Proche du sous-sol où Lizzie vit caché

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Une journée comme une autre pour Lizzie, qui a fait croire à ses personnes avec qui elle traine au lycée qu’elle fréquente qu’elle avait à faire chez elle et qu’elle devait rentrer sans s’attarder… Une bonne actrice cette Lizzie! Comme les autres jours, à peine s’être assurée que toute la bande avait décampé, elle est rentrée, à nouveau, dans l’enceinte du Lycée… À l’heure où quasi tout le monde quitte les lieux, elle suit le mouvement, même si elle aurait préféré rester un peu plus longtemps au chaud et à l’abri des ennuis.  Mais elle essaie de ne pas agir tous les jours de la même façon chaque jour, ni même chaque semaine, ne suivant pas un schéma régulier ou répétitif.

Cette fois-ci , elle aurait dû ne pas suivre le mouvement… Car si au départ dans la foule des anonymes, elle a pu se faufiler sans se faire remarquer, prenant la route pour ce lieu où elle s’est fait un genre de cocon à l’abri des regards indiscret, elle note la présence d’un être qu’elle connaît et fréquente, son professeur de musique Mr Bailly. Son cœur soudain se met à tambouriner, au point de lui en faire mal dans la poitrine… Lizzie panique et se cache respirant fort, haletant de peur, une main sur sa poitrine agrippant ses propre vêtements. *Reprend toi Lizzie*, se dit-elle mentalement pour tenter de s'apaiser. Elle craint qu’il l’ai vu, mais l’a t il vu? En même temps elle a le droit de traîner dans ce quartier, le fait qu’elle fréquente le lycée qu’elle fréquente ne définit en rien le quartier où elle vit. Mais s’il l’a vue, il pourrait trouver bizarre qu’elle aille dans ce sous sol souterrain par l'accès interdit… Elle panique de plus belle… Mais après tout, elle peut très bien rejoindre sa mère, ou autre dans ce sous-sol où elle vit. Pourtant rien n’y fait, son cœur ne s'apaise pas… Son souffle non plus. Elle prie, même si elle n’est pas croyante que son professeur ne l’ai pas vu… Et puis soudain, elle décide de tenter de faire mine de rien, et rebrousse chemin comme si elle s’était trompé de route… Elle arrive presque sur l'avenue où elle a aperçu son professeur, son cœur ne trouve pas de repos… Va-t-il la voir? Elle ne sait pas que trop en panique elle va tomber sur lui nez à nez… Ce qui lui vaudra un sursaut dont elle se rappellera longtemps. Mais pour le moment elle continue à prier qu’au moins il ne lui pose pas de question. Elle adore parler et échanger avec lui, mais cette fois-ci elle craint de se laisser percer à jour, et qu’il découvre son secret. Personne ne doit savoir qu’elle vit ici, sinon elle perdra tout.

Proche du sous-sol où Lizzie vit caché

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Alors que je rentrais chez moi, enfin dans ce lieu où j’avais élu domicile depuis bien des mois, abri de fortune à l’abri des regards indiscrets. Lieu où, je vivais cachée dans un recoin d’un sols, dans un parking souterrain d’une résidence où tout le monde par chance ne faisaient que courir, sans jamais avoir le temps de remarquer cette étrangère qui pénétrait, telle une souris discrète leur immeuble, pour y dormir et y faire ses devoir. M’y faisant souvent la réflexion que j’avais eu beaucoup de chance, que personne ne m’ai découverte jusque maintenant. À se demander si j’étais la meilleure à ce jeu là, ce jeu de l’invisibilité? Continuant ma réflexion, en réalisant que c’était soit ça, soit le besoin d’ignorer mon existence, et celle de la pauvreté, de l’insécurité… Je fus soudain frapper par la ressemblance d’un des piétons, face à moi,  avec mon professeur de musique, réalisant rapidement que c’était bien lui. De la panique, hyperventilation, et tachycardie. Si je choisissais en première option de fuire dans mon refuge, je me ravisais rapidement par crainte qu’il m’ai vu, avant que je n’ai réalisé que c’était lui. Car si tel était le cas, il m’aurait vu me faufiler là où je n’ai pas le droit de le faire, et cela mettait en péril ma vie actuelle toute entière, et je ne pouvais m’y  résoudre. Alors, le cœur battant à tout rompre dans ma poitrine, j'élabore un plan rapide pour expliquer ma présence, et mon action. Reprenant mon souffle le plus discrètement possible, pour tenter de paraître calme, je me préparais à croiser cet homme, espérant, priant que cette ressemblance ne soit que le fruit de mon imagination.  Mais une fois face à lui, manquant de peu de lui rentrer dedans, évitant l’accident grâce à sa rapidité de réaction, je réalisais que mon cerveau ne m’avait pas joué de tour. Je me retrouvais bien face à Mr Bailly. Lui regard curieux, moi tentant de ne rien laisser paraître, mais surement le regard effaré, telle une biche devant les phares d’une voiture, par la surprise de cette rencontre imprévu, je restais muette sur le moment, retrouvant l’usage de la parole, pour réagir après que mon cerveau m’y ai encouragé. Aussi calme, et cohérente que je pouvais l'être, j'ai répondu aux interrogations de mon professeur. “Pardon professeur, j’étais juste surprise de vous voir, et je ne savais si vous éviter ou vous faire un signe, ou encore vous aborder.” J’esquissais un sourire un peu tendu avant d’ajouter. “Non je ne suis pas perdu, juste surprise. On a beau savoir que nos professeurs sont comme nous des humains, on ne s’attend pas à les croiser en dehors de l’enceinte du lycée.” Dis-je, avec un petit rire. “Comme si vous n’existiez que entre les murs de votre lieu de travail.” Rougissant je terminerais par dire. “Pardonnez moi cela dois vous paraître stupide, et moi même je ne pensais pas réagir ainsi.”

Proche du sous-sol où Lizzie vit caché

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Je voyais bien dans le regard de mon professeur que mon récit ne semblait pas vraiment le convaincre, surpris de me voir dans leparage. si j'essayais d’être réfléchis et raisonnée, si je tentais d’être le plus calme et posée possible, j’étais tout de même en état de panique, et j’avais réagi dans l’urgence. Si de prime abord mes mots et
mon histoire tenait la route, je n’avais pas pris en compte de sa position, et de ce qu’il savait réellement de moi. Car oui j’avais oublié de prendre en considération une information importante, qui changeait toute la donne. Si toute mon histoire pouvait paraître crédible, j’avais oublié que je parlais à mon professeur. Si une personne hors du corps enseignant ou administratif aurait pu voir mes paroles, lui ne le pouvait pas. Agissant pour ma survie, je n’avais pas réfléchis que mon professeur, Monsieur Bailly, pouvait connaître mon adresse et donc savoir que je n’avais pas de point de chute ici. Réalisant que c’était le cas, à ses mots prononcés, mon cœur s’emballe sous le regard bleu océan de mon professeur de musique. Je sais que je dois agir vite, que je dois rebondir le plus calmement possible à ses mots, sans même sembler prendre trop de temps pour réfléchir. Mais comment?! Je ne voyais pas d’issue possible. Je fermais les yeux déglutissant difficilement, je devais m’en sortir car je ne voulais ni perdre ma liberté, ni être transbahuté je ne sais où. Alors je joue le pour le tout et si ça ne marche pas j’aviserais. “J’avais oublié que vous puissiez connaitre mon adresse, mais je pourrais très bien avoir quelqu’un de ma famille qui habite le quartier.” Je le regarde, tentant de jauger ma puissance de persuasion en un regard, que j’ose poser sur le sien, et son visage, tentant de capter la moindre micro expression. Mais je finis par comprendre que ma voix m’a trahie. Foutu trémolo à la noix, moi et mes défaillances… “Je suis bien où je vis, et je ne désire pas risquer de perdre ce que j’ai…”Je le regarde rouge aux joues bien malgré moi, qui aurait voulu ne pas rougir. “Faire confiance, je ne suis pas quelqu’un qui fais confiance, personne ne sait rien de moi ou de ma vie, par même ce groupe d'amis du lycée, c’est pour dire.” Je le regarde. “Je ne veux pas perdre la vie que j’ai.” Je sais je n’étais pas cohérente, et j’avais bien conscience que ce que je faisais était risqué mais c’était le prix à payer pour continuer à vivre la vie que j’ai. “Je suis désolée mais je vais bien c’est promis.” Je le regarde avec intensité. “Je suis bien au lycée, et dans cette vie, peu importe que j’ai pas de vrai amis, ou que… Me faites pas parler s’il vous plaît.” Et voilà, je me suis dévoilée. “J’ai un toit sur la tête, je suis assidue en cours tout va bien.” Je le regarde, mon cœur tape fort dans ma poitrine, je prie qu’il me croit, et ne cherche pas plus loin. Mais au fond je sais bien que ce ne sera pas le cas, et peut être heureusement..

Proche du sous-sol où Lizzie vit caché

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Moi j’avais surtout peur, peur de perdre non pas cette indépendance à pouvoir vivre dans ce sous-sol, dans ce recoin que je m’étais aménagé tel un cocon pour éviter de penser où je me trouvais pour passer la nuit. Mais plutôt peur de perdre la vie que j’avais maintenant, moi qui ne voulais pas changer de lycée, même si ce lycée ne paie pas de mine. Car s’il est constitué d'élèves difficiles, et si certains professeurs s’en foutent de nous, il y a ceux qui se battent pour nous donner envie d’étudier et de nous investir, pour avoir droit à un avenir pas trop déglingué. Un avenir qui me promet quelque chose, qui n’est pas de finir dans la rue, mais plutôt qui me permet d’avoir une vie agréable. Le professeur Bailly était l’un de ces professeurs et j’aimais sa façon de nous faire sentir important, et de dégager du temps pour nous écouter et être présent pour nous aider. Pendant ses cours et nos conversations, je me sentais humaine à part entière.C’est ça que je ne voulais pas perdre, car c’est le premier lieu potable où j’étudie et où j’ai envie d’apprendre, et aussi où je vois un avenir possiblement radieux pour moi. Peut être pas jusqu’à vivre dans un de ces immeuble de ce quartier où vit mon professeur, mais un avenir plus paisible que ce que j’ai connu depuis le tragique événement qui a chamboulé ma vie et m’a rendu dépendante de personne qui ne voulaient, et ne pouvaient pas prendre soin de moi. Aujourd’hui j’ai beau dormir dans ce recoin, je suis assidu en cours et me bat pour m’en sortir la tête haute en cours, même si je fuis les sortie entres amis, et le reste n’ayant pas de quoi me payer à manger ou à boire comme les autres le ferais. Même si en fin de compte l’alcool ne me manque pas vraiment, et jusqu’à présent j’ai réussis à avoir deux repas chaud par jours ce qui est un miracle, mais les gens m’aiment bien et je ne demande pas d’argent, juste de quoi me prendre une douche et me réchauffer les jours où il fait froid. Fort heureusement ce sous sol est bien aéré et ne sens pas les pots d’échappement, et fort heureusement aussi, il est assez bien isolé, alors mes sac de couchage me suffisent.

J’ai dû parler tellement vite de peur de perdre le peu que j’avais et cette tranquillité que j’avais enfin trouvé, que je fus surpris par les mots prononcés par mon professeur. J’avais confiance en lui, mais comment osé lui dire que je vivais où je vivais sans risquer de me retrouver renvoyer à devoir me retrouver dans une famille qui ne me veut que pour ce que je lui rapporte d’aide, mettant mon père adoptif totalement perdu depuis la mort de sa femme dans la merde, lui qui a sa façon prend soin de moi. Alors si sur le moment les mots de mon professeur me brûlent la peau et me donnent envie de pleurer, je prends sur moi et reste de marbres au possible. “Merci et bonne soirée à vous aussi.” Me contentais-je de dire. Je ne savais pas ce qu’il avait compris exactement ou non, j’avais besoin de mettre mes idées au clair après cette frayeur que je venais d’avoir. Mes idées étaient toutes embrouillées par ses mots.Savaient il? avait il tout compris? Il disait vouloir m’aider, mais la question était comment. J’avais envie de lui demander où il habitait, et si je n’avais pas de suite oser je le faisais enfin, osant à peine le regarder. “Dites, je peux vous demander quelque chose?” Le regardant un moment avant d’ajouter “vous accepteriez de me dire où vous habitez? Juste par curiosité pas pour vous embêter, je suis pas comme ça.” Dis-je rougissant, désirant avec cette carte en main, si je décidais d’attrapper sa main tendue, désirant m’aider.

Proche du sous-sol où Lizzie vit caché

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Si je ne voulais pas perdre cet abris de fortune à peu près chauffer et la bienveillance de certains des résidents, si je ne voulais pas, ne tenais pas à ce que mon père adoptif ai des soucis, chamboulé par la mort de son épouse, j’étais pourtant tenter de tenter quelque chose. Je veux dire quelles étaient les chances que l’un de mes professeur, mon professeur de musique adoré de surcroît habite à deux pas de ce lieu où j’avais trouvé refuge pour passer mes nuit à l'abri, et ne pas devoir me retrouver dans la rue, à porté des prédateurs nocturnes de la rue. J’étais chanceuse, et je me rendais compte que peut-être je n’avais pas été conduit à cet endroit par hasard puisqu’il se trouvait être à une rue de où vivait mon professeur préféré, le seul qui avait montré de l'intérêt à mon égard, et qui m’apportait chaque semaine son soutien. Si je pensais cela, je fus un peu paniqué, lorsque je compris qu’il m’avait percé à jour lui qui avait compris que je ne vivais pas dans le coin. Mon cœur tapait si fort dans ma poitrine qu’il m’en faisait sacrément mal. Son regard me fixant, comme attendant la moindre de mes réactions ne calmait guère mon rythme cardiaque qui atteignait une rapidité que je n’avais jamais connu avant.
J’étais déchirée entre mon soulagement d’avoir été découvert, et la terreur de me retrouver arraché à ma vie.
Mon regard ne mentait plus, de gros yeux ronds fixaient mon professeur. “Comment? Quoi? Je…” Balbutiais-je.
Soudainement, ne réfléchissant plus, trop à vif je ne pu que réagir. “Je vous en supplie professeur, je ne veux pas perdre ma place au lycée, ni avoir de problème, ni que mon père adoptif n’en est, c’est juste une période compliquée.” dis je les yeux suppliant, retenant inconscient mon souffle, partie en apnée à la découverte de mon secret.

Proche du sous-sol où Lizzie vit caché

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J’étais paniquée, mon cœur tapait fort dans ma poitrine, mon regard suppliait mon professeur de ne rien faire qui pourrait me causer des problèmes, ou même en causer à mon père adoptif, il souffrait déjà assez comme ça, et prenait soin de moi à sa façon. Ma respiration était rapide, j’avais du mal à retrouver mon souffle comme après un 100 mètre. Mon cerveau s’était lancé dans l’inventions des pires scénarios qui pouvaient nous arriver, lorsque soudain mon professeur me surprend en venant poser ses deux mains sur mes épaules. Perdue dans mes pensées m’imaginant le pire je ne le regardait plus, il m'invita alors à le faire avec délicatesse sans même un mot. C’est ainsi que je relevais la tête, mes yeux, et les sien verrouillés les uns sur les autres à m’en faire un peu rougir. Je n’étais pas habituée à un tel contact avec mon professeur. Mais son regard bleu m'invite à l’apaisement et à la confiance. Ses mots amplifièrent cela, lui qui se voulait rassurant, même si pour le moment je ne voyais pas comment les choses pouvaient s’arranger, maintenant que mon professeur avait découvert que je vivais dans la rue. Il ne me dénoncerait pas, à ses mots mes yeux s'écarquillent, “C’est vrai? Oh merci!” Dis-je pensant retrouver mon abri de fortune dans les minutes qui allaient suivre, mais c’était sans compter la bonté d’âme de Mr Thomas Bailly. L’entendant me proposer une chambre d’ami, mon cœur manquait un battement, mes yeux s'écarquillent sous la surprise. “Vous voulez m'offrir une chambre c’est vrai?” dis je incrédule mais reconnaissante. Je ne savais pas si c’était une bonne, mais en même temps l’offre était si alléchante, et j’avais toujours senti de la bienveillance sincère chez cette homme. Même si une petite voix me dit * oui mais c’est ton professeur* Un peu soucieuse je le regarde. Je ne voulais pas de soucis, je ne voulais pas non plus qu’il en ai. Encore une fois il me sort de mes pensées, les joue un peu rougit alors qu’il me parlait de mes devoir, c’est vrai qu’un peu d’aide ne serait pas de refus, je le regarde souriant, un peu timidement.
Lorsque mon professeur ajoute que si j’accepte ceci doit rester notre secret je frissonne, et rougit davantage. “Je, je comprends,” Babuliais-je continuant dans le même état “Je… Vous… Je ne voudrais pas vous causer des problèmes…” Le regarde “Je…Mais c’est vrai que passer une nuit dans un bon lit me manque.” dit-elle rougissante. “Je vous remercie de ne pas aviser les services sociaux, papa … Enfin merci.” dis-je rougissant. je le regarde comme pour sonder son âme et dis. “J’échange volontier mon souterrain contre une chambre chez vous. Merci.” En chuchotant un peu tendue, ne sachant si c’est une vrai bonne idée, mais cédant à l’envie d’un endroit chauffé et douillet, que je ne connaîs plus depuis un certain temps maintenant. Et puis mon professeur de musique a toujours été attentionné avec moi, jamais je ne me suis senti mal à l’aise avec lui, bien au contraire.

Proche du sous-sol où Lizzie vit caché

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J’avais accepté sa main tendue, cette chambre où il m’offrait de vivre, ce lit où il m’invitait à dormir, lui mon professeur de musique, le seul homme dans ma vie qui veille sur moi après mon père. Oui malgré la situation, malgré qu’il ne soit pas mon père adoptif je le considère comme mon père pour toujours, et à sa manière il prend soin de moi. Mais celui qui me tendait la main était du corps professoral et j’avais bien conscience que tout ceci pourrait lui causer des problème, mais j’avais à ce point envie de connaître à nouveau cet endroit douillet et protecteur qu’il m’offrait que je ne pu, ni ne su refuser. Je ne pouvais décidément pas refuser, peu importe sa position, j’ai sauté sur l’occasion de dormir dans un endroit où je ne saurais plus une proie facile. Mais il est mon professeur et cela me travaille malgré tout un peu. Un professeur qui héberge une élève mineure, ça pouvait vraiment faire du bruit, mais je ne comptais en parler à personne alors où était le problème? Et puis cet homme avait toujours paru doux et bienveillant alors où était le problème. Pourtant au fond de moi une petite voix me disait *Tu ne sais pas ce qui peut se passer tout peut arriver.* Mais je chassais cette pensée de mon esprit et me concentrais sur sa voix et ses mots, y acquiesçant. “Oui d’accord.” Dis-je, avant qu’il ne se ravise mon coeur manquant un battement me faisant imaginer le pire: qu’il change d’avis en une microseconde, mais non il a simplement réfléchis au fait que j’ai des affaire, et que je désire sûrement les récupérer et il a raison, ce qui me fait lui répondre un petit “Oui” acquissant de nouveau, avant qu’il ne cherche quelque chose dans son sac, jusqu’à ce que je comprenne qu’il m’écrivait son adresse. Rougissant un peu je reste là attendant qu’il me tende son adresse ce qu’il fait nos doigts se frôlent et je le regarde lui qui prononce des mots fort justes, me laissant aller chercher toutes mes affaires seule, pour que je le rejoigne directement chez lui. Encore une fois il avait raison, c’était moins risqué, cela rendrait moins évident le fait qu’il allait m'héberger. “Oui ça me va.” Lui répondis-je encore “C’est bien de faire comme ça.” Je lui chuchote avant. “Plus discret que je fasse ça seule à tout à l’heure, et encore merci.” Je me dirigeais alors dans ce lieu qui m’avait mis à l'abri du froid et du vent, et de certaines personnes mal intentionnées. J’attendais que personne ne soit plus là, me faufilant dans mon recoin secret prenant bien le temps de tout récupérer mais un peu à la hâte, tout en agissant le plus normalement et calmement du monde pour éveiller aucun soupçon. Après avoir vérifié que je n’avais absolument rien oublié, car j’avais trop peur de ne plus retrouver mes affaires, ou pire qu’on découvre que j’ai vécu un temps ici mettant mon père dans l'embarras, je nettoyais les lieux comme si je n’avais jamais squatter là et me faufilais pour rejoindre mine de rien l’appartement de Mr Bailly. Arrivée devant l’immeuble j’avais les yeux ébahi, * C'est donc là que j’allais habiter?!* Je souris et sonnait à l’interphone de mon professeur. Je dis alors simplement “c’est moi Lizzie.” Sourire aux lèvres j’attendais qu’il m’ouvre la porte de l’immeuble, le cœur tambourinant dans ma poitrine, quelques peu agitée.