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 Half of my heart is in Havana - Gabriel 

Heart
Dylan A. Collins
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MessageHalf of my heart is in Havana - Gabriel écrit Sam 9 Sep - 17:52
Half of my heart is in Havana
Dylan & Gabriel


Juillet 2023 ...

▬ On fait moins la maline, maintenant... qu’il a l'audace de marmonner, avec son p'tit sourire provocateur, quand il me voit revenir des chiottes avec une poche à vomi que l'hôtesse de l'air m'a gentiment filé pour que je regagne ma place. Sans doute qu'il se dit que ce n'est que justice puisque je passe mon temps à me foutre de lui et de sa peur de l'avion. Je pourrais en rire, surtout quand ça vient de celui qui est INCRUSTÉ dans son fauteuil, les ongles plantés dans l'accoudoir ! Je me retiens facilement de rire, il me suffit d'écouter ma susceptibilité pour tendre un index faussement menaçant dans sa direction.

▬ J'trouve pas ça drôle ! Ma dignité non plus d'ailleurs... Je reprends ma place à côté de lui, dans mon fauteuil et commence à maugréer, de mauvaise foi : C'est à cause du pilote, là, on prend tous les trous d'air !

Bah ouais, faudrait surtout pas que j'admette que ça vienne du tacos qu'il a fallut que je bataille pour le manger... C'est bon, j'ai déjà mangé plus douteux que ça, et j'suis jamais tombée malade ! Il se fout de moi, en me donnant du mais oui, bien sûr, ce qui ne fait que bêtement atteindre mon orgueil... Enfin, plus autant qu'avant, soyons honnêtes... Mais par principe, faut bien que j'aie le dernier mot... Je range dignement le sac à vomi dans la petite poche du siège de devant, et reboucle ma ceinture.

▬  Tu veux qu’on parle de tes sueurs froides ? T’as encore des grosses gouttes sur le front !

▬ ....j'aime pas l'avion qu'il bougonne, plutôt que d'admettre qu'il a peur. J'esquisse un sourire amusé et quand même attendri. Je sais qu'il aime pas ça, et pourtant il m'a suivi déjà une fois jusqu'à Los Angeles, pour la Saint Sylvestre, pour que je le présente à mes parents... Alors, quand ces derniers nous ont offert ce séjour à Cuba, après l'attaque du bus, je suis arrivée avec ma bouche en cœur pour m'asseoir sur ses genoux et il a bien fallu convaincre l'animal de remonter à bord d'un avion... J'apprécie les efforts qu'il fait pour moi, au quotidien. C'est con, ça passe par pas grand chose, mais ça compte pour moi. Et de mon côté, je cède plus de terrain également. Mon... séjour à l'hôpital nous a beaucoup rapproché. Plus que ça ne l'était déjà. Il me semble avoir surpris sa main chercher mon souffle, une fois, en pleine nuit... Nonna, Orazio, moi... C'était beaucoup. Et il a beau faire "comme si", je sais qu'il a morflé, et moi... Bah je m'inquiète pour son cœur... Il y a eu ça. Il y a eu ...Blake...

Mes doigts viennent chercher les siens en douceur, mon pouce caressant le dos de sa main. Ces vacances, elles nous feront du bien, à tous les deux.

▬ Tu t'es lavé les mains j'espère ? Nouvelle petite pique pour me provoquer, dans une esquisse de sourire.

▬ Va te faire voir... je soupire, en posant ma tête contre son épaule, ce même sourire niché au coin de mes lèvres. Une nouvelle turbulence, et je sens ses doigts se crisper et s'agripper aux miens, pendant que de son autre main, il signe brièvement une croix.

▬ Hé... ça va aller. Un sourire encourageant. Un baiser délicat sur sa joue. Et je repose ma tête contre son épaule...

***

Une gamine. Je sais plus à quand remontent mes dernières vacances, mon dernier voyage. Mais là. Là ! C'est génial ! On se croirait dans une série de Netflix ! Sauf qu'on n'a pas les sous-titres. Heureusement, Gabriel se démerde bien mieux que moi, en espagnol. Le taxi nous amène jusqu'à l'hôtel. Et dire qu'il a fallut que je manque de crever pour que mes parents claquent le crédit illimité pour ce voyage ! Un all inclusive, sans rire. Quand on arrive dans l'hôtel, je peux pas m'empêcher de glousser et de m'extasier. La vache, c'est quoi genre une fontaine ou une piscine, dans l'entrée ?

La chambre est à l'image du hall. Immense. Je crois que mon appartement pourrait largement tenir à l'intérieur. Je découvre un lit king size et lâche un :

▬ Oh putain ! Le pied !

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Dernière édition par Dylan A. Collins le Mar 17 Oct - 14:22, édité 1 fois
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MessageRe: Half of my heart is in Havana - Gabriel écrit Ven 6 Oct - 23:11


La terre ferme ! Signore, merci de m'avoir fait survivre à cet horrible trajet ! me dis-je en joignant tout de même les mains en guise de remerciement à son égard. Je n'ai jamais connu d'expérience traumatisante avec l'avion, et même mes parents ne l'ont certainement jamais pris, mais des fois quand certains passaient au-dessus de Miami, je les regardais avec l'angoisse qu'ils se mettent à tomber. Tout le monde chez moi se faisait une sorte de fierté de ne pas aller dans l'affreux monstre d'acier ou de jsais pas quoi. Je prends une profonde inspiration, préférant ne pas songer au moment où il faudra retourner dans le cercueil volant... Je reprendrai un de ces décontractants qui m'a fait pioncer une partie du trajet.

Seule consolation, Dylan la dame de l'avion a aussi été malade et elle a terminé par me donner la main en attendant la fin du vol à son tour. Faut dire que les mois précédant ont été compliqués, pour nous deux. J'ai cru perdre Dylan au moment de l'affaire de Blake... Mais elle ne m'a pas demandé de détails, elle ne m'a pas demandé comment ça s'était passé et j'ai aimé ça. Parce que j'aurais pas su quoi répondre. Avec les semaines, je me suis senti comme à la fois chargé et déchargé d'un énorme poids, et Blake aussi. Depuis la mort de sa nièce, il est vachement touché par les affaires qui concernent des gamins, et je voyais bien que cette affaire le rongeait – enfin on l'a tous vu quand il a failli redécorer les vestiaires avec sa cervelle ce con. C'est pas que je considère 'vraiment' que c'est comme abattre un chien... je sais pas ce que je voudrais. Que ces salopards pourrissent à la vue de tous, ou qu'ils profitent de leur tombe ? J'en sais rien. Dio décidera pour eux.

Une fois dans le taxi, je lutte contre l'envie de taper ma meilleure sieste pour observer les paysages. Pour une nana qui vient d'une ville avec un nom hispanophone, Dylan est nulle en espagnol. Enfin, « nulle »... Les premières choses que j'ai apprises à dire me servaient à interpeller les suspects qui prétendaient pas parler anglais, ces sales rats. Ils faisaient moins les malins quand je leur déroulais leurs droits dans la langue du Quichotte là. Si on m'avait dit un jour que je prendrais – encore – l'avion en plus pour venir à Cuba, j'aurais bien rigolé n'empêche.

Mais j'ai eu peur de perdre Dylan, la voir partir, et la voir « partir ». Alors je suis à Cuba, pour elle, et aussi pour nous. On arrive à l'hôtel et je récupère nos valises avant l'autre pingouin qui prétend foutre ses pattes dessus. Je vais quand même pas me faire servir comme une gonzesse ou un bourgeois ?

Dylan s’extasie sur la fontaine gigantesque à l'entrée, je passe la main dans ma nuque, j'ai l'impression de faire tâche ici. Je détaille les lieux, quelle idée ont eu les parents de Dylan de nous envoyer dans un endroit pareil ? Je laisse les valises près de la port et avance en même temps que Dylan, constatant la taille du lit. On va se perdre là-dedans. J'esquisse un sourire et lance avant de m'asseoir sur le bord :
▬ On pourrait baiser à quatre là-dedans. Je tâte ma poche à la recherche de mon paquet de cigarettes que j'ai jeté vite fait dans un sac avant de prendre le taxi. Bordel de merde. Je me relève pour rechercher mon tendre poison et demande à Dylan si elle a pas peur des bêtes qu'elle pourrait croiser dans la flotte depuis leur première mission.

Affreux / monstre / cercueil / tombe / poison

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MessageRe: Half of my heart is in Havana - Gabriel écrit Mer 18 Oct - 22:17
Half of my heart is in Havana
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Juillet 2023 ...

Je me laisse tomber dans le lit, en étoile, sur le dos, avec un large sourire aux lèvres. Je n'arrive pas à me souvenir de la dernière fois que je suis partie en vacances. Et de toute manière, je n'avais pas quitté la Californie. Je crois que ça devait être une colonie de vacances à la con, où mes parents m'ont envoyée un été, dans l'espoir que je me fasse un peu plus d'amies. En vrai, c'était pas si mal, parce qu'il y avait cette espèce de compétition par équipe, avec des jeux sportifs... Je glisse un coup d'oeil à Gabriel et esquisse un sourire. Ça me plait... Ça me plait qu'il soit là, qu'on soit là tous les deux, rien que tous les deux.

▬ On pourrait baiser à quatre là-dedans qu'il lâche, dans un sourire, en s'asseyant sur le bord du lit. Evidemment, la remarque me fait rire. Déjà parce que c'est vrai qu'après un canapé, une cabine de douche ou même un lit de taille standard, d'un coup, ça semble être un terrain de jeu plutôt vaste. Mais ça me fait rire aussi parce que je ne l'imagine absolument pas dans un plan à trois, alors à quatre, n'en parlons pas... Je me redresse, sourire espiègle aux lèvres alors qu'il fouille déjà ses poches à la recherche de son paquet de clopes, j'imagine, et viens me glisser dans son dos. Mes bras viennent l'enlacer alors que je glisse mon visage dans son cou en le taquinant :

▬ A quatre ? Tututut... T'as déjà bien assez à faire avec moi... Je dépose un baiser sur sa joue et devinant qu'il ne trouve pas ses cigarettes, je lui indique l'entrée d'un coup de menton. Dans ton sac...

Je le relâche alors qu'il se lève pour récupérer son paquet, et m'adosse contre les oreillers pour récupérer mon téléphone dans l'idée de prendre une petite photo de la chambre. Je remarque que j'avais zappé de retirer le mode avion, à l'atterrissage, d'ailleurs, et quand je le retire, mon portable émet plusieurs sonneries de notification d'appels ratés et de message sur le répondeur. Je fronce les sourcils parce que c'est pas un numéro que je connais. De toute façon, quoique ce soit, ça attendra notre retour de vacances, maintenant... Gabriel s'attire de nouveau mon attention quand il me demande si je n'ai pas peur des bestioles qu'on pourrait croiser dans l'eau. Je ricane un peu fort en relevant les yeux de mon téléphone.

▬ Parce que tu crois que je vais foutre les pieds dans l'eau ? Non merci, c'est bon ! La fontaine du hall ça ira très bien si je dois tremper mes pieds... Je déconne à moitié. Un p'tit cocktail sous un parasol, ça m'ira très bien... Pourquoi pas un massage, tiens !

Le sourire aux lèvres, je lui adresse un petit regard espiègle avant d'en revenir à mon téléphone. Je vais pour écouter ma messagerie mais une nouvelle torsion de l'estomac me fait grimacer. Une main sur la bouche, je me redresse pour me rendre d'un pas rapide aux toilettes. A croire que mon séjour à l'hosto a rendu mon estomac sensible. J'vais m'en souvenir de ce tacos. Je me passe un coup d'eau sur le visage et écoute finalement ma messagerie. Au début, je ne comprends pas trop pourquoi le secrétariat de gynécologie a essayé de me joindre. Et puis, tout s'éclaire quand la secrétaire m'annonce que j'ai loupé mon rendez-vous de mai pour mon renouvellement d’implant, et que sans nouvelle de ma part, ils préféraient me relancer pour savoir ce que je voulais faire concernant ma contraception.

Je lâche mon téléphone sans entendre la suite du message et ce dernier s'échoue bruyamment sur la paillasse de la salle de bain. J'observe, incrédule, mon reflet dans le miroir. Non. Mais non, ce n'est pas possible. Je passe une main dans mes cheveux, puis sur mon visage et observe mon ventre, interdite, le coeur battant et les mains tremblantes. Je fais un rapide calcul dans ma tête, et je réalise que ça fait quand même un moment que les anglais se sont pas pointés… C’est difficile à dire en même temps, j’ai jamais eu de cycles réguliers, et avec mon implant, je m’en souciais pas vraiment… Merde… Merde merde merde. Je fais quoi, maintenant ?

Avant que Gabriel ne cherche à entrer pour savoir ce qu'il se passe et ce que j'ai fait tomber, je réponds un peu précipitamment :

▬ C'est rien ! Je pince mes lèvres et me passe de l'eau sur le visage. Putain de bordel de merde, j'suis en panique ! J'peux pas rester dans le doute et y'a qu'un moyen d'en avoir le coeur net...

Je prends une longue inspiration et ressors de la salle de bain et force un sourire grimaçant.

▬ Y'a une épicerie à côté de l'hôtel, non ? J'reviens. Je me racle la gorge et me dit que pour avoir la paix, vaut mieux lui servir un petit mensonge, tant que rien n’est sûr… …J’ai oublié de prendre des tampons.

Classe…

Me voilà à la caisse, avec mes deux trois mots d’espagnol que je baragouine en jetant par moment des coups d’œil stressés vers la porte, de peur de voir Gabriel débarquer. J’ai réussi à le semer mais je ne sais pas pour combien de temps encore… Le vendeur, jeune, ne pige rien à ce que j’essaye de lui faire comprendre.

▬ Il me faut un test, ok ? Una testa de… grossessa ? Un bébé ? Bambino ? Ah, c’est en italien ça non ? Je soupire et passe une main sur mon visage : je sais pas si c’est la chaleur, le stress ou un réel symptôme, mais je me sens encore plus nauséeuse que dans l’avion. Une vieille dame discute avec le caissier en espagnol pendant qu’ils me dévisagent tous les deux. Et puis finalement, le vendeur va chercher une petite boîte en carton dans un rayon alors que la mamie me tapote gentiment l’avant-bras avec un sourire encourageant. Merci… je finis par murmurer, soulagée à la fois d’être enfin entendue et par ce petit geste bienveillant…

Mille pensées me passent par la tête, sans que ça ne soit vraiment très clair. Je planque le test dans mon short avant de passer la porte de la chambre pour m’enfermer dans la salle de bain.

Les trois minutes les plus longues de ma vie. Je vois cette dernière défiler dans ma tête, à toute vitesse, tous les mauvais choix que j’ai fait, puis finalement les bons. Celui-là, de choix, il va être crucial… Et puis finalement, le résultat.

Immobile, j’observe silencieusement la tige en plastique entre mes doigts pour en lire le résultat. Une unique barre. Ce n’est pas ce que j’avais imaginé ressentir. Ma respiration se fait courte. Comme quand on prend un coup dans l’abdomen. Et sans que je ne sache pourquoi, je sens un poids m’alourdir le cœur. Je devrais me sentir soulagée, non ? J’en voulais pas, moi, des enfants, c’est ce que je répétais toujours, et Gabriel, il a sûrement jamais imaginé ça avec moi… Et pourtant j’en suis là, à sentir des larmes me monter aux yeux sans trop comprendre pourquoi ça me rend d’un coup si émotive… Je suis pas faite pour être mère, soyons honnête…. Mais je pensais je ne l’étais pas non plus pour être femme, et pourtant…
Je dois rester là peut-être encore quelques minutes, à attendre une deuxième barre qui peut-être prendrait son temps mais, non…

Derrière la porte, Gabriel me parle, mais je n’entends pas. Je me frotte brièvement les paupières comme si ça pouvait rendre mon regard moins rouge et moins humide… Une bonne inspiration, alors que je déverrouille la porte pour l’ouvrir sur Gabriel. Instantanément, je me pince la lèvre pour faire bonne figure et lui glisse un maigre sourire en haussant les épaules.

▬ J’ai cru… que… Enfin, fausse alerte, alors… Tout va bien, hein…? Un nouveau bref sourire faiblard traverse mon visage et je pince de nouveau les lèvres comme pour retenir cette vague de tristesse qui m’envahit soudain. Pourquoi… pourquoi je me sens si déçue, alors…? je souffle alors, en croisant mes bras comme pour m’offrir le réconfort d’une étreinte…

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