if needs, i'll be there for you

If needs, i’ll be there for you ∞ @Moïra Campbell

The right person at the wrong time.
The right script at the wrong line.
The right poem at the wrong rhyme and a piece of you that was never mine.
- K. Towne Jr.

Le début de soirée avait été plutôt calme pour Zachary, gagné par une fatigue invisible, qui faisait partie de l’un de ces fichus symptômes avec lesquels il ne cessait de se battre quotidiennement. Il avait décidé de rester seul et tranquille, histoire de se ressourcer un petit peu afin de regagner une quelconque énergie.
Seul sur son canapé du salon, les images de la télévision brisait les ténèbres qui régnait dans la pièce, dans la pénombre, les images accéléré d’un film, se jouait devant ses yeux, le son brisait le silence pesant de cette maison bien vide, avec l’aide de la télécommande, le blond se contentait de zappé les chaînes une par une, il s’ennuyait et rien ne semblait le divertir. Le seul divertissement était certainement d’être attiré par ce bruit que ce faisait certains gamins dans le quartier, au vu des bruits, ils étaient probablement vers les poubelles à casser des objets ou à brûler certaines choses pour s’amuser. Rien d’inhabituel jusqu’ici… En cette nuit si tardive, que Zachary considérait comme assez tôt, il avait eu dans l’idée d’aller dans son lit avec son téléphone, la soirée passerait peut-être plus vite s’il arriverait à s’endormir sur une vidéo. C’est en se levant que son téléphone avait vibré, la sonnerie annonçait l’arriver d’un SMS. Le nom de Moïra s’était affiché sur l’écran de déverrouillage, il se hâta de l’ouvrir, peut-être qu’elle aussi n’arrivait pas à dormir et qu’ils pourraient combler leurs soirées à deux.
Après plusieurs échanges au téléphone, Zachary s’était levé rapidement de son canapé. Il ignorait dans quelles emmerdes s’était mise Moïra, mais une chose était , sur il n’allait pas la laisser tomber. Zachary s’était empressé de se diriger vers sa voiture garé devant chez lui pour rouler jusqu’à l’appartement de la brune.

Une fois sur place, Zachary avait poussé la grande porte donnait sur l’immeuble où résidait la brune. D’un pas décidé, il prit la cage d’escalier sur la gauche pour arriver plus rapidement jusqu’à la porte concerné quelques étages plus haut. Zachary avait comme retrouvé une source d’énergie qui hibernait et qui ne demandait d’être utilisé. Il ne laisserait pas arriver quelque chose à Moïra, après tout, il lui avait promis qu’en cas de besoin, il serait là pour elle, une émotion de colère prit possession de son corps.
Un type un peu plus loin, il frappait lourdement du poing sur la porte de Moïra. Il tentait d’ouvrir la porte en tournant dans tous les sens la poignée et mettait tout le poids de son épaule pour essayer d’ouvrir la porte. Quelque chose lui disait que Moïra était juste derrière à tenter de lui bloquer le chemin. Il n’eut le temps d’entendre les mots qu’elle prononçait derrière cette porte, les paroles de l’homme résonnait dans le couloir.

- Laisse-moi rentrer, aller.
- S’il te plaît ?
- Ouvre-moi, je te dis.
- T’es vraiment une ….

Tandis qu’il gaspillais sa salive pour faire céder la brune, Zachary pressa le pas.
Rapidement, il l’avait attrapé par le col de sa chemise pour l’envoyer de l’autre côté du couloir et l’avait plaqué contre le mur. Le blond l’observait longuement d’un air un peu sévère. Il n’avait pas envie de dépasser les bornes, mais il méritait clairement quelques coups pour lui apprendre une bonne leçon.

- Hé. Prends-toi en à quelqu’un de ton gabarit.

Zachary le relâcha et s’était écarté de lui pour reprendre la parole avant que l'homme n’est l'occasion de le faire.

- Elle t’a dit de la laisser tranquille.
Barre-toi avant que je m’énerve.

- Occupe-toi de tes affaires toi. Avait-il répondu énervé.

Visiblement remonté par son intervention et n’étant pas près de partir d’aussitôt, l’homme s’était de nouveau mesuré à lui, face à Zachary et ignorant la peur, il donna le premier coup. Il n’y eut plus de peur que de mal, Zachary lui rendit le même coup, l’homme s’était relevé la bouche en sang, il n’en avait pas fallu plus longtemps pour qu’il s’en aille. Zachary secoua son poing légèrement douloureux, il avait visiblement frappé un peu fort. Il se retourna pour faire face à Moïra.

– Tu vas bien ? Il ne t’a pas fait de mal ?

code by Silver Lungs

_________________

This is what happens when you have nothing to lose, you turn into the vilain of this story.

If needs, i'll be there for you

@Ezekiel K. Jackson & @Moïra Campbell

◊ ◊ ◊

- Soirée tranquille au sein de ton appartement, autant dire qu’elles sont plus rares avec ton métier étant donné que tu travailles au coucher du soleil la plupart du temps. Tu n’as pas vraiment d’autres choix si tu veux pouvoir payer ton loyer chaque mois et surtout subvenir au besoin de ton fils, c’est uniquement pour lui que tu fais tout ses sacrifices. Tu aurais pu choisir un autre métier bien sûr mais il faut admettre que tu n’auras rien d'autre qui paye aussi généreusement. En revanche, tu refuses de dire que c’est de l’argent facile car tu détestes clairement l’idée de servir de poupées aux bobos de ce monde. Tu acceptes pourtant quelques extras de temps en temps, couchant avec eux s’ils alignent quelques billets supplémentaires. Tu te contentes juste de survivre, il le faut après cette crasse que t'a offert ton fiancé. Se barre est un fait, te laisser sans aucun sous en est un autre. Nul doute que sans la prunelle de tes yeux, tu aurais eu la tête sous l’eau depuis bien longtemps.

Ta tranquillité est pourtant de courte durée lorsque tu entends des toquements assez fort à ta porte, assez alarmant pour que tu ne bouges pas de ton canapé. Tu hausse un sourcil avant de te lever tout de même après quelques minutes en voyant que ca ne s’arrête pas. Tu vérifies tout de même à travers le juda de ta porte et tu remarques bien vite l’un de tes anciens clients qui ne cesse de t’harceler par message. Tu n’as jamais vraiment pris les choses au sérieux, persuadée que ce n’est que du bluff mais tu ne pensais pas qu’il allait réussir à trouver l’adresse de ton chez toi. Tu fais comme si tu n’étais pas présente mais il n’est pas dupe, le bruit de ta télé témoigne que tu es bien dans ton appartement. Il devient alors plus insistant et tu lui demandes de partir mais en vain, cela ne fait qu'accroître sa colère. Tu ne sais pas comment faire pour le contenir mais tu refuses clairement de le faire entrer en sachant qu’il y l’être le plus précieux à tes yeux ici. Personne n'est au courant de son existence dans le milieu professionnel et tu souhaites que ce soit ainsi. Tu tentes de réfléchir à une solution pour te sortir de ce pétrin et la première personne qui te vient en tête c’est Zachary, la seule personne qu’il te reste ici. Il est flic qui plus est, c’est un peu comme si tu faisais appel à ces derniers mais en choisissant directement ton interlocuteur. Tu ne veux pas non plus le déranger alors tu te contentes de lui envoyer un message dans l’espoir qu’il puisse répondre. Dieu merci, il allait être là d’une minute à l’autre. Tu commençais d’ailleurs à douter de la fiabilité de ta porte qui pourrait céder d’une minute à l’autre sous la force de ces coups.

Dans un élan de désespoir, tu tentes de faire barrage à cette dernière alors que tu entends les pleurs de ton fils face à toute cette agitation. Tu ne peux même pas venir le prendre dans tes bras pour pouvoir le consoler et tu espères que ce cauchemar se termine rapidement. Après de longues minutes, tu finis par entendre le son de la voix du blond. Tu attends quelques instants, devinant ce qu’il se passe à l’extérieur lorsque tu entends les bruits sourd du mur du palier. C’est pour cette raison que tu finis par ouvrir la porte afin de t’assurer que ce ne soit pas ton sauveur qui soit dans une mauvaise posture mais heureusement, ce n’est pas le cas et il parvient rapidement à faire fuir ton harceleur. Tu échappes alors un soupire de soulagement à ce constat. - “Non ca va… Il n’a pas eu le temps d’entrer. Merci d’être arrivé aussi rapidement.” - Il t’a toujours promis qu’il serait là pour toi si tu en avais le besoin, cela dit tu ne l’as jamais vraiment fait jusqu’à aujourd’hui. Il s’agissait vraiment d’une situation urgente. Tu viens alors te réfugier instinctivement dans ses bras, ayant besoin de te rassurer. -

(c) oxymort

If needs, i’ll be there for you ∞ @Moïra Campbell

The right person at the wrong time.
The right script at the wrong line.
The right poem at the wrong rhyme and a piece of you that was never mine.
- K. Towne Jr.

La porte de l’appartement, s’était finalement entrouverte pendant son altercation avec cet abruti. Zachary aurait préféré que Moïra n’assiste pas à cette violence et pourtant, ce n’était pas faute d’avoir essayé, son interlocuteur ne semblait pas du même avis, comme s’il défendait un territoire, l’homme continuait de lui tenir tête.
La douleur dans le long de ses phalanges était bien méritée, ça lui apprendrait à essayer de lui faire à l’envers. Zachary n’était peut-être pas au meilleur de sa forme, mais il avait encore pas mal de force en stock s’il en demandait encore. Il avait du mal à comprendre qui était cet homme, il avait l’air visiblement de la connaître.
Une fois débarrasser du nuisible, la brune se contenta de se diriger dans ses bras, le blond glissa ses bras autour d’elle l’attirant auprès de lui et la serra doucement pour la rassurer. Il était déjà rassuré qu’elle allait bien et que cet homme ne lui avait pas fait de mal. Doucement, il passa l’une de ses mains sur les cheveux noirs de la jeune femme, avec un peu de chance, il n’était pas près de remettre les pieds d’aussitôt devant le seuil de sa porte. Zachary percevait au loin les cris du fils de Moïra qui avait sans doute du être réveillé par ces bruits et toute cette agitation. Il prit une inspiration, puis baissa ses pupilles noisette pour la regarder un instant pour prendre enfin la parole.

- Ne me remercie pas, c’est normal. Je suis content qu’il ne t’ai rien fait, mais…

Zachary s’inquiétait pour elle, elle n’était pas à l’abri qu’il revienne et qu’il attende le départ du blond pour retenter son coup. Il avait laissé glisser sa main de ses cheveux laissant échappée cette étreinte lui glisser entre les doigts. Zachary n’avait pas envie de se mêler plus de sa vie privée, mais si elle avait vraiment des ennuis, il espérait qu’elle lui en parle, il ne dirait jamais non pour l’aider, du moins il ferait tout son possible pour l’aider à se séparer de ce problème quel qu’il soit. Il reprit la parole après avoir laissé un petit silence.

- Tu connais cet homme ? Est-ce que tu veux… Que je me renseigne et qu’on s’occupe de lui pour qu’il ne t’embête plus ?

Il parlait sérieusement, il n’avait pas envie qu’il lui arrive des bricoles et il s’en voudrait de ne rien faire et qu’il lui arrive quelque chose par malheur. Et quand il disait « on » c’était bien au poste de police. Il ignorait si elle était en danger ou non, mais il était probablement plus prudent qu’il reste dans les parages. En entendant de plus belles les pleurs de son fils résonner de ton couloir. Il lui fit simple signe de ne pas s’occuper de lui, mais d’aller en priorité le voir. Il suivit les pas de la brune jusqu’au pas de sa porte et attendait son retour. En attendant qu’elle s’occupe de celui-ci, il avait penché la tête à nouveau dans le couloir pour vérifier qu’il n’était pas revenu entre temps, mais le bruit d’un moteur s’éloignant ne faisait que réfuter ce qu’il pensait, l’homme était définitivement parti du quartier pour leurs plus grand bien. Il lui transmit un léger sourire, s’appuyant contre le dormant de la porte qui séparait le couloir et l’intérieur de l’appartement. Le calme était enfin revenu, ils allaient pouvoir probablement être tranquille pour le reste de la soirée.

- Tu es sûr que ça va aller ? Je pourrais peut-être rester un peu pour être sûr qu’il ne revienne pas. Sauf si… Tu préfères finir ta nuit tranquille.

Zachary n’avait aucune idée de l’heure qu’il était actuellement, il ignorait si le temps avait filé aussi vite qu’il avait fuit sa petite maison pour rejoindre Moïra ou s’il s’était stoppé l’espace d’un instant pour faire perdurer la soirée. C’est en l’observant d’un peu plus près qu’il s’était aperçu qu’il n’était pas dépassé vingt-deux heures trente. Il releva à nouveau les yeux pour les placer sur la brune en face de lui et attendit sa réponse.

code by Silver Lungs

_________________

This is what happens when you have nothing to lose, you turn into the vilain of this story.

If needs, i'll be there for you

@Ezekiel K. Jackson & @Moïra Campbell

◊ ◊ ◊

- Maintenant que l’homme n’est plus dans les parages, tu te sens beaucoup mieux. Le plus important c’est qu’il ne soit rien arrivé à Zachary non plus. Tu t’en serais voulu s’il avait été blessé dans la manœuvre, bien que tu sais que c’est une habitude avec le métier qu’il exerce mais pour le coup ce ne sont pas les mêmes circonstances. Tu espères qu’il a été suffisamment menaçant pour qu’il ne revienne plus, qu’il comprenne que tu n’es pas seule mais que tu as du monde autour de toi… Même si ce n’est qu’une mascarade car en vérité, le blond est certainement l’une des dernières personnes qu’il te reste. S’il n’était pas venu à ton secours, tu te demandes jusqu’où il aurait pu aller mais ce n’est pas pour toi que tu craignais mais plutôt pour ton fils. Tu n’avais aucune envie qu’il soit mêler à tes activités, déjà que tu n’es pas très fière de ce que tu fais. - “C’est parce que tu es arrivé à temps… Je pense qu’il aurait fini par faire céder la porte.” - Tu échappes un petit soupire de soulagement maintenant que tout est derrière toi. Tu laisses retomber toute la pression dans le creu de ses bras, fermant un instant les yeux alors que tu poses ta tête contre son torse. Après un moment, tu te redresses finalement pour le regarder dans les yeux, secouant négativement la tête. - “Non, j’en ai aucune idée… Mais ne t’embête pas, j’imagine qu’il n’est pas prêt de revenir.” - Tu te mords la lèvre inférieure, détestant devoir lui mentir mais tu préfères qu’il ne fouine pas dans la vie de cet homme car il pourrait retrouver l’endroit où tu bosses et par conséquent découvrir ton petit secret.

Tu t’éloignes un instant pour te diriger vers la chambre de ton fils qui est certainement inquiet à cause des bruits dans les environs qui ne sont clairement pas habituels. Le quartier n’est pourtant pas l’un des plus calmes donc c’est assez fréquent mais pas aussi proche. Tu tentes de le rassurer comme tu le peux, même si c’est difficile d’avoir les mots nécessaires avec un enfant et il n’est clairement pas prêt à se rendormir tout de suite. Tu le gardes alors avec toi pour revenir auprès de ton sauveur de la soirée. - “Bien sûr, entre. Je suis désolé, j'aurais dû te le proposer avant.” - Tu réalises que tu ne l’avais même pas invité à entrer lorsque tu le remarques dans l’encadrement de la porte. Il est vrai que tu serais rassuré s’il reste un peu plus longtemps ici, bien que tu ne veux pas le contraindre à quoi que ce soit car il doit certainement avoir d’autres choses à faire. Il a également un boulot et tu ne voudrais pas être la cause de sa fatigue le lendemain. Tu refermes la porte derrière lui alors que le petit vient te faire un petit coucou de la main en t’apercevant. - “Tu dis bonjour à tonton Zach?” - Il n’y a aucun lien de sang entre eux mais tu sais que son père l’a toujours considéré comme un frère à ses yeux donc ce n’est que normal qu’il puisse le surnommer ainsi. D’autant plus qu’il est certainement le seul modèle masculin dont il dispose à l’heure actuelle. - “Est-ce que tu veux boire quelque chose?” - Alors que tu lui fais face, ton regard vient se glisser dans le sien. Il y a un petit sourire idiot qui vient naître sur le bord de tes lèvres parce qu’il y a toujours eu une certaine tension entre vous, tu as pourtant toujours tenté de la fuir étant donné que ce n’était pas vraiment correct. Tu ne peux pas expliquer ce qu’il y a entre vous mais il est certain que tu préfères garder une certaine distance, par respect pour l’homme que tu aimes alors même qu’il a disparu à l’heure actuelle. Naïvement, tu gardes encore espoir qu’il revienne un jour et que ce n’était qu’un accident… Ce n’est pourtant pas anodin de se barrer en vidant un compte bancaire entièrement. -

(c) oxymort

If needs, i’ll be there for you ∞ @Moïra Campbell

The right person at the wrong time.
The right script at the wrong line.
The right poem at the wrong rhyme and a piece of you that was never mine.
- K. Towne Jr.

Il éprouvait une profonde inquiétude envers la brune, et bien qu’il ne l’avouerait pas, tout ça datait bien avant que son meilleur ami ne décide se faire la malle avec l’aide du blond. Il avait tant lutté et batailler contre ses pensées. Il y avait quelque chose d’immoral dans ce qu’il avait pu éprouver jusqu’à présent. C’était comme un boomerang, il avait beau le lancer aussi fort possible, il revenait, encore et encore. Tout ce qu’il savait, c’est qu’importe ce qu’il se passerait, le boomerang serait toujours là, quelque part, c’est une chose dont on a du mal à se séparer, ou… À l’effacer entièrement. Intérieurement, il s’inquiétait pour elle, l’idée de l’effacer lui déplaisait. Il ignorait s’il pouvait ressentir ce genre de chose. Zachary était persuadé qu’il n’allait pas revenir, s’il avait ouvert cette enquête, c’était pour rassurer Moïra, mais aussi cacher ses agissements. Le blond avait promis à son ami qu’il prendrait soin d’elle, ce n’était pas forcément ce qu’il entendait par « prendre soin d’elle ». Et s’il revenait ? Quelque chose en lui, ne le souhaitait pas. Ce sentiment de culpabilité pendait le long de sa gorge, parmi toute la collection qu’il avait collecté depuis toutes ces années. Parfois, il avait juste envie de vivre, et de ne pas penser aux conséquences, juste une fois.

- Ne t’excuse pas.
T’as eu de la chance pour ce soir. S'il revient, appelle moi.

Zachary n’était pas quelqu’un de très patient, s’il ne comprenait toujours pas et qu’il remettait les pieds ici, il n’allait pas se gêner pour faire plus qu’un simple coup de poing.
Le blond se demandait combien de temps Moïra avait mit avant de se décider à faire appel à quelqu’un, cet homme aurait pu être dangereux, qu’importe qui il était, Overtown était bien connue pour être le coin à éviter si on ne voulait pas avoir d’ennui. La belle brune, quant à elle, était persuadée que l’étranger n’allait pas remettre les pieds de sitôt, il lui transmit un regard dubitatif, le doute qu’il en transmettait en disant long.

- Dans ce cas, j’espère que tu as raison.

Le blond avait dépasser le seuil de la porte et ferma finalement la porte d’entrée. Il afficha un sourire en posant ses yeux noisettes sur le visage de son visage qui venait de faire un geste de sa petite main pour le saluer, il fit de même. Zachary n’avait jamais été doué avec les enfants dû par sa froideur, mais avec lui, c’était différent. Le blond le considérait comme un membre de sa famille, c’était la seule chose qui restait de leurs amis « perdu ».
Et ce pauvre gamin allait certainement grandir sans figure paternelle, avec un peu de chance, ça ne le perturberai pas trop.

- Salut p’tit.

Il avait dirigé sa main amaigri auprès de lui, pour passer sa main délicatement sur le sommet de son crâne le long de ses petits cheveux. Le blond se redressa puis dirigea à nouveau son attention sur la brune. Quand elle lui proposa un de boire quelque chose, il hocha doucement la tête pour accepter sa proposition. Au moins, la belle brune possédait des boissons sans alcool. Bien qu’il évitait généralement de dire oui, pour ne pas passer pour le gars bizarre qui refuse toutes boissons alcoolisées, un jour ou l’autre, tout ce secret lui filerait entre les mains et ce n’était qu’une question de temps. Il espérait simplement que Moïra ne découvrirait pas dans la foulée la réelle raison du départ de son homme. Moins elle en savait, mieux c’était pour elle et pour le petit, elle ne supporterait certainement pas la vérité.

- Je veux bien, qu’est-ce que t’as ?
Je n'ai pas pensé à ramener quelque chose. Je suis un peu parti en quatrième vitesse.

Il n’était même pas sûr d’être réellement présentable, puis même si c’était le cas, Zachary s’en fichait un peu. Il avait bien fait de se dépêcher, à quelques minutes près et il lui aurait probablement fait du mal. Il suivit les pas de la brune jusqu’à la cuisine et lui emprunta une feuille d’essuie-tout pour essuyer ses phalanges quelque peu ensanglanté, puis se dirigea à la poubelle pour le jeter.

code by Silver Lungs

_________________

This is what happens when you have nothing to lose, you turn into the vilain of this story.

If needs, i'll be there for you

@Ezekiel K. Jackson & @Moïra Campbell

◊ ◊ ◊

- Tu es reconnaissante envers Zachary d’avoir pu intervenir aussi rapidement, c’est toujours rassurant de savoir que tu as quelqu’un sur qui tu peux compter en cas de problème alors que tu as pourtant eu l’impression que tout s’effondrait autour de toi lors du départ de ton petit-ami. Tu ne veux pourtant pas le mêler à tes histoires, hors de question qu’il s’attire des ennuies ou pire encore qu’il découvre ce que tu es contrainte de faire pour pouvoir survivre. C’est pour cette raison que tu espères que l’homme en question ne reviendra pas car s’il n’a pas eu le temps d’évoquer quoi que ce soit aujourd’hui, ce ne sera peut-être pas le cas la prochaine fois. Tu as tout de même le sentiment que le blond a été assez menaçant pour le mettre en garde. - “Je verrais pour mettre des verrous supplémentaires à la porte peut-être.” - Il faut dire que les bâtiments du quartier Overtown ne sont pas vraiment sécuritaires et qu’ils offrent le minimum de confort. Etant donné le prix du loyer que tu payes, tu ne peux pas en demander trop mais le plus important c’est d’avoir un toit aussi de la tête. Tu as bien cru que tu allais finir à la rue avec un enfant dans les bras lorsque tu t’es retrouvé sans un sous. Tu offres tout de même un sourire bienveillant à ton sauveur de la soirée. En vérité, tu ne peux pas être certaine de ce que tu avances mais tu n’as pas envie qu’il s’inquiète pour toi.

Tu prends désormais le temps de rassurer un peu ton fils qui a certainement eu peur à cause de l’agitation devant la porte de l’appartement. Il semble pourtant se rassurer en voyant un visage familier et qu’il a l’habitude de voir depuis sa naissance. Après avoir saluer ce dernier, tu viens le serrer un instant dans tes bras pour le bercer un peu dans l’espoir qu’il puisse se rendormir assez rapidement. Il est vrai que ses nuits sont souvent perturbées, parfois à cause des bruits extérieurs ou encore à cause de cauchemar. Tu ignores si c’est l’absence d’un père qui provoque cette perturbation mais en tout cas, tu fais au mieux pour pouvoir assumer les deux rôles en espérant être à la hauteur. - “Je pense qu’il a eu peur à cause du bruit.” - Tu déposes un baiser contre le haut de son crâne alors qu’il s’apaise un peu. Pendant ce temps-là, tu te diriges vers ta cuisine afin de voir ce que tu as dans ton frigo ou encore dans tes placards. - “J’ai de la bière, du coca, du jus d’orange? Ou peut-être du whisky aussi je crois. Je ne sais pas si elles sont encore buvables car elles commencent à dater mais j’imagine que ca dure longtemps?” - Tu échappes un petit rire à ta réflexion car autant dire que tu ne connais absolument rien au sujet des boissons alcoolisées. Tu n’en vois jamais ou lors de très rares occasions, ce sont encore des bouteilles qui appartenaient à ton petit-ami. - “Ne t’excuse pas! Tu n’étais pas obligé de ramener quoi que ce soit, il fallait que tu arrives rapidement et c’était le plus important. C’est moi qui t’offre un verre pour te remercier, même si ce n’est pas grand chose” - Tu poses une main rassurante contre la tienne, refusant qu’il puisse s’excuser pour des bêtises alors qu’il a tout le mérite du monde d’être venu aussi rapidement. Tu ne peux pas nier que ce contact est électrisant et qu’il te perturbe pas mal. Tu ne devrais pourtant pas ressentir ce genre de chose à l’égard de cet homme et c’est sûrement pour cette raison que tu mets vite fin à ce contact. -

(c) oxymort

If needs, i’ll be there for you ∞ @Moïra Campbell

The right person at the wrong time.
The right script at the wrong line.
The right poem at the wrong rhyme and a piece of you that was never mine.
- K. Towne Jr.

Jamais Zachary n’aurait fait une promesse en l’air, surtout à Moïra, elle sait pertinemment qu’elle peut compter sur lui, qu’importe l’heure où l’endroit où il se trouve, il lui avait promis qu’il serait présent quand elle en aurait besoin. Il espérait simplement que cet abruti avait compris le message et qu’il ne remettrait pas les pieds là-bas, rapidement la brune omit l’idée de placer des verrous à sa porte, il l’observa un petit moment, quelques verrous de plus ne pourraient pas lui faire de mal, ça pourrait au moins décourager le prochain qui voudrait s’en prendre à elle.
Zachary hocha doucement la tête en observant Moïra et lui adresse un fin sourire pour la rassurer, même s’il n’était plus la, elle était probablement inquiète quant à la suite de cette histoire.

« ça serait toujours un plus. Il y a des pas chers et des faciles à mettre. »

Par connaissance de cause, lui aussi avait installé des verrous, à Overtown, on n'est jamais assez prudent, entre les cambriolages et ceux qui pensent faire renier leur loi et faire des gangs à chaque bout de rue, Moïra se devait au moins ça, de se protéger un petit peu.
Zachary s’assura que la porte était fermée avant de faire plusieurs pas au sein de la cuisine où se trouvait la belle brune qui essayait de calmer son fils encore effrayé par la situation. Il prit alors la parole faiblement, ce genre de bâtiment était mal isolé, comme toutes les habitations de ce quartier d’ailleurs, tout le monde est au courant de tout dans cette petite partie de la ville. Il entre-ouvrit la bouche pour prendre finalement la parole.

« Difficile de ne pas entendre ce genre de bruit, les murs sont fins ici. »

Moïra lui posait une colle. Il ne s’y connaissait pas vraiment en boisson alcoolisée, ce n’est pas comme s’il était réellement autorisé à en boire, ça faisait tellement longtemps qu’il hésita presque tenté. Ce n’était pas la meilleure des idées, mais une seule boisson depuis des années ne pourrait pas plus le tuer qu’actuellement. Il plaça ses yeux sur elle.
Se faire plaisir de temps en temps était tout de même essentiel, surtout dans une situation pareille, et puis ce n’était qu’une fois non ? Il ne comptait pas recommencer demain après tout. Il haussa doucement les épaules en réfléchissant à sa question et à ses nombreux choix de boisson.

- Normalement ça se garde assez longtemps. Mais je veux bien t’en prendre un verre. J’imagine que tu ne m’accompagnes pas ?

Il hocha la tête lentement, jusqu’à ce qu’elle pose finalement sa main sur la sienne, il la serra doucement, ressentant se contant, rassurant, dégageant de la chaleur, faisant trembler quelque peu son myocarde, non, c'était interdit de ressentir ce genre de chose, mais c’était tellement agréable, elle avait les mains douces, il avait l’impression qu’elle était si loin, mais si proche à la fois, ce contact se termine aussi rapidement qu’il n’avait commencé, à quoi s’attendait-il réellement ? Il le savait pertinemment, c’était mal.

- On pourra toujours se rattraper plus tard si tu veux.

Il y avait toujours moyen de se rattraper, la prochaine fois, il n’était pas impossible qu’il finisse par se refaire quelque chose. Il n’avait pas besoin d’être remercié, c’était normal. S’il lui était arrivé quelque chose, jamais, il ne se serait pardonné. L’idée qu’on lui fasse du mal lui était inconcevable, il serait retourné taper ce type s’il le fallait pour être sûr qu’il ne revienne jamais, mais Moïra n’aurait certainement jamais accepté ce mauvais comportement, elle ne pouvait pas voir cette partie sombre de lui.

code by Silver Lungs

_________________

This is what happens when you have nothing to lose, you turn into the vilain of this story.

If needs, i'll be there for you

@Ezekiel K. Jackson & @Moïra Campbell

◊ ◊ ◊

- Tu n’es pas vraiment une bonne bricoleuse, il faut dire que jusqu’à récemment tu as toujours eu un homme auprès de toi. De ce fait, tu n’avais pas vraiment besoin de te soucier de ce genre de choses mais tu aurais dû parce que maintenant tu n’es même pas certaine d’être capable de mettre un verrou. Ce n’était pas non plus dans tes priorités jusqu’à maintenant. Il fallait d’abord que tu apprennes à être une bonne mère pour ton enfant, même si tu n’as pas la prétention de dire que tu es parfaite mais en tout cas tu fais de ton mieux pour qu’il ne manque de rien. C’est aussi pour sa protection que tu envisages de renforcer un peu la porte, si ce n’était que pour toi ce serait bien moins important. - “Tu pourras me venir en aide à nouveau si jamais je n’arrive pas à l’installer? On sait tous que les montages faciles des magasins ne le sont pas vraiment en vérité.” - Tu échappes un petit rire pour détendre un peu l’atmosphère. Enfin, tu tenteras quand même quelque chose avant d’appeler au secours mais tu pars déjà avec un très mauvais sentiment. - “Je t’offrirai un autre verre pour te remercier ou ce que tu veux.” - Dans la limite du raisonnable bien sûr mais tu ne disposes pas de grand chose donc le tour est vite fait. Cela dit, il est au courant de ta situation et tu sais que jamais il ne sera dans l’excès à ce sujet. Tu hausses doucement la tête à son constat. Tu aimerais vraiment pouvoir partir d’ici pour vivre dans un quartier plus tranquille mais malheureusement, tu n’as pas les moyens de le faire. Ta vie était plus confortable avant le départ de ton petit-ami mais en étant seule avec un enfant, tu es désormais obligé de te contenter de ce que tu as. - “Je ne peux pas espérer mieux malheureusement.” - Tu abordes une petite moue adorable. Dans le fond, tu sais qu’il ne vit pas très loin non plus et qu’il est obligé de se contenter de la misère également malgré qu’il est tout de même flic.

Après ce contact qui a eu le don de te foutre un peu dans tous tes états, tu t’éloignes pour te diriger vers un meuble qui contient les dernières bouteilles dont tu disposes. Ce n’est pas quelque chose que tu as acheté récemment et elles ne sont plus de première jeunesse mais tu lui fais confiance sur le fait que c’est normalement encore comestible durant un moment. - “Si c’est une demande que tu me fais, je veux bien t’accompagner mais je ne te promets pas de ne pas faire la grimace.” - Tu sors une bouteille qui te paraît la mieux avant de déposer ton fils dans son parc en voyant qu’il s’agite un peu et qu’il a sûrement besoin de jouer avant de pouvoir s’endormir à nouveau. Tu reviens auprès de Zack, sortant deux verres que tu remplis à petite dose avant de lui tendre le sien. - “Et bien… A ton sauvetage?” - Tu lui lances un petit clin d’oeil avant de venir boire une petite gorgée de whisky. Tu ne mets pas longtemps avant de grimacer, te rappelant à quel point tu détestes cet alcool. - “Beurk, c’est vraiment infecte. Je ne comprends pas comment quelqu’un peut aimer ca.” - Tu secoues doucement la tête avant de te diriger vers le robinet vers lequel tu te penches pour boire quelques gouttes d’eau étant donné que tu as l’impression que le goût te reste encore en bouche. -

(c) oxymort

If needs, i’ll be there for you ∞ @Moïra Campbell

The right person at the wrong time.
The right script at the wrong line.
The right poem at the wrong rhyme and a piece of you that was never mine.
- K. Towne Jr.

Zachary n’était pas non plus le meilleur des bricoleurs, mais il savait au moins faire le minimum de ses deux mains et de ses dix doigts, il n’avait jamais vraiment l’habitude de faire des bricolages extraordinaire, mais c’était toujours mieux que rien, il avait pour l’habitude de se débrouiller. Il se doutait bien que Moïra aurait certainement des difficultés à installer un verrou, alors sa demande ne le surprenait pas complètement, Zachary pourrait toujours se rendre dans un magasin de bricolage et en prendre un assez costaud pour lui installer, ça ne devait pas être très difficile, avec un peu de chance, il pourrait même retrouver ceux qu’il utilise pour chez lui.

- Je pourrais venir te les installer. Tu verras, c'est simple à installer.
Mais oui, je suis bien d’accord avec toi, après tout dépends ce que tu essaies de monter.

Moïra devait parler en connaissance de cause, il imaginait que c’était sûrement dur d’être dans sa situation sans vraiment avoir de deuxième bras pour lui venir en aide, avec le temps, elle devait bien se douter qu’il ne lui dirait pas non. Un sourire sincère se forma sur ses lèvres quant à sa proposition pour boire un second verre, comment refuser quand c’est si gentiment demandé ? Il n’imaginait pas réellement lui dire non à vrai dire, c’était même inenvisageable.

- Va pour un deuxième verre.

Zachary la comprend, ce n’est pas facile d’avoir un bon logement si on n'a pas les bons moyens qui nous suivent, il est dans le même cas qu’elle, même s’il avait acheté sa maison avant de s’écrouler financièrement, si c’était à refaire, il ne le referait certainement pas et en y repensant, si c’était à refaire, il referait tout différemment, avec l’âge on prend conscience de certaines choses, mais malheureusement, c'était souvent très tard.

- Ne t’en fais pas, ta grimace ne me fera pas partir.

La brune revenait avec la bouteille et deux verres, une fois qu’elle est posée le petit dans son parc un peu plus loin, elle se retrouva face à lui, il regarda la liqueur lentement couler dans le verre, c’était une couleur qu’il avait perdu l’habitude de voir et même de ressentir, il ignorait même le goût ou encore la texture, ça faisait bien des années qu’il n’avait pas bu une goutte d’alcool, cette idée lui donnait envie de tenter l’expérience une dernière fois. Il trinqua avec la belle brune quand ceux-ci furent remplis, elle lui adressa un clin d’œil, le blond lui tendit un sourire sincère avant de porter ce verre à ses lèvres.
Doucement, il attrapa le verre en main et le porta à sous ses cavités nasales pour sentir la liqueur qui avait un aspect très fort, en effet, Moïra ne plaisantait pas, il n’était pas récent et le fait de l’avoir laissé ici, les bouteilles avaient pris un fort caractère.
Le goût fut si fort qu’il grimaça l’espace d’un instant, ressentant le fort caractère marqué et brûler son œsophage. Il toussa légèrement, ça faisait tellement longtemps qu’il n’avait plus l’habitude de tout ça, il regarda la brune longuement qui allait probablement se moquer de lui. C’est sûr que Zachary n’avait rien à voir avec son ancien meilleur ami, lui au moins était un habitué de ce genre de liqueur, il aurait certainement rigolé en le voyant ainsi.

- C’est vrai qu’il est vachement fort.

Il remarqua en toussant doucement pour essayer de reprendre son souffle, lui aussi se demandait comment on pouvait apprécier ce genre d’alcool, peut-être que la prochaine, il pourrait prendre quelque chose de plus léger comme une bière ou autre. Alors qu’il porta à nouveau le verre sur ses lèvres pour boire une petite gorgée, il posa les yeux sur la brune quand elle se leva pour aller prendre de l’eau pour s’adoucir la gorge, ce n’était pas vraiment une mauvaise idée, il termina le verre assez fortement. L’alcool était assez fort et si on s’amusait à boire autant de verre, il était sûr que cet alcool aurait raison d’eux.

code by Silver Lungs

_________________

This is what happens when you have nothing to lose, you turn into the vilain of this story.

If needs, i'll be there for you

@Ezekiel K. Jackson & @Moïra Campbell

◊ ◊ ◊

- C’est toujours rassurant de savoir que tu peux compter sur des personnes de ton entourage, même si Zachary est certainement le seul encore présent avec les événements récents… enfin qui ne le sont plus vraiment à l’heure actuelle car mine de rien le temps s’est écoulé depuis le départ du père de ton enfant. Tu as d’autres connaissances bien sûr mais tu es consciente que la vie est assez compliquée pour tout le monde donc tu n’as pas envie d’embêter les autres avec tes problèmes. Tu aurais aimé pouvoir te débrouiller seule pour installer ce verrou mais malheureusement tu n’es pas certaine que ce soit une bonne idée, au risque qu’il soit inutile car mal mit. Tu es persuadée que le blond s’en sortira beaucoup mieux que toi. - “Promis, je t’assisterai. Peut-être qu’à deux, ce sera plus facile.” - Tu échappes un petit rire à ta réflexion. On pourrait presque croire que vous êtes sur le point de construire une maison alors qu’il ne s’agit que d’un verrou mais ce n’est pas si évident pour des personnes qui ne connaissent pas grand-chose au bricolage.

En tout cas, le reste du programme de la soirée semble beaucoup plus léger. C’est beaucoup plus sympa de partager un verre plutôt que de repousser un homme qui tente d’entrer par effraction dans ton domicile. Le fait est que tu n’es vraiment pas une amatrice d’alcool fort, tu as déjà essayé bien sûr mais ce n’est clairement pas pour toi. Tu n’as même pas touché aux bouteilles qui sont ici depuis des mois. Au moins, tu sais désormais que tu as un amateur pour les terminer. Bien que sa grimace ne passe pas inaperçue malgré le fait que tu te sois rapidement enfui dans la cuisine pour pouvoir boire un peu afin de retirer le goût de ta bouche. Autant dire que ce n’est pas suffisant mais au moins, ca le don de t’apaiser durant un court instant alors que tu as l’impression que l’intégralité de ton corps est entrain de faire. Tu te mets finalement à rire face à cette situation quelque peu loufoque. - “Je crois que les buveurs habituels se moqueraient bien de nous.” - Tu te redresses finalement en passant le revers de ta main contre ta bouche pour essuyer l’eau qui coule, tu glisses ensuite une main dans ta chevelure pour la remettre correctement. Tu surveilles ton fils d’un oeil bien sûr, lui qui est encore entrain de jouer sans que la fatigue ne semble le gagner à nouveau mais tu sais que ce n’est qu’une question de temps ou du moins tu espères que ce sera le cas. - “Je pense que finalement, on va oublier le second verre. Sauf si tu es du genre téméraire? Mais moi je crois que je ne te suis plus.” - Tu réfléchis un instant avant d’ouvrir la porte de ton frigo pour en sortir une bière, un alcool beaucoup plus doux et qui passe plus facilement. Disons aussi qu’avec ton métier, tu t’es plutôt habitué à du champagne haut de gamme mais autant dire que ce n’est pas quelque chose que tu peux te permettre au sein de ta demeure. - “Ou alors je peux t’accompagner avec de la bière si tu veux… Je pense que juste que j’aurais l’avantage au bout d’un moment.” - Tu lui tires la langue pour le taquiner un peu au passage.Il faut admettre que tu ne tiens pas vraiment l’alcool et que jusqu’à maintenant, tu n’as jamais vraiment eu l’occasion de partager une soirée en tête à tête avec Zach. Tu as toujours évité de le faire pour ne pas que la tentation gagne sur le reste. Cela dit, plus le temps passe et plus tu songes au fait que l’homme que tu aimes ne reviendra pas et même si c’était le cas, tu serais bien naïve de l’accepter à nouveau à tes côtés après ce qu’il a fait. -

(c) oxymort

If needs, i’ll be there for you ∞ @Moïra Campbell

The right person at the wrong time.
The right script at the wrong line.
The right poem at the wrong rhyme and a piece of you that was never mine.
- K. Towne Jr.

Il la regarde longuement, puis afficha un sourire amusé quant à sa proposition, ça pourrait être drôle de la faire essayer et de la voir galérer à monter un verrou, mais il n’allait tout de même pas lui demander de l’aider, pourquoi passerait-il ? Un incapable ? Il secoua doucement la tête face à sa proposition.

« Je pourrais te montrer comment on fait. Mais je pense qu’à deux, on devrait pouvoir le faire sans problème. »

Il faudrait vraiment être un débutant pour ne pas y arriver, il l’avait déjà fait une fois, il n’y a aucune raison à ne pas y arriver une seconde fois, il pose les yeux sur elle et lui rendit un sourire amusé en y repensant, la voir avec un tournevis risque d’être assez marrant, il porta son verre à ses lèvres pour finir le verre qu’il trouvait interminable, il s’est toujours demandé comment son ami arrivait à boire ça sans en avoir l’estomac complètement retourné, il était vraiment horrible ce Whisky, il se demande combien de temps, elle allait compter le garder, il ne préféra pas poser la question par risque de la rendre triste.

« J’imagine que tu n’as pas d’outils ? J’emmènerai les miens. »

Il conclut, Zachary se lève pour aller rincer son verre, pas qu’il n’aimait pas – enfin – il n’est pas absolument fan, ce n’était pas avec lui qu’elle allait écouler son stock de boisson, peut-être qu’à l’époque, il aurait été dans la capacité de le faire, mais actuellement ça va être un peu compliqué, quand celle-ci commença à se marrer en ayant sur sa tête, il afficha un sourire amusé en revenant s’asseoir à sa place face à la belle brune. Elle n’avait pas complètement tort – ils avaient intérêt à ne pas boire un verre dans un bar au risque d’afficher des sourires plus qu’amusé. Au moins, elle aurait vu par elle-même qu’il n’était pas centré dans la boisson, bien qu’il ne dirait pas non pour n’importe quel autre boisson pour faire passer ce goût horrible dans sa bouche, il avait l’impression que ça lui collait à la langue et au palais.

« Le Whisky c’est pas pour les feignasses, ça, c'est sûr.
Ça va aller ? »

Il lui demanda en rigolant doucement, elle n’avait pas pu cacher sa tête, le contraire l’aurait étonné, elle n’est pas vraiment du genre à boire ce genre d’alcool, posant les yeux à nouveau sur elle, il écouta ses paroles, il n’avait pas besoin de réfléchir longtemps sur la question, Zachary n’avait pas envie de retenter l’expérience avec le même alcool, il n’était pas aussi téméraire qu’elle pouvait le prétendre, il secoua doucement la tête.

« Je ne dis pas non pour un autre verre, mais pas du Whisky.
La bière, ça me va. Tu m’accompagnes ? »

Il ne veut pas boire seul, sa compagnie est appréciable, il ne se sent plus réellement seul quand il est avec elle, au moins, elle le comprend, même si elle ignore plein de choses, il s’en veut de lui cacher la vérité, il sait que ça finira par lui tendre au bout de son nez tôt ou tard et qu’il n’aura pas le choix de lui faire face, ça l’effraie, cette pensée était de trop tôt ce soir, il la chassa lentement, il lui adressa un sourire sincère quand elle accepta de l’accompagner pour boire, il laissa échapper un rire quand elle lui tira la langue.

« Avoir l’avantage ? J’aimerais beaucoup voir ça. »

Il lui dit d’un air de défis, il était curieux de savoir ce qu’elle avait au fond de sa pensée, c’était plus fort que lui, il aime analyser les gens, c’est sûrement son côté flic qui ressort de temps en temps, il se contenta de jouer avec son verre vide en attentant qu’elle apporte les bières, il prit l’ouvre capsule et finit par ouvrir les deux bières, il poussa l’une des deux auprès de la belle brune en tapant sa bière contre la sienne avec un léger sourire sur ses lèvres.

code by Silver Lungs

_________________

This is what happens when you have nothing to lose, you turn into the vilain of this story.

If needs, i'll be there for you

@Ezekiel K. Jackson & @Moïra Campbell

◊ ◊ ◊

- Il est clair que tu aurais dû apprendre à te débrouiller seule avant, pas uniquement en te reposant sur un homme mais tu as connu ton petit-ami assez tôt pour dire vrai. C’est souvent une erreur que font les femmes avant de se retrouver un peu désemparées lorsqu’elles se retrouvent seules. Il faut dire que tu n’as pas vraiment eu le temps de te consacrer à la tâche du bricolage non plus car tu as surtout dû apprendre un rôle bien plus important : celui d’être maman. Tu as le sentiment que tu ne te débrouilles pas si mal d’ailleurs, bien que tu en apprends encore chaque jour et que tu n’estimes pas être la meilleure non plus. En tout cas, tout ce que tu fais c’est pour son bien avant tout. Dans le cas contraire, il est évident que tu ne te serais pas retrouvé embarqué dans ce métier qui ne te convient pas mais qui rapporte assez bien pour que tu puisses lui offrir une vie confortable. - “Je te fais confiance!” - A l’évidence, tu n’as pas d’autres choix étant donné qu’il est ton seul espoir de rendre ton appartement un peu plus sécurisant. S’il l’a déjà fait chez lui, c’est que ce n’est pas un problème de le faire une seconde fois et ca te rassurerait un peu plus parce que tu n’es pas à l’abri que cet homme revienne ou même un autre taré dans son genre. Tu réfléchis un instant à sa question avant de secouer négativement la tête car tu n’as pas le souvenir d’avoir quoi que ce soit ici. - “Peut-être un ou deux tournevis mais rien de plus… donc oui, je pense que c’est plus prudent de prendre les tiens si tu ne veux pas te retrouver avec uniquement tes mains.” - Tu as un petit rire à tes mots. Tu te remets tout doucement de cette saveur désagréable que tu as eu dans la bouche, ne comprenant définitivement pas les personnes qui aiment ce breuvage. - “Oui je vais m’en remettre, t’en fais pas. Soyons plus raisonnable avec de la bière dans ce cas.” - Tu en prends une seconde au passage dans ton frigo avant de venir les poser face à lui, lui laissant le soin de décapsuler ces dernières. Tu as un petit sourire amusé lorsque tu viens prendre la tienne dans ta main. - “Finalement, on sera à égalité étant donné que tu n'es pas aussi téméraire que je le croyais et que tu choisis une bière.” - Tu lui lance un petit clin d’oeil, à l’évidence tu ne fais que le taquiner car tu préfères largement le fait qu’il soit plus raisonnable. Tu viens boire quelques gorgées de ta boisson, prenant place confortablement sur le canapé alors que ton regard ne cesse de l’observer. - “Et toi alors, qu’est-ce que tu me racontes depuis le temps?” - Tu lui offres un doux sourire, remarquant, que tu n’avais même pas pris le temps de lui demander comment il allait et les derniers événements de sa vie. Tu sais que pour lui aussi ca n’a pas été facile de perdre son meilleur ami, une douleur dans lequel vous vous êtes serré les coudes alors que le plus compliqué est surtout de ne pas savoir ce qu’il est devenu… Même si tu es persuadée que ce n’est pas anodin qu’il ait pris toutes vos économies sur votre compte bancaire. Tu espères juste qu’il n’a pas eu de gros ennuis, loin de te douter de la vérité car jamais tu n’aurais pu soupçonner quoi que ce soit concernant cette double vie qu’il menait. Tu espères juste que tu sauras la vérité un jour ou l’autre. -

(c) oxymort

If needs, i’ll be there for you ∞ @Moïra Campbell

The right person at the wrong time.
The right script at the wrong line.
The right poem at the wrong rhyme and a piece of you that was never mine.
- K. Towne Jr.

Apprendre seul des choses, sans avoir l’expérience ou avoir eu la possibilité d’apprendre par les autres, n’est pas une chose facile, on ne peut pas développer une compétence les yeux fermés, Zachary ne s’attend pas à ce qu’elle s’y connaisse en bricolage, elle faisait déjà tant de choses, c’était même surprenant qu’elle réussisse à encore à avoir la tête sur les épaules. Il y a des choses que lui aussi ne sait pas faire, que son beau-père ne lui a pas transmise, s’il s’en était donné la peine, lui aussi, aurait pu être une meilleure personne, mais il avait décidé de son sombre chemin, chemin qui lui semblait interminable. Il est ravi que Moïra lui fasse confiance, il n’aurait pas espéré mieux, s’il y avait bien une personne avec qui le blond était sincère, Moïra était bien la première, il y a des choses qu’elle ne pourra jamais entendre, certaines choses, elle n’était pas prête à voir certaines parties de lui, même s’il aimerait le faire, il sait bien que ça ne serait pas une bonne idée. Il lui faisait confiance, mais l’idée de lui en parler était si compliqué.

Zachary n’est pas le roi du bricolage, mais il savait faire deux trois choses, il n’était pas si empoté que ça, il pouvait tout de même lui monter un verrou pour elle, il ne le ferait pas pour tout le monde, mais la savoir en danger le rendait vulnérable. Au moins, personne ne pourrait tenter de rentrer une nouvelle fois par effraction chez elle, mais du moment qu’il n’était pas monté, il ne fallait pas crier victoire tout de suite. Il finit par hocher doucement la tête face à sa phrase, il avait une boîte à outil dans son garage, il la prendrait à l’occasion, monter une serrure sans outil allait quand même être assez compliqué, Zachary était même sûr que ça ne soit pas possible de le faire.

« T’embêtes pas, j’emmènerai ce qu’il faut.
À mains nues ? Je ne suis pas aussi doué que ça, mais merci de croire en moi ! »

Il affiche un sourire légèrement amusé, écoutant son léger rire, que devait-elle penser de lui ? Il se sentait honteux de ne pas arriver un verre d’alcool sans tirer une tête quelque peu bizarre, ça faisait des années qu’il n’avait pas goûté un breuvage alcoolisé, il ignorait si cet écart allait lui causer des problèmes, mais pour une fois, oui pour une fois dans sa vie, il n’avait pas envie de penser à sa maladie. Moïra n’est pas au courant, sinon elle ne lui aurait jamais proposé de l’alcool, et ne l’aurait jamais laissé se mettre délibérément en danger pour l’impressionner. Celle-ci apporta les bières qu’elle posa sur la table, Zachary sait qu’elle le taquine, même s’il y avait un fond semblant de vérité, il se contenta de lui donner un léger sourire, cachant son anxiété au fait qu’il se sentait misérable ne pas être capable de boire une boisson comme un homme.

« Déçue ? Je n'ai pas vraiment l’occasion de boire en ce moment. Ça fait un petit moment...»

Telle une excuse non recevable, il se contenta de porter la bière à ses lèvres pour boire quelques gorgées, quelle étrange sensation, il avait oublié à quel point c’était fort et que ça lui brûlait l’abdomen. Il se sentait un peu bête, mais il continuait son geste, posant sa bière sur la table, il finit par lever les yeux sur la brune et lui feindre un sourire un peu plus sincère que le dernier, il ignorait si c’était l’alcool qui lui faisait tourner la tête à cause de sa perte d’habitude, mais il la trouvait jolie. Il observait les détails de son visage, se perdant l’espace d’un instant, je réfléchis à ta question, il aurait tant aimé lui raconter, mais il n’avait pas envie qu’elle prenne pitié de lui, il était mourant, elle ne saura tôt ou tard, mais il n’a pas envie de voir son doux visage s’effacer, l’idée de lui cacher cette information n’était pas facile, car plus il avançait dans le temps, moins il arrivait à le cacher, il n’avait pas envie de confronter cette peur intérieure qui le pousserait à en parler autour de lui.
Il finit par se racler la gorge, chassant ses doutes et ses pensées. Il observe son sourire sur son visage, elle n’a pas eu la vie simple et perdre une autre personne serait probablement dur pour elle à entendre et à concevoir, il préférait se dire qu’il partirait sans voir l’inquiétude des autres, pas de pitié, pas de tristesse, il fut long à répondre, trop longtemps, personne ne lui avait réellement posé cette question dans l’espoir qu’il ait quelque chose de bien dans sa vie. Personne ne s’inquiétait vraiment pour lui, cette idée lui fit étirer un léger sourire sur son visage, voyant qu’elle se sentait concernée par elle.

« Tu sais… Rien de bien passionnant, je travaille beaucoup ces derniers temps, mon travail me prend trop de temps.
Je suis content que tu m’aies appelé, à vrai dire, j’avais envie de t’envoyer un message mais… Je ne voulais pas te déranger. Tu as l’air beaucoup occupé aussi, rien de neuf non plus de ton côté ? »

code by Silver Lungs

_________________

This is what happens when you have nothing to lose, you turn into the vilain of this story.

If needs, i'll be there for you

@Ezekiel K. Jackson & @Moïra Campbell

◊ ◊ ◊

- Tu ignores clairement ce qui se joue dans sa tête actuellement, ce qui n’est pour toi qu’une façon de le taquiner est finalement bien plus complexe pour l’homme face à toi. Tu ne pensais pas qu’il cherchait à t’impressionner et qu’il se sentait particulièrement mal à l’aise de ne pas avoir réussi à le faire. Il faut dire que ce n’est pas un détail dont tu vas lui tenir rigueur car ce n’est pas en buvant de l’alcool fort qu’un homme peut se définir comme étant fort ou non. Au contraire, tu pourrais même trouver qu’il s’agit d’une qualité et c’est plutôt rassurant de savoir qu’il ne finira pas au bar chaque soir comme beaucoup d’hommes. C’est pour cette raison que tu lèves les yeux au ciel quand il tente de se justifier mais tu secoues doucement la tête. - “Déçue? Tu exagères un peu ! Il n’y a pas mort d’hommes. Je ne fais que te taquiner.” - Tu abordes une petite moue adorable. Tu ne pensais pas qu’il pouvait mal le prendre car pour le coup tu as vraiment l’impression de l’avoir vexé. Tu poses alors ta bière sur la table basse et tu viens poser ta main désormais libre contre la joue du blond pour qu’il te regarde dans les yeux. - “Crois-moi que le fait de m’avoir aidé ce soir est bien plus important que d’être capable de boire un verre de whisky. Regarde, je n’ai même pas été capable de boire les deux moi.” - Tu échappes un petit rire alors que tu es un peu troublée par ce contact. Il vient de toi bien sûr mais tu n’as pas vraiment réfléchi sur le coup, agissant naturellement. Tu restes ainsi à le regarder dans les yeux durant quelques secondes sans aucun mot, comme si une force contribue à maintenir ce contact entre vous. Tu reviens soudainement à la réalité et réalise ce que tu es entrain de faire, retirant un peu brusquement ta main pour venir la glisser en dessous de ta cuisse afin d’éviter le moindre contact.

Tu ignores pourquoi tu agis ainsi avec lui. Tu sais que ce n’est pas raisonnable étant donné qu’il reste le meilleur ami de celui qui est supposé encore être ton petit-ami. Le fait est qu’à l’heure actuelle, il a disparu et que tu n’es même pas certaine qu’il soit encore en vie ou même qu’il reviendra tout simplement. Tu es encore jeune après tout donc tu ne vas pas l’attendre indéfiniment quand même? A l’évidence, tu n’es même pas certaine qu’il accepterait ce que tu as fait durant son absence, même s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort pour ta vie de famille. C’est un peu exagéré, tu dois l’admettre mais tu ne veux pas que ton fils manque de quoi que ce soit. Tu l’écoutes ensuite attentivement quand il répond à ta question, curieuse d’en savoir un peu plus concernant son train de vie à l’heure actuelle. - “Tu as beaucoup d'interventions en ce moment? Et j’imagine que les effectifs ne sont pas forcément complets?” - Tu grimaces un peu à ce constat, consciente que c’est l’un des métiers les plus recherchés car il y en a toujours besoin. Il faut dire que ce n’est pas non plus le plus rêvé, il faut le vouloir pour travailler dans les forces de l’ordre et surtout avoir un sacré mental. - “Tu ne me dérange pas voyons. Tu sais que tu peux m’envoyer un message quand tu le veux. Je te dirais si je suis là ou non… Après je travaille beaucoup le soir c’est vrai donc j’imagine que c’est en décalé avec toi?” - Tu poses un instant les yeux sur ton fils et remarque qu’il a finalement réussi à se rendormir. Tu te lèves pour venir le prendre dans tes bras et ainsi le coucher à nouveau dans sa chambre. Tu ne mets pas longtemps avant de revenir auprès de ton invité après cela. -

(c) oxymort

If needs, i’ll be there for you ∞ @Moïra Campbell

The right person at the wrong time.
The right script at the wrong line.
The right poem at the wrong rhyme and a piece of you that was never mine.
- K. Towne Jr.

Ilm’en faut bien plus pour me vexer réellement, je sais ce qu’il m’attend, plus rien ne plus vraiment m’atteindre, je ne t’en veux pas et je sais que tu me charries, mais tu ne sais pas le revers de ma vie. J’ai l’impression d’être un flingue qui arrive à arriver aux bouts de ses cartouches et qu’il n’y a bientôt plus de balle à l’intérieur. Je ressens tellement de choses à la fois, que j’ai parfois l’impression de surtout ne rien ressentir, alors ne pas être capable… Ne plus être capable de faire les choses, c’était comme être spectateur de sa propre vie, il ne faisait que la regarder sans être capable de faire quoi que ce soit, c’était dérangeant de voir que plus le temps passe et plus, il me trahit, si seulement tu savais, si seulement je pouvais te le dire. Malgré mes pensées confuses, je marque un léger sourire sur mes lèvres quand tu essayes de me réconforter, apparemment, je me suis trahi moi-même en voulant faire plus que je ne le pouvais. J’aimerais seulement être plus qu’une simple personne qu’on réconforte.

« Je le sais, ne t’en fais pas. »

Rapidement, ta main vient se poser sur ma joue, j’apprécie ton contact, plus que je ne devrais et pourtant, j’en voudrais plus, bien plus, je devrais me détester pour avoir ce genre de pensées et pourtant, c’est plus fort que moi, ta main est chaude et réconfortante, j’aimerais pouvoir ressentir cet apaisement bien plus souvent. Je lève l’une de main dans le but d’attraper ta main, de la condamner avec la mienne, mais tu es plus rapidement que moi et tu l’as retiré après quelque temps, j’ai été trop long, trop long à réagir, je fis mine de me gratter doucement le menton, c’était comme si une situation qui m’échappait des mains, je racle doucement la gorge, posant mes yeux à nouveau sur toi.

« Je… Sais.
Si… Tu veux tout savoir, je ne bois pas d’alcool en général, je me suis dit que ça serait une bonne occasion de t’accompagner. »

J’en avais besoin, j’ai besoin de changer mes pensées, me retrouver avec toi, me fait me sentir mieux, je me sens moins seul, moins laissé de côté, j’ai envie de profiter du temps qu’il me reste avec tout ce qu’il m’entoure, entre mon travail et mon occupation nocturne pour essayer de me trouver une issue de secours, j’en oublie presque le principal ; vivre un minimum. Tu n’as pas vraiment tort, ce n’est pas la mer à boire si je ne supporte pas l’alcool, mais j’aimerais seulement pouvoir être de cet avis, je me contente de garder mon sourire sur mes lèvres en ne te quittant pas des yeux, vu ta réaction, je prends conscience que ça serait mauvaise idée de te mettre au courant.

Question boulot, avoir des interventions, oui et non, puisque c’est moi qui choisis mes propres enquêtes en ce moment, les forces de l’ordre sont toujours à la recherche pour combler le manque de personnel et la criminalité n’est qu’un détail, je secoue négativement la tête pour répondre à ta question avant de reprendre.

« On a toujours du travail, même quand on pense que c’est calme, quelqu’un se ramène avec une pile de dossier. Ils cherchent du monde, mais c’est compliqué de boucher les trous. En ce moment, on est assez occupés, on ne peut pas dire qu’on s’ennuie. »

Je n’ai pas vraiment l’habitude de me plaindre ou de venir chercher les personnes par la peau du cou quand le besoin venait me chercher. Je sais que je peux compter sur toi, mais tu as tellement à faire, je serais égoïste de te mêler à la réalité de ma vie, de ma situation, je ne vois pas ce que tu pourrais faire de plus, personne ne peut rien pour moi, mais je sais que si j’ai besoin de toi, tu seras là. Cette phrase me rassure quelque part, quelqu’un sur cette planète, s’inquiète donc réellement. J’esquisse un nouveau sourire, chassant mes pensées et mes inquiétudes pour ne penser qu’à cette soirée qui se déroulait sous nos yeux.

« Je sais, Moïra.
En réalité ça dépends, on a des plannings roulants et tout dépend de l’enquête en question… De l’avancée de l’enquête. Mais tu sais, j’ai toujours un petit moment de calme dans la journée. »

Alors que la soirée se déroule, je commence à avoir une légère douleur qui me fait pression sur l'estomac, l'alcool m'est monté à la tête et je crois qu'il est temps de rentrer avant de me ridiculiser et que je finisse par dire des choses qu'il ne faut pas, je feins un sourire pour faire comme si rien ne se passait, même si ce n'est pas la grande forme et que je n'aurais pas dû abuser de ce vieux verre datant de plusieurs années en arrière.
« Je te laisse, je vais rentrer. On se tient au courant, bonne nuit. » Je me lève de la chaise, la vision légèrement altérées, je pose mes yeux une dernière fois sur la brune. Je pose ma main sur ton épaule et te dis au revoir avant de passer la porte et de quitter ton appartement.

Les lampadaires de l'extérieur me brûlent la rétine, je me sens nauséeux, je n'aurai pas dû reprendre une bière derrière ce verre dégueulasse... Je soupire lourdement, j'ai encore pas mal de chemin à faire avant de rentrer chez moi, il fait froid à l'extérieur, pourtant l'alcool me réchauffe la surface de ma peau, comme si la chaleur traversait mon corps. Je regarde devant moi en continuant mon chemin en m'efforçant de faire attention où je pose les pieds.

code by Silver Lungs

FIN DU RP

_________________

This is what happens when you have nothing to lose, you turn into the vilain of this story.

» Telephone de Moïra
» Absence de Anastasia & Moïra
» Moïra Campbell - The past can hurt
» Moïra Campbell - The past can hurt

if needs, i'll be there for you - Moïra