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| Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] |
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![Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Dim 29 Oct - 17:33 |
Comment j’avais fait pour ne pas me rendre compte de ce qu’elle était en train de vivre ? J’ai travaillé avec elle, enfin, je l’ai côtoyé dans ce bar, le Raven. Tout le monde apprécie Anastasia, c’était la mascotte du Raven, et si il m’est arrivé de lui trouver de quoi se faire du bien, je n’avais pas remarqué combien tout ça restait nocif pour elle.
La brune a toujours été discrète, même carrément effacée tel une ombre qui entends tout, mais que personne n’écoute. Mais aujourd’hui, je ne pouvais pas l’ignorer, quand je la vois affalée, presque inconsciente sur le canapé de cette boite de nuit, je reste désarmé, surpris. Surtout quand un groupe de 3 gars s’approche pour essayer de la faire bouger contre son gré.
Anastasia est totalement stone, je le vois dans ses yeux qu’elle n’est pas réellement avec nous quand je m’approche pour écarter ses messieurs. J’en repousse un gentiment, et l’autre un peu plus abruptement. Quand au troisième, je le dévisage avec des yeux pas vraiment gentils, je sais très bien ce qu’ils ont derrière la tête.
- Dites les gars, vous pouvez allez vous chercher une autre fille, et laissez ma copine tranquille !
Ça se voit qu’il n’y en a pas un qui la connait, et que si je ne prends pas les choses en mains, ça finira avec quelqu’un d’autre. Je viens passer son bras autour de mon coup, et la soulève, une main au niveau de ses fesses, j’essaie de la maintenir debout, en lui donnant une tape sur le derrière pour essayer de la réveillée.
- Allez chérie, on va rentrer à la maison.
Je ne sais pas si elle se rends compte de ce qui se passe, mais je voulais au moins qu’elle trouve la force de marcher, je ne pourrais pas la trainer jusqu’à la voiture, enfin … s’il le fallait, je le ferais. Ça n’est pas la première fois que je la croise dans cette boite, mais c’était la première où je vois Anastasia presque inconsciente.
- Dans quel état tu t’es mises ?
On avait quitté le groupe, et la musique derrière nous devenait moins forte. Je pouvais arrêter de faire semblant d’être son mec, pourtant, ce fameux mec qui est le sien, il était où ce soir pour lui éviter de se faire violer ? Je soupire, et continue d’avancer, en finissant par installer la brune sur le siège à côté de moi dans sa voiture. Je lui tapote la joue avec deux doigts, et fini par lui tendre une bouteille d’eau.
- Anastasia … Hé … tu es avec moi ? |
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Lun 30 Oct - 17:45 |
  Dans quel état tu t'es mise? @Edmund Graham & @Anastasia Sokolov ◊ ◊ ◊ - Descente aux enfers depuis quelques mois, plus particulièrement depuis que tu as donné naissance à cet enfant que tu ne désirais pas. Tu n’as pourtant pas eu d’autres choix que de le garder étant donné qu’il s’agissait d’un déni de grossesse que tu as découvert au bout de presque six mois. Jamais tu ne songeais à devenir mère un jour, tu parviens à peine à t’occuper de toi-même alors de quelqu’un d’autre? C’est impensable, d’autant plus d’un si petit être. De ce fait, tu as un peu délaissé ce rôle alors que tu as même refusé de le prendre rien qu’une seule fois dans tes bras. Tu ne veux pas lui imposer un boulet comme toi comme mère, Alex s’en sort bien mieux dans le rôle du père. Tu ne parles même pas de ton couple qui est entrain de prendre l’eau, il faut dire que tu n’es que très peu présente chez lui ou lorsque tu rentres, c’est pour reprendre tes esprits car tu n’es pas dans ton état normal.
Ce soir encore, tu as passé une bonne partie de ton temps dans une boîte de nuit où tu as retrouvé l’un de tes fournisseurs pour avoir ta dose quotidienne. Aussitôt acquise et aussitôt consommée, tu n’as pas perdu de temps pour vider le contenu du petit sachet. Le fait est qu’avec le mélange d’alcool, cela ne fait pas forcément bon ménage et tu te retrouves rapidement dans un autre monde. Tu as pourtant l’habitude de consommer de forte dose, sauf si cette fois ce n’était pas la même chose que d’habitude ? Tu te laisses tomber sur l’une des banquettes libres, tentant de reprendre tes esprits mais tu as plus l’impression de sombrer qu’autre chose. A tel point que tu ne parviens même pas à comprendre ce qu’il se passe lorsque trois hommes tentent de te sortir un peu de ta rêverie pour t’emmener avec eux. Tu parviens à peine à entendre ce qu’ils racontent. Tu parviens tout de même à ouvrir un oeil lorsque tu entends une voix familière près de toi, tu parviens à reconnaître Edmund et tu te demandes le temps d’un instant ce qu’il fait ici. Tu n’étais pas avec lui en commençant la soirée, si? Un soupire s’échappe de tes lèvres alors que tu préfères fermer les yeux une nouvelle fois. Tu te redresses comme tu le peux avec son aide, comprenant qu’il souhaite t’emmener en dehors de l’établissement et à l’évidence tu n’es pas en mesure de lutter contre qui que ce soit. Tu tentes tout de même de t’accrocher à lui pour pouvoir avancer jusqu’à sa voiture mais non sans mal, à tel point que tu t’écroules presque à l’arrière la voiture. Tu sursautes finalement lorsque tu sens ses doigts te tapoter la joue - “Aïe…” - Que tu murmures plus pour la forme qu’autre chose parce qu’en vérité, il ne te fait pas vraiment mal. Tu attrapes doucement la bouteille d’eau qu’il te tend pour en boire quelques gorgées. - “ca va t’inquiète pas…” - Tu hausses doucement les épaules, à l’évidence tu ne répondras jamais le contraire à ce sujet. -
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Dim 5 Nov - 8:57 |
Qu’est ce qui c’était passé pour que je retrouve la petite brune dans cet état ? Je l’avais déjà vue planer, mais jamais au point de perdre connaissance. Je connais les effets de cette merde que je lui vends, et je me sens coupable, je sais que je suis en partie responsable de ce qui arrive.
Anastasia avait pris l’eau, pour boire un peu, c’était déjà une bonne nouvelle de voir qu’il restait au moins une once de vie dans ce corps tout mou. Je lui souris, même si je ne suis pas sure qu’elle le voit, et démarre la voiture pour parcourir les deux kilomètres qui nous sépare de mon appartement.
- Oui je vois ça !
Elle dit qu’elle va bien, mais c’était évident que si je n’étais pas intervenu, la brune aurait eu des problèmes. On n’a pas roulé longtemps, pourtant je retrouve déjà ma voisine endormie quand j’arrête la voiture. Je soupire, et faire le tour pour l’aider à sortir et la faire marché malgré elle jusqu’à la porte de chez moi.
Ça ne serait pas la première fois qu’un voisin me verrai rapporter une fille pas très vive, mais pour Anastasia c’était différent. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais je m’en voulais de ce qui aurait pu arriver dans cette boite. J’appuie sur le bouton de l’ascenseur, et soutiens mademoiselle pour ne pas qu’elle s’écroule.
- Il ne reste qu’un étage.
En arrivant sur le palier, j’ouvre la porte, toujours en soutenant littéralement la brune fébrile. Ça y est, on entre, et je vais la déposer sur le canapé sans trop savoir ce que je devais faire dans ce genre de situation. Je ne vais quand même pas lui proposer de l’alcool ? En tout cas, je serais plus rassuré de la savoir dans un endroit sécurisé ce soir.
- Tu as l’air fatigué ma belle. Je vais dire à Oswald qu’il te fait trop travailler.
D’ailleurs est ce qu’il sait que son petit oiseau n’est pas loin de tomber du nid ? Je la dévisage, en me demandant s’il faut que je la laisse dormir tranquille, où si on contraire il fallait la tenir éveillée jusqu’à ce que les effets de cette merde se dissipe.
Je vais lui chercher un verre d’eau, encore, mais c’est important pour ne pas que son corps se déshydrate complètement. Je le pose sur la table basse, tout en regardant la jeune maman qui ne devrait pas allaiter dans son état.
- Je te fais à manger ? Tu veux dormir, tu veux prendre une douche ? La salle de bain est au fond du couloir si jamais. Les toilettes là-bas, je ne te fais pas la visite guidée, demain tu auras tout oublié.
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Lun 13 Nov - 17:45 |
Dans quel état tu t'es mise? @Edmund Graham & @Anastasia Sokolov ◊ ◊ ◊ - En vérité, ce n’est pas la première fois que tu termines dans un tel état. C’est même assez fréquent ces dernières semaines et tu flirtes avec les limites de ce que tu peux supporter. Pas assez pour faire une overdose mais suffisamment pour être dans un état limite qui te fait presque perdre conscience de ce qu’il se passe autour de toi. Il faut dire que c’est le seul moment où tu te sens bien, en harmonie avec toi-même et que tu ne réfléchis pas au chaos de ta vie à l’heure actuelle. Il est vrai que tu as un peu forcé ce soir et peu de trajet qu’il entreprend pour te ramener chez lui te file presque la nausée, à tel point que tu préfères fermer les yeux comme pour tenter de te rendormir. Tu aurais pu finir ta nuit ici mais le trajet est bien trop court à ton goût car tu es dans l’obligation de revenir sur tes deux jambes une nouvelle fois. Inconsciemment, tu viens mettre tout ton poids sur ton sauveur de ce soir afin de pouvoir te traîner jusqu’à l’intérieur du bâtiment. Si tu sais de qui il s’agit, il est évident que tu aurais pu finir chez n’importe qui ce soir ou même dormir dehors comme il t’arrive parfois de le faire lorsque tu ne parviens plus à retrouver le chemin de la demeure de tes demi-frères ou de ton petit-ami. D’une main, tu viens te maintenir à la rambarde de l’ascenseur qui est encore un supplice pour toi. Tu veux juste pouvoir t’allonger et fermer les yeux aussi longtemps que possible. - “Mh…” - que tu laisses échapper dans un petit soupire à sa remarque.
En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, tu te retrouves à l’intérieur de ton appartement et tu te laisses tomber sur son canapé qui te servira certainement de lit pour la nuit. Tu n’es pas vraiment regardante sur le confort, tu t’en fiches pas mal même car tu as déjà eu l’occasion de faire bien pire. Tu tentes d’observer le brun face à toi, même si ta vision n’est pas très claire alors que tu échappes un petit rire. - “J’ai plus travaillé depuis… pfiouu… très longtemps.” - Tu hausse doucement les épaules. Tu ne te souviens plus de la dernière fois où tu as mis les pieds dans son bar, il est au courant bien sûr de ta situation. Dans un sens, il vaut mieux qu’il en soit ainsi plutôt que tu sois dans un état second là-bas. - “Noon, je veux pas me lever.” - Tu marmonnes presque inaudiblement mais le fait d’être debout est clairement un supplice alors la douche ou la nourriture attendront demain. - “Dis rien à personne.” - tu poses un regard sérieux sur lui, tu n’as aucune envie que l’un de tes frères soit au courant de ta petite incartade de ce soir ou même ton petit-ami aussi. Lui qui est obligé d’assumer seul un enfant en bas âge parce que tu n’es pas capable de le faire, refusant ce rôle qui t’a été imposé il y a quelques mois maintenant. -
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Dim 19 Nov - 10:32 |
Pourquoi est ce que j’ai apporté la brune chez moi ? Certainement parce que je ne voulais pas qu’elle reste seule dans un bar, dans la rue ou n’importe où dans son état. Je savais que mademoiselle prenait des substances, mais je n’avais pas réalisé l’ampleur des dégâts avant ce soir.
Quand je l’aide à se faire une place sur le canapé, je voyais bien qu’il serait inutile de la forcer à manger ou se laver. Elle était déjà dans une léthargie profonde quand j’arrivais avec mon verre d’eau. Je ne sais pas si elle était en train de rêver, où si elle se débattait dans des pensées infames. Elle avait juste l’air inerte, presque sans vie, pourtant assez paisible.
Je laisse l’eau sur la petite table près du canapé, et lui retire ses chaussures avant de porter ses jambes pour l’aider à s’allonger sur le canapé. Il est juste assez long pour elle, à croire qu’il avait été acheté pour ça. J’essaie de m’assurer qu’elle soit bien avant de lui apporter une couverture et l’étendre sur mon invitée.
- Bouge pas alors, on parlera demain.
Palpant son poignet, j’essaie de m’assurer qu’il y a toujours une respiration. Cette nuit-là, je fini par trouver le sommeil à mon tour, mais je n’étais pas tellement rassuré. C’est à cet instant, en fermant un œil que je me jure de ne plus jamais lui fournir de saloperie. C’était ma faute si Anastasia se retrouvait dans un état lamentable, du moins en partie.
Au final, je n’avais pas si mal dormi, et quand je me réveillais, j’avais presque oublié mon hôte dans le salon. C’est en sortant vers la cuisine en caleçon que je me rends compte et que je termine par enfiler un peignoir qui pendant sur la porte de la salle de bain. La jeune femme dormait encore, ça devait faire près de 10h maintenant que je l’avais allongée là.
Je fais couler un café à la machine, toujours pensif. Qu’est ce que je lui dirai à son réveil ? Je n’étais pas le meilleur pour ce genre de conversation, loin de là. Je me servais une tasse pleine quand j’entends remuer sur le canapé. Est-ce que c’était l’heure difficile du réveil ? Pour l’instant je me contente de l’observer depuis la cuisine ouverte. J’attendrai qu’elle reprenne ses esprits avant d’aller la voir.
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Jeu 14 Déc - 20:47 |
Dans quel état tu t'es mise? @Edmund Graham & @Anastasia Sokolov ◊ ◊ ◊ - Maintenant que tu as réussi à te hisser jusqu’à ce canapé, il va être difficile de t’en sortir… En vérité, tu ne l’as pas fait seule étant donné qu’on t’a grandement aidé mais tu as eu l’impression de faire un effort considérable. Tu souhaites juste pouvoir fermer les yeux désormais et te réveiller lorsque tu seras en meilleur état, d’ailleurs tu ne mets pas longtemps avant de t’endormir comme une masse. Tu ne sens même pas la présence du brun qui prend soin de retirer tes chaussures et te glisser un plaid au passage. Pour dire vrai, tu ne sais même pas où tu es actuellement mais c’est de loin le dernier de tes soucis mais en tout cas tu sais que c’est plus confortable qu’un banc du parc ou encore la banquette d’une boîte de nuit.
Ce n’est qu’en milieu de matinée que tu ouvres doucement les yeux, frappée par un violent mal de tête qui t’empêche de maintenir les yeux ouverts plus de quelques secondes. Tu échappes un soupire alors que tu poses une main sur ton crâne. Tu te redresses doucement avant de te forcer à te maintenir éveillée, observant les alentours qui ne te sont absolument pas familiers. Jusqu’à ce que tu aperçois le brun dans un coin de la cuisine, tu hausse un sourcil en comprenant que tu dois certainement être chez ton dealeur. C’est vraiment une grande première de te retrouver chez un presque inconnu, tu jettes un rapide coup d’oeil sur ce que tu portes mais heureusement, tu as encore l’intégralité de tes vêtements… Parce que oui, tu ne dois pas oublier que tu as quelqu’un dans ta vie tout de même, bien que c’est le chaos en ce moment. - “Alors ca… C’est plutôt inattendu comme réveil.” - Tu viens poser tes deux pieds au sol pour t’asseoir correctement sur le canapé alors que tu poses tes coudes sur tes genoux. Tu ne sais même pas l’heure qu’il est mais étant donné la lumière du jour déjà bien présente, il doit déjà être une heure avancée de la matinée. Tu remarques ton téléphone juste à côté de toi qui a glissé de ta poche mais autant dire que ce dernier est éteint depuis un moment déjà. - “Je pense que je devrais rentrer.” - Tu échappes un petit soupire parce que tu as déjà l’impression d’entendre les remontrances d’Alex qui est complètement impuissant face à la situation. -
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Jeu 18 Jan - 11:59 |
Surveillant depuis la cuisine la brune qui se remettait paisiblement de ses émotions de la veille, je ne pouvais pas m’empêcher d’essayer d’imaginer ce que la demoiselle était en train de traverser. J’avais une part de responsabilité dans son état, je le sais bien, pourtant ça n’était pas moi qui lui avait fourni de quoi perdre la tête hier soir.
On ne devrait pas connaitre ses clients personnellement, c’était compliqué pour la suite des affaires. Pendant que je préparais le petit déjeuner, j’entends remuer, et j’observe la jeune femme se débattre sur le canapé. Elle a l’air perdue, mais pas vraiment apeuré. Je ne sais pas combien de fois elle avait vécu une situation similaire, trop certainement.
- Bonjour Princesse
Je souris en la regardant chercher son téléphone qui avait dû tomber dans la nuit. Elle se met debout et je la vois vaciller encore un peu. Quand elle s’approche j’avance un bol vers elle que je remplis de café bien noir. Il est chaud et son odeur venait couvrir un peu l’haleine pas très fraiche de ma voisine.
- Tu devrais surtout commencer par déjeuner, sinon tu n’iras pas loin.
Son organisme avait besoin d’autre chose que des produits chimiques pour fonctionner et pour une fois j’étais près à fournir des substances plus saines. Je passe sur le grill un œuf et un peu de bacon que j’avais gardé en attendant son réveil. En attendant je lui poussais le sucre ou le lait pour agrémenter son café, elle pourrait se vanter d’être aux petits soins ce matin.
Comment est ce que je pourrais aborder le sujet de ce qui c’était passé hier soir ? Je ne veux pas qu’elle se braque, j’imagine que je ne serais pas le premier à lui faire des reproches. Alors je me contente pour l’instant de terminer son assiette et d’y déposer l’œuf et le bacon grillé. En lui servant son assiette, je ne peux m’empêcher de la dévisager avant de retourner m’assoir en face d’elle.
- Tu devrais prendre une douche aussi, si tu te débrouilles bien, personne ne devinera que tu as trop peu dormi hier soir.
Une façon de dire que je garderais son secret si elle me le demandait. Je n’ai pas envie qu’elle ait plus de problème que ceux qu’elle s’est déjà attirée. D’ailleurs je récupère son téléphone qui avait besoin lui aussi d’un peu d’attention, et je lui trouve un câble d’alimentation pour le mettre en charge. Ça serait tellement plus facile si je trouvais de quoi recharger les batteries d’Anastasia.
- Tu as une salle tête tu sais ? Mais on va arranger ça.
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Dim 28 Jan - 20:43 |
Dans quel état tu t'es mise? @Edmund Graham & @Anastasia Sokolov ◊ ◊ ◊ - Tu es un peu perdue d’être ici mais pas effrayer pour autant, dans le fond tu as déjà eu bien pire que cela donc c’est presque du luxe d’être au chaud dans un canapé. C’est peut-être plutôt le fait que ce soit ton dealer qui semble t’avoir récupéré, du moins un parmi tant d’autres, alors que tu ne te rappelles pas avoir commencé la soirée en sa compagnie. Tu n’es pas en état de te poser plus de questions, a l’évidence tu t’en fiches pas mal aussi parce que tu as accepté depuis longtemps cette vie à la dérive que tu mènes. Bien que ces derniers mois, c’est encore pire et que tu es en pleine descente vers les enfers qui semble t’accueillir à bras ouverts. Tu sais bien que tes proches s’inquiètent pour toi, qu’ils tentent de te maintenir la tête hors de l’eau mais tu refuses l’aide de qui que ce soit ou quand tu l’acceptes, ce n’est que pour retomber encore et encore. La vérité, c’est que tu n’as toujours pas accepté cette grossesse non désirée qui t’es tombé dessus, ce gosse pour qui tu ne parviens même pas à ressentir le moindre amour maternelle. Tu sais que c’est cruel mais dans le fond, il vaut mieux qu’il ne compte pas sur toi plutôt que d’avoir une camée pour mère. Dans son malheur, il a de la chance d’avoir un père aimant. Tu n’as pas le temps de partir bien loin que le brun vient te faire face avec un bol de café. Tu abandonnes donc l’idée de te lever pour simplement te redresser sur le canapé. - “Merci.” - Tu n’as plus l’habitude de ce genre de réveil et à raison, ton petit-ami a bien d’autres choses à s’occuper. Tu ne tardes pas à prendre le bol entre tes mains pour en boire quelques gorgées avant qu’il ne revienne avec une assiette. - “Fallait pas que tu te donnes la peine, j’ai pas trop faim.” - Ton rapport avec la nourriture n’est pas non plus idéal, tu manges plutôt par obligation que par plaisir. Du moment que tu as ta dose, c’est tout ce qui t’importe. Tu fais tout de même l’effort de prendre la fourchette pour manger un peu, sans grande conviction. Tu hausse doucement les épaules lorsqu’il te propose de prendre une douche pour que personne ne devine ce que tu as fait la veille, comme si c’était un secret. - “Ouai… C’est pas vraiment un problème enfaite. C’est pas la première fois que je ne rentre pas chez moi.” - Tu te mords la lèvre inférieure, c’est tout de même un grand mot étant donné que tu n’as pas vraiment d’appartement à toi. Tu te contentes plutôt de squatter chez tes demi-frères ou encore chez Alex, tu te demandes d’ailleurs pourquoi il ne t’a pas encore mis dehors. -
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Dim 4 Fév - 10:08 |
Le réveil semblait tout aussi difficile que le couché ! J’aurais pu en rire si la situation n’était pas si inquiétante. En regardant la brune sortir lentement de sa torpeur, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que j’étais un peu responsable de son état.
J’étais quand même content qu’elle ait dormi ici, au chaud, et en sécurité. L’idée qu’elle aurait pu finir n’importe où avec n’importe qui, ça me donne des frissons. Pourtant, cette fille n’est rien d’autre qu’une cliente, même pas une amie, si ? Une connaissance, pourtant une fille attachante à plus d’un titre.
- Tu ne me donnes pas de peine ! J’ai pas souvent de la visite, ça me fait plaisir.
En vérité ça ne m’arrivait pas souvent de me mettre aux fourneaux, quand je suis tout seul je ne déjeune pas, mais c’était différent cette fois. Il faudrait une bonne cure de nourriture à la jeune femme pour se débarrasser de ses toxines.
Je la regardais essayer de manger, et je ne peux pas m’empêcher de lui sourire. Je vois bien qu’elle est mal à l’aise et qu’elle se force pour me faire plaisir. C’était une bonne chose finalement, je n’aurais pas à lui donner la béquée.
- Justement, c’était quand la dernière fois que tu es rentrée chez toi ?
A en juger par sa tête, je crois pouvoir dire qu’elle avait déserté le lit conjugal depuis le début de la semaine. Je n’avais pas prévu la jugée, ni même l’embarrasser d’avantage, je voulais simplement en parler, et me rendre compte de la situation.
- Tu habites où d’ailleurs ?
Si elle me laissait faire, je la reconduirais pour être certain qu’elle retrouve son chemin. Peut être aussi pour voir qu’elle ne fait pas d’arrêt en chemin. Je ne connais pas bien Anastasia, à part ce que je sais sur la jeune fille du bar, la protégée du patron. Est-ce qu’il s’avait d’ailleurs que son petit oiseau volait si ras du sol en ce moment ?
J’avais l’impression qu’elle passait plus de temps à errer dans les rues sombres de la ville que dans la sécurité intime et fermée d’un jardin. Aux dernières nouvelles il me semble qu’Anastasia avait donné naissance à un petit être, mais à la voir, j’ai peur de poser la question. C’était la première fois que je me trouvait démuni fasse à quelqu’un, sans vraiment trouver les mots justes.
- Je suis bien content de t’avoir trouvée en tout cas. Je m’en serais voulu de t’avoir laissé là-bas.
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Sam 24 Fév - 16:41 |
Dans quel état tu t'es mise? @Edmund Graham & @Anastasia Sokolov ◊ ◊ ◊ - Tu te sens un peu bête de te retrouver chez lui tout de même. Il faut dire que tu as pour habitude de te débrouiller seule et tu n’aimes pas vraiment devoir être redevable envers qui que ce soit. Tu te doutes pourtant qu’il ne l’a pas fait dans l’attente de quelque chose en retour alors tu te trompes? Du peu que tu connais de lui, le brun n’a pas l’air d’être un mauvais bougre. Tu n’as pourtant aucun lien véritable avec lui, il n’est que l’un de tes dealeurs les plus réguliers. Tu es tout de même curieuse de connaître les raisons de son aide, est-ce simplement un syndrome de super héros ou est-ce qu’il cache quelque chose? - “Merci alors.” - Tu ne peux que le faire étant donné l’hospitalité qu’il t’offre. Tu ne te souviens même plus de la dernière fois où tu as mangé un véritable repas, tu te contentes souvent de grignotage car malheureusement tu ne peux pas vivre uniquement de tes substances illicites; Tu hausses doucement les épaules à sa question, tu n’es même pas certaine de pouvoir y répondre exactement parce que tu erres régulièrement depuis quelques semaines maintenant, même si tu t’efforces tout de même de rentrer de temps en temps. - “Peut-être deux jours? Je devais rentrer hier soir mais… je crois que j’en aurais pas été capable finalement.” - Etant donné que tu te retrouves souvent dans cet état, tu ne parviens pas à retrouver le chemin de ton chez toi ou du moins si tu peux l’appeler ainsi. Il s’agit plutôt d’endroit où tu squattes pour pouvoir dormir dans un lit confortable de temps en temps mais tu préfères tout de même éviter l’appartement d’Alex ces derniers temps. - “Entre chez mon petit-ami et chez mes frères, tout dépend. J’ai plus vraiment de maison fixe depuis que j’ai quitté celle de chez mon père.” - Tu n’avais absolument rien lorsque tu as décidé de prendre la fuite étant donné le conflit avec celui-ci. Tu as tout de même eu la chance de compter sur le reste de ta famille avec qui tu es très soudé malgré tout, bien qu’ils sont tout aussi impuissants face à ta descente aux enfers.
Tu ne termines pas entièrement ton assiette, il s’agissait d’une portion bien trop grande pour quelqu’un comme toi. Tu reviens alors t’asseoir dans le fond du canapé avant de lui offrir un petit sourire tout de même à ses mots. - “Je m’en serais sorti.. comme à chaque fois mais c’est gentil de ta part.” - Tu passes une main dans ta chevelure. Tu ne crois pas que ce soir aurait pu faire exception aux autres non? Bien qu’il t'est déjà arrivé de perdre le contrôle sur la situation plus d’une fois. -
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Lun 11 Mar - 18:03 |
Pour quelqu’un qui ne voulait pas manger, la jeune femme trouve rapidement de l’appétit et ne se faisait pas prier plus longtemps pour manger. Ça me faisait plaisir de la regarder manger, et retrouver un peu de couleur. Si Anastasia à le teins blanc de nature, elle était encore plus pale que d’habitude, à tel point que s’en était inquiétant.
Je me rends bien compte qu’elle n’a pas dû voir le soleil depuis longtemps, je l’imagine passé ses journées à récupérer de nuits dont elle ne se souvenait même plus. Quand j’essaie de savoir depuis quand elle n’était pas rentrée chez elle, je surprends la demoiselle à hésiter sur le nombre de jour exact.
- Dis-moi, tu sais quel jour on est ?
Le temps devait être différent dans l’esprit de la brune, c’était la première notion qu’on commençait à perdre sous l’effet de la drogue. En essayant de savoir jusqu’à qu’elle point mon amie était devenue dépendante de cette merde, je la laisse manger ce qu’elle pouvait de son assiette, sans non plus la forcer à tout avaler.
Anastasia est plutôt mince, et son estomac ne doit pas être le même que le mien. Je terminerais surement son assiette plus tard, mais pour l’instant je continue de la questionner sur son mode de vie. Quand elle m’avoue qu’elle n’a plus vraiment de domicile fixe, je hausse un sourcil, vraiment surpris de sa confession.
- Ça n’a pas l’air de te perturber plus que ça.
Je ris un peu, même si la situation n’était pas vraiment drôle. C’était surtout la désinvolture de la brune qui me faisait sourire. Je n’arrivais pas à savoir si c’était la drogue qui la rendait aussi détachée, où si elle avait du mal à trouver un endroit pour justement y faire son nid. Elle parle de son petit ami comme si c’était un colocataire occasionnel.
- Tu as mon numéro, si tu as besoin d’un endroit où dormir un autre soir, que tu n’es pas capable, ou n’as pas envie de rentrer.
La belle était repartie se poser sur le canapé, j’avais enfin droit à un petit sourire de sa part. Ses yeux sont encore rouges, elle serait certainement bientôt en manque, et il ne faudrait pas que je la laisse toute seule pour qu’elle recommence la même chose dans une heure. J’insistais sur le fait qu’elle puisse ne pas avoir envie de rentrer, je me rends compte que ça n’est pas qu’une question de capacité.
- A chaque fois ? Tu veux dire que ça arrive souvent …
Sans le faire exprès, ou peut être que si ? Anastasia laisse entendre que c’était plutôt régulier comme situation. Si j’étais content d’avoir pu l’aider hier, j’aurais voulu m’en rendre compte avant. Je ne sais pas pourquoi je me sens attachée à elle plus qu’à une autre cliente. C’est surement son air innocente, son visage d’oisillon sans défense.
Quand je la regarde, je me demande si elle n’est pas prête à s’écrouler, et s’endormir à nouveau dans le canapé qu’elle avait rejoint. Je récupère la chaise sur laquelle elle était assise juste avant, et la retourne en face du canapé pour m’y assoir, et me retrouver juste devant la jeune femme. Je la dévisage sans faire semblant de regarder ailleurs, sondant ses pupilles toujours dilatées.
- Je te montre la salle de bain avant que tu te rendormes ? Je vais te sortir une serviette propre. |
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Dim 17 Mar - 15:28 |
Dans quel état tu t'es mise? @Edmund Graham & @Anastasia Sokolov ◊ ◊ ◊ - Il parait que l’appétit vient en mangeant, il est vrai que tu te contentes souvent de dire que tu n’as pas faim étant donné que c’est souvent le cas mais tu ne te forces pas plus que cela à manger. Disons que tu préfères te nourrir de ta drogue qui te paraît bien plus essentielle que le reste mais pour le moment, tu sembles réussir à t’en défaire un peu. Tu sais pourtant que ce n’est qu’une question de temps avant de ressentir les effets du manque alors que tu ignores si tu as ce qu’il te faut dans ton sac mais ce n’est sûrement pas un problème étant donné que tu es au domicile d’un dealer justement. Tu tentes de réfléchir à la question qu’il te pose, comme s’il s’agissait d’un problème que tu es incapable de résoudre. - “Euh… Je sais pas? Peut-être mardi ou mercredi?” - Tu n’imagines pas que tu es complètement à côté de la plaque. Il faut dire que tu as perdu la notion du temps depuis longtemps, c’est souvent le cas lorsqu'une personne n’a pas une vie très stable. Tu as encore du mal à émerger de ta nuit difficile. Tu hausse doucement les épaules, ce n’est pas d’aujourd’hui que tu n’as plus vraiment de chez toi donc c’est même une situation banale à tes yeux. Tu sais pourtant que tu pourrais revenir chez ton père mais tu as bien trop de fierté pour lui pardonner, d’autant plus qu’à l’heure actuelle il doit sûrement avoir remplacé ta mère. - “Je sais que je ne suis pas dehors si je le veux, mes frères seront toujours là pour m’héberger.” - Tu poses ta tête contre un oreiller pour te reposer encore un peu. Il est vrai que ces derniers commencent un peu à te tourner le dos depuis quelque temps mais il n’en reste pas moins que tu sais que tu peux compter sur eux en cas de besoin. Pour le moment, tu dois admettre que tu es un peu perturbé par tant de gentillesse de sa part alors qu’il ne te connaît pas plus que cela finalement. Tu n’es que l’une de ses clientes. - “Pourquoi tu fais tout ca? Enfin je veux dire, tu n’as aucune obligation envers moi, on se connait à peine.” - Tu poses un regard interrogateur sur lui. Il est vrai que tu as plutôt l’habitude d’être le genre de personne qu’on ne remarque pas, qui reste dans son coin et qui préfère que ce soit ainsi. Tu n’aimes pas attirer l’attention sur toi, consciente du poids que tu peux représenter pour ton entourage. Tu te lèves finalement dans un bref élan de motivation lorsqu’il te parle de la salle de bain, de l’eau chaude te ferait certainement du bien et te permettrait de te réveiller un peu. - “Oui, je veux bien. Après je m’en vais et je ne t’embête plus, promis.” - Tu as un petit sourire gêné de profiter de son hospitalité. Sans doute qu’il ne devait pas s’attendre à récupérer une telle épave en te ramenant chez lui la veille. -
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Lun 25 Mar - 8:13 |
La brunette reprenait peu à peu ses esprits, et je dois avouer que ça faisait du bien de la voir manger. J’ai cette impression malaisante qu’elle se laisse doucement dépérir, sans manger, sans dormir, sans conscience.
Le petit oiseau du club comme on l’appelait parfois, était un oiseau de nuit, mais pas un oiseau tombé de son nid. Je l’observe chercher une date qui pourrait être celle du jour, sans beaucoup de conviction. Il était bien sur hors de question de laissé la jeune maman repartir d’ici dans cet état.
- Presque … Jeudi, mais c’est parce que tu viens de te réveiller.
A l’écouter, ça faisait plusieurs jours qu’elle n’était pas rentrer chez elle, et dans le fond je ne sais pas si c’est mieux ou pire. Qui s’occupe de ce jeune enfant quand maman court la campagne en quête d’un peu de bien être ? Anastasia me demande pourquoi je me sentais obligé de m’occuper d’elle, mais je ne pouvais pas lui dire que je me sentais un peu responsable.
- Pourquoi toi tu fais tout ça ?
Je lui renvoie sa question, même si la réponse aucun de nous ne voulait l’entendre. Je ne pense pas que ma voisine soit prête à parler de ce qui l’avait poussé dans cet engrenage. Alors je n’attendais pas vraiment de réponse avant de poursuivre.
- Si tu vois un petit chat dans un arbre, coincé tout en haut, il ne miaule pas, il aspire à être transparent ce chat, pourtant tu lis dans son regard qu’il aimerait bien descendre quand même …
Du petit oiseau, la jeune russe passait à l’état de chat, mais je trouvais l’image plutôt représentative. Je ne suis pas certain qu’Anastasia serait allé récupérer ce chat, et pourtant moi je ne laisserais jamais un animal blessé derrière moi.
- Tu laisserais ce petit chat coincé ?
Le chat avait une famille qui l’attendait quelque part, enfin j’espérais que cette famille l’attendait encore. Et quand ils la retrouveraient, ça serait de nouveau un petit oiseau libre de s’envoler. Pour l’instant elle se prélasse sur le canapé, je crois qu’elle dormirait encore si je lui laissais le temps de le faire, pourtant je lui propose de se réveiller.
D’un hochement de la tête, je montrais la direction de la salle de bain où elle pourrait se rafraîchir, reprendre des couleurs, et faire disparaitre cette odeur de chat de gouttière. Je l’aide même à se relever du canapé en lui tendant une main avenante.
- Allez princesse ! Tu vas bientôt retrouver ton château.
Après un petit effort, on arrivait à faire bouger le corps frêle de la russe toujours fatiguée. Je la conduis jusqu’à la salle de bain en lui présentant la pièce plutôt petite, mais qui me suffisait à moi. D’ailleurs comme promis je la fais patienter dans la salle de bain le temps d’aller chercher une serviette.
Normalement j’avais ce qu’il fallait dans ma chambre, même si on était loin de la parure féministe, la serviette noire comme ses cheveux ne dépareillerait pas. Je retourne dans la salle de bain en frappant avant d’entrer pour lui tendre cette serviette qui elle au moins était propre.
- Quand tu sortiras, je te trouverai quelque chose pour t’habiller. Parce qu’excuse-moi de te dire ça, mais tu ne sens pas la fleur.
En m’approchant, je faisais mine de la sentir pour prendre un visage un peu dégouté par l’odeur corporel pas très glamour de mademoiselle. D’ailleurs, je la vois un peu perdue, mais j’imagine qu’on le serait à moins dans la salle de bain d’un inconnu. Je recule d’un pas en restant près de la porte que j’allais fermer.
- Ça va aller, tu t’en sortiras toute seule ? |
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit Lun 15 Avr - 17:42 |
Dans quel état tu t'es mise? @Edmund Graham & @Anastasia Sokolov ◊ ◊ ◊ - Tu ne réalises pas vraiment que ta vie est un véritable carnage, au point que tu n’es même pas capable de savoir la date du jour. Il faut dire que tu as sombré un peu plus après avoir donné naissance à ton fils. Situation que tu n’acceptes toujours pas, le laissant aux mains de son père qui se retrouve à gérer un enfant en bas âge seul. Tu hausse les épaules lorsqu’il te confirme le jour, tu n’étais pas si loin de la vérité mais heureusement qu’il n’y a que sept jours dans la semaine. Tu serais sûrement incapable de donner une date étant donné que tu as perdu la notion du temps, c’est ce qui arrive lorsqu’on a plus un quotidien stable. - “Je n’étais pas loin.” - Ce qui t’intrigue le plus, c’est de savoir pourquoi il a décidé de te ramener chez lui pour te venir en aide alors qu’il ne te doit absolument rien. Ce n’est pas comme si tu le connais plus que cela en prime, il était juste ton dealeur durant une période. Tu ignores volontairement sa question, toi même ne sachant pas comment y répondre. Ce n’est pas d’aujourd’hui que tu es tombé dans la drogue, d’aussi loin que tu t’en souviennes, tu as commencé après le décès de ta mère. Tu tentes d’écouter son explication, n’étant pas certaine de comprendre ce qu’il voulait dire avec cette allusion. Tu n’es pas vraiment doué avec les métaphores, ton cerveau ne capte que le concret. - “Pourquoi tu me parles d’un chat? Il y a un chat quelque part?” - Tu hausses un sourcil, te demandant s’il est également net d’esprit. Il n’a pourtant pas l’air d’avoir consommé quoi que ce soit.
Tu préfères ne pas t’attarder sur le sujet, préférant plutôt rejoindre la salle de bain pour prendre une douche qui te ferait sûrement du bien et qui pourrait te remettre les idées en place. Tu restes un moment dans l’entrée de la salle de bain en attendant qu’il te donne ce dont tu as besoin. Durant son absence, tu en profites pour jeter un coup d’oeil vers le miroir de la salle de bain. Il est vrai que ton visage ne trahit pas tes déboires de la veille ainsi que des derniers jours mais ca ne t’inquiète pas plus que cela. il ne tarde pas à revenir dans les parages alors que tu prends la serviette entre tes mains. - “Merci.” - Tu n’avais pas espoir qu’il dispose de vêtement, dans le pire des cas tu en auras chez Alex lorsque tu rentreras. Tu allais donc lui tourner le dos pour te diriger vers la douche afin d’allumer l’eau mais il t’interrompt dans ta lancée. Tu abordes une petite moue boudeuse. - “Avec une douche ca ira mieux.” - Tu hoches d’ailleurs la tête pour lui confirmer que tu parviendras à t’en sortir. Tu sais encore prendre une douche quand même, sinon ce serait quand même alarmant. Une fois la porte fermée, tu retires tes vêtements pour te glisser sous l’eau bien chaude. Autant dire que cela te fait un bien fou et tu restes aussi immobile qu’une statue durant de longues minutes, tes yeux se fermant pour profiter pleinement du moment. Ce n’est qu’après t’être lavé les cheveux ainsi que le corps que tu sors, enroulant la serviette autour de toi. Tu prends le temps de te sécher un peu avant de revenir dans le salon pour te mettre à la recherche du brun. - “J’ai terminé.” - que tu lances en l’apercevant entrain de débarrasser la cuisine. -
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| Re: Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] écrit |
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| | | | | | Dans quel état tu t'es mises [Anastasia] | |
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