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 Mortelle Saint-Valentin |Rp libre| 

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Alita Redfield
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MessageMortelle Saint-Valentin |Rp libre| écrit Lun 20 Mar - 16:54
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« Personne ne blesse mieux qu'un homme. Personne ne se venge mieux qu'une femme. »

14 FEVRIER 2023

Aujourd'hui devrait être un jour spécial. Mais il n'en est pourtant pas un. Quand certains célèbrent leur amour à grand renfort d'attentions et de bouquets de fleurs, toi, Petite Fleur, tu te contentes de prendre une année de plus. Vingt-deux printemps et ce jour ne reste encore que celui de ta naissance, et rien d'autre. Mais ça ne te mine pas tant que ça : la vie t'a fait comprendre que l'amour est un poison bien redoutable et violent qu'il vaut mieux ne pas consommer à trop haute dose. L'amour comme l'espoir altère le jugement et peut consumer un être jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien. Tu l'as vu beaucoup trop de fois, autour de toi, et tu t'en gardes bien... Du moins, c'est ce que tu songes. Tu observes Amâ avec tendresse et une légère inquiétude alors qu'elle plonge presque son visage dans le bouquet de fleurs qu'Apa lui a déposé à la boutique. Elle est heureuse et tu espères vraiment que cet amour là ne la consumera pas.

Elle met son bouquet dans un vase et vient délicatement caresser ta joue quand elle capte ton regard. Elle se demande à quoi tu peux bien penser, pour te sembler si nostalgique. Même si elle s'inquiète beaucoup de tes sorties depuis ce qui est arrivé à Halloween, elle voudrait t'encourager à voir tes amis, pour ton anniversaire, consciente qu'ils ne seront pas forcément tous disponibles... Tu ne sais pas encore à quoi tu occuperas ta soirée, et à vrai dire, tu ne songes qu'à peupler tes pensées avec le travail. Tu arrives à convaincre ta mère de prendre un moment pour elle et elle te remercie en posant un délicat baiser sur ta joue avant de filer et de te laisser la boutique.

Tu essayes de ne pas trop songer, à ce premier baiser qui continue pourtant de te hanter. Et puis bientôt, la clochette tinte, laissant entrer une femme qui te semble... anéantie. Tu la dévisages en la saluant pourtant poliment.

« Je peux vous aider, Madame ? » Tu quittes ton comptoir pour jeter un coup d'œil dans la rue : ce ne serait pas la première femme qui se fait agresser, dans ce quartier.

« Je... Je pensais qu'il allait me faire sa demande, vous savez ? On était ensemble depuis un moment déjà, je pensais... qu'il était honnête... Il me trompe... Je me sens... Désespérée...» Elle renifle et tu perçois son désespoir sans trop savoir ce qui l'a poussé à entrer ici. « On... On m'a dit que Sameen pourrait peut-être m'aider. C'est... c'est vous ? Vous pouvez... faire quelque chose qui me rendra mon petit ami ? » te demande-t-elle avec espoir.

Tu fronces les sourcils. Il la fait souffrir et malgré cela, elle veut le récupérer ? Pourquoi ? Camille t'a déjà dit que ressortir avec son ex, c'était comme remettre un yaourt périmé dans le réfrigérateur et espérer qu'un mois, un an plus tard, il aura changé...

« Qu'est-ce que je dois faire... ? »

Tu lui prends les mains et cherche son regard :

« Vous allez bien m'écouter. » Tu relâches ses mains alors qu'elle renifle et tu t'éloignes le temps de fouiller dans une étagères pour en sortir des fleurs roses et pourpres séchées d'un petit bocal que tu récupères soigneusement. Tu apportes le petit sachet à la femme et lui glisse dans les mains : « Vous allez rentrer chez vous et faire comme si vous ignoriez tout. Vous allez faire infuser cette plante dans une boisson ou un plat qu'il affectionne beaucoup. »

« Et ça va me rendre son amour ? » te demande-t-elle avec espoir, dans un reniflement.

« Non, votre liberté et votre dignité. Quant à lui, ça lui donnera une diarrhée de tous les diables et sans doute quelques vomissements. Quittez le. Aucune femme ne mérite de souffrir par amour, et aucun homme aussi indigne d'être aimé ne mérite qu'on souffre pour lui. »

Tu esquisses ton fin sourire, aussi délicat que mystérieux. Tu aurais voulu que ta mère ait la force et le courage de partir avant que l'enfer ne commence. Tu espères que ton implication aidera cette femme. Elle te dévisage, incertaine, et finit par sourire au travers des larmes avant d'acquiescer silencieusement. Au fond de son regard, tu perçois de la reconnaissance.

« Merci, Sameen... » murmure-t-elle.

« Je m'appelle Alita, je suis sa fille... N'hésitez pas à revenir, nous faisons des dégustations de tisanes, tous les samedis. »

Un nouvel échange de sourire bienveillant, la femme quitte la boutique, allégée de ce poids sur sa poitrine...

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MessageRe: Mortelle Saint-Valentin |Rp libre| écrit Mar 11 Avr - 1:11
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«La vengeance est un chemin dangereux»

14 FEVRIER 2023

Doucement, la porte se clôt derrière mes pas et lentement cette exquise pesanteur m’endolorit. Les délicieuses senteurs boisées, de fleurs, de musc, de vanille et de thé qui parfument la boutique et me rappellent de vieux souvenirs d’enfance…Des bocaux par centaines, des fleurs d’une pure rareté, des herbes aromatiques, les étagères sont toutes parfaitement garnies. Je m'avance un peu plus près pour lire les étiquettes. Peut-être trouverai-je ce que je cherche ? Peut-être que non. Peut-être que oui. Peut-être plus. Peut-être moins...

Je n’écoute pas, mais le silence roi, dévoile de lointains murmures, puis une jolie voix, dont la douceur suave et sucrée, me souffle que tu es là. Mes pas me portent à cette magnifique candeur dans ta voix, comme inlassablement attiré vers cet idéal que jamais on ne peut atteindre. Je n’écoute pas, je m’efforce de ne pas tendre l’oreille, mais les mots me parviennent clairs et limpides. Une cliente éplorée. Un mari infidèle. Le désir de retrouver cet amour perdu. Quoi…ici ? c’est pathétique...

Et pourtant, tu t’envoles un instant entre les allées pour en revenir avec un petit bocal, quelques fleurs et des instructions. L’amour rend stupide. Le désespoir éveille tant de crédulité chez l’être humain que ça en est presque risible. Cette idiote ne croit quand même pas que de piètres fleurs vont matrixer son mec et l’empêcher de fourrer sa queue ailleurs ? Comment peut-on tomber si bas ?  Regarde-toi, jolie Fleur, tu es douce comme la brise d’été envers cette dame désespérée. Tu sembles soucieuse de son sort et tu partages sa douleur. Tant d’altruiste qui me fait défaut. Des larmes versées, des cœurs brisées, rien ne m’inspire compassion et miséricorde, mais indifférence et apathie. La Mort même ne me suscite aucune indolence.

Mon regard glisse sur toi et s’y attarde longuement : je me complais à t’observer, à scruter tes fines lèvres qui, jadis ont été miennes, remuer à chacun des mots qui s’en échappe, à regarder ces délicieuses courbes qui dessinent ta silhouette et m’enquérir de la curiosité que tu éveilles chez moi. Oui. Je suis un homme.

« Et ça va me rendre son amour ? » Pauvre idiote...

Non, votre liberté et votre dignité. Quant à lui, ça lui donnera une diarrhée de tous les diables et sans doute quelques vomissements. Quittez-le. Aucune femme ne mérite de souffrir par amour, et aucun homme aussi indigne d'être aimé ne mérite qu'on souffre pour lui. Un rictus étire le creux de mes lèvres à la pensée que tu ne sois pas aussi pure et innocente qu’on se l’imagine. Plus je dévisage tes pétales et plus j’en découvre tes épines. Tu aurais donc cette noirceur ?

Vous échangez une accolade et tandis que ta cliente éplorée s’envole au cœur d’Overtown, je m’appuie contre une étagère en croisant les bras sans te quitter des yeux: La vengeance est un chemin dangereux. Alita.
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MessageRe: Mortelle Saint-Valentin |Rp libre| écrit Jeu 27 Avr - 22:41
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14 FEVRIER 2023

Tu as bien entendu la petite clochette signaler l'entrée d'un nouveau client, un peu plus tôt, et du coin de l'oeil, tu as même perçu sa présence sans pouvoir toutefois pouvoir l'identifier. Tu étais trop concentrée sur les rayons que tu arpentais, sur les conseils que tu dispensais. Ta voix a susurré à ta cliente en détresse de revenir à la raison pour que cette dernière ne s'oublie pas dans une relation qui n'en valait pas la peine... Mais qui es-tu, finalement, Petite Fleur, que peux-tu comprendre à l'amour, toi qui n'a jamais encore expérimenté quoique ce soit si ce n'est ce baiser ravi au seuil d'une mort imminente ? Peut-être te permets-tu ces conseils parce que justement, tu sais reconnaître ce qui n'est plus de l'amour, pour l'avoir vécu et subi toute ton enfance ?

Elle te remercie et s'en va comme elle est venue et tu as le sentiment d'avoir peut-être libéré cette femme d'une prison de souffrance. Tu en aurais presque oublié la présence de cet autre client s'il ne s'était pas rapproché pour s'accouder à une étagère, les bras croisés sur son torse.

« La vengeance est un chemin dangereux. Alita. »

Cette voix t'est familière. Ce timbre froid et pourtant si chaud et suave, pour ton oreille, qui, par son simple murmure éveille chez toi des souvenirs brûlants que tu gardes secrets. Sur ton épiderme, le velours de ta peau se hérisse en même temps qu'un frisson te traverse. Il est ici. Tu veilles à ne pas te tourner vers lui, à ne pas lui accorder ce qui pourrait s'apparenter à de la hâte ou de la surprise. A la place, tu viens humecter tes lèvres en dissimulant une esquisse de sourire, alors que tu réarranges soigneusement les bouteilles d'hydrolats du rayon voisin.

Tu ne veux pas lui donner la satisfaction d'une quelconque ascendance sur toi et pourtant... Pourtant, il est difficile de nier que sa présence te plait. Tu n'arrives pas à te défaire du souvenir de ses lèvres, ni de ce sentiment d'impureté quand tu as réalisé à quelle profession il appartenait. Et depuis, tu n'as pas arrêté de le détester d'avoir infecté tes pensées et ton inconscient, jusqu'à peupler tes rêves les moins sages... Ton regard émeraude glisse furtivement par-dessus ton épaule pour le deviner, juste à quelques pas derrière toi. A l'image du poison que tu as choisi et bu, tu as envie de te risquer à jouer avec celui-ci...

« Je ne crains pas le danger...» lui réponds-tu de ta douce voix qui cache pourtant le piquant de tes épines. Puis, reportant ton attention sur les flacons, une esquisse de sourire satisfait aux lèvres, tu conclus :« ... Puisque manifestement, il me conduit toujours à vous.»

Tu te retournes finalement pour lui faire face, le dévisageant de ton regard émeraude et profond, avec aux lèvres ce sourire tout emprunté à une Mona Lisa.

« Que voulez-vous ? » lui demandes-tu finalement, sans pouvoir ignorer le parfum de sa peau, en suspension dans l'air, là, tout près de toi. Si tes pensées à toi n'étaient pas sages, tu te demandes si tu as su gangrener les siennes également...

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MessageRe: Mortelle Saint-Valentin |Rp libre| écrit Jeu 20 Juil - 0:20
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14 FEVRIER 2023

Il semblerait que le souffle de mes paroles, Petit Fleur, ne te fasse guère ciller, car tu ne daignes montrer ton doux visage. Je ne plaindrais pas du tableau que tu m’offres, car son esquisse m’est exquise. Je me complais à scruter les lignes de tes courbes qui accompagnent tes gestes mesurés lorsque tu viens lentement déposer quelques fioles sur l’étagère. Et puis, comme une fine brise d’été, je sens tes iris chartreux glisser furtivement dans ma direction, comme s’ils se préservaient derrière la blondeur innocente de tes boucles.

« Je ne crains pas le danger...» clames-tu avec douce insolence. « ... Puisque manifestement, il me conduit toujours à vous.» . Il semblerait que le vent de tes paroles, Petite Fleur, me fasse ciller car le silence est la seule réponse que mes lèvres t’offrent.

Enfin je te vois, douce créature de l’Eden, enfin je te vois, enivrante Princesse des Enfers. Je te regarde longuement, ouvrir tes pétales et dévoiler ce regard chartreux et ce sourire malicieux accroché à tes lèvres qui me renvoient à mes songes passés et au goût sucré de ta bouche.

« Que voulez-vous ? » je me perds sans doute dans la contemplation de ta beauté, mais je n’en oublie guère la raison pour laquelle j’ai passé la porte de ton magasin. Ne va pas imaginer que je suis venu pour tes beaux yeux, bien qu’ils vaillent la peine de s’y attarder, bien que tu éveilles chez moi, un certain intérêt, voire des pensées trop indécentes pour une fillette comme toi.

Je continue pourtant de te fixer, silencieux, impassible puis, j’humecte brièvement mes lèvres pour chasser les pensées obscènes que tu m’inspires : À vrai dire, je cherche quelque chose contre les migraines. J’imagine que vous devez avoir ça en stock ? où bien ai-je eu tort de venir ici ? répondis-je froidement en laissant mon regard vagabonder sur les diverses étagères qui ornent la pièce.
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MessageRe: Mortelle Saint-Valentin |Rp libre| écrit Jeu 3 Aoû - 7:48
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14 FEVRIER 2023

Il te semble que vous jouez tous les deux une partie d'échecs ou ni l'un ni l'autre ne laisse son Roi en pâture. Les regards que vous échangez sont bien plus éloquents que vos silences. Son parfum est enivrant, amenant avec lui le souvenir chaud de ses lèvres, et les fantasmes oniriques gémissants qui hantent tes nuits. Ta bouche est soudain sèche, alors que ton regard émeraude ne cesse de sonder le sien. Tu n'as pas oublié ce qu'Elijah t'a révélé, à son sujet. Et ce qui aurait dû achever de te languir de cet homme n'a fait que renforcer ta curiosité et ton obsession. Il n'y a rien de naïf, dans tes intentions. Rien de naïf dans ce que tu ressens à son égard. Bien au contraire.

Tu captes son regard. Si ses lèvres restent scellées, son regard parle pour lui. Tu sais. Tu en es convaincue. Les yeux sont le reflets de l'âme, ils ne peuvent mentir. Et ses yeux à lui transpire d'un désir, tu en es consciente. Et cela te satisfait. Un bref sourire malicieux étire tes lèvres de satisfaction. Depuis quand n'avais-tu pas souri avec autant de sincérité ? Il humecte ses lèvres et une pensée te traverse, te criant de les humecter à sa place. Tu ranges cette pensée en même temps qu'il rompt le silence.

« À vrai dire, je cherche quelque chose contre les migraines. J’imagine que vous devez avoir ça en stock ? Ou bien ai-je eu tort de venir ici ? »

Il y a quelque chose de sévère dans sa voix, comme s'il cherchait à dominer cette partie mais tu n'es pas candide, Petite Fleur, tu as bien capté son regard qui fuyait le tien pour parcourir les étagères autour de vous. Tu inclines légèrement la tête sur le côté. Te vient l'envie de le pousser dans ses retranchements, encore et encore, de mettre à l'épreuve sa résistance en jouant les fausses innocentes. Tu t'approches de lui, sans le quitter des yeux, si proche qu'il te domine de toute sa hauteur. Tu lèves tes doigts fins et délicats, les laissant effleurer sans toutefois le toucher le bras du mercenaire. Alors que ta main remonte jusqu'à son visage, tes doigts stoppent leur course sur l'étagère juste derrière lui. Tu te hisses sur la pointe des pieds, ton regard quittant le sien pour mieux se rabattre sur la fiole que tu viens de saisir entre tes doigts. Si proche de lui, c'est à ton tour de lui imposer ton parfum, offrant ton cou à ses sens. Tes gestes sont lents, et ta seconde main vient se poser sur son torse pour garder l'équilibre alors que tu redescends de la pointe de tes pieds. Ton visage proche du sien, tu attends un instant avant de lui murmurer, ton regard vif et intelligent plongé dans le sien :

« C'est tout ce qu'il vous fallait ? »
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MessageRe: Mortelle Saint-Valentin |Rp libre| écrit Ven 6 Oct - 1:44
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14 FEVRIER 2023

Même si un silence implacable a tout à coup envahi ces quatre murs, je peux sentir cette tension planer dans l’air, je peux lire tes pensées les plus secrètes, car Petite Fleur, ton regard chartreux ne ment pas, tes prunelles de feu ne me quittent pas. Ta joue dessine une exquise fossette quand le creux de tes lèvres dresse un sourire malicieux. La complaisance qu’elle esquisse sur ta bouche est un réel délice. Ne me tente pas, vile créature, tu ne saurais assumer la direction que prendrais cette route si je laisse l’animal en moi succomber à la tentation.

Je te maudis sorcière, car tes gestes n’en font que le contraire, et chaque pas délicats que tu fais vers moi ne font qu’accroître cette faim, ce besoin viscéral de sentir ton corps frémir sous mes doigts, cette soif inextinguible de m’abreuver de tes lèvres. Tu me cherches. Tu me tentes. Tu me provoques. Tu m’exaltes. Tu joues bien trop avec le feu Petite Fleur. Prends bien garde à ne pas t’y brûler les pétales. La distance entre nous, peu à peu, s’efface, quand peu à peu l’odeur délicieusement fleurie de tes cheveux éveille mes sens. Tes doigts fins et délicats prennent leur envol, frôlant la peau de mon bras pour t’emporter lentement contre moi. Ma main vient instinctivement accrocher ta taille, te sommant de ne plus t’approcher. Pourtant, têtue que tu es, ton autre quintuplé s’égare sur mon torse où tu t’appuies pour attraper une fiole tapie sur l’étagère du dessus.

C’est tout ce qu’il vous fallait ? que ton souffle me susurre doucement quand ton regard éloquent lui, reste rivé sur mes prunelles. Ma main esseulée vient couvrir ta joue et le bout de mes doigts glissent vers ton menton : J’aurais pu le faire. et tu le sais. Tu prends un malin plaisir à jouer et je mentirais si je te disais que cela m’indiffère. C’est tout le contraire. Je suis un homme exalté par une belle femme. Curieux, j’incline la tête sur le côté, mais tu cherches autre chose n’est-ce pas ?

Mes mains descendent sur ta taille et d’un mouvement très rapide, je t’entraîne avec moi pour t’offrir ma place contre l’étagère. Je rapproche mon visage, plongeant mon nez dans tes cheveux pour m’enivrer de leur douceur et te chuchote au creux de l’oreille : Sais-tu au moins dans quoi tu t'embarques ? quelque uns de mes doigts abandonnent ta taille pour s’engouffrer sous ton chemisier et serpenter délicatement sur la peau satinée de ton ventre. Mon souffle chaud emballé te murmure tout l’éréthisme que tu suscites en moi: tu es sûre que c’est ce que tu veux ?mes doigts lentement descendent vers ton nombril, puis ton bas ventre, effleurant l’élastique de ton pantalon.
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MessageRe: Mortelle Saint-Valentin |Rp libre| écrit Jeu 26 Oct - 4:33
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Sa main saisit fermement ta taille, comme pour te tenir à distance, et pourtant tu te hisses sur la pointe des pieds, posant ton autre main sur son torse. Il te tient à l'écart, et pourtant, ses doigts enfoncés dans ta peau laissent entendre un tout autre son de cloche. Provocation. Comme s'il n'y avait rien à craindre, tu lui susurres innocemment ta question, t'imposant à tous ses sens. Tes jolis iris céladons attrape le regard froid en face de toi, et tu sais, oui, tu le vois, que tu ne le laisses pas de glace, bien au contraire.

Son autre main se lève doucement, jusqu'à ton visage, faisant esquisser malgré toi un papillonnement craintif à tes paupières. Douce et ferme, la caresse de ses doigts sur ta joue, jusqu'à ton menton. Ton regard un instant farouche s'apaise alors que tu le laisses poser son empreinte une nouvelle fois sur toi.

« J’aurais pu le faire.» te laisse-t-il entendre sans que tu ne contestes. Au tour de tes doigts de glisser le long de son bras la force indéniable et de finir leur course sur la main qui recouvre ta joue et ton menton. Dans son regard, rien ne saurait te tromper, pour l'heure. Tu peux y lire toute l'intrigue que tu lui inspire, tu peux sentir la caresse désireuse de ses prunelles. Il incline légèrement la tête sur le côté et d'une voix chaude et basse, il te souffle, abandonnant un vous distant pour te tutoyer : « Mais tu cherches autre chose n’est-ce pas ?»

Un silence est parfois plus éloquent que mille mots, Petite Fleur... Et qui ne dit mot, consent. Tes petits doigts froids apportent la paume de sa main jusqu'à tes lèvres, tes paupières se fermant pour mieux se rouvrir sur tes yeux de biche quand tu y déposes le prémisse d'un baiser. Tu cherches à provoquer l'homme qui peuple tes nuits courtes et remuantes, dans l'espoir sans doute de t'abreuver de tous ces délices que ton imagination à su faire fleurir en toi.

Ses mains glissent sur ta taille, fermement, et dans une danse bien brève, tu te retrouves plaquée à l'étagère contre laquelle il se trouvait juste avant. Tu ressens le besoin d'humecter tes lèvres, subitement, sans pouvoir le quitter du regard tout comme tu ne peux le chasser de tes pensées. Son visage s'approche du tien, offrant à ta peau délicate son souffle chaud. Quand tu le sens s'abreuver du parfum délicat de ta chevelure, tu la sens en toi, cette délicieuse vague qui prend naissance dans le bas de ton abdomen, hérissant ta peau d'une chair de poule. Personne n'a jamais su éveiller tes sens et tes désirs comme lui. Son murmure vient délicieusement chatouiller le creux de ton oreille, faisant redoubler cette vague en toi. Tes doigts glissent et effleurent ses avant-bras pour remonter avec la délicatesse d'un lierre jusqu'à ses épaules puis sa nuque en même temps que tu lui offres ton cou en pâture. Si le désir est un venin, alors qu'il te morde et t'intoxique sur le champs.

« Sais-tu au moins dans quoi tu t'embarques ? »

Battra-t-il en retraite s'il découvre ton innocence sur le sujet ? Ou bien serait-il plus excité encore d'être le premier à pouvoir étendre son drapeau ? Ses doigts se glissent sous ton chemisier pour courir sur ta peau, t'obligeant à prendre une inspiration plus courte que tu ne l'aurais voulu. Laisse toi aller, Alita. Défais toi d'elle, Petite Fleur, jette-la aux orties, cette virginité qui te fait défaut ! Offre-la lui sur un plateau puisqu'elle ne veut rien dire à tes yeux.Tes doigts à toi se crispent et se referment fermement sur une poignée de ses cheveux.

« Tu es sûre que c’est ce que tu veux ? »

Tu mordilles un instant ta lèvre inférieure, oubliant parfaitement où tu te trouves, que n'importe qui pourrait entrer et vous interrompre.

« Toi. C'est toi, que je veux. » tu lui réponds sans fléchir, rendue plus hardie par ses caresses et tes pensées brûlantes et confuses. Sans attendre de permission, tu t'invites dans ses bras, dans une impulsion l'obligeant à te soutenir par tes cuisses. Tes lèvres viennent chercher les siennes sans l'ombre d'une hésitation. Bois-le, ce délicieux poison, Petite Fleur, n'en perd pas une goutte...

« Apprends-moi. Montre-moi. » lui souffle-tu entre deux baisers, le souffle déjà court, comme pour répondre à sa première interrogation. « Désire-moi. »

N'est-ce pas imprudent, Petite Fleur, de te livrer à ces pulsions, ici et maintenant ? Est-ce que le danger d'être prise sur le fait qui te fait tant vibrer ? Comme lors de tes rêves enflammés et éphémères ? Mais qui entre vous deux aura la sagesse de la retenue et de la prudence ? Certainement pas toi...

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