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 Training day - Svetlana 

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Ivan Gorbatchev
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MessageTraining day - Svetlana écrit Mar 5 Déc - 0:27
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Training day

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Mes pas sont rapides, ils s’enchaînent, un pas devant l’autre, tous les nuages en moi coulent et grondent, je suis le tonnerre le plus grisonnant, celui qui fait des éclairs quand on s'approche trop de lui, celui qui a peur qu'on le cour-circuite si on essaye de vouloir arranger les grondements extérieurs, les oiseaux chantent tristement à ma venue et s'envolent au loin, comme s'ils me fuyaient, eux aussi,, le soleil observe ce que je fais, il me pointe du doigt, je le sens me juger par chacun de mes pas et son astre solaire fait briller mes pas, il indique ma direction, celle que je suis censée suivre, le poing fermé, j’ai la colère qui coule dans mes veines, c’est presque comme une drogue, une fois qu’on goutte à ce genre de sentiment, il ne nous quitte jamais réellement, mon myocarde est rapide à l’intérieur de mon thorax, il fait pomper et voyager mon sang dans chaque parcelle de mon corps plus vite que la normale, j’ai le souffle court quand je traverse le couloir, pour les personnes du groupe qui me connaissent depuis plus longtemps que toi, ils ont l’habitude de me voir partir furieux sans vraiment aucune raison et aucun d’eux n’a vraiment essayé de savoir pourquoi, car ils savent comment je suis, je n’attends plus rien d’eux, je n’attends pas à ce qu’ils me courent après, à ce qu’ils essayent de me sauver, parce qu'ils auraient pu le faire il y a bien longtemps, mais ils ne l’ont jamais fait.

J’ai l’impression de creuser ma tombe encore plus profonde que prévu. Je me tiens au-dessus de la terre retournée pour admirer l’endroit où je vais siéger jusqu’à ma perte, ici, personne ne viendra creuser, ça je le sais, car quand je suis partie acheter la pelle, personne n’a rien fait, personne ne m’a rien dit, alors à quoi bon ? Je peux creuser encore un petit peu la terre, personne ne le remarquera. Je me suis fait une raison, il n’y a que moi dans cette histoire, moi et moi seul, ça a toujours été comme ça après tout. Dans mon tombeau, soit ma luciole, pour me guider dans cette nuit obscure. Quelque part, une part de moi, j'attends ce faisceau, cette lumière pour me guider à travers le blizzard et la brume.
Pour l’instant, je me contente de ma noirceur, celle qui m’habite depuis des années, elle me tend la main tous les jours, me pose la main sur l’épaule et m’accompagne dans les moments difficiles pour que je ne cède pas, elle a toujours été là, elle ne m’a jamais abandonné, j’ai commencé à me faire à l’idée de ce masque que je porte quotidiennement, il est réassurant, plus, que le visage qui se cache réellement dessous, ce visage ne survivrait pas longtemps, s’il venait à refaire surface après toutes ces années.

Pendant que mes pas s’accélèrent, j’atteins rapidement la salle d’entraînement, la salle est assez grande, assez pour s’entraîner à tout type de défense, que ça soit l’arme à feu ou à l’arme de poing, il y a également une salle de sport pour le renfort musculaire, je trouve que cet endroit est presque parfait, assez pour se défouler quand ma haine pointe le bout de son nez. Je me dirige vers le placard sécurisé afin de dévoiler les armes devant moi, je les admire une par une, j’hésite, puis finis par prendre celle qui se trouve à ma droite, j’attrape les munitions, la charge, mes pas se dirigent rapidement jusqu’à la table.
Le cran de sûreté retiré, je la pointe face à ma cible en appuyant sur le bouton rouge à côté de moi, signe, que les cibles se mettent à bouger et en font apparaître de nouvelles, rapidement, mon arme tire, encore et encore, dangereusement, elle touche les cibles, un parfait, je n’en rate aucune, il est d’ailleurs très rare que ça soit le cas.

Je n'ai pas encore remarqué quelqu'un est rentré dans cette partie du bâtiment et que tu es juste derrière moi, à m'observer.
(c) DΛNDELION

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Svetlana Shevchenko
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Dim 10 Déc - 1:47


Training day...
Ivan & Svetlana
Moscou, Août 2014
Et tandis que les rires s’estompent avec la distance, je m’engouffre dans les couloirs désertiques où règne le silence. Le courant de cette rivière invisible me pousse à m’éloigner de toi, mais mon cœur lui, me souffle le contraire. Je suis l’anguille qui remonte le fleuve à contresens, pour retrouver ses eaux douces qui la vu naître. Je ne peux ignorer ce que tu m’as fait découvrir. Je ne peux oublier ce que tu m’as fait ressentir tout comme je suis incapable de te regarder partir sur cette note d’irascibilité. Le rythme précipité de tes pas et ta démarche endiablé m’ont alertée alors que les autres ne s’en sont guère préoccupés. J’ignore même s’ils l’ont remarqué. Pourtant, à mes yeux, ton absence est comme une tâche d’encre  sur une page blanche.

Je progresse à pas de loups dans ces longs corridors, dans l’espoir de tomber sur toi, mais je n’y débusque que du gibier avarié que tu es parvenu à semer derrière toi. Tu erres donc quelques parts entre ces murs, plus seul que jamais et je me languis de te retrouver pour être à nouveau seule avec toi. Elle n’a pas besoin d’ouvrir son énorme bouche, je sens son regard poisseux s’abattre sur moi et me maudire dans ses plus viles pensées. Je préfère l’ignorer, poursuivre mon chemin, voguer là où mon cœur me souffle d'aller et les eaux m’emportent sur cette vague imperceptible.

Et puis, en suivant le cours de ces flots, je perçois plusieurs détonations qui déchirent le silence et se meurent en écho entre les murs du couloir. C’est donc là que tu t’es réfugié ? Je déploie mes ailes et prends mon envol vers la salle d’entraînement. Les coups de feu retentissent toujours plus fort, à mesure que mon voyage s’achève. Et te voilà, calme et concentré sur tes victimes en carton, vidant le chargeur de ton neuf millimètres sans manquer une seul fois tes objectifs.

Joli. que je laisse échapper, impressionnée par la précision de tes tirs. C’est à peine si je me souviens de la dernière fois où j’ai tenu une arme à feu entre mes mains. Je sais que Marko voulait m’apprendre mais j’ai toujours refusé de jouer, comme lui, les bons petits soldats de la Mafia. Du sang Shevchenko coule certes dans mes veines, mais je ne voulais surtout pas leur ressembler.

Sous le son doucereux de ma voix, tu te retournes doucement croisant ainsi mon regard céruléen. Et tes jolis iris anthracites me troublent. Je sens mon cœur palpiter étrangement sous le silence que ma présence vient de susciter. Je voudrais poser ma main sur ma poitrine pour l’empêcher de mouvoir, mais je me sens soudain enveloppée d’une douce chaleur coulant dans mes veines. Je suis comme engourdie, avec cette sensation étrange d’avoir des fourmillements dans la tête. J’essaie de ne pas me perdre dans la profondeur de ton regard, car c’est très difficile de résister à l’appel de cet océan anthracite. Je m’avance lentement près du placard à armurerie, et m’appuie d’une épaule contre le mur en te regardant : Est-ce que tout vas bien? Tu es parti vite tout à l’heure...
(c) princessecapricieuse

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Dernière édition par Svetlana Shevchenko le Dim 10 Déc - 14:53, édité 1 fois
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Dim 10 Déc - 12:47
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Je suis peut-être silencieux, mais je ne suis pas aveugle, le temps finira par me dire qui a perdu qui, je sais que sur mon chemin semé d’embûche, je n’ai plus d’attache, je ne crains plus la douleur de la perte et de l’abandon, car je me refuse toute attache. C’est tellement plus facile comme ça, tellement moins contraignant, on avance plus vite seul, si tu crois que tu peux me briser, fais-toi plaisir, mais tu ne peux pas me briser, parce que je le suis déjà.
Finalement, le temps nous montre toujours le vrai visage des gens, Milo est ses blagues à la con, comme s’il se croyait drôle. Lui aussi, il m’énerve. Tout le monde m’énerve et vous m’énervez tous.
Observe, remarque puis… Éloigne-toi. Il n'y a rien de mieux à faire. On sait tous que l'ont née seul et qu’on meurt seul, à quoi bon s’embêter avec ces sentiments ? Ces faiblesses ? J’ai du mal à comprendre ce que les gens voient de beaux là-dedans, je trouve ça horrible, de souffrir, d’aimer à en souffrir. Je sais que cette chose n’est pas faite pour moi, je ne la comprends même pas, je ne sais même plus ce qu’elle est censée dire, où faire.

Et plus je tire, plus ma colère passe à travers mes balles, mon esprit et mon arme me rassurent, parce que je sais que grâce à eux, je tuerais mes ennemis quand ils viendront. Parmi le bruit que font mes balles qui retentissent sur les cibles, je peux sentir que je ne suis pas seul, je reconnais l’odeur de ton parfum, c’est celui que j’ai inhalé hier soir. C’est comme une douce caresse dans ma fosse nasale. Les épices florales embaument la pièce, c’est sucré et c’est enrichi d’une certainement gourmandise dont je ne pourrais mettre le nom dessus, c’est doux, mais c’est expressif à la fois, ça sent bon, ça sent toi, et surtout, ça me rappelle notre soirée. Je sens que ma colère redescend d’un étage. J’enclenche la sécurité et pose l’arme sur la table quand j’entends ta voix trancher le silence dans lequel je m’étais plongé pendant mon entraînement.
Je prends une inspiration comme pour me donner le courage d’encaisser ce qu’il va se passer, on est seuls, toi et moi, dans une pièce, est-ce réellement une bonne idée après ce qu’il s’est passé hier soir ? J’ai juste envie de tirer avec mon arme, je ne demande pas qu’on vienne me rassurer.

« Merci et encore, tu n'as rien vu. »

Je dis d’une voix tranchante, ce n'est pas pour rien que je suis le meilleur tireur de ce groupe et après tout l’entraînement que j’ai subi aux services secrets et en arrivant dans ce groupe, si je ne sais pas tirer, c’est vraiment que je serai un boulet. Je ne me lance pas des fleurs, mais c’est certainement la seule chose sur laquelle je suis doué, je sais tirer, je sais me défendre, même si j’ai jamais montré aux autres mes capacités de défense, je ne voudrais pas qu’on finisse par découvrir qui je suis précisément. Car je ne suis qu’un loup caché dans un troupeau de moutons, du moins, c’est le sentiment que j’ai quand Dimitri m’a intégré au groupe, même si à présent je me sens plus investi, il a été compliqué de me faire un minimum intégré par les autres.

Je finis par me retourner et te faire face, te voilà, face à moi, à m’observer avec ces yeux de biches, pourquoi tu fais ça ? Il n'y a rien d’impressionnant dans ce que je viens de faire, même si je respecte ton admiration pour quelques tires que j’aurais pu encore mieux réussir si je le voulais. Mes yeux se posent sur les tiens, j’ai cette drôle de sensation, je ne sais pas comment ça s’appelle et je ne saurai même pas comment l’expliquer. Tes yeux bleus m’appellent, comme un papillon de lune, il est ailé de tendresses bleues, c’est comme un appel au calme, pour que l’océan cesse de battre et d’abattre ses vagues déchaînés contre les paquebots. C’est comme arrêter de regarder la lune pour observer les étoiles, je me demande pourquoi tu me regardes comme ça et… Je me demande pourquoi je te regarde comme ça aussi.
Quand tu reprends la parole, je laisse échapper un soupir nasale, tu es peut-être la seule à t’inquiéter réellement de comment je vais enfin… Les autres aussi s’inquiétait au début, mais ça leur est vite passé, je me dis qu’avec toi, ça sera pareil, d’ici quelques jours ou quelques semaines, tu finiras par te lasser de mon attitude, Ne t'en fais pas, j’ai l’habitude et honnêtement, ce n'est pas grave, j’arpente la solitude avec mélancolie, c’est ce qui est le plus reposant pour mon cœur, c’est une tempête de silence qui arrache toutes mes branches mortes et desséchées. La solitude est fidèle, elle ne trahit jamais, elle ne t’abandonne jamais.
Je n’aime pas la question, comment tu vas ? Je me sens obligé de répondre oui, car si je réponds le contraire, je vais devoir expliquer ce que je ressens et ça, je ne veux pas, je n'ai pas envie de m’ouvrir, je n'ai pas envie de devoir des explications, surtout, qu’il n’y a que moi qui puisse me comprendre dans ce tourbillon d’émotions.

« Oui, je vais bien. J’avais envie de m’entraîner.
Et toi, qu’est-ce que tu fais là ?  »


Je ne pense pas que tu sois déjà venue ici et je ne pense pas non que tu saches tirer, je suis presque curieux de savoir si toi aussi, tu sais te défendre et si tu pratiques les mêmes méthodes que ton père et ta famille, je me pince intérieurement sur cette pensée que j’essaye de chasser, je repense à ta conversation à toi et Milo, je ne sais pas pourquoi elle me reste en tête, pourtant je m’en fiche, même si ça me fait de la peine pour Georgina.
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Dim 10 Déc - 17:13


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 Merci et encore, tu n'as rien vu. siffles-tu froidement. L’espace d’une seconde, j’ai l’impression de revenir à cette interrogatoire. L’espace d’un instant, tu as ce brasier qui résonne dans les décibels de ta voix. Tu es en colère et je la sens m’écraser comme une fleur qu’on piétine. Elle m’étouffe, je suffoque, privée de mon oxygène comme une éponge qu’on essore pour en ôter toute l’eau. Je suis asséchée comme une feuille d’automne tombée de l’arbre tapissant le sol et grésillant sous les semelles de cuir. Mon cœur se met à taper fortement contre ma poitrine. Je ne sais pas ce qui m’attend et c’est qui à la fois m’attire chez toi autant que cela m’effraie. Tu poses doucement l’arme sur la petite table, puis tu te retournes et tu me jettes ce regard. Ce même regard éloquent que la veille, celui où je me suis égarée, où je me suis noyée lorsque nos corps se noyait l’un dans l’autre. Est-ce que toi aussi ça te hante comme une soif qui n’étanche pas ? Tes iris chocolat m’appellent, comme un loup solitaire, paré de cette douceur anthracite dans le regard. C’est comme une douce mélodie, une cascade d’accalmie, l’océan après la tempête, une comète argentée coulant dans le ciel Saphir de la nuit. C’est comme suspendre le temps et planer au firmament.


 Oui, je vais bien. J’avais envie de m’entraîner.   T’entraîner ? Pourquoi ai-je la sensation que tu me sers un mensonge sur ce plateau d’argent ? Tu t’es éclipsé aussi vite qu’une rafale de vent, prêt à soulever la mer et à gronder tel le tonnerre. Je ressens ta colère comme je sens le vent lacérer mon visage dans le froid mordant de l’hiver : Oh...d’accord.

Je me sens un peu stupide tout à coup. C’est juste qu’Eryna a dit qu’… Les mots ne parviennent pas à sortir. Et s’ils le faisaient, j’aurais la désagréable sensation d’être mise à nue une nouvelle fois, mais pas de manière dont on pourrait le penser. Je ne veux pas te sembler vulnérable. Je ne le suis pas, sauf peut être avec toi. Je préfère me raviser Cette peste a sûrement dû inventer ces bobards pour me mettre dans une position inconfortable. Et le pire, c’est que ça marche. Je me racle la gorge puis déglutis : Peu importe.

Et toi, qu’est-ce que tu fais là ?  »   Moi ? C’est une bonne question. Je ne suis pas sûre d’en connaître encore la réponse. Où est-ce que je préfère simplement fermer les yeux et la balayer ? Je crois qu’une partie de moi n’est encore prête à accepter cette vérité qui me trotte dans la tête depuis quelques jours. Et quelle minable excuse vais-je devoir te raconter pour satisfaire ta curiosité ? En tandis que je me triture l’esprit, nos prunelles ne se quittent pas. J’ai du mal à me concentrer quand tu me regardes comme ça. Mentir n’est pas dans mes habitudes. J’ai toujours joué cartes sur table avec toi, et ce depuis le jour de notre rencontre. Je n’ai rien à cacher. Alors...pourquoi est-ce que mon cœur, tout à coup, se met à accélérer ? Quelle est ce sentiment qui me parcourt en ce moment ?

Je voulais m’assurer que ça allait et... ma respiration devient tout à coup irrégulière. Je la sens trembler en moi. Je déglutis, hésitante. Et puis, tout à coup, comme aspirée dans un tourbillon de mer, je laisse cette force qui me transcende prendre le contrôle et parler pour moi: je voulais te voir...
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Dim 10 Déc - 22:26
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Et la vie continue sans qui que ce soit, n’oublie jamais que tout est éphémère, la preuve, je me suis effondré en secret et personne ne l’a vu. Tu verras bien trop souvent ce masque, c’est le mien, celui que je me suis forgé, il est fait de froideur, d’impulsivité, de détachement, il m’écarte totalement de la personne que je suis actuellement, c’est comme être quelqu’un que je ne connais pas et que je n’ai pas envie d’apprendre à connaître, chaque jour fait de moi une ombre, les années passent, mon cœur s'essouffle, la respiration est de plus en plus dur à récupérer. Je ne sais pas qui je suis, personne ne me connaît, je ne dis jamais ce que je pense, j'ai peur d'être différent, peur d'être jugé, prisonnier du regard des gens. Au final, toutes ces pensées intrusives, je l’ai enfermé à tout jamais.
J’essaye de me détacher de ce sentiment et cette sensation que tu as créée en moi.
Mais putain… Pourquoi est-ce que je repense à notre soirée en te regardant, je me demande si… Non, c’est mal, je ne devrais pas penser à ça.

Mon froid mordant, ma tempête glaciale a le don de faire fuir plus d’un, et pourtant, tu restes, je n'arrête pas de me demander pourquoi tu es encore là. Pourquoi ne rejoins-tu pas le troupeau ? Tu seras mieux avec eux, je ne suis pas une bonne compagnie, ça je le sais pertinemment, les loups solitaires apprennent à vivre seul, quel est le mieux ? Être un mouton populaire ou un lion solitaire ?
Alors qu’espères-tu trouver chez moi ? Tu n’auras que le blizzard en récompense, bats-toi contre vents et marées, le vent t'envolera et l’océan te ramènera à la rive, tu ne peux pas t’approcher de mon île, ma tempête est inconsolable. Alors hisse les voiles et prends les amarres, si tu n’as pas peur de l’abysse de l’océan, quand je te toucherai tu risques de chavirer du haut de ton navire, mais si tu as assez de chance, tu tomberas à l’eau, mais tu ne te noieras pas.

«  Quoi Eryna ? Qu’est-ce qu’elle t’a dit ? »

Je me demande ce qu’elle a pu te raconter, je sais qu’elle tient beaucoup à moi, elle a ce genre d’attache que je ne peux pas expliquer, elle est toujours collée à moi, les autres me disent que je devrais m’éloigner d’elle, Eryna n’est pas méchante, c’est juste le genre de personne qui s’attache un peu trop sans réussir à se détacher, crois-moi, je l’ai envoyé bouler plus d’une fois et c’est parti en pleure théâtral, ça m’a lassé, je la laisse faire, même si au fond, elle m’énerve, elle m’exaspère, sa voix m’irrite, elle ne m’attire même pas et pourtant, elle a essayé plusieurs fois de se pencher vers moi et que j’ai pris la perche pour partir aussitôt afin de la fuir encore et encore. Dis-moi, raconte-moi ce qu’elle a pu te dire, j’aimerais savoir ce qu’elle raconte sur moi quand je ne suis pas là, quand j’ai le dos tourné, est-ce qu’elle aussi s’amuse à me piétiner ? Au fond, qu’est-ce que je m’en fous de ce qu’elle peut penser de moi, ça me fait ni chaud, ni froid.

J’attends ta réponse quand je te demande ce que tu fais ici, tu aimerais apprendre à tirer ? Je me dis que c’est peut-être Igor qui t’a envoyé auprès de moi pour apprendre, après tout, j’ai appris quelques techniques aux autres, alors, ça ne m’étonnerait pas de sa part. Mais au final, ta réponse est tout autre, je ne m'attendais pas à ce que tu viennes réellement vérifier si je vais bien, j’ouvre la bouche, je suis surpris, ouais, il en faut beaucoup pour me surprendre, je me ressaisis, pourquoi est-ce que tu tiens tant à vérifier que tout va bien ? Tu ne peux pas faire comme tout le monde et m’ignorer ? J’ai l’impression que ta respiration est troublée, est-ce que toi, tu vas bien ? Je suis loin d’être Andreï et ce n’est pas moi qui réussirai à faire quelque chose, s’il t’arrivait n’importe quoi ici.
Toi ? Tu voulais me voir ? Je me demande pourquoi, est-ce que tu vas me reparler de cette soirée, ou tu veux juste papoter du beau temps et de la pluie ? Je ne suis pas vraiment ce genre de personne, je ne suis pas les autres, comme tu as pu le remarquer, je ne parle pas beaucoup, je suis discret, je n’ai pas de discussion stérile et complètement bateau.

« Je vais bien… Tu… Tu voulais me voir ?
Pour quelle raison ? »
Il est rare qu’on vienne me voir juste pour me dire de me voir… Pour moi, tu es la parce que tu veux quelque chose, je n’ai pas l’habitude qu’on veuille juste me voir, ça me fait bizarre, intérieurement, mon esprit se bat contre lui-même contre vents et marées. Je ne suis pas du genre à avoir l’habitude de converser, alors je cherche mentalement sur quoi renchérir.

« Et… Toi, tu vas bien ? »
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Lun 11 Déc - 0:34


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Quoi Eryna ? Qu’est-ce qu’elle t’a dit ? Oh non...j’ai raté l’occasion de me taire. Je n’ai aucune envie de rapporter les paroles de cette pétasse aux lèvres enflées. Et même si je rêve de mon poing dans sa face, je n’exclus pas la véracité de ses propos. Je pouvais clairement ressentir ta colère dans le rythme précipité de ta démarche. Je ne sais pas ce qui me dérange le plus. Le fait qu’elle ait potentiellement raison ou que ta colère soit dirigée à mon égard. Tu es si froid et si détaché, mais ton regard lui, est chaud et attentionné. Comment ne pas être troublée lorsque les paroles qui franchissent tes lèvres sont la parfaite oxymore du langage de ton corps ? J’ai l’impression tout à coup de sombrer au fond d’un gouffre. J’ai beau essayer de me relever pour rejoindre la lumière, il y a cette horrible pesanteur qui m’enracine dans l’obscurité. Je me sens perdue dans espace nébuleux. Je ne sais plus quoi penser. Ne suis qu’une vulgaire récompense de plus sur ton tableau de chasse ? As-tu eu les mêmes égards de tendresse avec elle ? J’ai connu des hommes. J’ai été mariée et pourtant j’ai l’impression de tout découvrir pour la première fois. Tant de questions me trottent dans la tête. Parce que derrière cette froideur que tu laisses paraître, je sens quelque chose. Me ferais-je des illusions ? Probablement. Ai-je perdu la tête ? Sans doute. Mais, je n’arrive plus à réfléchir de manière sensée depuis que tu occupes toutes mes pensées…

Rien. Du moins...rien qui en vaille la peine. Crois-moi. répondis-je en me pinçant le lèvres et enroulant une mèche de cheveux autour de mon index. Rien qui vaille la peine... mais assez pour me tourmenter quelques instants. Je ne devrais pas la laisser m’atteindre de la sorte. C’est ce qu’elle souhaite. Me désarçonner. Et je me rends compte que tu es la corde sensible sur laquelle elle joue actuellement. Je n’aime pas ça.

Et lorsque la vérité franchis le seuil de mes lèvres, tu me fixes, pantois, la bouche entrouverte près à répliquer mais seule le silence franchit tes lèvres exquises. Tu sembles très surpris. Tu t’attendais probablement à ce que je te demande une faveur, comme la plupart l’aurait fait ici. Mais, si tu veux la vérité, la seule faveur dont je me languis, est le goût de tes lèvres, la douceur de tes caresses, la chaleur de ton toucher, qui depuis hier n’ont jamais quitté mes souvenirs. Pourtant, je me l’interdis. Je n’ai pas le droit d’en espérer une infime parcelle. Je n’ai pas oublié tes propos Ivan, je les ai bien gardés en mémoire: Ce n’est pas une bonne idée. Tu as été très clair.

Je vais bien... Oh…ce n'est pourtant pas l'impression que j'ai quand je vois l'état des cibles. Pourquoi feins tu à ce point ce qui pèse dans ton cœur ?

Tu… Tu voulais me voir ? Oui Ivan. Désespérément...Pour quelle raison ? si tu savais...tu es là, devant moi, et je crève d’envie de me rapprocher, de te toucher, de t’embrasser et de me perdre à nouveau avec toi parmi les étoiles. Je sens les palpitations de mon cœur vibrer jusque dans ma tête et le bout de mes doigts.

Je me frotte la nuque, humectant mes lèvres où mon souffle irrégulier s’échappe doucement : Oui je... je me sens tout à coup envahie d’un courant d’air chaud qui se diffuse agréablement dans mes veines...Je voulais... je me racle doucement la gorge sans prêter attention à la distance qui s’amenuise entre nous quand mes pas me portent inconsciemment vers toi. J’aimerais... te faire désespérément l’amour... que tu viennes... ici et maintenant...prendre un verre... encore et encore...avec moi... encore et...mince ! Je divague complètement ! sans compter que je me retrouve bien plus près de toi désormais. Svetlana ressaisis toi putain ! : et Milo ! J’veux dire ! Avec moi...et Milo. Avec nous quoi... je me racle à nouveau la gorge quelque peu déstabilisée.

Et… Toi, tu vas bien ? Moi ? Mes yeux s’arrondissent et mon esprit se déconnecte quelques secondes où je te dévisage pantoise, m’égarant doucement dans l’océan anthracite de tes yeux. Et puis, je réalise que tu attends une réponse. Hein ? un de mes sourcils s’arque sous l’expression surprise que j’affiche. Moi ? Je...Oui. Je vais bien. Très bien même. J’ai la pêche ! Ça ne se voit pas? je réponds dans une sorte de précipitation joviale. Je déglutis avec ce sourire à la fois sincère et gêné.

Je rabats une mèche de cheveux derrière l’oreille quand alors mon regard est attiré par une petite plume blanche accrochée à ton tee-shirt. Mes sourcils imperceptiblement se froncent, mon visage s’incline légèrement sur le côté : Oh...tu as une... et sans achever ma phrase mes doigts fins viennent délicatement te l’ôter en frôlant la musculature de tes pectoraux, et s’y attardent un moment. Quand je réalise mon geste, je te dévisage les yeux ronds et retire vivement ma main pour arborer la petite plume blanche pincée entre mes doigts afin que tu la puisse la voir: Plume...sur ton tee-shirt !

Nouveau moment de gêne. Mes joues s’empourprent d’un rose très prononcé comme celui qui colore les jolies poupées de porcelaine: Euh... Je me racle à nouveau la gorge, laissant le petit duvet virevolter dans les airs quand ma main vient vient doucement caresser la base de ma nuque : alors ça te dit ce verre? mon cœur seigneur bat si fort que j’ai l’impression que je vais mourir...
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Lun 11 Déc - 2:35
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Je me demande vraiment ce qu’elle a pu te raconter, car tu ne veux pas me le dire, selon tes dires, ça n’en vaut pas la peine et que ce n'est vraiment rien du tout, si c’était le cas, tu ne m’en aurais pas parlé, je me dis que je pourrais creuser un peu, mais son avis sur moi m’est totalement égal, venant d’elle, j'imagine qu’elle a dit à tout le monde que j’étais sa propriété, je me demande ce qu’il se passe intérieurement dans ta petite tête à l’instant, je sais que toi aussi, tu ne me dis pas tout, comme l’autre jour, j’aimerais être une perle et m’y glisser à l’intérieur.
Et plus je te regarde et plus, je me demande si je pouvais ressentir les mêmes sensations qu’hier soir, c’est complètement quelque chose qui m’était inconnu jusqu’à maintenant, je ne savais même pas que c’était humainement possible de ressentir autant de sensation, alors je me surprends presque à avoir des pensées pas très catholiques à ton sujet. Je ne sais pas pourquoi ma curiosité me pique, elle me demande de mettre le doigt dessus, afin d’être sûr que ça ne soit qu’éphémère, ou encore une simple pulsion d’envie, mais si c’était le cas… Pourquoi je ressens encore cette envie en moi ? J’ai du mal à comprendre ce qu’il me traverse en ce moment.

« Si tu le dis... » Je veux bien essayer de te croire, mais mon esprit me dit que ce n’est pas rien, mais peut-être qu’un jour, tu me le diras, et puis… Sinon tant pis, je peux vivre sans cette idée en tête. Eryna aime attirer l’attention de n’importe quelle façon possible, d’où le fait que personne, sauf moi, lui parle, elle a juste de la chance que je la laisse faire, même si des fois, elle me soûle vraiment. Surtout quand elle me pique mes cafés.

J’ai du mal… Beaucoup de mal à comprendre ce qu’il se passe en face de moi, je t’entends bégayer et tu mets énormément de temps à finir ta phrase, je te regarde avec un sourcil haussé, je hoche doucement la tête, qu’est-ce qu’il t’arrive au juste ? Je viens à me demande si toi aussi ça va, pendant que tu es la postée face à moi, tu te rapproches de moi, petit à petit, à chaque mot, j’ai … envie de recommencé.
Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Pourquoi je flanche devant toi ? Ce n'est pourtant pas compliqué de t’envoyer bouler ! Je n'y arrive pas, je me sens tellement con…

« J’ai... » envie de coller mon corps au tien, j’ai l’impression que tu m’appelles, c’est comme si nos âmes s’étaient connectés l’espace d’un instant et qu’elles nous imploraient de se réunir, j’ai mon cœur qui rate un battement, j’ai l’impression qu’il bat au ralenti et que tout d’un coup… Il accélère sans me prévenir, tu me demandes réellement de venir boire un verre avec Milo ? Je ne pense pas que Milo souhaite que je m’incruste dans votre petite soirée, je suis peut-être resté silencieux, mais j’ai entendu votre conversation, je pense qu’il veut plus qu’un simple verre, je ne sais pas pourquoi cette idée me frustre intérieurement.
« Tu veux que je vienne avec toi...»
« Et Milo ! »

Je fronce les sourcils quand tu ne comprends pas ma question, je sais que je suis nul en discussion, mais quand même… Je ne peux pas faire plus simple comme question, je comprends vraiment pas les filles, elles sont bien et d’un coup, elles sont bizarres, je te regarde un peu bizarrement quand tu essayes de me convaincre que tu vas bien, permets-moi d’en douter ! Je te trouve légèrement à côté de la plaque aujourd’hui. Je ne dirais pas que tu as la pêche, tu as clairement tout… Sauf la pêche, tu t’es visiblement trompé de fruit en venant ici.

« Svetlana... »
« Tu es sûr que ça va ? Tu as l’air un peu bizarre. »

Toujours aussi près de toi, je me sens à des milliers de kilomètres, mon corps a envie de faire des pas en avant, mais je résiste intérieurement, même si mon regard imposant se pose sur toi et qu’il te détaille, parcelle par parcelle, j’ai l’impression de te découvrir pour la première fois, je me surprends même à apprécier ce que je regarde.
Putain, mais je suis vraiment con… Pourquoi… Je ne sais pas ce que tu fais, mais arrête ça tout de suite.
Quand tu reprends la parole, je fronce à nouveau les sourcils, tu as l’air perturbé par ce que tu vois, je ne sais pas ce que tu as mais… Je sens ta main survoler mon torse, même d’ici, je ressens… Cette électricité dans mon corps qui me traverse. C’est comme recevoir une décharge de milliers de volts. Je me demande d’où cette plume vient, celle-ci s’envole de tes mains, je la fixe, volée jusqu’à tes cheveux, elle se coince entre tes mèches.

« Oh… Elle est… sur tes cheveux. » d’un simple geste, je lève ma main pour la diriger vers ta chevelure, mes doigts frôlent ton visage et survole les doux et soyeux cheveux que tu possèdes, je prends une inspiration, je n'arrive pas à l’attraper… « Ah… C’est bon, je l’ai. » j’ai envie de refaire ce que toi et moi on a fait hier soir, j’ai envie de t’agripper et de te transporter à cette table, je me racle la gorge en reprenant conscience de ce que je faisais, mes pensées me perturbent que je ne regarde pas ce que je fais, mes doigts ont fait un léger nœud dans tes cheveux et sont coincés autour. « Je... » Je panique un peu à l’idée d’être coincé dans tes cheveux, plus je reste la et plus j’ai envie diriger ma main plus bas, je tire un peu et libère mon doigt avec la plume. « … Je l’ai. » Je remarque que j’ai un de tes cheveux sur ma main et je la secoue pour qu’il s’envole, mais il reste accrocher a ma peau, j’ai envie de courir, de m’en aller, tellement la situation devient… Bizarre.

Ton regard se braque sur moi, soudain, tu viens me reposer la question concernant toi et Milo, je ne sais pas si j’ai envie de boire un verre avec vous deux, je n'ai pas envie d’être la plante verre et encore moins de tenir la chandelle entre vous, mais ta proposition me fait penser à quelque chose que tu ne pourras refuser, enfin, si tu as vraiment envie que je vienne, tu accepteras.

« Je veux bien, mais à une seule condition.
Tu sais tirer ? »
Je me pince intérieurement les lèvres, d’un côté j’ai envie de savoir à quel point tu veux que je sois là et aussi à voir ce que tu as dans le ventre.
« Si tu touches la cible, je viens avec toi, Svtelana. »
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Mer 27 Déc - 18:14


Training day
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Si tu le dis. Le problème, c’est qu’entre ce que je dis et ce que je pense, un énorme fossé se creuse. C’est plus fort que moi, je n’arrive pas à faire abstraction à ce que dit cette pétasse, parce que cette fois, c’est toi que ça concerne. Je ne veux pas être à tes yeux une Eryna numéro deux, ni être l’objet de ton exaspération lorsque tes pensées se tourneront vers moi. T’arrive-t-il au moins de penser à moi ? Me considères-tu comme je te considère ? Tu es si froid et frigide que je réalise à quel point je suis ridicule d’espérer quelque chose.

Si tu le dis... J’aurais tant à dire mais je ne sais pas si j’aurais les mots pour décrire. J’aurais tant à te montrer, mais je ne sais pas comment m’y prendre. J’ai l’impression d’être une adolescente qui connaît déjà la chanson mais qui pourtant la découvre pour la première fois. Avant, je n’étais que spectatrice de ce monde, aujourd’hui, j’en suis une actrice en constante improvisation, terrorisée de prendre sa plume pour en rédiger sa biographie. Avec toi, j’avance sans savoir où je vais, sans savoir ce que je fais, ni à quoi m’attendre. Je n’arrive pas à contrôler la tempête que tu déclenches en moi. Je suis esclave de mes envies et ces ardents désirs qui brûlent en moi dictent mes pas, mes gestes et mes mots. Te voir partir de la salle en te sachant contrarié me chagrine. Je suis sans doute stupide de m’inquiéter pour toi, surtout après une seule nuit ensemble, parce que, je ne me leurre pas, ce n’était que ça pour toi.

Je vais bien. Qui cherches-tu à convaincre ? Il y a cette pesanteur dans l’air, je peux la sentir dans la cadence de tes tirs, dans le silence que tu laisses planer en fixant tes victimes cartonnées, dans le ton frigide que tu emploies. Et cette froideur pourtant s’efface de tes gestes, de tes traits et de ta voix lorsque je te témoigne de l’intérêt. Tu sembles surpris, pris au dépourvu. Sans doute, tu t’attendais à ce que je veuille discuter de ce qui s’est passé hier. Mais Ivan...tu as été clair…Je ne veux pas être un poids pour toi, ni compliquer les choses entre nous, même si au fond, tout pourrait être si simple.

Tu...tu voulais me voir ? Pour quelle raison? Je l’ignore moi-même. Tu n’as pas quitté mes pensées depuis ce baiser et le goût de tes lèvres, de ta chair me hantent depuis que tu as quitté mes draps. Et quand je te vois, là, à quelques pas, les souvenirs brûlants de cette nuit resurgissent et tourmentent mon esprit. Je me bats entre la raison qui me pousse à sagement te répondre et le désir impérieux de recommencer. J’essaie d’aligner quelques mots, mais je suis sans cesse parasitée par mes pensées lubriques, sans compter que mon être tout entier s’embrase en ta présence. Mon cœur bat la chamade, mon sang bouillonne, ma peau frémit, tout mon corps t’appelle en silence.

J’ai...tu veux que je vienne avec toi...et Milo! Tu veux la vérité Ivan. Je me fiche de Milo. C’est toi et toi seul que je veux ce soir. Non Maintenant. Je te veux dans mon sillage, dans mes bras, contre moi, sentir la chaleur de tes doigts sur ma taille, ton souffle saccadé sur ma peau, tes lèvres égarées sur les miennes et les assauts répétés de ta hampe vigoureuse en moi : Oui.

Svetlana... Non Ivan...ne commence pas. Ne dis pas mon prénom de la sorte. Tu ne te rends pas compte de l’effet que ça a sur moi. Tu es sûre que ça va ? Tu as l’air un peu bizarre... Tu me jettes un regard dubitatif. Tes sourcils se froncent tandis que ton regard interrogateur me sonde. Non ça ne va pas. Je me sens...en manque terrible... Je me racle brièvement la gorge en me redressant la tête doucement pour regagner un peu de contenance : Oui. Ça va. Je vais bien, que je me contente de répondre calmement alors que dans mon for intérieur c’est l’explosion nucléaire. Et puis, comme si quelqu’un là-haut s’amusait à mettre de l’huile sur le feu, il faut que ce petit bout de duvet vienne se perdre sur ton torse. D’un geste naturel je viens te l’ôter en frôlant de mes doigts ta musculature, réalisant alors avoir de nouveau inconsciemment franchi la ligne. Je sens une chaleur monstrueuse envahir mon visage, mes joues de poupée s’empourprent et je viens alors innocemment les couvrir pour camoufler leur couleur cramoisi. Je te dévisage comme une enfant, les yeux ronds tandis que cette maudite plume vient virevolter dans mes cheveux.

Oh...elle est...dans tes cheveux. Mes yeux s’arrondissent davantage de stupéfaction lorsque je vois ta main lentement s’approcher, puis frôler ma joue et ensuite mes cheveux. Un frisson me parcourt l’échine. Je déglutis nerveusement. Ivan...qu’est-ce que... Ah...ah oui?

Ah c’est bon, je l’ai. Alors que tu batailles pour attraper le petit duvet qui semble t’échapper, je ne peux m’empêcher de contempler ce visage, sentant mon cœur s’emballer. Oh ! C’est...c’est bon?

Je... tes doigts s’emmêlent dans mes cheveux et me tiraillent légèrement. Aoutch...Iv...Ivan...

Je l’ai... tu ôtes alors ta main dont un de mes cheveux semblent s’y être accroché. Je le fixe un instant avant que mes prunelles ne regagnent les tiennent. Mon dieu...je vais mourir... Je déglutis un instant dans ce moment de gêne puis bifurque sur notre sujet principal : alors, ça te dit ce verre?

Je veux bien, mais à une seule condition. Tu sais tirer ?  Attend...je rêve ou tu me fais du chantage ? Tirer. Moi ? Par pitié Ivan tout sauf ça. Je suis aussi habile avec un flingue qu’un éléphant dans un musée. Vas-tu réellement m’infliger ça ? Je te fixe. Tu as l’air sérieux. Je me pince les lèvres, peu assurée : Euh...oui. Mais qu’est-ce qu’il me prend de dire oui ?

Si tu touches la cible, je viens avec toi, Svetlana. Oh...génial. Alors je peux d’ores et déjà faire une croix dessus. Je te dévisage longuement, mon regard allant de l’arme à feu posée sur la table à tes iris noisette qui attendent patiemment une réaction de ma part. Je prends une profonde inspiration. D’accord. Je ne sais pas pourquoi j’accepte, je ne sais pas tirer. Marko a toujours voulu m’apprendre et j’ai toujours refusé d’en tenir une entre les mains. Mais, on dirait bien que tu ne me laisses pas le choix. Je pourrais me dégonfler et revenir en arrière, mais ça signifie de renoncer à toi ce soir et ce n’est...pas ce que je veux. Je déglutis nerveusement en m’avance avec réticence jusqu’à la table. Je mords l’intérieur de ma joue, forçant un petit sourire en observant fébrilement le flingue. Je me pince les lèvres puis me saisis un peu maladroitement de l’arme. Je te jette un regard furtif, esquissant un sourire fugace avant de river longuement mes prunelles sur la cible quelques mètres plus loin. Je prends une nouvelle inspiration puis soupire doucement. Je pointe alors le flingue devant moi en tremblant légèrement, le cœur s’affolant sous la nervosité.
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Jeu 28 Déc - 22:34
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Le problème, c'est que je n'ai pas envie de passer la soirée entre toi et Milo, je n'ai vraiment pas envie, je n’ai jamais fait ça avec lui tellement j’ai créé un fossé entre moi et le groupe, c’est comme être là, mais aussi à des milliers de kilomètres à la fois et pourtant ils ont essayé encore et encore et j’ai toujours dit non. Je n’ai jamais participé à aucun de leurs jeux d’alcool, ou des soirées qu’ils ont pu organiser et faire, j’ai toujours fait les missions, protégé les autres et rien de plus, je n’ai pas essayé. Mais depuis que tu es arrivée, je le fais. Tu ne le sais pas, mais je sais que les autres apprécie qu’on soit tous ensemble et que ça doit même leur sembler bizarre au final, même si pour ma part, vivre en communauté n’est pas évident, j’aime mon intimité, mon petit jardin secret et ici, je n’ai pas tout ça.
On m’a appris que c’est tout seul qu’on devient quelqu’un, qu’on avance plus vite et que personne n’est la pour nous freiner sur notre chemin, quand on est agent secret, on doit surtout compter sur nous-même, c’est une vieille habitude que j’ai gardée en plus de mon passé.

Oui, Svetlana… Moi qui détestais prononcer ton prénom entre mes lèvres, me forçant à utiliser des surnoms pour l’éviter, je me surprends même à apprécier à le prononcer encore et encore, j’ai envie de le dire de toutes les manières possible et impossible à la fois, pourquoi est-ce que je me fais ça ?  Tu n’étais qu’un petit papillon de nuit et voila, que tes ailes colorées ont débordés, ont fait éclore une nouvelle envie en moi.
Plus ça va, plus j’ai l’impression de te perdre dans notre conversation, mais tu me répètes que tu vas bien, je suis entrain de me demander…

Et si…
Et si… C’était juste sur le coup de l’émotion, ce qu’on a eu toi et moi.
Et si… On recommençait juste une dernière fois, juste pour s’assurer que ce n’est qu’une passade ? Afin de tirer un trait là-dessus.
Et si… J’avais envie de recommencer cette erreur.
Non, on ne peut pas, alors pourquoi j’en ai envie ?
Ta main sur mon torse, est comme une petite allumette qu’on vient de craquer afin de faire partir un feu de forêt, tu embrases mon bois, les flammes montent, la température se réchauffe d’un cran et commence à crépiter intérieurement et pourtant, tu n’as fait que poser ta main sur moi, alors si on faisait plus, je n’imagine pas ce que ça causerait intérieurement.

Tes joues deviennent couleur feu, comme la braise, comme si mon feu s’était dirigé en toi et que je t’ai transmis cette chaleur étouffante rien qu’en te frôlant. Cette chaleur émane de toi et vient s’écraser directement sur moi Putain, il manquait plus que je m’emmêle dans tes cheveux… Ils sont si doux que j’aimerais perdre ma main dedans un peu plus longtemps et je panique, je croise tes yeux et souris bêtement, car je ne sais pas comment on sort de là-dedans, je tire pour m’y échapper, j’entends que je te fais mal et que je me bats avec ton cheveu qui se coince entre mes doigts, pourquoi il ne s'envole pas celui-là…

« Dé..Désolé... »

Une fois qu’il s’envole, je pose mes yeux sur toi et bizarrement, je me surprends à voir que toi aussi, tu m’observes depuis tout ce temps, ce n'est pas possible d’être aussi empoté… Je me dis que j’aurais mieux fait de la laisser là où elle était et te laisser l’enlever, je serais évité une gêne ultime. Encore une fois, c’était une mauvaise idée de faire ça.
J’entends rapidement que tu changes de sujet et que tu reviens sur ce fameux verre, comme je te le disais un peu plus tôt, j’ai envie de voir à quel point tu as envie que je vienne, sais-tu réellement tirer où tu me dis ça juste pour m’épater ? Jusqu’à maintenant, je t’ai jamais vu à l’œuvre et si tu veux partir en mission, il va falloir que tu saches utiliser une arme que tu le veuilles ou non, Igor ne t’enverra pas sur le terrain sans mon aval, surtout si je vois que tu ne sais pas tirer.

Une flamme danse dans la prunelle de mes yeux marron quand tu acceptes mon défi, tu dis savoir tirer, je me décale pour te laisser accéder au présentoir où j’ai posé mon arme quelques minutes plus tôt, je ne décolle pas mon regard de ta présence et te suis du regard avec patience, tu me dévisages et tu sembles hésiter à prendre l’arme.
Pourquoi es-tu si troublée par l’objet de la dangerosité ? Tu n’es pas sereine, je peux le sentir jusqu’ici, pourquoi accepter si tu ne sais pas manier une arme ? Tu n’as qu’un mot à dire et tu peux poser cette arme, si tu n’es pas prête, je ne vais pas te forcer à prendre l’arme, je ne suis pas si horrible que ça, après tout, j’ai formé la plupart des personnes de ce groupe au tir.
Je m’approche derrière toi pendant que tu saisis l’arme maladroitement.
     
« Tiens-la correctement, avec les deux mains, sinon tu vas partir avec le recul. »
« Enlève le cran de sûreté. »

Tu peux sentir ma présence juste derrière ton dos, mon souffle s’écrase dans ta nuque pendant que j’observe tes faits et gestes, tu ne la tiens pas correctement et tu comptes tirer comment si tu n’enlèves pas la sécurité ? Je commence à me dire que tu m’as menti concernant l’arme, car, tu aurais dû être capable de le faire seule. Je souffle pour reprendre :

« Mais non... Pas comme ça ! »

Ma voix est froide quand je vois que tu ne fais pas ce que je dis.
Je dirige mon doigt vers la sûreté pour l’enlever, viens poser mes mains sur les tiennes pour te faire pointer en direction de la cible, et viens tendre tes bras correctement pour que tu sois la bonne position. Nos mains se rejoignent à nouveau et je sens une nouvelle sensation de chaleur m’envahir, mon souffle se fracasse sur toi, je remarque que nos corps sont proches et qu’il n’y a peu d’espace, j’ai envie d’enfreindre cette proximité.

« Tire... »

Je dis dernièrement en te laissant appuyer sur la détente pour que tu vises la cible, je ne regarde pas le score que tu fais et je te prends l’arme de la main pour la poser ailleurs, mon regard se braque sur le tien, nos iris se croisent, je me perds, pendant un instant, j'ai l’impression de naviguer une nouvelle fois en pleine tempête, je commence à apprécier le bleu et certainement les vagues qu’elles me procurent intérieurement. Nos visages se rapprochent, tout comme nos lèvres, j’hésite un court instant, mais la tentation est trop grande. Je viens saisir tes lèvres entre les miennes, en les emprisonnant, je viens t’embrasser et saisir ton visage entre mains, ce baiser, ce fichu baiser qui électrise mon corps, j’ai l’impression que mon corps pourrait produire de la lave tellement il est ébullition, je ne comprends pas l’effet que tu me fais, mais j’aime sincèrement ces nouvelles sensations secrètement que je découvre peu à peu. Je viens coller ton corps contre le mien sans briser notre échange.
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Mar 2 Jan - 3:26


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Tiens-la correctement, avec les deux mains, sinon tu vas partir avec le recul? à quelques centimètres désormais, d’infimes petits centimètres qui nous séparent, tu me reprends, parce que, comme tu peux le voir, je n’y connais rien en armes de poing. Enlève le cran de sûreté. que le ton autoritaire de ta voix m’intime de faire tandis que ton souffle chaud louvoie délicieusement sur mon épiderme. Et quand mon cœur lui accélère la cadence en ta présence, quand ce frisson incontrôlé m’électrise de la tête aux pieds, je retiens mon souffle. Le temps se suspend avec cette étrange impression que le monde tourne tout à coup au ralentit. Ma tête s’engourdit, comme prise de vertiges. Je ferme brièvement les yeux. Je voudrais lâcher prise, rien qu’un instant. Rien qu’un tout petit instant. Non...je ne peux pas...Je dois me ressaisir.

Mon dieu Ivan. Tu es là, juste derrière moi et ta simple présence fait accélérer mon cœur. La sombre froideur de ta voix me fait frémir et ton souffle chaud sur ma peau me déstabilise. Je n’écoute pas un traître mots de ce que tu me racontes. Tu me perturbes bien trop pour que je puisse me concentrer. Je déglutis, luttant pour ne pas céder à la tentation:  Mais non... Pas comme ça ! souffles-tu sévèrement en venant me corriger. Tu viens glisser tes mains sur les miennes pour pointer mon arme en direction de la cible, puis, tu me tends les bras pour améliorer ma position et assurer une meilleure visée. Je sais que je devrais rester concentrée sur ce que tu me dis, mais lorsque tu me touches, mon cœur rate un battement. J’ai l’affreuse sensation d’être une bombe à retardement et toi, tu es le détonateur. Si tu savais le carnage que tu causes à l’intérieur. Les mots ne suffisent pas à décrire le torrent de sensations qui me submergent. Ivan...tes mains sont si douces, si chaudes, qu’elles anesthésient mon cœur...Ivan...touche-moi... encore et encore…couvre-moi de ta chaleur, de ton odeur, fais de moi ton pantin de bois. Tire les ficelles, emmène-moi au Nirvana: Tire... aussitôt dit, aussitôt, j’obéis docilement, ne prêtant pas un seul regard à la balle qui dieu seul sait où elle est allée se loger. Et soudain, je suis désarmée. Tu me l’arraches des mains et la déposes sur l’étagère derrière-moi.

Et, comme une vague qui déferle sur le sable chaud, tes exquises prunelles plongent dans le gouffre océanique de mes iris azurés. Ton regard m’électrise, mon cœur se fige et je frissonne agréablement. Le souffle coupé, je te regarde longuement, intensément avec ce feu ardent que nul mer, nul océan ne peut éteindre: des papillons dans le ventre, ce courant chaud qui se diffuse dans chaque cellule de mon corps, les palpitations de mon cœur résonnant dans ma tête. Tout mon corps lentement m’abandonne et t’appelle comme le chant d’une sirène en quête de son marin. Ivan...j’ai tellement envie de.... Mes pensées ne trouvent pas le bout du chemin dans mon esprit que nos lèvres déjà se rejoignent avec délice. La fougue que tu emploies en m’embrassant ainsi me prouve que je ne suis pas la seule tourmentée par mes désirs. Très vite, tu prends mon visage en coupe sans jamais rompre ce contact charnel qui m’ensorcelle. Conquise, je t’embrasse avec ce même entrain, glissant mes mains sur ta taille où mes doigts enserrent avec envie ta musculature abdominale. Désireuse, je t’attire contre moi, pressant mon corps enfiévré contre le tien, puis te retiens fermement afin que jamais tu ne m’échappes. Quelle exquise sensation que ta langue glissant contre la mienne, que mes lèvres égarées sur les tiennes, et nos souffles chauds qui se confondent dans la langueur de nos baisers. Oh mon dieu Ivan...continue. Ne t’arrête surtout pas. Prends-moi. Ici et maintenant. Qu’importe le reste. Sois mien...

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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Mar 2 Jan - 21:47
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Alors que tu n’es qu’à quelques centimètres de moi, je peux sentir ton odeur remonter le long de mes narines. J’ai du mal à comprendre comment tu peux me faire autant d’effet, comme si tout se bousculait dans ma tête, j’ai du mal à saisir toutes les petites voix qui se tapissent dans l’ombre de moi-même, entre tentation et haine. J’aimerais tellement pouvoir te repousser une bonne fois pour toutes mais mon corps t’appelle, inconsciemment, je me colle doucement à toi pendant que tu essayes de m’écouter.

J’ai l’impression que mes paroles passent à travers toi, que tu ne m’écoutes, ma froideur rebondit dans la salle, cette arme, elle est comme toi et moi, comme à l’interrogatoire, je suis le flingue et t’es la balle qui traverse les remparts, toi et moi, on est dangereux l’un pour l’autre, je ne comprends pas pourquoi on a cette eau de source qui coule en nous, dans nos veines, je ne suis pas sûr de comprendre ce qu’il se passe réellement, je n'ai jamais prêté attention au moindre sentiment et sensation qui m’entourait jusqu’à ce que tu arrives et que tu chamboules tout.
Et pourtant…

Et pourtant, c’est plus fort que moi.
Et pourtant, c’est plus fort que nous.
Et… Pourtant, j’aimerais tellement y faire abstraction.
Juste l’espace d’un instant ou pour toujours.
Il y a quelque chose en moi qui hurle d’avancer, de prendre les devants, d’ignorer tous ces signaux, de mettre tout ça derrière moi et tirer un trait une bonne fois pour toutes, c’est difficile de l’ignorer, mais à la fois, j’essaye de faire taire cette voix, car elle n’a pas lieu d’exister. Parmi tout ce que ma conscience et mon cœur hurle de faire, je me dis qu’écouter mon esprit et mes pensées, semblent le mieux.
Je ne peux pas me permettre de faire abstraction, pas après tout ce temps, pas après tout ce travail acharné et puis… Personne ne comprendrait, il n’y a que moi dans cette histoire après tout et je ne peux pas me permettre de te laisser rentrer dans mon jardin secret auquel je mets un point d’honneur à garder intime et préserver de toutes présences extérieures. C’est comme avoir un panneau d’interdiction affiche devant mon corps pour que personne ne puisse un jour rentrer. Je me le refuse.

Et pourtant… Cette voix, cette odeur, ces formes de ton corps, m’appellent encore et encore, et plus je suis froid et distant avec toi, plus j’ai envie d’y aller, j’ai l’impression de punir mon esprit, mais quand je te dis de tirer, c’est comme si je mettais une nouvelle fois tout ça de côté, pourquoi je t’ai proposé ça… Je n'aurais pas pu simplement dire non ?
Non… Il fallait que je te propose de tirer et moi, comme un imbécile, je pose les mains sur toi !
Tes mains sont si chaudes et si douces à la fois que j’aimerais les poser encore et encore sur toi, ton épiderme fait réagir la mienne et j’ai la sensation qu’un frisson me parcourt l’échine le long de ma colonne vertébrale et viens retomber et posséder le long de mes bras. C’est électrisant, c’est chaud, c’est agréable, c’est tout et rien à la fois.
J’ai envie d’engouffrer mes lèvres le long de ton cou pendant que tu vises et que j’entends la détente faire pression, je sais au fond de moi, que tout c’est mal et que ça va mal finir et que je ferais bien de faire une croix tout de suite.

Et pourtant… Mes lèvres frôlent les tiennes et cette douce sensation quand elles s’emprisonnent est une douce délivrance pour mon esprit, je resserre doucement ma main ferme sur le creux de ton visage pour ne pas te laisser t’échapper c’est comme être incapable de faire marche arrière, un demi-tour et aller droit dans un ravin, mais au lieu d’y perdre vie, c’est comme si ma vie prenait un autre tournant et commençait réellement à vivre, je ne me suis jamais sentie aussi mort et vivant à la fois, comme si chaque pulsion que tu me procures fait raviver une flamme morte depuis bien longtemps, ce qui est mort doit rester mort, mais combien de temps ? Chaque pulsion me fait remettre en question intérieurement, je sens mon myocarde frapper de plus belle intérieurement quand je sens que tu me rends mon baiser de la même façon et que ta langue s’y glisse pour venir caresser la mienne. Chaque échange, je te le rends, c’est comme si mon corps refusait de m’écouter pour faire ce que bon lui semble.

Tu m’attires contre toi, me poussant à prendre possession définitivement de ma conscience, je me retrouve si près de toi qu’il n’y plut un seul espace entre nous pour nous séparer, je viens poser les paumes de mes mains chaudes sur la naissance de tes hanches pour venir t'aider à te soulever assez facilement et te faire asseoir sur la table qui est juste derrière nous. Inconsciemment et avec envie, je viens caresser ton corps pour assouvir mon envie de rencontrer les formes de ton corps que mes mains meurent d’envie de rencontrer une nouvelle, comme si elles s’imprégnaient pour ne jamais les oublier. Le souffle légèrement saccade, je lève mes yeux sur toi, les plonge à l’intérieur pour m’y perdre un court instant, afin de me laisser glisser entre tes cuisses pour venir notre baiser langoureux, envieux, où ce baiser ferait perdre la tête à plus d’un. Tu me donnes chaud et surtout, tu me donnes envie de continuer un peu plus loin dans mes gestes, je sais que c’est une mauvaise idée et que je le regretterai probablement plus tard, mais pour l’instant, c’est tout ce dont j’ai envie de faire avec toi, j’ai envie de mélanger mon corps avec le tien et ne faire qu’une, une nouvelle fois, c’est comme si mon corps papillonne à l’intérieur et qu’il vibre, comme si notre connexion était tellement forte, que ça le faisait réagir intérieurement et positivement, chose que je n’ai jamais connu jusqu’à avant et dont je me pose des questions sur ce que peut-être ces choses.
Je viens glisser l'une de mes mains sous ton haut pour venir le soulever en même temps que mes caresses.
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Mer 10 Jan - 16:37


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Ivan & Svetlana
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Tu n’es pas la tempête qui perturbe mon existence, mais celle qui chasse les ténèbres et éclaire mon chemin. Je suis la flamme et toi l’ouragan qui m’embrase par tes baisers. Tu me fais du bien. Tu me rends vivante et j’ai besoin de toi pour subsister. Tu es le seul qui me plaît et m’effraie. Tu éveilles tout et rien à la fois. Cette pesanteur disparaît quand tes mains se posent sur moi. La douleur s’éteint lorsque tes lèvres conquièrent les miennes. Tu m’anesthésies. Le temps ralentit et je respire cette ataraxie. Se pourrait-il que tu sois cette évidence qui manquait depuis toujours à ma vie ?

Je me sens partir, enivrée par l’odeur de ta peau, le goût sucré de tes lèvres et la chaleur de tes doigts. Emportée par le tourbillon de nos étreintes, je soupire quand alors mes gestes se veulent plus suaves, lorsque mes mains te déshabillent et que cette fougue animale nous unie. En tandis que je plonge à nouveau avec frénésie sur ta bouche et la possède avec appétit, toi, tu apprivoises chaque parcelle de mon corps en feu. Mes cuisses esseulées sans toi t’appellent, t’attirent, se resserrent autour de ta taille et t’emprisonnent contre moi. Et quand tout à coup, tu romps ce baiser enflammé, moi, je plante mon regard céleste dans le sien et m’extasie dans la contemplation de tes yeux, nos souffle courts et saccadés eux, se complètent tous deux, à l’unisson. Ivan, je ne veux plus perdre une seule seconde, t’attire à moi pour t’embrasser le cou, couvrir ta peau de tendresse et langueur. Ta respiration soudain s’accélère et tes caresses s’intensifient, cette fois, sous mon chemisier qui glisse sur ma peau avant de s’échouer au sol. J’en profite pour virer mon pantalon et le jette violemment contre l’étagère.

Regarde moi Ivan. Regarde ce que tu fais de moi. Avec toi, je ne suis plus moi, je suis un volcan en éruption, déversant son amour comme jamais je n’avais donné jusque maintenant. Avant, il y a avait des limites que je me refusais de franchir. Mais avec toi, ici et maintenant, rien ne m’arrête, je franchis toutes les limites possibles. Il n’y a rien entre nous que le feu de nos désirs qui se consume. Ensemble, nous ne faisons qu’un…c’est comme si âmes se fondent, se confondent et se complètent.


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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Mer 10 Jan - 18:17
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J’aimerais me fondre davantage sur ta peau pour y laisser ma marque, mon empreinte, ton odeur navigue dans mes narines et me fait refléter mon envie pour toi. C’est comme s’il n’y avait pas besoin d’allume-feu ou de braise pour faire enflammer le feu, il est enivrant, il est captivant, il fait ressentir ces choses interdites qui me font sentir un peu plus vivant, comme si les ombres se cachent de la lumière que tu m’envoies, si tu me vois, je suis perdu en bas, dans les ténèbres, guide ta lumière jusqu’à moi pour me montrer le chemin, non… c’est mal. Très mal et pourtant… Si agréable, j’ai mille et un frissons qui traversent mon corps actuellement, comme des millions d’épines sur l’épiderme, mais elles ne font pas mal, non, elles sont tellement agréables que je pourrais les garder et les porter toute une journée s’il le fallait, ou plus.

Je me laisse totalement aller par cette vague de chaleur et d’envie, si tu savais à quel point je te désire et que je te méprise à la fois, mes deux émotions se rencontrent, l’un se bat contre l’autre, la première émotion semble me gagner, regarde ce que tu es entrain de me faire, tu n’as pas le droit de faire ça et moi dans tout ça… Je te laisse amplement faire, comme si quelque part, j'avais envie que tu continues dans ta lancée.
Je mets mes pensées de côtés et laisse mes mains prendre possession de ta taille, les posant sur tes hanches, je peux sentir ta peau brûler à travers mes paumes, c’est tellement agréable de sentir que toi aussi, tu as cette envie… Une envie de moi.

Tes baisers sont suaves, langoureux, je t’y réponds avec envie et désir, je prolonge tous ceux que tu me donnes, mes lèvres se mêlent aux tiennes, je presse ton corps contre le mien. Mes mains meurent d’envie de parcourir davantage ton corps, je retiens ce désir, car je sais que je ne pourrais plus te résister si je dépasse certaines limites.
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Mer 17 Jan - 22:48


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Dernière édition par Svetlana Shevchenko le Mer 7 Fév - 15:04, édité 1 fois
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Jeu 18 Jan - 13:04
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Mes mains brûlent pour ton corps, j’aimerais m’y aventurer davantage, j’aurais juré qu’elles se sont mise à trembler l’espace d’un instant, tellement je prends sur moi pour mettre toutes ces émotions de côtés, je brûle pour toi, intérieurement et extérieurement, que je n’arrive même pas à gérer ce que tu me fais. J’ai l’impression de manquer d’oxygène et tu es la bouffée d’air qui refait vibrer mon corps entièrement, quand je t’embrasse, c’est comme si tes lèvres étaient l’oxygène dont j’ai besoin pour respirer.
Pourquoi avec toi tout est différent ?
Pourquoi avec toi, tous mes sens sont dupliqués, voire multipliés ? C’est comme si tous mes sens sont en alerte quand tu es à proximité de moi.
Pourquoi mon corps vibre autant ? Il vibre tellement, qu’il pourrait en faire trembler la pièce, et plus encore…
Pourquoi m’attires-tu dans ton piège que je semble apprécié inconsciemment ?
Pourquoi ne peux-tu pas faire comme tout le monde ? Et m’ignorer ? Me craindre ? Me laisser traîner avec les ténèbres ?

Je suis égaré dans les limbes où ton phare resplendissant et lumineux m’attire hors du sentier. Suis-je censé suivre le chemin inconnu ? Où rester ancré dans la boue qui m’entraîne peu à peu dans les sables mouvants, si je tombe… Il n’y aura plus de chemin retour possible et si je te suis… Le retour risque d’être fracassant. Éteint ta lumière, laisse-moi périr ici, m’éteindre peu à peu, comme les autres, abandonne ton halo vivifiant, c’est mieux pour tout le monde.
Mais… Ta lumière est si chaleureuse, si agréable, si réconfortante, elle fait ressortir quelque chose d’intéressant, d’intriguant, quelque chose qui est censé être mort depuis bien longtemps, on sait tous que ce qui est mort, ne peut revivre, il ne peut être ramené à la vie.

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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Mer 7 Fév - 18:12


Training day
Ivan & Svetlana
Moscou, Août 2014
Ton toucher est électrisant, chaque courbe que dessine tes doigts brûlants sur ma peau m’emporte au firmament. C’est une vague ardente et réconfortante qui vient agréablement s’échouer sur ma peau. Si tes mains tremblent au contact de mon épiderme, mon corps lui frémit sous le feu de tes caresses. Et tandis que mon souffle saccadé s’exhale et se mêle au tien, j’ai l’impression à la fois de suffoquer et de respirer. C’est comme sombrer dans le vide sans jamais s’écraser, inlassablement aspirée vers un inconnue et transcendée par cette perpétuelle sensation de vertige qui prend jusque dans les tripes. C’est effrayant et enivrant à la fois. Plus je continue, plus j’en veux. Je ne contrôle plus mes gestes, ni l’effet que tu as sur moi. Je me sens faible, esclave, mourante de désir. Mes mains, mes cuisses, mon corps tout entier s’embrasent et tremblent de ce manque que toi seul parvient à combler en venant me posséder toute entière.

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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Mer 7 Fév - 19:26


Training day
Un intrus qui passe par là...
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La porte de mon bureau claque derrière moi pendant que la petite sphère rouge vient s’écraser sur la paume de ma main. Mes doigts se referment doucement autour de sa chair tandis que je viens la frotter contre ma veste avant de venir la croquer à pleines dents. Un petit sourire de satisfaction s’esquisse sur le coin de mes lèvres au plaisir de cette petite douceur sucrée qui éveille et ravive mes papilles. Parfois Grand Dieu, j’en oublie que les meilleures choses sont souvent les plus simples.

Yo Doc ! T’as deux minutes ? Igor voudrait que tu jettes un œil à ça? Milo s’avance avec son insupportable humeur joviale pour me tendre une feuille. La mâchoire remuante sous la mastication, je réponds d’un bref sourire.

Bonjour Milo. Ça dépend. Qu’est-ce que c’est? Je fronce les sourcils en me saisissant du papier.

Le rapport d’analyse sur la substance Omega que tu as fait envoyer au labo. Ah ! À la bonne heure !

Oh. Très bien. Je vais regarder ça d’un peu plus près dès que j’aurais un peu de temps. je croque de plus bel dans ma pomme en le fixant avec un sourire narquois. Ce dernier me sonde un moment et me jette cette même expression espiègle.

Dis-moi Andreï. Tu fais quelque chose ce soir? j’arque un sourcil, quelque peu surpris par sa question.

Pour l’instant rien de bien particulier. Pourquoi ? tu ne sais toujours pas comment courtiser la belle Georgina? dis-je avec une insistance insolente.

Ah ah ! Très drôle. J’ai pas besoin des conseils d’un Docteur Mamour du Moyen-Âge pour la séduire. Docteur Mamour ? Mais…Si je veux, demain je la fais tomber à mes pieds. T’auras pas le temps de dire ouf qu’elle sera déjà à moi! Du Moyen-Âge ! Sale ruffian mal élevé !

De toute évidence!

Quoi ? Tu ne me crois pas.

Tu veux lancer les paris? lançai-je en croquant de plus bel dans ma pomme tandis qu’il me fixe avec son air désabusé.

Rahhh ferme-la. Tu me saoules. J’irai prendre un verre avec Ivan, il est moins chiant que toi ! J’arque un sourcil. D’ailleurs il est où?

Aucune idée. Cherche plutôt Eryna, tu le trouveras facilement comme ça. Je hausse les épaules en esquissant un sourire amusé.

Pas faux! répond-t-il en souriant, visiblement lui aussi amusé par ma réponse. Quel pot de colle ! Je me demande comment Ivan fait pour la supporter. On dirait un Gremlins!

Je fais mine de réfléchir un instant, ne pouvant m’empêcher de pouffer à cette charmante comparaison : Les Gremlins ont tout de même l’utilité d’être des animaux de compagnie. Le gredin me fixe avant de se fendre la poire. Ce qui me fait penser à croquer de plus bel dans mon fruit défendu.

Ah Andreï. Mon bon vieux Andreï. Tu m’étonneras tous les jours ! qu’il dit en tapotant mon épaule. Bon allez. Je te laisse à tes occupations. Si jamais ça te dit, avec les mecs on va au bar ce soir.

Merci. Je n’y manquerais pas. Et le voilà parti aussi vite qu’il est arrivé. Je soupire quand mes yeux se posent sur la feuille qu’il est venur me remettre. Je la plie en deux et la range soigneusement dans la poche intérieure de ma veste puis emboîte le pas dans le couloir afin de trouver Ivan. Il semblait fort irrité en quittant la salle commune tout à l’heure. Comment ne pas l’être avec ce suppôt de Satan d’Eryna collée à ses basques ? Je réfléchis un instant tout en poursuivant mon chemin. Voyons...que fait habituellement notre bambin lorsqu’il est de mauvaise humeur ? Facile ! Il noie sa frustration en salle d’entraînement. Ma main à couper qu’il est en train de tabasser ces pauvres sacs de sable.

Arrivé au bout du couloir, je tourne sur la gauche et progresse jusqu’à la salle d’entraînement. Mais, je suis très vite interpelé par des bruits peu catholiques. Doux Jésus...avec qui est-il en train de forniquer ? Et puis, au moment où cette question s’achève dans mon esprit, j’ai très vite ma réponse :SAINTE MARIE MÈRE DE DIEU…je n’arrive pas à en croire mes yeux qui s’écarquillent prêts à exploser par la scène à laquelle je suis en train d’assister malgré moi. Immobile, planté comme un piquet, ma pomme m’en tombe au sol. Il en faut beaucoup pour me couper le sifflet, mais alors là...je crois que ce sale morveux m’a littéralement scié. MAUDIT FLIBUSTIER ! SALE MYTHOMANE ! ESPÈCE DE LÂCHE ! Comment a-t-il pu avoir l’affront de jouer la comédie Del Arte devant moi ?! Nous chier une pendule pour que Svetlana s’en aille alors que secrètement, il ne rêvait que d’une chose, l’avoir rien que pour lui ! GREDIN ! MALOTRU ! Il s’est bien joué de nous ! Qui suis-je pour lui pour oser se foutre ouvertement de moi ?

Les cris de la demoiselle en émoi me sortent de mes pensées coléreuses. Je mords l’intérieur de ma joue avec violence puis détourne le regard avant que ma pomme ne me ressorte de l’estomac. Je ne supporte pas le voir étaler ses sales pattes sur une telle beauté. Et je doute que Dimitri ou encore Eryna ne tolèrent cet écart de conduite. Bien que cela me coûte, je vais fermer les yeux sur cet incident. J’attrape la porte puis la referme discrètement à clef. Pourvus que ces idiots n’y passent pas la journée ! J’aimerais m’épargner les jérémiades de ces idiots. Ce sale morveux ne s’en tirera pas ainsi. Nous aurons une petite discussion lui et moi. Je lève les yeux au ciel puis soupire. Et tandis que je ramasse le restant de ma pomme, je réalise que j’ai soudain perdu l’appétit. Je reviens alors sur mes pas pour retourner à mon bureau m’y enfermer à double tour, en jetant au passage mon fruit défendu au fond de la corbeille. Une fois installé à mon pupitre, je sors le rapport d’analyses du labo et le déplie pour le consulter en espérant qu’il puisse chasser ce à quoi je viens d’assister, qui, je l’ignore pourquoi, me contrarie.
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Sam 10 Fév - 16:08
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Un sentiment se consume de l’intérieur, il grandit peu à peu, il s’immisce, se forme sinueusement, se fraye un chemin dans l’entre de ma chair. Si c’était bien au début, quelque chose prend place dans ce que j’ignore, me préoccupe. C’est comme se retrouver dans l’inconnu, gisant dans une mer glaçante, dans le sable mouvant, il me tire la jambe pour m’enfoncer et m’enlever sur ce que je semble prendre du plaisir. Je ne sais pas ce qu’il m’attire chez toi, on ne se connaît pas, tu es jolie et ça devrait s’arrêter là. Mais mon corps s’embrase comme si tu jetais le charbon et que le feu commençait à prendre pour former les flammes. Tes flammes sont bouillantes et réchauffent mon âme refroidit par le froid et les intempéries bien trop nombreux. Il y a quelque chose qui me rend vivant dans ce que tu me donnes, je sais que j’en serai perdant à trop me frotter à tes flammes.

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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Lun 12 Fév - 18:29


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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Mar 13 Fév - 17:53
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Je ne peux ignorer tout ce que tu me donnes, tes lèvres parcourent des zones qu’aucunes n’ont jamais explorées, je n’y suis pas insensible et la sensibilité qu’elles me font ressentir, me font tellement de bien… Tu me fais tellement de bien et c’est tellement bon, frissonnant de désir à chaque chose que tu entreprends, ça me rend un peu plus vivant, moins perdu, tes bras qui m’entourent et m’emprisonnent, me procure quelque chose que j’ignore et parmi tout le chaos dans lequel je me retrouve, il y a toi.
J’aimerais savoir… Je mourrai de savoir, mais je suis effrayé à l’idée de réellement mettre la main sur ce que sont ces sensations que tu me fais découvrir.
C’est comme voler si haut, qu’on ne souhaiterait jamais atterrir, mais je n’ai pas envie de chuter, je n’ai pas envie de ressentir la douleur quand mon corps percutera le sol.
C’est comme s’asseoir sous la pluie, peut-être que je pourrais me noyer dans autre chose que mes propres pensées.
Tu me rends vulnérable, je ne peux pas me défendre contre toi et ça me terrifie plus qu’autre chose, je dois arrêter ça avant que ça ne parte trop loin.

Pourquoi essayes-tu de chercher mon regard ? Il n’y a rien à regarder à l’intérieur, tu ne feras que voir l’ombre de mes démons, si j’étais toi, je ne m’y collerai pas trop, on n'y survit généralement jamais, être confronté à ce qu’il se trame dans mon esprit, est une torture mentale, une guerre sans nom, qui tu feras plierai un genou à terre, personne ne pourrait y survivre, même moi, je me demande encore comment je m’en sors intérieurement, la réponse est ; on s’y fait, on s’adapte, ce sont des pensées qui ne nous quittent jamais et qui ne font qu’un avec nous, j’embrase les ténèbres parfaitement depuis des années, on ne quitte jamais un territoire fait de cendre et de flammes, le soleil est tombé, il est mourant, brisé, il n’a plus la gravité pour flotter et reprendre ses couleurs et briller de mille feux. Est-ce donc ça que tu veux voir ?

Ton âme effleure la mienne quand ton regard plonge dans le mien, comme si elle essayait de faire raviver ce qui ne pourrait jamais être restauré. Je t’en prie, Svetlana, ne fait pas ça, pour notre propre bien, même si on se fait du bien maintenant, on finira par se faire du mal et je crois que c’est déjà le cas…  
Quand je te regarde, je repense à ce que ta famille à fait à la mienne et ça me fait mal, plus que tu ne le crois, qu’est-ce que je suis entrain de faire ? Toi et moi, on ne devrait pas faire ça, plus jamais, si t’éloigner et une solution pour palier à ça, alors je ferais en sorte qu’on se tienne à l’écart, pour ma propre survie et pour la raison qui pousse à faire ce que je fais, tu es censée mourir, tu vas connaître un destin funèbre, peut-être pas aujourd’hui, ni demain, mais un jour, je ferais en sorte que ça arrive.
Mais voilà que tu prononces mon prénom, je finis par apprécier cette appellation que ta voix exerce sur ce qui me désigne.

Alors que je souhaite m’écarte pour prendre des distances avec toi, tes cuisses m’emprisonnent et me stoppe dans mon élan où je reste contre toi, ce qu’aucune fille ne m’a jamais fait auparavant, mon souffle tremble encore suite au plaisir que tu m’as procuré, mon cœur bat fortement, mes poumons se gonflent rapidement à recherche d’une respiration normale, tes mains se glissent autour de moi pour que tes bras s’emparent de ma taille, je me demande ce que tu fais…  
J’ai arrêté de compter depuis combien de temps, je n’ai plus eu d’entrainte, quand était le dernier ? Quelle sensation m’a-t-il laissé, je ne sais pas ce que je suis censé faire, tes caresses dans mon dos, me donne cette sensation étrange de chaleur et de réconfort, je n’aime pas ça. Je ne suis pas… câlin. Je ne suis d’ailleurs pas très tactile et toi, tu fais tout ce qu’on ne m’a jamais fait et tout ce que je n’ai jamais fait avec quelqu’un.
Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que tu me marques au fer, pour que mon esprit de t’oublie jamais ?

Silencieux, pensif, je réfléchis à la situation dans laquelle je me suis mis, c’est ma faute, tout ça, c'est entièrement ma faute, j'aurais dû saboter ta venue ici, si j’avais réellement dit les choses dès le départ, tout ça ne serait jamais arrivé, mais… je ne dirais jamais les choses qui me hantent, c’est comme un mauvais rêve, ça me suit partout.
Mes yeux froid et sombre et se pose sur toi et baisse légèrement la tête, entre mes bras, tu sembles si petite, si mince et si fragile, que quelque chose en moi, aurait peur de venir te faire mal ou de te brisé, tu… me rends vulnérable et ça ne peut plus continuer.

« Je… On... »
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Jeu 22 Fév - 22:53


Training day
Ivan & Svetlana
Moscou, 14 Août 2014
C’est si bon de t’avoir contre moi, sentir la chaleur de ton corps, l’odeur de ta peau. Elles me rappellent que tu es bien là, que tu es réel et que ce doux rêve ne s’achève pas. Nous sommes tous les deux plongés dans le silence. Un silence léger et pourtant si pesant à la fois, intangible et pourtant palpable. Je n’ai guère les mots pour t’exprimer ce qui me transcende, alors mes gestes parlent pour moi. J’aimerais te garder encore un peu près de moi, rien qu’un moment, un tout petit moment puis arrêter le temps, car, au fond, j’ai la désagréable sensation que tu m’échappes déjà. Le goût d’amertume qui soudain embaume l’air, les regrets qui émanent de toi, ces ondes invisibles que ton corps m’envoient ne m’échappent pas. Tu essaies doucement de partir mais je te retiens un instant. Je n’ai jamais aimé ce moment, rattrapés par la réalité, où toutes ces questions en suspens viennent nous hanter, celui où l’un des deux veut s’enfuir. Et je sais, que ce n’est pas moi.

Lorsque je sens que tu me repousses doucement pour planter ton regard dans le mien, j’ai le cœur qui s’emballe de nouveau, mais je n’en montre rien qu’un silence éloquent. Je peux voir, derrière ces jolis diamants bruns, toutes tes pensées qui se bousculent : Je...on...

Non...pitié. Tais-toi. N’achève pas te phrase. Je connais déjà la fin. Mon regard ne peut supporter la lourdeur de tes prunelles et vient choir dans le vide : Ne dis rien...te fatigue pas...

Je déglutis difficilement, puis ôte doucement mes bras te ta taille et descends de la table pour ramasser mes affaires sans plus oser te regarder. Alors...c’est ce que je suis pour toi ? Celle que regardes de loin et que tu baises en secret ? Pourquoi est-ce que cela m’atteint ? Ce n’est pourtant pas la première fois que je couche avec un mec et jusqu’ici, je ne m’en étais jamais formalisé. Alors pourquoi putain ça fait aussi mal tout à coup ? Tu ne dois pas le voir. Tu ne dois rien voir. Je ne dois rien laisser transparaître.

Rapidement et sans un regard, je renfile mon jeans, remets mon chemisier, puis mes bottes. Je réarrange mes cheveux. Mon cœur est sur le point d’imploser, mais par je ne sais quel miracle je trouve la force de me retourner pour te faire face, puis esquisse l’ombre d’un sourire : Alors ? Tu nous accompagnes ce soir ? essayant de ne rien laisser transparaître sur mon visage alors qu’au fond, mon être tout entier se consume de l’intérieur...
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Ven 23 Fév - 13:02
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Cette chaleur est agréable, ces mouvements m’ont procuré du bien, mais pas seulement physiquement. Si je pouvais, je te garderais auprès de moi, mais ça serait me mentir, ça prends les tripes et ça puise intérieurement, mais de la bonne façon. J’ai envie de m’échapper pendant que j’ai encore le temps, car je sais que si je reste encore un peu, ça ne fera qu’empirer les choses. On dit souvent qu’il faut savoir apprécier les bonnes choses, mais je ne suis pas vraiment de cette optique, rien n’est éternel, tout n’est qu’éphémère, je l’ai expérimenté plusieurs fois pour le comprendre. Toi aussi, tu le comprendras un jour, ce n’est qu’un plaisir charnel, rien de plus… Du moins, c’est ce que je me dis pour me rassurer. C’est bien plus que ça.

J’arrive à me retirer de tes bras, je ne suis pas comme ces hommes qui ont besoin de l’affection d’autres individus pour vivre, plus je suis loin de vous, mieux, je me porte. Je ne peux pas risquer de briser ce pour quoi j’ai toujours travaillé jusqu’à maintenant.

Tu le sais, c’était une mauvaise idée, je me suis laissé emporter par la tension du moment, par l’intensité que tu m’as fait ressentir, tes yeux sortent de mon regard et je te laisse t’enfuir. Je ne te retiendrai pas, je n’ai jamais couru après les gens et je ne commencerai pas maintenant. J’écoute ta phrase et je prends tes mots aux pieds de la lettre, inutile de dire quoi que ce soit, je ne me fatigue pas à prononcer ces mots qui te font probablement plus de mal que je ne l’aurais pensé. Toi et moi, c’était une erreur et on n'aurait jamais dû commencer cette relation quelle qu’elle soit dès le départ et je n'aurais jamais dû participer à ce jeu stupide, on ne se serait jamais embrassés et jamais, j'aurais eu l’idée débile de vouloir ressentir ces sensations.

Je remonte mon pantalon quand je m’éloigne de ta prison et remet mon t-shirt correctement pendant que je te laisse remettre tes affaires, c’est comme si on avait appris à se connaître durant quelques secondes et qu’on était de nouveau devenu de simple inconnu qui se cherche du regard. Tu n'es pas la première fille avec qui je couche et certainement pas la première que je laisse avec un cœur brisé et honnêtement, je m’en fiche pas mal. Je ne me suis jamais attaché et je ne compte pas le faire, j’ai plus l’habitude des histoires d’un soir ou de quelques soirs, que toi.

Je lâche un soupire nasale quand je remets et resserre ma ceinture autour de ma taille, j’entends que tu m’adresses à nouveau la parole, même si tu as réussi à tirer dans la cible avec mon aide, je devrais venir avec vous, mais je sais que toi et Milo êtes proche et je n'ai pas envie de me mettre entre vous deux, même si ça me fait chier pour Georgina.

« Je n'ai pas envie de tenir la chandelle… »

Je laisse échapper, je ne suis jamais allé boire un verre avec Milo ou avec tous les garçons en général, alors ce n'est certainement pas aujourd’hui qu’il le voudra, il a l’idée d’y aller avec toi et non avec nous deux. C’est bien la première fois que je me laisse faire des activités avec ceux-là.

«Je... »
« Je… Vais y aller. »

J’observe ton sourire, je vois que tu as envie que je vienne, mais je ne suis pas sûr que ce sentiment soit réciproque… enfin si peut-être, mais qu’est-ce que je me sens bête, tu me fais perdre mes moyens, Svetlana et je ne peux pas te laisser me faire ça.
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Dernière édition par Ivan Gorbatchev le Mer 20 Mar - 13:14, édité 1 fois
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Mar 19 Mar - 23:28


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Moscou, 14 Août 2014
Un vent glacial survole l’atmosphère de cette pièce, comme si ton aura était tout à coup devenue un glacier. Où est passé ce brasier dans tes yeux lorsqu’ils se posaient sur moi ? Les flammes se sont semblerait-il consumées ne laissant que fumées et cendres. Ton regard lui aussi se ternit et sombre dans la noirceur quand alors le ton de ta voix devient si sévère que ça m’en donne des frissons d’effroi. Alors, est-ce vraiment la seule chose qui t’intéresse chez moi ? Cette idée me déplaît. Non en fait, ça me blesse, parce que, ce que je ressens pour toi c’est...mais qu’est-ce c’est ? Je n’arrive pas à mettre des mots dessus parce que c’est la première fois que je ressens ça. Pourtant, j’ai l’impression que ce sentiment est à sens unique. Si je m’aventurais trop loin je risque de prendre ce mur que tu ériges entre nous en pleine face. Ça commence déjà par cette promesse que tu ne tiens pas. Tenir la chandelle. Bah voyons ! J’ai pourtant touché la cible, donc remporté le pari que tu m’as lancé. Alors, tu es donc ce genre de personne qui parle dans le vent ? Maintenant que tu as eu ce que tu voulais tu me jettes comme une vieille chaussette ? Les autres disent que tu es bizarre. Mais moi, j’ai l’impression que t’es un gros connard. Je ne sais pas pourquoi tout à coup ça m’énerve. J’ai envie de t’en foutre une. Je te fixe avec instance, pas vraiment ravie. Je me contente donc de te répondre sur un ton aussi froid que le tien : Bien. Comme tu voudras.

Lourd. Pesant. Harassant est ce subit silence que ma colère et ta froideur ont lancé, comme une ancre qu’on jette à la mer. Et voilà que tu t’apprête à prendre la poudre d’escampette, comme assez souvent ces dernier temps : «Je... » « Je… Vais y aller. » Mes pupilles, rivées sur toi, s’arrondissent, quand ensuite, j’ai un petit pincement au cœur. Je déglutis, déçue et lutte contre moi-même pour ne rien laisser paraître devant toi. C’est difficile de feindre l’indifférence, de faire comme si ce sentiment n’était pas présent. Mais malheureusement, il est plus réel que mon coeur qui bat, et je le ressens. Je soupire : Non. C’est moi qui vais y aller. Je vais être en retard.

Je fais rapidement volte face et me dirige à pas hâtifs et décidés en directement de la porte. J’ai beau tirer dessus, je constate que cette dernière est fermée. La main encore accrochée à la poignée, je me fige, le regard inquiet rivé droit devant. Je fronce alors les sourcils. Attends...elle était ouverte quand je suis entrée. Comment s’est-elle retrouvé ainsi verrouil..mes yeux s’arrondissent et je sens alors mes joues s’empourprer. OH PUTAIN ! Quelqu’un nous a vu !!! je ne vois pas d’autres explication. Prise soudain de honte, je déglutis. Mon coeur s’affole grandement : Euh...fermé...porte. je me gratte la tête puis me racle la gorge. La porte est fermée. Mes joues sont en feu c’est affreux. Je m’en occupe. Je sors une épingle de mes cheveux et je crochète la serrure. Un petit cliquetis se fait entendre et la porte enfin s’ouvre. Je me redresse, ouvre la porte, mais alors que je m’apprête à sorte, je me fige, mords ma lèvres inférieure. J’hésite. Finalement, je tourne la tête et te lances un regard réprobateur : Ouvre les yeux putain! et je sors en toute vitesse en direction de ma chambre pour me préparer à rejoindre Milo au bar.
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MessageRe: Training day - Svetlana écrit Mer 20 Mar - 13:44
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Mes yeux glaciaux se posent sur toi, c’était une erreur et tu le sais très bien, toi et moi, on est trop différent, il y a un monde entre nous, des montagnes immenses, tellement grande que l’ascension serait bien trop importante, on manquerait d’oxygène, on a besoin d’air pour vivre et toi, tu me prives de mon oxygène pour pouvoir mieux respirer…, tu comprends Svetlana, je n'ai pas le choix de te repousser, parce que toi et moi, on est à des lieues de pouvoir oser s’imaginer vivre quelque chose quotidiennement, ce qu’on a fait, c’était mal, on a pris plaisir à faire quelque chose de mal, ça me fait mal au ventre.
Je me suis mis des barrières en arrivant dans ce groupe, s’attacher à personne, coucher avec aucune fille du même groupe, sinon pour les missions c’est vite compliqué… Et j’ai tout ce que je n'étais pas censé faire avec toi. J’ai repoussé encore et encore Eryna, j’ai repoussé ces amitiés qui s’offraient à moi, j’ai préféré mon silence, mon cocon, chacun à sa place, et ça a dérapé entre nous, je sens bien que ça a changé quelque chose et c’est pas possible ! J’ai été bête, j’ai eu un moment de faiblesse. Ta froideur m’est égale, je crois que ton indifférence me donne envie de … non, il faut vraiment que j’arrête.

C’est ça, part avec ton rencard, de toute façon Milo t’attends forcément, ça ne m'étonnerait pas que tu finisses par aller avec lui, bien que Georgina risque de mal le prendre étant donné que j’ai compris qu’elle ressentait quelque chose pour lui, je te regarde aussi froidement que toi, telle une statue de glace, mes yeux pourraient t’envoyer des glaçons pointus en ta direction pour t’attaquer et repousser ta chaleur enivrante. Bien, si tu as peur d’être en retard, je ne vais pas te retenir et il faut vraiment que je me casse d’être situation – aussi… pourquoi… pourquoi je me suis rapproché de toi comme ça ?
Pourquoi j’ai posé mes mains sur toi ? Pourquoi je me suis enivré de ton odeur et de ton parfum que j’aime inhumer, quand je te regarde, il y a quelque chose qui est entrain de se passer, c’est horrible, c’est pas possible, je sais pas ce que c’est mais il faut absolument que je le chasse au plus vite.

Je reste muet, je me fonds dans un silence plus que glacial, comme à mon habitude, je ne suis pas très bavard, par peur de dévoiler des choses, je ne veux pas que vous appreniez à me connaître. Alors que je m’apprête à sortir, je te vois t’acharner sur la porte, je lâche échapper un soupir, je ne sais pas ce que t’as, ce n'est rien – c’est juste une porte fermée ! Rien de dramatique, elle a dû se verrouiller quand tu m’as rejoint, t’as l’air d’être mal, as-tu honte Svetlana ? Parce que moi, je n'en ai un peu rien à carrer de ce que les autres pensent de moi, je sais seulement que le seul poids que je ressens actuellement, c'est d’avoir succombé à la tentation avec toi, mes parents auraient pitié et honte de moi. Tu ne sais pas ce que c’est toi, tout repose sur moi et il n’y a que moi qui puisse faire ça.

Je te vois sortir une épingle, je te regarde faire, as-tu déjà fait ça auparavant ? Aussitôt, tu te relèves et la porte est enfin ouverte, nos yeux se croisent, crois-moi ils sont bels et bien ouverts, je n'ai même pas le temps de te répondre que tu pars rejoindre Milo, moi qui pensais qu’on devait y aller ensemble, je crois que l’invitation ne tient plus, je ne t’ai pas menti Svetlana, tu as gagné ce pari et je comptais venir, même si ce n'est pas trop mon genre d’aller traîner dans les bars avec Milo et toute la clique, mais c’est toi qui me laisses sur le banc, je soupire et pars dans la direction inverse.
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FIN DU RP

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