C’est pas un poisson d’avril. Ou alors ça serait très franchement de mauvais goût, mais après tout, à Miami, ils fonctionnent pas exactement comme à Los Angeles. Douglas est là depuis quelques mois, maintenant, il en a vu passer, des cas, comme par exemple ces allumés d’éco-terroristes qui vénèrent un Dieu-requin et fument on ne sait quoi. Ils sont tarés, à Miami…

Ça fait presque une semaine que le drame du bus est passé, que la nièce du Pittbull a échappé à la mort malgré ses blessures par balles. Des abrutis qui portaient des masques d’animaux, qui avaient pris les usagers du bus en otages, pour on ne sait quelle raison obscure… En même temps, il avait été question d’une fusillade, dans Overtown, et d’une possible diversion pour occuper les flics… Dylan s’était remise, bien prise en charge par son coéquipier et compagnon, et ses parents étaient venus de Los Angeles pour prendre les frais médicaux en charge.

Si la semaine avait peut-être était rude en émotions pour le Pittbull venu de la Californie, à qui la Lieutenant avait accordé quelques jours pour rester disponible pour sa famille, il était temps de retourner sur le terrain.

▬ Collins, vous partez avec Vega. On nous a prévenu d’une activité suspecte, dans le quartier d’Overtown. L’appelante certifie avoir été témoin de trafic de drogue qui tourne mal et probablement de prostitution. Je vous donne l’adresse et vous me coffrez tout ça, on fera le tri avec les mœurs plus tard.

Elle retourne à son bureau, non sans lâcher un commentaire salé à propos de ce quartier à problèmes et du procureur qui pousse au cul mais ne leur donne aucuns moyens…

Les rues d’Overtown, la nuit, sont animées d’une vie assez peu fréquentable. Et quand la voiture de police arrive à proximité de l’adresse donnée, certains détalent comme des lapins. Essentiellement ceux qui n’ont rien à faire là, parce que ça ferait désordre… Et puis y’a les autres, les natifs, ceux qui font partie du décor. Les camés qui errent, les prostituées qui ne se cachent même plus, les dealers qui se pointent aux endroits habituels.


• Douglas, voyons si ton flair est bon ! Lance un pile ou face >>ici<< et applique le résultat suivant dans ta réponse :

• Pile, tu as l’œil et le bon, ou peut-être que tu flaires la merde facilement, tout simplement. Ton regard est attiré vers une bagnole, moteur qui tourne mais feux éteints. Dedans, un homme et une femme qui, apparemment son en plein règlement de compte…. Ou alors en plein ébat, difficile à dire, à cette distance.

• Face, tu es sifflé par une des gentilles dames qui n’attendent certainement pas le bus, pendant que Vega se fait également flatter. Ils semblent se connaitre, sans doute des indics, parce qu’elles ne sont pas inquiétées par votre présence. Elles seront peut-être bavardes, qui sait ?