes, j’ai des pulsions et des sensations d’un marteau-piqueur à l’intérieur, je souffle lourdement et viens me masser les tempes légèrement pour essayer de le faire partir, mais rien n’y fait, je crois que ta boisson n’est pas aussi efficace que tu me l’as laissé croire.
Après plusieurs minutes douloureuse d’un début de migraine, j’ai fermé les yeux pour qu’elle parte aussi vite, quand je les rouvre, la douleur se diminue.
Cet endroit ne m’est pas totalement inconnu quand je repose les yeux de plus près sur l’intérieur de la maison, cependant, je n'arrive pas à me souvenir d’où, je crois que me souvenir que tu m’as dit qu’on ne connaissait pas, alors pourquoi est-ce que j’aurais déjà le souvenir d’avoir déjà vu cet intérieur.

Une odeur agréable vient se loger dans ma fosse nasale, une odeur de pain grillé probablement, je m’humidifie mes lèvres, j’ai faim, mais j’ignore si mon estomac acceptera une substance pour le nourrir, je n'ai pas envie de vomir dans un endroit aussi propre et impeccable, je me sens presque tâche là-dedans dans ce décor.
Je me sépare de la couverture dans laquelle tu m’as sûrement lové, je ne me rappelle pas de la dernière fois qu’on m’est fait ça, je devais certainement être adolescent, et encore. Je me lève avec prudence du canapé, un son strident arrive dans mon oreille droite, je souffle un peu, je crois que je ne vais pas être ami avec l’alcool très longtemps si c’est comme ça, j’ai vraiment du mal à comprendre Mike.

Alors que je me dirige dans la cuisine d’où provient l’odeur délicieuse, ça fait un moment que je ne me suis pas fait un -vrai- petit déjeuner, seul, on perd vite l’importance de certains détails, alors que mon regard se perd sur la table dressée avec plusieurs plats différents, je ne peux cacher mon regard surpris, mes yeux se lèvent et se posent sur la petite blonde d’hier soir dont j’ignore encore le nom et pourtant, tu m’as mis dans ton canapé sans me connaître, heureusement que je ne suis pas un tueur en série.

 « Oh... Ça sent bon. »
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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Jeu 11 Jan 2024 - 0:16
Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary Spade-shape-1873-13144-300x300 Rencontre fortuite Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary Spade-shape-1873-13144-300x300
Zachary, ce beau Zachary, malgré cette ignoble gueule de bois semble apprécier le confort de cette maison. Le petit déjeuner en préparation lui donne l’eau à la bouche si bien, qu’il trouve la force de quitter le canapé pour suivre cette bonne odeur qui embaume la maison. Lorsqu’il arrive enfin dans la cuisine où Isabelle finalise quelques pancakes et œufs brouillés, il fixe, incrédule le contenu de la table, comme un enfant qui découvre le monde merveilleux des licornes pour la première fois : Oh... Ça sent bon.

Notre jolie dame sur le point de déposer une assiette de pancakes sur la table, se stoppe dans son élan, relève la tête et découvre notre petit Marshall, interdit. Un large sourire étire ses lèvres: Ah. Bonjour. elle pose le plat et lui fait signe de venir. Venez vous asseoir. Mangez pour reprendre un peu de force. Elle retourne à son placard puis prend deux mugs dans lesquels elle verse doucement un peu de café, avant de venir les déposer sur la table.

Un sifflement des plus jovial se fait tout à coup entendre, des bruits de pas dévalant vivement des escaliers surgissent et se rapprochent de la cuisine! Bonjour, chantonne une voix masculine enjouée, attirant tout de suite un large sourire d’Isabelle.

Bonjour mon chéri. L’homme vient baiser la joue de la belle blonde. Et voyant le mug de café qu’elle a soigneusement préparé, il esquisse un sourire à son tour : Hannnn. Merci maman. Ce dernier vient donc s’emparer du récipient avant de s’asseoir à table. Son regard céruléen curieux, découvre alors Zachary et s’attarde un moment sur lui, quand ensuite, un sourire amusé étire le creux de ses lèvres : Hey. Salut G.I Joe ! Dure soirée?

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@Zachary Whitmore quelle bonne surprise ! Tu as justement atteri dans la maison des Jackson ! C est ta chance de te rapprocher d'eux.
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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Jeu 11 Jan 2024 - 14:53
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Cette odeur de pain grillé, de pancakes, d’œufs brouillés remontent mes narines, elle enivre la salle et je suis sûr qu’on pourrait la suivre à bout de nez depuis l’extérieur, c’est comme retourner en enfance, à l’époque où tout se passait bien et que tout était presque parfait, j’ai l’impression d’y retourner, mais la vague de réalité vient me frapper à nouveau quand je croise la petite blonde encore au fourneau. Je me demande encore pourquoi t’as fait ça, en général, personne ne l’aurait fait, on sait tous comment sont les gens par ici, même moi, je n’aurais pas pris pitié d’un ivrogne dans la rue.

Elle est plutôt jolie, j’aurais aimé me réveiller autre part que dans son canapé, quoiqu'un âgé pour moi, honnêtement je m'en fiche un peu, je dirais que tu as l’âge de ma mère, j’affiche un sourire un peu sur mes lèvres quand tu remarques ma présence, quand tu me proposes de m’asseoir pour venir manger, je me demande dans quelle baraque j’ai atterris.

 « Euh… Vous… Vous êtes sûrs ?
Je devrais peut-être rentrer chez moi, je n'ai pas envie de profiter de ... »


Alors que je comptais rebrousser chemin, j’entends un sifflement qui m’interrompt en pleine phrase, visiblement nous ne somme pas seul dans cette maison, je me demande si c’est ton mari, que dira-t-il quand il me verra sous votre toit ? Mais encore une fois, je me trompe à nouveau, l’homme qui apparaît dans la pièce me fait tout remettre en question, pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur la seconde famille de mon géniteur ? Rapidement, je me dis que ce n'est pas une mauvaise chose et que je peux même me rapprocher un peu de vous, sans que vous sachiez pour autant qui je suis. Je n’ai pas envie de vous en parler maintenant, c’est bien trop tôt. Quand je le regarde, je ne peux pas m’empêcher de le jalouser au fond, la vie parfaite que je n’ai jamais eue et que je n’aurais jamais, une grande maison, une mère qui est au soin pour toi, visiblement, vous avez tout eu et moi, je n’ai eu que la misère et de la malchance.

Je pose mon regard sur l’homme que je connais déjà, j’ai enquêté sur les fils de mon géniteur, mais il est vrai que j’avais plutôt opté pour me rapprocher d’Ezekiel, je me dis que mes options ne sont pas totalement fermées après tout. Alors qu’il se contente de prendre sa tasse, nos regards se croisent, je me demande comment il peut être aussi différent d’Ezekiel, ils ne sont clairement pas pareils ces deux-là.

 « Salut. Ouais, on peut dire ça comme ça. »

Je m’avance et tire la chaise pour me placer face à lui, ça a l’air d’être un marrant, je suis sûr qu’on n'a pas vraiment beaucoup de chose en commun, mis à part le même géniteur, je place un faux sourire sur mes lèvres et prends la tasse que tu me tends. Je crois que tu as fait beaucoup plus de chose que n’importe qui, pour une simple inconnue.
 « … Merci. »
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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Sam 13 Jan 2024 - 16:04
Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary Spade-shape-1873-13144-300x300 Rencontre fortuite Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary Spade-shape-1873-13144-300x300
Isabelle, sous son toit, ne vous laissera jamais filer sans avoir le ventre vide. Elle est comme ça, notre Madame Jackson. Depuis leur plus jeune âge, elle a toujours chouchouté ses fils, et lorsque son mari a trouvé la mort, la descendance Jackson a pris soin de notre Dame. C’est un confort dont visiblement notre Marshall a été dépourvu. Il ne peut d’ailleurs pas empêcher la jalousie de corrompre son cœur à l’idée que tout ce dont il a manqué, ses frères eux, en ont reçu en abondance.

La table bien garni ce matin, elle encourage Zachary a manger avec un peu plus de consistance que la veille. Toutefois, le beau blond se sent quelque peu gêné de la situation. Ce dernier, aura d’ailleurs espérer jouir d’un autre réveil plutôt que dans ce canapé. Et pourtant, dès l’instant où cette pensée lubrique lui traversa l’esprit, il ignore encore l’identité de cette famille si généreuse avec lui : Ne dites pas de bêtises, et servez-vous. Je m’en voudrais de vous laisser repartir le ventre vide en connaissant votre état de la veille..

La vérité tombe comme le rideau clôturant un beau spectacle. La réalité semble rattraper notre Marshall lui laissant tout à coup un goût amer. Alors Zachary, toujours envie de partager le lit de notre somptueuse Isabelle. Et tandis qu’il n’a guère le temps d’achever sa phrase que l’aîné des Jackson descend de l’étage tout guilleret en sifflant. Il fixe le convive improvisé et l’interpelle en faisant un peu d’esprit. Après quelques bons échanges avec sa mère cette dernière les interrompt : Je dois partir bosser. Mettez vous à l’aise, mangez un peu et Azazel vous reconduira. Un sourire en forme de lune brille sur le visage de son fils qui prend quelques gorgées de café. Avant qu’elle ne récupère sa veste et s’envole pour ses obligations, elle vient claquer une bise sur la joue de son fils et jette un regard amical à Zachary : Prenez soin de vous. Et n’abusez pas trop de l’alcool. . Un dernier sourire et la voilà déjà partie.

Le regard céleste d’Azazel dévisage Zachary, encore un peu mal à l’aise avec la situation : C’est pas très prudent de se bourrer la gueule dans ce quartier, surtout quand on est un poulet. En effet, Overtown est sans doute le quartier le plus dangereux de Miami. Les forces de l’ordre sont vues d’un très mauvais œil, quand on sait tout ce qui s’y trafique. Le jeune Jackson ne dit pas cela pour juger notre marshall, mais, comme Zachary, il fait parti d’une branche des forces de l’ordre. Il est bien placé pour savoir qu’il vaut mieux se faire discret à Overtown. Il attrape la carafe de jus d’orange fraîchement pressée et vient remplir le vide verre de son convive.

Dur le terrain en ce moment ? Puisqu’ils sont tous les deux, autant tuer le temps à attiser sa curiosité. D’ailleurs, la difficulté du terrain, il a bien bien connu. Depuis son retour de Syrie, il y a un an et demi, Azazel peut enfin profiter de ce que lui offre son pays. Il n’a jamais eu le temps pour construire une quelconque relation, tout comme Ezekiel, les deux hommes, bien trop occupés à combattre pour leur patrie. Il y a bien des fois, où Azazel a voulu baissé les bras et noyer les horreurs dont il a été témoins dans l’alcool, mais l’idée de savoir sa mère incapable de faire son deuil et d’avoir choisi le whisky pour son consolé, lui brisait le coeur. Depuis son retour, il s’est montré bien plus présent pour elle et pour ses frère aussi. Au fond de lui, il sait ce qui l’attend si une nouvelle guerre vient à éclater aux Etats-Unis. Alors, il essaie simplement de profiter du temps que Dieu veut bien lui accorder.

Il s’empare d’un tartine de pain fraîchement découpée, la badigeonne de beurre et de confiture de fraise qu’il trempe ensuite dans son café puis s’en délecter Puis, il s’attaque ensuite aux pancakes qu’il couvre de sirop d’érable avant de les engloutir : Au fait, moi c’est Azazel. dit-il en mâchant allègrement les douceurs sucrées dans son assiettes.
c’est la première fois que je te vois, t’es nouveau dans le quartier?


@Zachary Whitmore Isabelle est visiblement partie bosser. Azazel ton demi frère semble vouloir faire connaissance avec toi. Je te propose un lancer de dés "D6" pour savoir combien de tours durera votre conversation. Seras-tu bavard ou comme à ton habitude, peu loquace ?
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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Dim 14 Jan 2024 - 16:01
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Je vois que tu n’as pas envie que je parte sans que mon estomac soit un minimum rempli, je me vois mal refuser ta proposition, je me rappelle de ce que j’ai pu déblatérer hier soir, je préfère ne rien redire là-dessus afin de m’éviter une potentielle gêne de ma part ou de la tienne, même si je trouve que tu en fais un peu trop pour un inconnu que tu as rencontré dans la ville. Mes yeux se posent sur la table, vous ne manquez de rien, je pense même que vous ne devez pas vous priver si l’envie vous prends de désirer quelque chose, j’aurais aimé parfois avoir une vie plus « facile » plutôt que de surveiller chaque centime qui s’envole du portefeuille.

Quand je vois tous les plats sur la table, je me demande pour combien de personnes tu fais à manger, j’ai l’impression qu’il y a bien plus que pour deux personnes ici, quelque chose m’intrigue quand je pose mes iris bleu clair sur Azazel, c’est le moment où jamais pour poser mes valises dans votre vie sans que vous vous en rendiez compte. Je ne sais pas encore comment je vais y procéder, mais le mieux c’est de le faire petit à petit, alors que je m’installe à table en face de mon demi-frère qui ignore mon existence, je lève mon poignet pour que mes lèvres viennent à la rencontre de la tasse et venir boire quelques gorgées.

 « Vous n’étiez pas obligés, merci. »

Visiblement, Azazel et moi allons rester seul pendant un petit moment, un sourire se forme légèrement sur mes lèvres que je vous regarde à tour de rôle, je fais mine de hocher la tête comme pour accepter la condition que tu me proposes, finalement, je crois que ce n’est pas plus mal que toi et moi n’ayons pas finis sous la couette, cela aurait été tout de même bizarre de me retrouver avec la femme qui a partagé la vie de mon géniteur, bien que je ne l’aie jamais connu.

 « Évidemment, pour le moment, j’ai eu ma dose. »
 « Et pour te répondre, je ne suis pas un poulet, je suis Marshall et je connais très bien ce quartier, mais merci de t’en inquiéter. »

Vu la douleur que j’ai perçue dans ma cavité rénale, je n’ai pas envie de reprendre un verre de suite, même si boire une bière était agréable, je me passerais des douleurs et du bourrage de crâne que cela procure le lendemain. Je te transmets un dernier sourire avant que tu ne quittes la pièce et tourne le visage pour porter toute attention sur le brun, je crois que ça sera plus facile avec Azazel qu’avec Ezekiel, je vais profiter de la situation.
Je l’observe me servir un verre de jus d’orange, j’écoute sa supposition sur la difficulté du terrain, malheureusement, il n’y est pas du tout, mais ça, je peux pas vraiment lu expliquer.

 « On fait avec, j’ai juste passé une soirée avec une compagnie et je pense avoir eu la main un peu forte sur l’alcool. On dirait que ça te parle d’être sur un terrain. »

Même si je sais déjà ce que tu fais, comment tu t’appelles et quelques informations partielles, je vais à la recherche de ces informations moi-même, alors que je suis pensif, je réfléchis à comment encrer parfaitement mes questions, je penche une main pour attraper quelque chose sur la table et le mener à ma bouche pour venir croquer dedans.
Je hoche la tête doucement face à ta présentation.

 « Et moi, c’est Zachary. »

Quand tu me demandes si je suis nouveau, je plonge mon regard dans le tien et affiche un sourire amusé, je ne sais pas depuis combien de temps, toi, tu es là, mais on ne s’est jamais croisé et pourtant je suis né dans ce quartier, avec le temps, j’ai appris à connaître comment ça fonctionne ici.

 « Non, je suis né à Overtown.
Et toi ? Je ne crois pas t’avoir déjà vu. »

 « Vu la quantité de plat sur la table, j’imagine que tu n’es pas tout seul à vivre dans cette maison. Vous êtes beaucoup dans ta famille ? »

Je viens poser ma nourriture sur mon assiette et attrape mon verre pour venir m’hydrater. Je crois que c’est la première fois que je me montre aussi curieux face à quelqu’un, d’habitude, je m’en ficherai complètement, mais là… C’est différent. Nous avons le même sang qui circule dans nos veines, je me demande si vous êtes au courant que notre géniteur s’amuse à faire des enfants partout.
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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Jeu 7 Mar 2024 - 13:27
Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary Spade-shape-1873-13144-300x300 Discussion avec le frangin – tour 1 Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary Spade-shape-1873-13144-300x300
Azazel, comme le cadet des Jackson sont tous les deux des bons vivants. Ils aiment faire la fête et les soirées alcoolisés. Alors les réveils avec la gueule de bois, ils en ont connu plus d’un. Pourtant, si Azazel avait appris quelque chose en grandissant dans ce quartier, c’est qu’il y a des choses qu’il faut éviter de faire. Déambuler ivre comme une mouffette en est une, et d’autant plus lorsqu’on travaille dans une branche méprisée par la pègre. Il ne faut pas oublier qu’elle est omniprésente ici. Zachary ne semble pas apprécier la remarque du jeune Jackson, bien qu’il le remercie pour ce précieux conseil.

Un sourire en coin, il boit une gorgée de jus d’orange puis ajoute : Oh ça ! Je n’en doute pas. Difficile d’oublier quand on a un ours qui hiberne sur le canap’. Vous ronfliez comme une locomotive. explique-t-il amusé par le souvenir de Zachary. Il boit une nouvelle gorgée avant de poursuivre. Marshall, FBI peu importe, vous êtes un poulet. Tout comme à l’armée, pour Azazel, peu importe son grade, on reste un militaire, bien que les droits, devoirs et privilèges diffèrent d’un grade à l’autre.

Pendant que les deux hommes échangent, Azazel lui coule du jus dans un verre et le lui tends tout en faisant un peu la conversation. Le jeune Jackson sait le danger rôde partout lorsqu’on est sur le terrain. Il connaît bon nombre de ses camarades qui, après un longue journée s’octroient quelques verres, et finissent très souvent la tête au fond de la cuvette. Zachary semble prendre un petit temps avant de répondre mais explique simplement qu’il ne s’agit que d’une soirée d’excès, rien de plus rien de moins. La mention de la compagnie semble intriguer son interlocuteur qui esquisse un sourire amusé : Une compagnie hein? il s’humecte les lèvres désignant son annulaire d’un signe de la tête. Pas marié à ce que je vois. T’es plutôt le genre à t’amuser non? son verre fini, il le dépose sur la table, tandis que Zachary avait subtilement deviner qu’Azazel connaissait les aléas de bosser sur le terrain. Le jeune Jackson le dévisage en croisant les bras et vient s’appuyer contre le dossier de la chaise et étends ses jambes sur le côté en croisant les pieds. Ouai. On peut dire ça. J’suis capitaine à l’US Air force. Alors le merdier sur le terrain, j’connais. Silence. Il le fixe toujours. J’ai un frangin qui est Sergent dans la Première Division d’Infanterie. Et un autre qui est boxeur Pro. Et toi ? T’as de la famille?

Au fil de la discussion, les deux hommes en viennent à se présenter. Zachary. Azazel. Si seulement la famille Jackson connaissait sa réelle identité, ils ne se contenteraient de cette conversation. Az, sans se douter de ce que Zachart a derrière la tête, poursuit simplement la conversation, en essayant d’en savoir un peu plus sur ce Marshall que sa mère avait recueilli pour la nuit. Lui aussi semble du même quartier. Etrange car le jeune homme ne se souvient pas l’avoir déjà vu. Mais, peut-être que le temps passé sur le front l’en a simplement empêché. Moi ? Bah avec mes frangins on est né et on a grandi ici, à Overtown. Ça a été un peu compliqué après la mort de notre père. C’est ce qui nous a en quelque sorte poussé à entrer dans l’armée Ezekiel et moi. Il se rend compte que ce prénom pourrait lui être inconnu. Ah pardon. Ezekiel, c’est, mon petit frère. Celui qui est Sergent. Silence. Il se redresse puis s’appuie les bras croisés sur la table en observant Zachary. Comme tu peux le voir, notre mère a le cœur sur la main. Ca a été difficile pour elle après la disparition de notre père. C’est pour ça que Judicaël n’a pas suivi nos traces et a préféré prendre soin d’elle. Judi c’est...le cadet. Enfin bref, on s’en fout !

Il décide de changer de sujet avec en prime un sourire narquois sur ses lèvres : Tu parlais de compagnie. C’est quoi ton type?


@Zachary Whitmore il vous reste quatre tours.
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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Jeu 7 Mar 2024 - 16:49
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Moi ? J’ai ronflé ? C’est fort possible, je n'ai pas l’habitude de boire, alors je pense que mon organisme m’a remercié comme il le fallait. J’espère n’avoir pas fait trembler trop fort les murs avec mes ronflements, je me racle un peu la gorge, bon, ça aurait été drôle de ronfler dans la chambre de ta mère plutôt que sur le canapé, putain ça me dégoûte en y repensant, c’est quand même la meuf que mon géniteur se tapait, pendant qu’il faisait croire que sa situation familiale lui était suffisant.

 « On peut se tutoyer ? En tout cas désolé d’avoir perturbé votre sommeil, mais j’ai un peu trop forcé sur le Whisky. En général, je fais plus attention, enfin, ce sont des choses qui arrivent. » Bon, ce n'est pas totalement la vérité, mais qui serais-je pour avouer mes ténèbres à mon demi-frère caché, je me pince la lèvre quand je t’observe, est-ce qu’on se ressemble ? Je n'en sais rien… On a peut-être les mêmes yeux, mais qui pourrait croire qu’on fait partie de la même famille ?
 « Non, les poulets font la circulation en ville et mettent des PV sur des voitures mal garées, moi, je ne suis pas un poulet. »
Par pitié, ne me met pas dans la catégorie de ces connards. Ceux de la ville sont des abrutis finis et je crois qu’entre divisions, on se fait un peu la guerre, on aime se tirer dans les pattes pour faire le concours de qui a la plus grosse et qui pisse plus loin, bien sûr, c'est nous, eux, ils grattent juste le fric de gens qui ne demandent rien à personne.

Le jus d’orange coule dans mon verre et je relève mes yeux sur l’homme qui se tient toujours à moi, crois-moi, si tu savais qui j’étais, tu danserais à poil sur la table, non, je crois bien qu’aucun de vous n’a idée de ce qu’il va leur arriver, je ne vous ferais pas de mal évidemment, mais j’ai besoin d’être proche de vous, peut-être que l’un de vous peut m’éviter l’inévitable, suis-je égoïste ? Probablement, mais ayez l’audace de me dire que vous ne feriez pas pareil à me place, je fais ce qu’il faut pour survivre.
Quand tu me parles de la nana avec qui j’ai passé un bout de ma soirée avant de finir le nez dans les cuisses de ta mère, j’affiche un sourire amusé sur mes lèvres.
 « Une amie, rien de plus. »
Après tout, je suis venu pour aller l’aider et rien d’autre, elle et moi, je sais que c’est impossible, mathématiquement, on ne matche pas, même si c’est quelqu’un de gentil, elle n’a aucune idée de la pourriture que je suis, à part la manger et la recracher c’est tout ce que je ferais, honnêtement, je ne me vois pas avec quelqu’un, je vais crever, à quoi bon me faire chier ?
 « Non, je ne suis pas marié et je dois t’avouer que je n'ai pas le temps avec ces conneries. Je m’amuse, je vole, je dépends de personne. Je ne crois pas voir de bague sur ta main, j’imagine que tu n’as personne également ? »
Je viens porter mon verre auprès de mes lèvres et écoutes tes phrases qui me bercent d’information sur toi et ta famille, tu es un vrai moulin à parole ! Au lieu de me faire chier à faire des recherches sur vous, j’aurais dû toquer directement à ta porte mon vieux. Tu parles trop et tu devrais apprendre à la boucler, car tu finiras par tomber sur quelqu’un qui a de réelles mauvaises intentions, toi et ta famille, vous serez dans la merde. En général, on ne dit pas à quelqu’un qu’on ne connaît pas, tous les métiers que font ses frangins, t’as de la chance, je n'ai aucune vendetta contre vous et les forces de l’Ordre.
 « Capitaine ? Pardon m’sieur, mais t’es un poulet aussi. Le terrain n’est jamais facile, mais il faut bien des gens comme nous pour faire ce qu’on fait. » Ah… Tu me parles d’Ezekiel, j’ai déjà fait sa rencontre et ce mec est aussi silencieux qu’un moine ayant fait vœux de silence.
 « C’est une sacrée famille, on ne vous fera jamais chier vu vos métiers. Non, mon père est mort et ma mère est avec un connard de merde, alors on va dire, que je suis seul et très bien seul. Mon travail est ma famille. » Bon, je n'étais pas obligé de rajouter cette dernière phrase, mais je veux que tu me vois bien, même si je n'en ai clairement rien à carrer des types de mon taff.

 « Miami est une grande ville, Overtown à plus de 10 438 habitants, c’est quand même assez beaucoup. Désolé pour ton père, il est mort de quoi sans indiscrétion ? Je comprends, la perte ou l’absence d’un parent n’est pas facile, mais au moins, vous êtes unis.  »
Qu’est-ce que je ne dois pas raconter comme connerie pour te mettre dans ma poche… J’essaye de te réconforter, mais la vérité, c'est que notre père ne s’est jamais préoccupé de ma présence alors que vous, vous avez plutôt eu une putain de vie avec une belle famille, ça me met un peu en colère, mais j’arrive cacher ce sentiment à la perfection.
 « Et non, je m’en fiche pas ! Ce que tu me dis, m’intéresse. »

Quand tu reviens sur ma compagnie, je hausse les épaules.

 « Les petites brunes, je m’en fiche pas mal en vrai, du moment qu’on passe un bon moment. Celle avec qui j’étais, c'était la nana d’un de mes potes, je suis parti la secourir d’un potentiel cambriolage, elle m’a offert un verre, deux … enfin, tu connais la suite, me voilà dans ta cuisine à boire du jus d’orange.
Dis-moi, c’est quoi ton genre de fille ? Tu veux des enfants peut-être Capitaine ? »
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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Dim 17 Mar 2024 - 22:51
Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary Spade-shape-1873-13144-300x300 Discussion avec le frangin – tour 2 Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary Spade-shape-1873-13144-300x300
C’est fou comme Zachary est bon acteur. Il joue très bien la comédie. Quand on sait la révulsion que lui inspire la famille Jackson, et ce qu’elle représente pour le jeune Whitmore, savoir prendre autant sur soi pour endosser le rôle du bon samaritain relève de l’exploit, sans compter que l’aîné de la fratrie n’y voit que du feu. Zachary tente ainsi un rapprochement en suggérant à son hôte de se tutoyer : ça me va. qu’il répond d’un sourire amical.

En tout cas désolé d’avoir perturbé votre sommeil, mais j’ai un peu trop forcé sur le Whisky. En général, je fais plus attention, enfin, ce sont des choses qui arrivent.    Azazel qui s’était saisi d’une pomme verte dans le saladier à fruit et d’un couteau commence à éplucher son fruit en écoutant son demi-frère d’un air amusé.

Tranquille mon pote. Ça nous ait tous arrivé au moins une fois. Et puis, c’est pas ça qui va m’empêcher de dormir. il porte un quartier à ses lèvres et le mange. En général ? T’as un truc qui te taraude? si le jeune Marshall avait fait un excès la veille, nous pouvons nous interroger sur ce qui l’a poussé à perdre ainsi le contrôle. Du moins, c’est ce dont s’interroge Azazel.

Zachary a beau chipoter sur le statut et du rôle d’un marshall, Az, n’y voit qu’un agent des forces de l’ordre de plus : Non, les poulets font la circulation en ville et mettent des PV sur des voitures mal garées, moi, je ne suis pas un poulet.  L’hôte de la maison l’écoute en hochant la tête mais ce n’est pas pour autant qu’il approuve. Ouai ouai. T’as un insigne, tu fais appliquer la loi. Le rôle des flics quoi. T’en veux? qu’il propose en lui tendant un quartier bien épluché.

Azazel se montre un peu curieux, surtout lorsqu’il est question de femme. C’est un bon vivant, qui aime les courbes féminines, le sexe et tous les plaisirs qu’offre la vie de célibataire. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il lui demande si Zachary est marié : Une amie, rien de plus.

Hum...je vois, qu’il répond sourire malicieux aux lèvres en train de mâcher allègrement son quartier de pommes.

 Non, je ne suis pas marié et je dois t’avouer que je n'ai pas le temps avec ces conneries. Je m’amuse, je vole, je dépends de personne. Je ne crois pas voir de bague sur ta main, j’imagine que tu n’as personne également ?     voilà quelqu’un qui parle le même langage que lui, ce qui l’enjoue bien plus.

Ça, tu l’as dit mon gars ! La mariage et tout le tralala, c’est de la connerie! moi, j’crois à la baise. C’est simple, efficace et le minimum d’emmerdes. il lève son jus d’orange pour le trinquer avec celui de Zach. T’as l’œil on dirait. Nope, personne, mais j’ai un bon plan cul que je côtoie de temps en temps, avoue-t-il en haussant fièrement les sourcils puis boit deux trois gorgée de jus de fruits. Cette amie. Tu  te l’aies tapée? Il réfléchit. Tu vois, j’pense que c’est pas très bon de se taper des potes. C’est la porte ouverte aux emmerdes. Tu vois le genre des meufs qui une fois que tu les baises, elles pensent qu’elles sont différentes de toutes les autres ? Ensuite, elle déchantent quand elles réalisent qu’elles ont été qu’un plan cul de plus parmi les autres. Bah, c’est encore pire quand c’est une pote à toi. Parce que justement elle est ta pote, elle pense qu’elle a une importance plus particulière. Et comme toi t’as pas envie de te poser et bah ça part en couille quand tu lui annonces la vérité. Son regard qui un instant vagabondait dans le vide en revient à Zachary. Il affiche un grand sourire. Mauvaise expérience, explique-t-il au souvenir de cette amitié que jadis, il avait perdu.

Puisqu’ensuite la discussion bifurque sur le terrain, une chose que les deux hommes ont en commun, Azazel en dis un peu plus sur lui ainsi que sur ses deux frères. D’ailleurs, le Marshall, visiblement ravi d’obtenir sans difficulté des informations sur ses demi-frère commence à charrier l’aîné des Jackson :  « Capitaine ? Pardon m’sieur, mais t’es un poulet aussi. Le terrain n’est jamais facile, mais il faut bien des gens comme nous pour faire ce qu’on fait. »    Il esquisse un sourire, après tout c’est de bonne guerre. P’t’être pas poulet, mais militaire ouep !

C’est une sacrée famille, on ne vous fera jamais chier vu vos métiers. Non, mon père est mort et ma mère est avec un connard de merde, alors on va dire, que je suis seul et très bien seul. Mon travail est ma famille. Il ricane en lui tendant un autre quartier de pomme. Mange, avec la cuite que t’as prise ça va te redonner du peps. Il hausse les épaules. Notre père nous a toujours appris qu’il fallait se défendre. Son sourire s’estompe légèrement. J’suis p’t’être militaire. Ou poulet si tu préfères, il sourit, Judi est boxeur, mais on est pas méchant. On est bon vivant, on aime faire la fête. Mais Ez... il se terre soudain dans un triste silence. Il a descendu tellement de personnes au cours de la guerre que je me souviens même plus quand il a souri la dernière fois. silence. Il est tireur d’élite. Je te laisse imaginer le sale boulot. Nouveau silence. Tu sais ce qu’on dit hein, à chaque vie que tu prends, tu perds un peu de ton âme. Il observe trognon qui lui reste entre les mains, visiblement plongé dans une réflexion mélancolique. Mais, il finit par se reprendre. Il finit d’engloutir son jus d’orange et dépose le verre sur la table devant lui. Il se pince les lèvres en dévisageant Zachary.

Je suis désolé pour ton père. Puis en désignant son beau père : Connard à quel point ? Azazel sent un vent de tristesse voiler son coeur lorsque le marshall lui demande la cause de sa mort. Il prend un temps avant de lui répondre, comme si, chaque fois qu’il doit remettre cet évènement sur le tapis, sa peine s’avive comme au premier jour. Il se lève pour aller se savonner les mains, toute collantes, à l’évier et tout en se les frottant il poursuit : Il est mort dans l’attentat du onze septembre.

 Je comprends, la perte ou l’absence d’un parent n’est pas facile, mais au moins, vous êtes unis.   Il ferme le robinet puis attrape le torchon suspendu à côté de lui et s’essuie les mains en se tournant vers son convive : Ouai. On s’en remet jamais. On apprend juste à vivre avec et à protéger ceux qui nous reste. Il dépose le torchon sur le comptoir puis se déplace jusqu’à la fenêtre et observe un instant au dehors en plongeant ses mains dans les poches. Azazel devient toujours un peu morose lorsqu’il pense à son père. Finalement, pour éviter que l’ambiance ne se ternisse, il en revient à un sujet qu’il affectionne bien plus et qui a le don de le mettre de bonne humeur : les femmes.

Tiens d’ailleurs, oui, puisque, chers lecteurs, vous devez sans doute vous interroger sur les préférences du beau Marshall : Les petites brunes, je m’en fiche pas mal en vrai, du moment qu’on passe un bon moment.

Azazel ricane : Toi t’es bon.


Celle avec qui j’étais, c'était la nana d’un de mes potes, je suis parti la secourir d’un potentiel cambriolage, elle m’a offert un verre, deux … enfin, tu connais la suite, me voilà dans ta cuisine à boire du jus d’orange. Le militaire grimace lorsque ce dernier évoque Moira.

Aie...c’est le début des emmerdes mon potes

Dis-moi, c’est quoi ton genre de fille ? Sourire en coin.

J’ai pas vraiment de préférence, du moment qu’elle me plaît et que le feeling passe.

Tu veux des enfants peut-être Capitaine ? Ses yeux s’écarquillent à la mention des enfants.  

Woo woo...ne te méprends pas. J’aime les gosses hein, mais j’arrive déjà pas à me poser avec une nana alors fonder une famille encore moins. Pourquoi toi t’en veux?




@Zachary Whitmore il vous reste trois tours.
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Zachary Whitmore
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MessageRe: Rencontre fortuite - Isabelle & Zachary écrit Lun 18 Mar 2024 - 17:40
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Rencontre fortuite
Azazel  & Zachary

«Long as I remember the rain been comin' down. Clouds of mystery pourin' confusion on the ground. Good men through the ages tryin' to find the sun and I wonder, still I wonder, who'll stop the rain?  » - Creedence Clearwater Revival
♫ Musique ♫



Il a le don de parler, parler, parler, ça n’aurait jamais été facile de parler avec quelqu’un, il est aussi ouvert que ça ou c’est normal ? Il n'a vraiment pas conscience que parler autant face à un inconnu n’est pas anodin, j’imagine sa tête, le jour où il apprendra… où ils apprendront tous que leur père n’est pas aussi parfait qu’ils le prétendent. Et oui, ton père à baiser ma mère et a eu la merveilleuse idée de lui faire un gosse pour au final… La lâcher comme une merde. Je ne sais pas comment je dois le qualifier.
Mon pote ? Génial, je viens de me faire un pote. T’es réellement un abruti… je ne suis pas ton pote, je suis juste ton demi-frère que tu le veuilles ou non.

 « Je vois que tu parles en connaissance de cause Capitaine et je dois avouer que j’ai utilisé le terme en général, mais la réalité, c'est que je ne bois pas d’alcool, je n'ai pas pu refuser ces verres si gentiment proposés. Je n’ai rien qui me taraude. Je crois que je me suis laissé porter un peu trop par l’influence. Mon beau-père est un alcoolique, je bannis ces merdes de ma vie. »  Pas totalement fausse, mais pas la totale réalité non plus, je ne mens pas, parce qu’au fond, j'ai besoin de vous, enfin, tu as l’air moins con qu’Ezekiel tout de même.

 « Ouais, pourquoi pas. » Je le regarde avec son quartier qu’il a épluché à la perfection, je tends ma main pour attraper ce que tu me proposes et croque lentement dans le quartier, mes yeux océan ne te quitte pas, je me demande si on a quelque chose qui nous lie, qui montre que toi et moi et les autres, on est de la même famille.

 « Quoi ? Cette amie est l’ancienne petite amie d’un de mes potes, tu vois le genre ? Elle est moi, ce n'est pas vraiment possible. » Je sais, je vais passer pour un connard ultime, j’en ai conscience, mais même si j’ai envie de me taper, où est le problème ? C’est que du cul, elle n'est pas dégueu et ça a toujours été ambigu entre nous deux, ça ne peut pas finir mal non ?

J’affiche un sourire amusé face à ce que tu me dis, ah ! Là-dessus, on se ressemble. Toi et moi, on ne cherche pas de sérieux, on veut juste s’amuser, j’arrive, je prends, je consomme et je jette ça à toujours fonctionner comme ça.
 « On est bien d’accord ! Les nanas s’attachent trop, un plan cul et tu tapes la nana pendant plusieurs semaines qui te décolle. Je ne crois pas en ces conneries de couple, l’amour, tout ça, le mariage encore moins, c’est juste un papier et une putain de bague. Toi et moi, on sert le même Dieu visiblement. » Je hoche la tête face à ta remarque.
 « L’observation, c’est la première chose qu’on te demande pour être dans notre branche, mais je vois un plan cul, tu l’aimes bien ? Les plans culs ça finit toujours mal, c’est pour ça que je ne côtoie jamais la même fille. » Quand tu me demandes si je me suis tapée Moïra, je hausse les épaules, pas encore, est-ce que ça arrivera ? Je n'en sais rien… Mais je dois avouer que l’idée de me la taper ne m’est pas totalement indifférent, mais est-ce que c’est juste une passade ?
 « Non, mon pote, je ne me la suis pas encore tapée. » J’écoute tes paroles, quelque part, tu n'as pas complètement tort, je ne sais pas si ça serait une bonne idée de coucher avec elle, puis, c’était quand même la nana d’un pote, il ne faut pas que je l’oublie, je n'ai pas envie que ça change quelque part entre nous, car je sais que ça pourrait impacter notre amitié, elle a toujours été là pour moi, mais je crois que c’est aussi pour ça que je désire lui faire tout ce dont je pourrais faire avec une fille.
 « Tu n'as peut-être pas tort Capitaine, ça ne serait peut-être pas une bonne idée et honnêtement, elle a un gosse, je ne suis pas sûr de vouloir, enfin quelque chose de sérieuse et m’investir dans une sorte de paternité avec un gamin, c’est déjà difficile alors gérer un petit, je ne suis pas près pour ces conneries, je te l’ai dit, mais je t’avoue que l’idée d’aller plus loin m’a déjà effleuré l’esprit, mais t’as sûrement raison, je n'ai pas envie que ça parte en couille. » Je vois que tu as déjà fait l’expérience, visiblement, on a la même merde tous les deux, on veut absolument éviter ces absurdités.
 « Oui, cette mauvaise expérience a l’air de t’avoir servi de leçon. »

Je viens finir de croquer dans la pomme et prends une serviette à côté de mon assiette pour m’essuyer les mains contre celle-ci avant de porter à nouveau mon regard sur toi, aussitôt terminé, tu m’en donnes un autre, je crois que j’ai jamais autant mangé de toute ma vie, en tout cas, vous avez eu une putain comparée à moi, je dois avouer que ça me fait un peu chier de constater ça.
 « Merci, mec. Ne t’inquiète pas pour mon estomac, il te remercie. Je vois, il n'avait pas vraiment tort ton père. » Est-ce que je m’en fous ? Un peu, mais j’avoue que c’est le moment où jamais d’en apprendre plus sur mon paternel.
 « Ouais, t’es un Capitaine Poulet. » J’affiche un premier vrai sourire, même amusé, je crois que tu n'es pas une fréquentation pour moi, mon grand.
 « Je n'ai jamais prétendu que vous étiez méchant, mais c’est normal de vouloir se défendre et oui, j’imagine, la guerre, le sang, tuer, ce n'est rien, on enlève une âme, mais on repart avec celle-ci. T’as déjà tuer ? Je n'ai jamais été amené à utiliser mon arme de service, mais je sais que ça marque pas mal alors ton Ezekiel … eh bien malheureusement, seul le temps lui retiras ce poids. » Je souris, quand je vois qu’on pense la même chose, bien évidemment, tuer n’est jamais une partie de plaisir, et quand on te dit de tirer, tu ne réfléchis pas et tu tires, que ça soit un gosse, une femme, un frère, un père, on tire.

 « Ne t’excuse pas, je ne l'ai pas connu, c’est ce connard que j’ai connu à sa place. » Je soupire doucement en repensant à lui.  « Au début, c’était un homme gentil, il était croyant, on allait à l’église, on devait marcher droit, il m’obligeait à aller chasser, et je n'avais pas le choix de le suivre, puis un jour, il a découvert l’alcool, ouais partir de ce jour-là, c’est devenu une putain d’ordure. Une épave, un gouffre financier sur place. Enfin, je te laisse imaginer la suite, avec ma mère, il n'a pas été le plus gentil et le plus tendre et avec moi encore moins, enfin, maintenant, je ne veux plus le voir ce connard. Je crois que le sentiment est réciproque, enfin bref. Je m’en fiche. »
Puis, tu viens à me parler de la mort de notre père, mes yeux glissent sur toi, je suis attentif à ce que tu me dis. Ce connard est mort dans une tour en feu, je pose mes yeux et ose demander.
 « J’en suis désolé, il était comment ton père ? »
Je me demande comment il était, dans sa vie de tous les jours, ça m’intéresse, quelque part j’ai envie de savoir, parce que je l’ai jamais connu et que ma mère ne le connaissait pas assez pour m’en parler et il n’y a que toi qui puisses répondre à ma question, tes autres frères ne me répondront jamais et encore moins ta mère, et dire que j’ai faillis coucher avec elle d’ailleurs, la honte… Enfin, je me serais senti con quand même.

 « J’imagine, oui. » Je n'ai que ma mère et je ne sais pas si j’aurai le même discours si je l’avais perdu aussi, mais il me reste au moins un parent. Je vois bien que t’as l’air un peu morose, ça a l’air de t’avoir marqué, la perte de notre père, je ne sais pas si vous vous entendiez ou non, mais vu ta réaction me laisse penser que ta vie de famille était parfaite avant qu’il ne quitte ce monde.

Alors qu’on bifurque sur le sujet des femmes, je vois que ton sourire s’élargit, ça te fait même rire, j’affiche un sourire amusé, je viens hocher lentement la tête tout en te regardant longuement, je viens croquer et boire un petit coup et réponds à ta phrase dans le même ton, détendu.
 « Tu crois que je suis autant dans la merde que ça ? Mais toi et moi, on a l’air presque pareil là-dessus, Capitaine, ça fait du bien de pas pouvoir se justifier pour une fois. » Je viens lâcher un léger sourire.
 « Je vois, tu t’en fiches, tu prends ce qu’il y a, je comprends, ne t'en fais pas. »

Je me mets à rigoler face à ta réaction quand je te pose la question sur des potentiels enfants.  « Tu me fais rire, mais je t’embête. Je comprends, un gosse, c'est une responsabilité, c'est pas rien et non je t’assure je n'en veux pas non plus, je ne suis pas sûr d’en avoir un jour, encore faut-il trouver la bonne, bref pas d’enfants en vue ! »
(c) DΛNDELION

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